dimanche 25 avril 2010

Un torero dans un état très grave

Le célèbre torero espagnol Jose Tomas, encorné par un taureau samedi au Mexique, est dans un état «très grave», selon les médecins qui l’ont opéré samedi soir à l'hôpital d'Aguascalientes, dans le centre du Mexique. Leur pronostic est «très réservé».


Jose Tomas, «maintenu en thérapie intensive» et en «observation rigoureuse pour 72 heures», a eu le haut de la jambe gauche lacéré sur 15 cm par la corne du taureau qui a perforé l'artère et la veine fémorale, expliquent-ils.

Connu pour sa témérité
Jose Tomas, 33 ans, encorné par «Valeroso» («courageux»), son deuxième taureau de la corrida de samedi, torée devant des arènes combles depuis son retour en 2007 après une retraite prématurée en 2002. Il avait entamé la saison tauromachique en Espagne en mars.

C'est la blessure la plus grave de la carrière de cet artiste connu pour sa témérité et souvent renversé par les taureaux, selon les milieux spécialisés en Espagne.
20minutes

Vol dans une banque les mains dans les poches... mais tachées d'encre

Entré les mains dans les poches dans une agence bancaire parisienne, un homme de 32 ans s'est emparé d'une liasse de billets piégés et été arrêté peu après alors qu'il essayait de s'enlever l'encre des mains, a indiqué samedi une source policière. Cet homme, qui n'était pas armé, est entré dans une agence du boulevard Saint-Ouen dans le XVIIe arrondissement jeudi peu avant midi, a jeté son sac à dos derrière le guichet puis l'a enjambé, a raconté cette source. Il s'est alors emparé de 18 euros et d'une liasse de billets de 20 euros avant de prendre la fuite.

Un client de la banque a alors appelé le 17 et les policiers de la brigade anticriminalité (Bac) ont rapidement pu retrouver la trace du voleur dans un café situé à proximité. Il a été interpellé alors qu'il se trouvait aux toilettes, tentant de se nettoyer les mains maculées de l'encre avec laquelle la liasse avait été piégée. En garde à vue, ce voleur "au culot" a expliqué qu'il se sentait desoeuvré et qu'en sortant du métro il avait décidé "sur un coup de tête" de commettre un vol dans la banque, a raconté la source policière.

tf1news

Albert II cherche à désamorcer la crise politique en Belgique

Le Premier ministre Yves Leterme, 49 ans, a présenté jeudi la démission de son gouvernement au roi après le départ des libéraux flamands du parti Open VLD.

Le monarque n'a pas accepté la démission dans l'immédiatement, conservant l'espoir d'éviter une crise politique malvenue alors que la Belgique doit prendre le 1er juillet la présidence tournante de l'Union européenne.

Les médias belges en ont conclu qu'Albert II se laissait jusqu'à lundi pour persuader les libéraux flamands de revenir sur leur décision, une éventualité qu'ils n'ont pas exclue.

"Si nous sommes stricts sur une certaine date limite (...) alors c'est quelque chose que nous considérerons", a déclaré le leader de l'Open VLD, Alexander De Croo, à la télévision belge jeudi soir.

Si le roi finissait par accepter la démission du gouvernement, cela entraînerait la dissolution de la chambre des députés et la convocation d'élections législatives anticipées dans un délai de 40 jours.

"CE PAYS A-T-IL ENCORE UN SENS ?"

Avec le départ de l'Open VLD, Yves Leterme, qui était depuis cinq mois seulement à la tête d'une alliance formée de cinq partis, ne dispose plus que d'une majorité de 76 députés sur 150 élus à la Chambre des représentants, un nombre insuffisant pour gouverner de manière confortable.

Pour expliquer leur décision, les libéraux flamands ont dit ne plus avoir confiance dans le gouvernement Leterme pour gérer l'épineux dossier des communautés électorales de la périphérie de Bruxelles.

Un différend oppose les partis politiques francophones et néerlandophones à propos du statut de l'arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV), dont les Flamands souhaitent la scission.

Les commentateurs belges s'interrogeaient vendredi sur les conséquences de cette nouvelle crise.

Pour le quotidien néerlandophone De Morgen, l'impasse politique est sans précédent dans le pays, pourtant agité ces dernières années par des remous à répétition.

La presse francophone exprimait, elle, son désarroi face à la décision des libéraux flamands, s'interrogeant sur une possible scission de la Belgique après 180 ans d'existence.

"Bye Bye Belgium", en anglais dans le texte, titrait La Dernière Heure.

"Ce pays a-t-il encore un sens ?", se demandait Le Soir, en répondant à l'affirmative à la question à condition qu'un large nombre de Belges croient à l'idée et travaillent à la faire exister.

"Si la grave crise née hier persiste, ce sera le signe que ces volontés-là n'existent plus. C'était hier hélas, le sentiment qui dominait", pouvait-on lire.

Cette nouvelle crise politique intervient dans un contexte économique difficile pour la Belgique. Le gouvernement table sur un déficit de 4,8% du produit intérieur brut en 2010 alors que la dette du pays devrait dépasser le seuil de 100% du PIB.
Reuters

samedi 24 avril 2010

Décès de la résistante France Pejot

La résistante lyonnaise France Pejot, membre du réseau Franc-Tireur et qui fut déportée à Ravensbrück, est décédée à l'âge de 95 ans, a annoncé aujourd'hui son fils, le musicien Jean-Michel Jarre.

Au début de la seconde guerre mondiale, France Pejot tient à Lyon, où elle était née le 17 octobre 1914, un commerce de lingerie féminine "La Lingerie pratique", selon le livre de Michaël Duguay intitulé "Jean-Michel Jarre, le magicien du son et de la lumière". Avec sa soeur, France Pajot rejoint le réseau Franc-Tireur, crée à Lyon en 1941. Les deux soeurs utilisent le magasin et leur appartement pour dissimuler des documents et des résistants.

Arrêtée trois fois

Le 24 octobre 1942, Jean-Pierre Lévy, le chef du réseau France-Tireur est arrêté place des Jacobins à Lyon dans un appartement qui sert de quartier général au réseau, raconte le "Dictionnaire historique de la Résistance". France Pejot et Micheline Altmann, une autre résistante, parviennent à orienter les soupçons sur elles en s'avouant résistantes pour permettre la fuite de Jean-Pierre Levy. France Pejot reçoit la médaille de la Résistance envoyée par le général de Gaulle ... par un parachutiste venu de Londres. Arrêtée deux fois par les Allemands, elle parvient à s'échapper et à semer les soldats dans les ruelles lyonnaises, qu'elle connaît parfaitement. Arrêtée une troisième fois en juillet 1944, elle est déportée à Ravensbrück d'où elle ne reviendra qu'en avril 1945.

France Pejot avait épousé en mars 1946 le musicien Maurice Jarre, père de Jean-Michel Jarre, né à Lyon en août 1948. Le couple avait divorcé cinq ans plus tard. France Pejot s'était alors installée avec son fils à Vanves, dans la banlieue de Paris, où elle avait ouvert aux Puces un stand de vente de vêtements pour le théâtre et le cinéma. Cette femme discrète assistait régulièrement aux spectacles de son fils dont elle était très fière. Elle était officier de la Légion d'honneur et décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec palmes et de la Médaille de la Résistance avec rosette.
Le Figaro
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Un Français et un Algérien enlevés dans le nord du Niger

Un touriste français et son chauffeur algérien ont été enlevés dans le nord du Niger, près de la frontière avec le Mali et l'Algérie, a-t-on appris jeudi de source militaire nigérienne.
L'enlèvement a lieu mercredi soir près de Tiguidan Tessoun, "à équidistance de la frontière avec l'Algérie vers l'est, et de la frontière avec le Mali vers le nord", a ajouté cette source, préférant rester anonyme.

Les enlèvements sont fréquents dans cette partie du Sahara où se croisent bandits, anciens rebelles et groupes affiliés aux djihadistes d'Al Qaïda.

"Ce doit être un touriste", a encore déclaré ce responsable militaire. "Il n'a pas déclaré son itinéraire aux services de sécurité. Nous les cherchons mais nous ne savons pas encore qui est responsable de cette capture."

Un responsable du ministère français des Affaires étrangères a indiqué vérifier l'information, sans plus de détails.

Six Européens ont été kidnappés l'an dernier dans la région. Les otages ont fini par se retrouver aux mains d'Al Qaïda au Maghreb islamique, l'ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat algérien, qui a intensifié ses activités au Sahara ces derniers mois.

Depuis, quatre otages ont été libérés mais deux Espagnols restent prisonniers de leurs ravisseurs.

Les observateurs estiment que les groupes affiliés au réseau djihadiste ont rempli leurs coffres grâce à l'argent versé pour libérer les otages, même s'il n'y a jamais confirmation du versement d'une rançon.

Reuters

vendredi 23 avril 2010

Afghanistan: Les deux journalistes retenus en otage soutenus par France Télévisions

Les deux journalistes de France 3 en otage en Afghanistan ne sont pas oubliés par les médias. France Télévisions s'engage à répéter chaque jeudi leurs noms ainsi que le nombre de jours de leur détention (aujourd'hui 114 jours), a annoncé le groupe ce jeudi.
De nombreux autres médias, dont LCI et TF1, ont décidé de s'associer à cette initiative. Le jeudi est le jour anniversaire de leur enlèvement, le 30 décembre dernier, sur une route de l'est du pays en compagnie de leur traducteur, de leur «fixeur» (celui qui organise les rendez-vous) et de leur chauffeur.

Les deux journalistes, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, travaillent pour le magazine «Pièces à conviction» de France 3.

Plus d'infos sur 20minutes.fr

jeudi 22 avril 2010

Belgique : le gouvernement d'Yves leterme démissionne

Le gouvernement belge dirigé par Yves Leterme a décidé de présenter sa démission à la suite à un conflit linguistique entre francophones et Flamands, a annoncé l'un des principaux ministres, jeudi 22 avril. Cette démission survient à deux mois de la présidence tournante de l'UE que le pays doit assumer le 1er juillet.

"Il n'y a pas d'autre issue que la démission du gouvernement", a déclaré à la presse le ministre des Finances Didier Reynders, en indiquant qu'il "regrettait" cette issue et en appelant à tout faire pour éviter "que le pays ne s'enfonce dans la crise".

La décision a été prise à l'issue d'un conseil des ministres convoqué en urgence par Yves Leterme, qui doit à présent se rendre chez le roi Albert II pour rendre officielle sa décision
Le Nouvel Observateur

Voile intégral: un projet de loi d'interdiction générale

Le président Nicolas Sarkozy a répété lors du Conseil des ministres que le voile intégral constituait une "atteinte à la dignité des femmes", a précisé Luc Chatel devant la presse. Il s'agit de "ne pas laisser dériver le phénomène. Nous légiférons pour l'avenir, le port du voile intégral est le signe d'un repli communautaire et d'un rejet de nos valeurs", a ajouté le porte-parole, soulignant qu'il était porté en France par quelque 2000 femmes.


Le texte de loi visera à une interdiction générale du port du voile intégral dans tout l'espace public. Et non seulement dans les services publics, comme le préconisaient les recommandations de la mission parlementaire sur la burqa.


Le choix d'un projet de loi comme véhicule législatif oblige à un passage devant le Conseil d'Etat. La juridiction avait prévenu, fin mars, qu'une interdiction générale pourrait être contestée d'un point de vue juridique. Une interdiction généralisée de la burqa pourrait être, selon le Conseil, discriminatoire et difficile à appliquer.

Projet de loi versus proposition de loi

Jean-François Copé, plaidait pour une proposition de loi afin notamment d'accélérer le processus d'adoption du texte. En outre, une proposition de loi évitait le passage devant le Conseil d'Etat.



Le chef de file des députés UMP s'est félicité de l'arbitrage rendu par le président Sarkozy, ce mercredi matin lors du petit-déjeuner de la majorité à l'Elysée, rappelant "qu'à un moment, on avait pourtant tout l'orchestre contre nous!", a-t-on ajouté de même source.
l'Express

mercredi 21 avril 2010

Prada accusé de licencier les moches

Une ex-employée de Prada au Japon entame une action en justice pour licenciement abusif contre la filiale japonaise de la maison de couture milanaise. Motif invoqué : sa prétendue « laideur ». Le directeur des ressources humaines lui a fait savoir qu’elle devait changer de coiffure, perdre du poids et s’entretenir physiquement pour être en harmonie avec le style Prada.
« Il a dit qu’il avait honte de ma laideur », a déclaré Rina Bovrisse, 36 ans et mariée à un Français.
La jeune femme souhaite porter l’affaire devant un tribunal avec deux autres ex-employées de Prada, au nom de toutes les femmes injustement traitées par leur employeur au Japon. Ces accusations, rejetées en bloc le mois dernier par la direction de Milan, n’ont fait l’objet d’aucun commentaire de la part de la filiale japonaise.
Le Parisien

mardi 20 avril 2010

Les agences de presse boycottent la conférence sur Cannes

Les agences de presse Agence France-Presse (AFP), Associated Press (AP), Getty Images et Reuters ont annoncé mercredi leur décision de boycotter la conférence de presse dévoilant le programme des films de l'édition 2010 du festival de cinéma de Cannes en raison d'un contentieux sur l'accès vidéo.
Cette traditionnelle conférence de presse, prévue jeudi à Paris, revêt une grande importance pour le festival proprement dit, qui se tiendra du 12 au 23 mai et constitue le plus grand événement cinématographique du genre au monde.

"Reuters ne couvrira pas la conférence de presse sur Cannes de demain en raison des restrictions abusives placées sur la couverture (du festival)", a expliqué Christoph Pleitgen, directeur général de l'agence de presse Reuters au sein du groupe Thomson-Reuters. "Nous invitons les détenteurs de droits et les organisateurs à définir clairement les conditions proposées dans l'attente d'une discussion constructive.

"Nous gardons espoir de pouvoir assurer pour nos clients et notre audience à travers le monde une couverture complète et exhaustive de cet événement important".

Le 6 avril, les agences ont informé leurs clients du risque de voir les organisateurs du festival de Cannes prendre "des restrictions sévères" sur la couverture vidéo pouvant toucher la montée des marches et les conférences de presse.

"Les clients devraient en être informés et se préparer à l'éventualité, en l'absence d'un accord, pour les agences de presse vidéo de ne pas pouvoir fournir une couverture complète et du risque d'être obligées de suspendre leur présence pour tout le festival", précisaient les agences dans leur notification du début du mois.

Les nouvelles restrictions sont liées à un contrat entre le festival de Cannes et le diffuseur français Canal+ et le service de télévision à la demande d'Orange.
l'express

lundi 19 avril 2010

“Il faut sortir la voyance de son aspect Mme Irma !”

Christine Rappaz-Lasserre (*) est mathématicienne et psychiatre. Spécialiste des pratiques ésotériques, elle a coécrit un guide des meilleurs astrologues et voyants en France, Suisse et Belgique.


France-Soir. Pour quelles raisons va-t-on chez un voyant ?
Christine Rappaz-Lasserre. Quand les gens vivent des crises existentielles, qu’ils sont déboussolés, ils éprouvent le besoin de se référer à quelqu’un. Certains se tournent vers les astrologues ou les voyants pour trouver des supports, des cadres. Mais ils pourraient aussi bien trouver des psychologues ou des coaches pour les aider à aiguiller leurs choix.

F.-S. La crise économique amplifie-t-elle ce phénomène ?
C. R.-L. Les voyants ont observé que les hommes fréquentent davantage leurs cabinets en ces temps difficiles. Ils sont nombreux à consulter parce qu’ils sont préoccupés par leur travail. Mais il ne faut pas oublier que le phénomène est aussi vieux que l’humanité. Les oracles, par exemple, avaient une place immense dans l’Antiquité grecque. Aujourd’hui, en Asie et en Afrique, les gens vivent au quotidien avec les arts divinatoires. Dans notre civilisation occidentale, la voyance a été exclue. Elle échappe aux cadres. Et c’est regrettable car c’est la porte ouverte aux dérives.

F.-S. Comment accorder du crédit à cette pratique irrationnelle ?
C. R.-L. L’irrationnel est partout, dans les prévisions économiques, dans les prévisions électorales, dans la pratique de la médecine. Les diagnostics médicaux, par exemple, sont sous-tendus par une connaissance, mais soumis à une interprétation. Il faut sortir la voyance de son aspect « Mme Irma » ! Les escrocs ternissent l’image des voyants sérieux. Ils sont pourtant nombreux à être dotés d’une grande éthique.

F.-S. Des conseils pour écarter les charlatans ?
C. R.-L. Un véritable professionnel doit accepter de se laisser enregistrer. Ce n’est pas à vous d’alimenter la conversation, car il se sert de vos réponses pour orienter son discours. Méfiez-vous d’autant plus s’il dit des généralités. N’hésitez pas à prendre conseil auprès des vendeurs dans les librairies ésotériques, ils connaissent la réputation des astrologues et des voyants de votre région. Enfin, en cas de doute, vérifier que le voyant est déclaré au registre du commerce en lui demandant son numéro de Siret.
France soir

dimanche 18 avril 2010

Le Monde en difficulté financière envisage une recapitalisation

Le Monde est proche du dépôt de bilan, avance Médiapart, vendredi 16 avril. Le site explique que la situation financière du Monde est réellement inquiétante et que le quotidien a jusqu'au mois de juin pour trouver des solutions... sous peine de disparaître.

Certains bouleversements apparaissent inévitables comme la perte des prérogatives d'actionnaire principal par la Société des rédacteurs du Monde. Si les sociétés de personnel détiennent toujours la majorité des actions, elles vont bientôt devoir les céder à un repreneur. L'espagnol Prisa s'est dit intéressé.

La vente de Télérama a aussi été évoquée pour éviter la recapitalisation. Cette opération permettrait au groupe de se désendetter et d'avoir un peu plus de temps pour trouver une solution.

La Société des rédacteurs du Monde vise principalement garantir l'indépendance du titre. Son président, Gilles Van Kote, reconnait qu'"il aurait suffit de pas grand-chose. Sans la baisse de la publicité ou de la diffusion on passait l'été". Mais cette période de vacances peut être fatale au journal. Dans une interview accordée à Médiapart, il explique vouloir principalement "des droits supplémentaires qui seraient les garants des valeurs fondamentales de ce groupe". Nous devons avoir un droit de regard sur de futurs actionnaires", a-t-il ajouté. Concernant le futur président du groupe il a affirmé qu'"il ne semble pas illogique que les actionnaires historiques puissent avoir là aussi un droit de veto".



Trois acteurs peuvent tout faire échouer

Toutefois tout n'est pas si simple. Le groupe Prisa, qui traverse lui aussi de grandes difficultés, et va certainement être repris par Liberty Acquisition, un fond d'investissement américain.

Médiapart explique que le conseil de surveillance du 9 avril a acté que cette "opération indispensable de renforcement des fonds propres du groupe aurait pour conséquence la dilution des actionnaires historiques qui deviendraient minoritaires". En 2009, le groupe affichait une perte de 25.2 millions d'euros après dépréciations.

Même si la recapitalisation du journal semble imminente, trois acteurs ont encore la possibilité de la faire échouer. La Société des rédacteurs du Monde dispose encore de son droit de véto. Elle pourrait l'utiliser si elle observe une insuffisance des garanties d'indépendance. Alors que la situation est préoccupante, il va quand même falloir convaincre 66% des votants.

De son côté, il est possible que Lagardère, autre important actionnaire du groupe, exige un rachat de ses 17% au minimum au prix de départ soit 50 millions d'euros. Et enfin, Prisa qui doit parvenir à un accord de 69 millions d'euros d'obligations remboursables en actions, avec les détenteurs auprès du Monde.

Tous ces acteurs n'ont plus que deux mois pour trouver une solution commune. Le compte à rebours a commencé.
le Nouvel Observateur

samedi 17 avril 2010

Rumeurs/Biolay: France 24 condamnée

Benjamin Biolay a gagné aujourd'hui le procès pour atteinte à la vie privée qu'il avait intenté à la chaîne d'information continue France 24, pour avoir relayé, à l'occasion d'une revue de presse, une rumeur prêtant au chanteur une relation avec Carla Bruni Sarkozy.
Le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris Nicolas Bonnal a condamné France 24 à verser 3.000 euros de dommages et intérêts à l'auteur-compositeur.

Le 10 mars, la chaîne télévisée avait fait état dans sa revue de presse internationale de la rumeur d'une prétendue "idylle" entre Benjamin Biolay et Carla Bruni-Sarkozy, en citant des articles de la presse britannique et suisse.
Benjamin Biolay avait alors assigné la chaîne en référé pour atteinte à la vie privée.
Dans son ordonnance, le juge Bonnal considère que "les propos incriminés n'(étaient) pas sans lien avec les nécessités d'information du public".
En effet, rappelle-t-il, "si des personnes publiques comme le chef de l'Etat et son épouse doivent, par principe, bénéficier du respect dû à leur vie privée, l'importance de la médiatisation que celle-ci a connue (...) pourrait ne pas rendre illégitime que le public fût informé, dans certaines limites et conditions, de circonstances de nature à modifier fondamentalement leurs relations".

Par conséquent, "il pourrait être concevable (...) que fût révélée l'existence d'une liaison adultère entretenue par l'un des membres du couple présidentiel". Et "il pourrait être concevable que fût par voie de conséquence révélé le nom de la personne avec laquelle une telle relation serait entretenue, et ce à d'autant plus forte raison que cette personne était elle-même notoirement connue du public, ainsi que l'est Benjamin Biolay".

Toutefois, a conclu le magistrat, l'évocation publique d'un tel fait de vie privée "ne saurait être admissible au regard des nécessités de l'information qu'au cas où son exactitude résulterait assez des éléments produits".
Or, à aucun moment, France 24 n'a tenté à l'audience d'accréditer la rumeur qu'elle avait propagée. Dans sa revue de presse, "elle lui a au contraire accordé, sans aucune distance, une certaine crédibilité".
Dans ces conditions, conclut-il, "elle a porté atteinte au droit de Benjamin Biolay à voir respecter sa vie privée, lequel doit prévaloir au cas présent sur les nécessités de l'information du public".
Le Figaro

vendredi 16 avril 2010

Revue de presse sur la réforme des retraites

LE MIDI LIBRE
Yann MAREC

Fermons les yeux un instant. Et opérons un retour en arrière dans les années 70. Nos élites de l'époque qui baignaient dans un confort structurel, imaginaient-elles qu'un jour nos programmes télé seraient diffusés sur nos portables ? Avaient-elles anticipé l'arrivée de l'Ipad ? Avaient-elles vu venir le choc pétrolier ? C'était il y a 40 ans. Nous sommes en 2010 et les prévisionnistes du moment nous promettent des comptes catastrophiques pour les retraites au long cours. Des courbes. Des statistiques. Des déficits. L'horreur à l'horizon de 2050. Nos penseurs qui réfléchissent avec des éprouvettes et des maths ont mis dans le mille : ils nous ont fait peur. Bingo ! Le gouvernement en profite et appelle à la responsabilisation. Woerth invite les syndicats. Puis les partis. But avoué : obtenir un consensus. Sur quelle base ? Mystère. Pour l'heure, le gouvernement avance avec un principe : si on vit plus longtemps, nous pouvons travailler plus longtemps. Pour les syndicats, il n'est pas question de toucher au dogme de la retraite à 60 ans. C'est en réalité le grand écart. Pour tout dire, après trois jours de concertation pas une seule idée neuve n'est mise sur la table. En France, on est bon pour prévoir sur 40 ans. Pour guérir l'instant, c'est plus douloureux.

LA CHARENTE LIBRE
Jacques Guyon

Si le gouvernement avait besoin de se convaincre que sur le front social les temps ne sont pas à la décrispation, il n'aurait pas à aller chercher bien loin. Deux clignotants oranges sont en effet allumés. Le premier avec la grève à la SNCF. Voilà un conflit assez atypique. D'abord parce qu'il est parti en ordre dispersé, la CFDT descendant du train pour être remplacée illico par Sud Rail qui n'attendait que ça pour se disputer le leadership avec la CGT (....).
Or la sérénité serait la bienvenue au moment où le gouvernement vient d'aborder l'explosif dossier de la réforme des retraites. Et, c'est là précisément qu'on voit clignoter l'autre feu orange: la manière dont a été accueilli le rapport du COR en dit long sur le climat social. Que les projections du Conseil d'orientation des retraites fassent froid dans le dos, OK. Pour autant faut-il comme le font quasi tous les syndicats (de FO au Medef en passant par la CGT) où la plupart des personnalités de l'opposition l'accuser de catastrophisme voire de manipulation? Le COR mis en place par Jospin et incontesté lors de la précédente réforme en 2003 serait-il devenu un vil instrument du pouvoir ? Sa composition aurait-elle changé_? A la place des syndicalistes, des experts, des hauts fonctionnaires y aurait-on fait siéger des agents de la Sarkozie à la solde du capitalisme mondialisé? Alors pourquoi tant de défiance? Cette incapacité à entendre un diagnostic fut-il extrêmement grave, cette façon de refuser par avance les potions amères que celui-ci laisse redouter ne manifeste-t-elle pas le pire des dénis de réalités? N'est-elle pas là le syndrome d'une société tellement angoissée qu'elle préfère se cacher ses maux qu'à devoir les affronter ?

LA VOIX DU NORD
Hervé Favre

Ce COR-là n'a jamais fait autant de bruit ! Et sa sonnerie écorche depuis 48 heures les oreilles de la gauche. Celle-ci y voit un instrument à vent de panique jouant fortissimo une partition écrite par le gouvernement pour mieux faire accepter sa réforme demain. Depuis que le conseil d'orientation pour les retraites a publié ses scénarios pour les régimes de retraites à l'horizon 2050, ce n'est qu'un concert de protestations à plusieurs voix, PS, PC, Parti de gauche, contre un discours alarmiste. Martine Aubry y a joint sa voix hier dans une tribune publiée par Le Monde : " Le rapport du COR est un élément parmi d'autres de l'évaluation financière et ne doit pas être instrumentalisé pour imposer des choix de société" écrit-elle. Premier choix visé par la première secrétaire, un éventuel report de l'âge légal au-delà de 60 ans qui contraindrait les salariés ayant commencé très jeunes à travailler " 44, 45, voire 48 années ".
Le procès en catastrophisme instruit par la gauche contre le COR est étrange. Rappelons que ce conseil a été créé en 2000 par Lionel Jospin, qu'il réunit des élus de tous bords, des représentants des syndicats et du patronat, des personnalités qualifiées. Peut-on vraiment parler de scénario catastrophe lorsque, pour son hypothèse médiane qui conduirait à un besoin de financement de 103 milliards d'euros en 2050, il table sur un taux de chômage de 4,5 %, soit une situation de " plein emploi " telle que le pays n'en a pas connu depuis 1970 et la fin des trente glorieuses ?

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE
Olivier Picard

La réforme des retraites s'annonce aussi pénible pour le Parti socialiste que pour le gouvernement. A vrai dire c'est toute la société politique française, d'un extrême à l'autre, qui a semblé abasourdie, sonnée, et presque pétrifiée, à l'annonce des prévisions du COR à l'horizon 2050. Tout le monde redoutait ces estimations, pourtant, et personne ne s'en est vraiment étonné. Mais une fois écrites noir sur blanc, sans espoir d'erreur, elles produisent un effet psychologique que peinent à masquer les postures très attendues des uns et des autres. Plus ou moins 100 milliards d'euros annuels, c'est un vertige absolu. Il a déstabilisé jusqu'à un Éric Woerth, comptable pourtant, qui, hier matin à la radio, peinait à en faire le tour... La difficulté à se représenter cette montagne colossale, à la comparer avec des recettes, favorise
un certain déni (.....). En stimulant la recherche de solutions nouvelles, la crise peut être un formidable accélérateur de modernité. Mais le monde politique, directement concerné ne veut pas se saisir de cette opportunité.
Allons-nous devoir attendre jusqu'après 2012 pour le voir plus libre de ses approches intellectuelles. La retraite le met au pied du mur, l'oblige à parler différemment. La droite est dans son rôle traditionnel. La gauche saura-t-elle dépasser le sien pour offrir d'autres solutions ?

OUEST FRANCE
Paul Burel

Il est légitime de s'interroger sur les projections du Conseil d'orientation des retraites (Cor) à l'horizon 2050. On ne saurait, en revanche, s'exonérer d'un constat immédiat : le système français des retraites est en quasi " faillite ". Pratiquer la politique de l'autruche sur un sujet aussi crucial est inconséquent. Personne ne doit désormais en douter: des décisions lourdes et urgentes sont à prendre, des mesures douloureuses et difficiles à assumer. Même s'il faut s'empresser de préciser qu'il faudra, dans leur application, donner du temps au temps, comme ont su faire les Allemands, entre autres.
Quoi qu'il en soit, la réforme des retraites ne sera pas un long fleuve tranquille. Encore moins en France que chez nos voisins qui ont eu, eux, le courage de la mener en temps opportun, en tout cas avant que le choc détonnant vieillissement démographique - crise économique ne provoque les ravages que l'on sait, susceptibles de saper la solidarité nationale si les politiques n'y prennent garde (...). Pour éviter de buter sur le mur politique du symbole de la retraite à 60 ans, le gouvernement sait qu'il doit contourner l'obstacle. Jouer sur le levier de l'allongement des cotisations, mais aussi donner des gages substantiels sur deux fronts : la justice et l'efficacité.
La pénibilité et l'emploi se retrouvent au carrefour de ces problématiques. La pénibilité offre une belle chance de baliser le chemin d'une retraite équitable, à la carte, qu'il faudra bien, de toute façon, ouvrir un jour ou l'autre. Et l'emploi est la première garantie du financement des retraites. Les seniors sont évidemment en première ligne d'un dossier qui mérite mieux que les incantations et les hypocrisies que patronat et syndicats nous servent depuis de longues années. En occultant la question qui fâche : pourquoi finalement tant de salariés aspirent, en France plus qu'ailleurs, à décrocher avant 60 ans ?

L'EST REPUBLICAIN
Rémi Godeau

On connaît le dicton : il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Trop longtemps, politiques et syndicats se sont accordés sur l'urgence de ne rien faire pour nos retraites. Depuis 2003, la priorité était d'attendre. Attendre une baisse du chômage, un meilleur taux d'emploi des seniors, une élection. Or les conclusions du Conseil d'orientation des retraites sont limpides : il faut agir et vite sauf à précipiter notre système dans la faillite. La crise a joué comme un révélateur. On aurait pu espérer dans ce contexte non pas un consensus sur les mesures de sauvetage, mais un constat partagé. C'était trop demander ! Les projections du COR sont critiquées, discréditées pour mieux entretenir la confusion. Sans alimenter une vaine querelle de chiffres, il faut redire que depuis 2005 notre régime de retraites ne tient que par la dette reportée sur les générations futures. Et ce n'est qu'un début ! Selon une mécanique dont l'injustice émeut bien peu, les actifs vont s'appauvrir pour payer des pensions dont ils ne pourront pas bénéficier eux-mêmes. On peut donc craindre que la réforme n'ajoute de l'angoisse à la désillusion dans un pays si dépressif.

LE REPUBLICAIN LORRAIN
Pierre Frehel

Le pouvoir tablait sur le choc ainsi créé pour ramener les plus optimistes à la raison et alerter une opinion qui vivrait dans la douce illusion que la retraite à 60 ans est un acquis indémodable et forcément intangible. S'agirait-il une fois encore de faire peur aux Français en brandissant une menace sur l'une de leurs principales préoccupations ? Pour l'heure, c'est plutôt le tollé contre des estimations jugées tantôt mensongères tantôt peu réalistes. Le débat est lancé, mais il est à craindre que la violence des oppositions, ainsi que les divergences en tous genres ne conduisent le gouvernement à trancher, demain, sans satisfaire personne. Une chose est sûre, c'est que l'ampleur des besoins de financement pour les pensions est telle que l'allongement de la durée des cotisations ne sera pas une réponse suffisante.(...) Bref, le problème des retraites ne doit pas être limité à une équation. Même contesté pour ses hypothèses, le diagnostic catastrophique du COR a le mérite de pousser le gouvernement et les partenaires sociaux à élargir leur réflexion sur un phénomène qui, lui, est inéluctable : le vieillissement de la société. Et donc sur la manière de tisser de nouvelles solidarités financières. La question est de savoir non plus s'il faudra payer davantage pour financer les pensions mais qui devra être mis à contribution.

LA MONTAGNE
Xavier Panon

Si la peur est, comme on le dit, mauvaise conseillère, alors on peut craindre le pire du rapport du conseil d'orientation des retraites. Bien sûr, il a le mérite de mettre en évidence la cruelle réalité des déficits qui donnent le vertige. On voyait le trou pour plus tard. En fait nous y sommes déjà. Ces chiffres de la peur renforceront l'intime conviction des Français, déjà inquiets, qu'il faut agir. Ils craignent des mesures forcément douloureuses. Mais lesquelles? Les clivages sur les causes du mal donc sur les remèdes sont, pour l'instant, assez nets pour éloigner un consensus. Le gouvernement, pressé par Nicolas Sarkozy, s'appuie sur ce rapport qui sonne le tocsin, pour décréter l'urgence. Sans préjuger de son projet, on voit bien que, sous couvert de s'attaquer aux causes structurelles, démographie et espérance de vie, il prépare son cocktail à base de durée de cotisation et de recul de l'âge légal de 60 ans. Il sait bien que cela ne suffirait pas, mais le président pourrait toujours se prévaloir d'avoir accompli une partie du sale boulot. Les autres lecteurs du rapport n'ont pas l'intention d'en faire leur livre de chevet. Le Medef parce qu'il n'y trouve pas le scénario catastrophe, le plus prévisible à ses yeux. Les syndicats et l'opposition parce qu'ils imputent à la crise et au chômage, facteurs conjoncturels, une partie du déficit et que les scénarios envisagés ne sont que science-fiction. Mais nul ne peut se dispenser de proposer, surtout quand on aspire, comme le PS, à revenir bientôt au pouvoir. Face au piège sarkozyste sur le verrou des 60 ans, syndicats et opposition lui en tendent un autre. Alors que le président exclut de jouer sur l'augmentation des recettes, ils proposent d'agir sur tous les leviers de financement, y compris la taxation des revenus du capital. Pan sur le bouclier fiscal

nouvel observateur

Explosion d'une bombe dans un hôpital pakistanais

Un kamikaze a fait exploser sa bombe vendredi dans un hôpital du sud-ouest du Pakistan, à Quetta, faisant au moins quatre morts, a annoncé la police
Selon des images de la télévision, des secouristes évacuaient les personnes blessées de l'établissement. Le kamikaze s'est fait exploser à l'entrée des urgences, alors que des chiites s'étaient rassemblés pour pleurer un responsable bancaire assassiné.

Une fusillade a éclaté après l'explosion. Le directeur de banque avait été tué par balle vendredi matin. Sa famille et ses amis se trouvaient aux urgences lorsque le kamikaze a déclenché ses explosifs, a expliqué un responsable de la police Mohammad Sabir.

Quetta est la capitale de la province du Baluchistan.

En février, des militants sunnites présumés avaient attaqué à la bombe un bus transportant des chiites à Karachi. Deux heures plus tard, ils avaient attaqué un hôpital où étaient soignées les victimes, faisant 25 morts et une centaine de blessés. AP Associated Press

Angleterre : un mineur de treize ans poursuivi pour meurtre

Le 12 février dernier, Papa Mody Mbaye, un demandeur d'asile sénégalais, est battu à Newcastle, dans le Nord-Est de l'Angleterre. Après trois jours de coma, il décède le 15 février. La police arrête ensuite rapidement deux jeunes âgés de 15 et 17 ans. Ils seront poursuivis pour meurtre et placés en détention provisoire.

Quelques semaines plus tard, un autre mineur, âgé cette fois de seulement treize ans, est également interpellé. Selon la loi en vigueur dans le pays, il est aussi poursuivi pour meurtre et pourrait être jugé pour les faits malgré son jeune âge.

Dans cette optique, il a comparu jeudi matin devant le tribunal de Newcastle. En revanche, son identité ne sera pas divulguée et toutes les auditions à venir, ainsi que l'éventuel procès, se tiendront à huis-clos.

Que se passerait-il en France ?
En France, les enfants de moins de 10 ans bénéficient d'une irresponsabilité pénale absolue. Ils ne peuvent faire l'objet que de "mesures de protection, d'assistance, de surveillance et d'éducation " dit le code pénal. Entre 10 et 13 ans, aucune peine de prison ne peut être prononcée à l'encontre d'un enfant. Mais il peut faire l'objet de sanctions éducatives.

A partir de 13 ans, la loi française reconnaît la responsabilité pénale de l'enfant. Entre 13 et 16 ans, il peut donc être condamné à une amende ou à une peine de prison. Mais cette peine sera obligatoirement réduite de moitié par rapport à la peine encourue par un adulte. Entre 16 et 18 ans, en fonction de la gravité des faits, de la personnalité du mineur ou de récidive, l'excuse de minorité peut être annulée et l'adolescent être condamné comme un adulte. Les mineurs condamnés effectuent leurs peines dans des établissements spécialisés.
TF1NEWS

jeudi 15 avril 2010

Eruption d'un volcan en Islande, tous les vols suspendus à Londres

L'éruption spectaculaire d'un volcan en Islande perturbe largement le trafic aérien jeudi matin. L'ensemble du trafic à destination et au départ d'Oslo est suspendu en raison des nuages de cendres entraînées par l'éruption. Tous les vols sont suspendus sur tous les aéroports londoniens, dont Heathrow, premier au monde en terme de trafic international, en raison d'un nuage de cendres provoqué par une éruption volcanique en Islande, a-t-on appris de sources officielles.
L'ensemble des vols décollant et atterrissant à Heathrow et à Stansted (dans le nord de Londres) seront suspendus à partir de midi, mais les terminaux resteront ouverts", a indiqué à l'AFP une porte-parole de BAA qui détient ces deux plateformes. Un porte-parole de Gatwick, dans le sud de la capitale, a indiqué que la suspension concernait également cet aéroport, comme tous ceux de Londres. "L'aéroport de Gatwick est sujet à une suspension sur l'ensemble de Londres de tous les vols décollant et atterrissant à partir de midi", a-t-il précisé

L'ensemble des aéroports écossais ont également été fermés (Aberdeen, Edimbourg et Glasgow) ainsi que ceux de Belfast, en Irlande du Nord. Le trafic était par ailleurs sévèrement réduit aux plateformes du nord de l'Angleterre (Manchester, Liverpool et Newcastle) ainsi que dans le centre (Birmingham), ont indiqué les aéroports concernés. Ces restrictions ont été imposées par l'Air Traffic Control Service (NATS, contrôle aérien) après une alerte émise par le Met Office, les services météos, avertissant de la proximité d'un nuage de cendres qui pourrait très sévèrement limiter la visibilité et représenter un danger pour les réacteurs des appareils. Le trafic était également perturbé, mais dans une moindre mesure, à Dublin, en République d'Irlande.

Les autorités danoises ont fermé jeudi matin l'espace aérien danois sur la mer du Nord et s'apprêtent à fermer totalement tout trafic en fin de journée.

Le nuage se déplace au Sud

"A la suite d'un bulletin du Met Office, le NATS a limité l'espace aérien britannique ce matin en raison de cendres volcaniques dérivant d'Islande à travers le Royaume-Uni", indique un avis diffusé sur les sites des aéroports concernés. Le Nats prévoit que le nuage de cendres atteindra le ciel britannique ce jeudi. Un expert de MeteoGroup a expliqué que le nuage de cendres se dirigeait vers le sud, ce qui devrait l'amener au-dessus de l'Ecosse, du Danemark et de la Norvège. "Mais il est impossible de dire jusqu'où il ira au sud", a-t-il précisé, ajoutant qu'il "pourrait menacer ces régions jusqu'à jeudi ou vendredi".

L'éruption, tôt mercredi matin, d'un volcan au sommet du glacier Eyjafjallajokull, dans le sud de l'Islande, a déjà provoqué la fermeture d'une grande partie de l'espace aérien de la Norvège et du nord de la Suède

tf1news

8000 Français identifiés dans les fichiers de la banque HSBC

Le décryptage des fichiers soustraits à une filiale suisse de HSBC par un de ses anciens salariés, et en possession de la justice et du fisc français, a permis d'identifier 127.000 comptes appartenant à 79.000 personnes dont 8000 Français, a affirmé mardi le procureur de Nice Eric de Montgolfier. Parmi ces 8000 noms, le fisc français a pour sa part affirmé que les fichiers lui avaient permis de constituer une liste de 3000 fraudeurs français présumés.
Cette "liste" trouve ses origines dans une démarche atypique de la justice française. Cette dernière a saisi le 20 janvier 2009 au domicile français d'Hervé Falciani, l'ancien salarié de la banque suisse, des fichiers informatiques cryptés contenant une liste de comptes détenus par des clients de HSBC. La perquisition avait été effectuée dans le cadre d'une demande des autorités judiciaires suisses, soupçonnant M. Falciani de détournement frauduleux de données confidentielles. Le PDG de HSBC Private Bank en Suisse Alexandre Zeller avait alors affirmé le 11 mars que les fichiers informatiques contenaient des informations sur 24.000 clients.

Mais avant de les transmettre aux Suisses, les enquêteurs français ont analysé le contenu de ces saisies, qui se sont révélés d'un grand intérêt pour la justice et le fisc français. Le parquet de Nice a ouvert une enquête pour blanchiment et l'administration fiscale a utilisé les données pour identifier de présumés fraudeurs.

TF1NEWS

mercredi 14 avril 2010

Les téléviseurs en 3D arrivent

Le premier téléviseur en trois dimensions du marché français aura sans doute été acheté ce week-end. Samsung, leader des fabricants d’écrans, doit commercialiser sa nouvelle gamme de "TV 3D" jeudi. "Mais certains points de vente auront déballé leurs cartons dès samedi, explique Stéphane Cotte, directeur marketing dans la filiale française du coréen. Nous lançons douze nouveaux modèles d’un coup. Il était fondamental d’arriver en premier."

La bataille de la 3D aura bien lieu. Le japonais Panasonic suivra, avec un premier écran plasma dès la fin du mois. Puis l’autre géant sud-coréen, LG, avec quatre postes à cristaux liquides (LCD), et le nippon Sony, avec six modèles. Tous ont en commun de lancer la "3D" sur des téléviseurs haut de gamme. Et tous ont voulu les sortir avant la Coupe du monde de football en juin. Les fabricants entendent profiter d’un marché qui reste porteur malgré la crise. L’année 2010 pourrait être un millésime encore meilleur que 2009 (environ 8 millions de téléviseurs achetés en France). Mais les opérateurs divergent sur les prévisions de ventes. Samsung les situe dans une fourchette de 500.000 à 700.000 unités, LG table sur 200.000, Panasonic sur 400.000…

Les enseignes de distribution se heurtent à un écueil de taille: il n’y a pour l’instant pas grand-chose à regarder en "3D". Aucune chaîne n’a prévu de programmes en relief bien que Canal + l’ait évoqué un temps. Pour pouvoir regarder la Coupe du monde de football en 3D, il faudra avoir la chance d’être chez l’opérateur Internet qui aura décroché les droits de diffusion du signal approprié.

Les DVD en relief sont rares
Même difficulté pour les films en DVD. Les studios n’en ont pas fabriqué. Une petite douzaine pourrait néanmoins sortir avant Noël. Les industriels doivent donc se débrouiller avec le minimum. Samsung a obtenu pour ses futurs clients le DVD Blu-Ray de Monstres contre Aliens, Panasonic a fait de même avec L’Age de glace. Conscients de cette difficulté, certains fabricants ont décidé d’intégrer des "convertisseurs" de 2D en 3D, comme Samsung ou Sony. D’autres ont préféré renoncer. "Cette technologie fonctionne bien avec des images statiques, moins quand l’image bouge, explique Alexandre Fourmond, responsable marketing chez LG. Nous ne voulons pas donner de faux espoirs aux consommateurs."

"La clé, c’est le contenu, admet Christophe Descloux, son homologue chez Panasonic. A nous de démontrer que nos 3D sont aussi les meilleurs 2D possibles." Il faudra convaincre, car la technologie coûte cher: un surcoût de 15 à 20% par rapport à un téléviseur écran plat haut de gamme. Les appareils qui sortent ces prochaines semaines se situent dans une fourchette allant de 1.500 à 4.000 euros. Sans oublier les lunettes, dont il n’existe aucun modèle universel (120 euros pièce chez LG, 149 euros chez Panasonic, entre 100 euros et 150 euros chez Samsung…). La plupart des opérateurs offrent tout de même une ou deux paires avec l’achat d’un poste 3D. Samsung travaille sur un pack familial: quatre paires de lunettes pour… 200 euros. Les enfants seront peut-être les meilleurs alliés des fabricants.

JDD
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Paris : piétons et vélos à l'assaut des voies sur berges

Au mois de janvier dernier, lors de ses vœux au Conseil de Paris, Bertrand Delanoë l'avait annoncé "dans les prochaines semaines, je vais prendre des initiatives fortes" et dans le même discours évoqué "la reconquête des voies sur berge". C'est chose faite, il a dévoilé son plan de "reconquête des voies sur berge" mercredi à la presse
Un réaménagement de la rive droite entre le pont d'Iéna, 8è arrondissement, et le pont de Sully, 4è arrondissement. Cette autoroute urbaine, sera soumise à une réduction de la vitesse. Cinq feux tricolores seront installés et la largeur de la chaussée sera diminuée pour les voitures, afin de permettre l'accès aux berges aux piétons et aux cyclistes. Plus de voitures sur la rive basse gauche
Plus de voiture sur la rive basse gauche

Le quai bas rive gauche, entre le musée d'Orsay et le pont de l'Alma, sera fermé à la circulation automobile. Des activités pérennes, accessibles à tous, seront créées. Bertrand Delanoë le laissait déjà entendre dans son discours en janvier, il souhaitait une "harmonisation" entre voitures et piétons, en envisageant des espaces sans automobile. Les berges seraient transformées en lieux de vie où culture et plaisir cohabiteraient. Il y rêvait même d'une salle de sport.

Une première délibération sera présentée au Conseil de Paris de juillet 2010, afin de présenter les principes d'aménagement et permettre de lancer différentes études de réalisation. D'ici juin, des échanges auront lieu avec les maires d'arrondissement et les collectivités riveraines afin que la dimension métropolitaine du projet soit affirmée.

Les Parisiens auront aussi un droit de regard sur ce projet, ils seront invités à s'exprimer grâce à un forum qui sera mis en place très prochainement sur le site de la Mairie de Paris. Dans sa partie parisienne, le projet sera mis en œuvre dans les deux ans : les aménagements sur les deux rives seront réalisés et livrés au plus tard dans le courant de l'été 2012.
TF1NEWS


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PSA ferme son site de Melun Sénart

Le constructeur a annoncé ce mardi la fermeture prochaine de son site de Melun Sénart, où travaillent actuellement 390 salariés. Cette fermeture, prévue pour l'année 2012, s'inscrit dans le cadre «d'une nouvelle organisation de la logistique des pièces de rechange» a fait savoir la direction, qui précise que celle-ci sera arrêtée lors d'un comité central extraordinaire le 20 avril prochain
«Le site de Melun de ne trouve pas sa place au sein de cette nouvelle organisation, et c'est pourquoi son activité sera progressivement arrêtée» précise-t-on chez PSA. Le magasin de Melun, qui emploie encore 390 personnes, est une plateforme logistique de gestion des pièces de rechange PSA. Une activité qui devrait désormais être concentrée sur le site de Vesoul, distant de près de 400 kilomètres. 100 postes devraient prochainement y être ouverts pour les salariés de Melun.

«On était habitué à des plans de départ volontaires, avec des effectifs fondant année après année. Là ils enclenchent la vitesse supérieure» a indiqué une source syndicale. Si la direction précise qu'elle peut absorber 170 reclassements par an par le biais de la mobilité, elle a également choisi de prolonger le plan de départ volontaire initialement ouvert chez PSA jusqu'au 31 mars. Pas évident que les salariés y trouvent leur compte.
Plus d'infos sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/societes/2010/04/13/04015-20100413ARTFIG00671-psa-ferme-son-site-de-melun-senart-.php

Michelle Obama en visite surprise en Haïti

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Pour l'accompagner l'épouse du vice-président américain Joe Biden. Michelle Obama s'est rendue mardi en Haïti pour une visite surprise au cours de laquelle elle a rencontré le président René Préval
La Maison Blanche a expliqué dans un communiqué que cette visite visait à souligner "l'engagement américain d'aider Haïti à se rétablir et à se reconstruire, en particulier alors que la saison des pluies et des ouragans débute". Plusieurs ONG et agences de l'ONU redoutent une nouvelle catastrophe humanitaire avec les pluies, les sans-abri du séisme étant particulièrement vulnérables dans leurs tentes et cabanes de fortune.

Les épouses présidentielles sont également en visite dans le pays le plus pauvre des Amériques pour "remercier" le personnel du gouvernement américain de "leurs efforts extraordinaires en Haïti au cours des trois derniers mois". En plus de déployer jusqu'à 20.000 soldats dans les jours qui ont suivi la catastrophe, Washington a engagé des millions de dollars dans le pays et a dépêché des dizaines de coopérants de l'agence américaine de développement (USAID). Près d'un millier d'ONG sont présentes en Haïti, selon USAID.
tf1news

mardi 13 avril 2010

Bernard Tapie interressé par le Paris FC?

L'ancien président de l'OM aimerait bien un deuxième grand club dans la capitale...

Bernard Tapie, l’homme d’affaire à la tête de l’OM dans les années 90 aimerait bien revenir dans le foot. Et plus précisément à Paris, ou l’idée de créer un deuxième grand club après le PSG le «brancherait», comme il l’avait déjà déclaré en 2005. Il aurait même jeté son dévolu sur le Paris FC, actuellement 7eme de National.

Dans France Football de mardi, l’ancien patron d’Adidas réfute l’hypothèse à demi-mots : «On m’envoie un peu partout. Au Paris FC, au Paris-SG… Par rapport à mon histoire, c’est un peu difficile pour moi de venir au PSG. J’adorerais, le projet me passionnerait, c’est un club avec un potentiel énorme dans lequel on pourrait réaliser de grandes choses, mais je ne suis pas sûr que les spectateurs seraient très contents de me voir débarquer.»

«C’est sûr et certain que je reviendrai dans le football»

Du côté du Paris FC, l'éventualité est pourtant balayée par Fabrice Herrault, le directeur général du club. «On va plutôt renforcer les têtes en place. Les actionnaires vont faire leur travail.» Même si l'équipe parisienne restera en National la saison prochaine, «ils croient au projet et comptent renforcer leur investissement dans le club.» Officiellement, il n'est donc pas question donc de voir débarquer de nouvelles têtes dans l'immédiat.

Même si ce n’est pas à Paris, Tapie ne cache pas qu’un retour vers le foot le démange de plus en plus. «C’est sûr et certain que je reviendrai dans le monde du football, déclare-t-il, mais pas maintenant et pas en France. Il y a plein de dossiers très intéressants à l’étranger […] Ce qui m’intéresse, c’est le projet. Quand j’ai repris l’OM, personne n’en parlait. C’est ça qui est bandant. Prendre un club en bas pour le monter tout en haut.»
20minutes

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Formation : Alain Ducasse offre un tremplin à 15 femmes de Sarcelles

Les candidates seront sélectionnées «sur leur motivation», a expliqué Fatiha Benatsou, préfète déléguée pour l'égalité de chances.
Elles suivront ensuite à partir de septembre une formation d'un an, en alternance entre l'institut des métiers de l'artisanat (IMA) de Villiers-de-Bel et un restaurant parisien du célèbre chef.

Cette initiative du député UMP du Val-d'Oise, Jérôme Chartier, implique cinq partenaires : la préfecture du département, Alain Ducasse Entreprise, la chambre des métiers et de l'artisanat du Val-d'Oise, la ville de Sarcelles et la Fondation Aéroport de Paris.

Celles qui obtiennent leur CAP seront embauchées par le grand chef

La ville de Sarcelles apportera une aide matérielle si nécessaire (crèche pour les enfants, aide au transport, aide au logement). La formation est financée à 80% par l'Etat et à 20% par la Fondation Aéroports de Paris.

Alain Ducasse s'engage ensuite à proposer un emploi en contrat à durée indéterminée à toutes les candidates qui passeront avec succès leur CAP à l'issue de l'année de formation. «Ce ne sera pas facile. Nous allons beaucoup leur demander. La cuisine est un métier exigeant, elles devront faire leur place», a déclaré le chef, pour qui ce projet est «un engagement».

«Il y a une fierté de dire qu'Alain Ducasse s'intéresse aux femmes de Sarcelles», a déclaré François Pupponi, député-maire PS de Sarcelles.

La préfecture, qui anticipe une forte demande de la part des Sarcelloises, «réfléchit à d'autres offres de formations qualifiantes pour ne pas laisser ces femmes sur le bord du chemin».
Le Parisien

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Un journaliste brésilien agressé en Afrique du Sud

«En plein jour, à la sortie du Carlton Center, l’un des plus grand centres commerciaux d’Afrique du Sud, j’ai été attaqué par neuf hommes armés qui m’ont plaqué au sol. Ils ont pris mes papiers et mon argent, mais m’ont laissé la vie sauve». Ce témoignage de Cristiano Dias, envoyé spécial du quotidien brésilien Estado de Sao Paulo à Johannesburg, ravive certaines questions sur la sécurité en Afrique du Sud, à moins de deux mois de début de la Coupe du monde.

Le journaliste ne s’y trompe d’ailleurs pas. «Le climat en Afrique du Sud est pesant et le ressentiment est palpable, juge-t-il. Depuis, je me demande si ce pays est ou non en état d’organiser un Mondial.» L’organisation a tout de même prévu de mobilier 41.000 policiers pour s’assurer que ce genre de débordements ne se produise pas.

20minutes

Bordeaux : ils refusent de s'envoler à bord d'un Tupolev

Des passagers qui devaient voyager sur un Tupolev vers Taba, en Egypte, ont refusé d'embarquer dimanche soir à Bordeaux, inquiets de l'état de délabrement de l'appareil. Ils ont finalement décollé lundi soir à 21 heures, avec 45 minutes de retard, sur un vol opéré par la compagnie Blue Line. L'aéroport n'a pas précisé quel type d'avion avait été affrété.

«C'est inadmissible qu'on nous fasse voyager sur un avion-poubelle», avait déclaré Yacine Benchemam, chirurgien à Cherbourg, arrivé en avion de Deauville jusqu'à l'escale de Bordeaux. «On a eu peur pour nos vies», ajoutait-il, «on avait en tête l'accident du président polonais quand on a su qu'il s'agissait d'un Tupolev».

Le Tupolev de Bordeaux devait transporter 166 passagers, dont 73 en provenance de Deauville. Le tour opérateur, Marmara, précise avoir appris dimanche soir seulement que le vol, affrété auprès de la compagnie Koral Blue et prévu sur un Airbus, était en fait assuré par une autre compagnie, Cairo Aviation, sur un Tupolev. Marmara explique avoir alors refusé que ses clients prennent place à bord de l'appareil et a pris en charge leur hébergement à Mérignac.

«Aucun dossier des sièges ne tenait, la carlingue tremblait, des gouttes d'eau suintaient du plafond...»

A son arrivée à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, dimanche soir, en provenance de Deauville, le Tupolev a d'abord fait l'objet d'un contrôle de la DGAC (Direction générale de l'aviation civile), qui a montré que trois pneus étaient à changer. La réparation a été faite.

«On nous a dit : vous allez repartir demain avec cet avion qui a été réparé. On a tous refusé, on s'est énervé», expliquait Yacine Benchemam. «L'avion était extrêmement délabré, aucun dossier des sièges ne tenait, la carlingue tremblait, des gouttes d'eau suintaient sur le plafond, il y avait des bruits inhabituels, tout le monde était très tendu», poursuivait le passager. Il ajoutait que les stewarts égyptiens ne parlaient ni l'anglais ni le français et lui avaient confié, en arabe, ne pas avoir «dormi depuis 24 heures».

A Bordeaux, «personne n'a voulu monter à bord de cet avion en piteux état», renchérissait un autre passager, Frédéric Gautier, directeur opérationnel d'une société industrielle dans l'agglomération bordelaise. «Les gens arrivant de Deauville étaient complètement traumatisés».

Le tour opérateur a précisé qu'il rembourserait ceux qui ont souhaité annuler leur voyage et remboursera aux autres la journée de vacances perdue.
Le Parisien

Un avion de la patrouille de France s'écrase dans le Vaucluse

L'accident a eu lieu mardi matin, dans le Vaucluse, vers 10h15, au cours d'une mission d'entraînement de la Patrouille de France : pour une raison indéterminée, un Alphajet s'est écrasé dans un champ à proximité de l'aérodrome civil de Plan-de-Dieu. Une zone au-dessus de laquelle la Patrouille "s'entraîne quasi quotidiennement", selon les termes du commandant Frédéric Solano, du Sirpa Air. Le pilote, qui a pu s'éjecter, a été légèrement blessé.
"Le pronostic vital de ce pilote très expérimenté, qui compte quelque 3000 heures de vol à son actif, n'est absolument pas engagé", a souligné le commandant Solano. Il "a été pris en charge par les services de secours de la base aérienne d'Orange", a-t-il encore indiqué, précisant qu'il n'y avait eu ni "collision en vol" ni "dégâts aux tiers".

Le précédent d'avril 2002

L'enquête sur les causes de ce crash sera conduite par le Bureau Enquêtes Accidents Défense-Air. Le précédent accident enregistré par la patrouille remontait au 11 avril 2002 lorsqu'un Alphajet s'était écrasé dans l'enceinte de la base aérienne de Salon-de-Provence. Son pilote, qui s'était éjecté mais dont le parachute ne s'était pas totalement ouvert, était décédé.

La Patrouille de France, créée en 1953, compte neuf appareils, des Alphajet au fuselage tricolore bleu-blanc-rouge. Pour la première fois de son histoire, son leader, cette année, est une femme, le commandant Virginie Guyot. Unité de prestige, la Patrouille de France parcourt le monde et ouvrait encore le défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées, l'été dernier

tf1news

Dim : nouvelle restructuration en vue ?

L'industrie de la lingerie connaît des jours difficiles avec un marché en baisse et des coûts de production élevés en France. Après Lejaby lundi, c'est au tour de Dim-Playtex de se réunir en comité central d'entreprise mardi matin. A l'annonce de ce CCE, début avril, plusieurs syndicats du site de Dim à Autun avaient déjà fait part de leur inquiétude disant craindre de nouvelles suppressions de postes.

Le CCE qui se tient au siège de l'entreprise à Levallois-Perret a pour ordre du jour "une réunion extraordinaire au titre de l'article L2323-15 du Code du travail". Cet article prévoit que "le comité d'entreprise est saisi en temps utile des projets de restructuration et de compression des effectifs". De quoi faire craindre le pire aux 1700 salariés.

"En 2006, il y avait déjà eu un plan social avec 450 suppressions, chez Dim ça ne s'arrête jamais! ", juge un représentant de l'intersyndicale CFE-CGC/CFTC/FO/CGT. Dim emploie environ 950 personnes sur le site de production d'Autun et près de 700 dans ses bureaux de Levallois-Perret. "On est d'autant plus préoccupé que Dim appartient à un fonds d'investissement américain, Sun Capital Partners, tout comme Lee Cooper qui vient d'être placé en redressement judiciaire et Playtex", ajoute le représentant de l'intersyndicale.
TF1NEWS

Retraites : ça urge !

C'est un rapport riche en chiffre alarmistes : un déficit des retraites qui atteindra au mieux 70 milliards d'euros en 2050 et un besoin de financement cumulé de 2 600 milliards d'euros d'ici là... Ces deux-là sont pourtant tirés de l'hypothèse la plus favorable du rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR), cité par Le Monde. Composé de chercheurs, syndicalistes, dirigeants patronaux, parlementaires et représentants de l'Etat, le COR rend ce rapport mercredi afin d'aider le gouvernement à préparer la réforme des retraites. Il prévoit plusieurs scénarios en fonction de la situation économique.

"Dans le scénario le plus favorable (retour au plein-emploi en 2024 avec un taux de chômage à 4,5 %) et augmentation annuelle de la productivité du travail de 1,8 %), le besoin annuel de financement s'élèverait à quelque 70 milliards d'euros en 2050. Le problème est que quasiment personne ne juge plausible ce scénario qui implique un rattrapage très rapide du retard lié à la crise et une évolution très favorable de la productivité du travail", explique le quotidien qui note que le deuxième scénario, plus réaliste, avec taux de chômage stabilisé à 4,5 % en 2024 et augmentation tendancielle de la productivité du travail de 1,5 %), conclut à un besoin annuel de financement des retraites tournant autour de 100 milliards d'euros en 2050. Dans le troisième scénario, avec un chômage à 7 %, le besoin annuel de financement dépasserait ces 100 milliards.

La récession a avancé le problème de 20 ans, note encore Le Monde qui rappelle qu'en 2007, "le COR avait évalué à 1,6 point de produit intérieur brut (PIB) le besoin de financement en 2030. Or c'est dès cette année que ce niveau sera atteint : en tenant compte de la situation des régimes du public (fonction publique et régimes spéciaux), le besoin de financement global des retraites est de l'ordre de 30 milliards d'euros en 2010".

Le Medef cherche un "scénario catastrophe"

Le rapport dresse un tableau de la situation des retraites en France mais ne propose pas de réforme. C'est la tâche du gouvernement qui pourrait, paradoxalement, tirer parti de ces chiffres catastrophiques pour pousser les syndicats à faire des concessions, sur l'âge de départ à la retraite, par exemple.

Déjà, certains trouvent le rapport trop optimiste. Le Medef s'est déclaré mardi "troublé" par les hypothèses économiques "peu réalistes" servant de base aux projections financières du Conseil; Les trois hypothèses risquent selon le syndicat patronal de "pénaliser la crédibilité de la réflexion" sur le sujet. "Tous les scénarios retenus par le COR font l'hypothèse d'un taux de chômage à l'horizon 2020-2021 (...) égal au plein emploi, soit 4,5%, ce que nous n'avons pas connu depuis le tout début des années 60, soit au maximum 7%, ce que nous n'avons jamais eu de manière pérenne", a déclaré sa présidente Laurence Parisot lors de sa conférence de presse mensuelle. Tout en indiquant que ces hypothèses pouvaient encore changer dans le document officiel, Laurence Parisot a jugé "dommage qu'il n'y ait pas de scénario plus réaliste et, éventuellement, un scénario catastrophe (...) pour avoir la mesure de l'amplitude des possibles" sur les besoins de financement

tf1news
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