samedi 30 avril 2011

Attentat Marrakech : une fillette de 10 ans originaire d'Herlies parmi les victimes

Camille Dewailly, une fillette de 10 ans originaire de Herlies, dans les Weppes, figure parmi les 16 morts victimes de l'attentat perpétré jeudi à Marrakech, alors que ses parents, Isabelle et Patrick, son frère Bastien, sa soeur Sophie et sa tante Nathalie figurent parmi les 26 blessés, a-t-on appris auprès de la mairie de Herlies.

Le père de la fillette a été grièvement blessé dans l'attentat, tandis que sa mère, son frère de 15 ans et sa soeur de 13 ans auraient été plus légèrement atteints, a indiqué Marie-Françoise Auger, maire de Herlies, une commune de 2 000 habitants située dans les Weppes, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Lille. Sa tante a également été blessée dans l'explosion. « On est juste entrés dans le café, on est montés à l'étage pour profiter de la vue et on s'est installés près des balustrades. On s'est assis, et ça a explosé », a-t-elle raconté au Parisien depuis son lit d'hôpital. La famille devait reprendre un avion pour la France le jour même, quelques heures après l'attentat.

De nombreux proches (grands-parents maternels, oncles) ont pris l'avion ce samedi matin pour le Maroc, selon Mme Auger. Depuis l'annonce de la mort de la fillette, parvenue « officiellement » en mairie hier soir, Herlies vit dans « la stupéfaction et l'horreur », a confié l'élue. « C'est la catastrophe, nous sommes tous atterrés. Nous pleurons beaucoup ». La famille, dont le grand-père maternel a exercé pendant 30 ans comme médecin dans la commune, est très connue et impliquée dans la vie associative locale.
Le drapeau sera en berne à la mairie, et plusieurs manifestations festives prévues au cours des prochaines semaines ont été annulées ou le seront sans délai, a précisé Marie-Françoise Auger.
http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2011/04/30/nef-1394897.shtml

Arrêté en Allemagne, il était chargé d'un attentat par Al-Qaïda

Un Marocain arrêté vendredi en Allemagne "avait été chargé en 2010 par un haut membre d'Al-Qaïda de commettre un attentat" dans ce pays, a déclaré le procureur général fédéral adjoint, lors d'une conférence de presse samedi.

Le Marocain Abdelakim El-K., âgé de 29 ans, qui séjournait illégalement en Allemagne depuis novembre 2010, "avait des relations avec l'Autriche, le Maroc, le Kosovo et l'Iran", a précisé le président de la police fédérale allemande (BKA), lors de cette conférence de presse conjointe. Il avait été arrêté vendredi avec deux autres membres présumés d'Al-Qaïda -Jamil S., 31 ans, de nationalité marocaine et allemande et l'Irano-allemand Amid C., 19 ans-. Ils représentaient, selon le ministère allemand de l'Intérieur, "un danger imminent". En décembre dernier, ils avaient entamé leurs préparatifs pour un attentat, qu'ils comptaient commettre dans la région de Dusseldorf (ouest du pays). Mais un lieu concret n'avait toutefois pas encore été décidé. Les trois suspects tentaient de se procurer des produits chimiques entrant dans la composition des bombes, a précisé le procureur général.
Selon le chef de la police fédérale, ces trois suspects font partie d'un réseau plus large. "Nous partons du principe qu'ils sont au moins sept ou huit", a-t-il dit. Les autorités allemandes ont indiqué avoir été alertées par les services secrets américains des activités du principal suspect, qui a reçu l'ordre d'Al-Qaïda de perpétrer un attentat, alors qu'il se trouvait dans un camp d'entraînement à la frontière afgho-pakistanaise. La police fédérale allemande avait suivi les suspects pendant 6 mois avant de passer à l'action.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/2011-04/arrete-en-allemagne-il-etait-charge-d-un-attentat-par-al-qaida-6429948.html

Attentat de Marrakech : une Normande décède, deux autres blessées

L’une des victimes de l’attentat perpétré jeudi, à Marrakech (Maroc) est une habitante d’Alençon (Orne). Âgée d’une soixantaine d’années, cette retraitée s’était rendue dans le pays du Maghreb pour des vacances, accompagnée de membres de sa famille. C’est la première fois qu’elle y séjournait.
Présidente de l'amicale du personnel
La nouvelle a suscité une vive émotion chez ses anciens collègues. La retraitée de 61 ans était en effet depuis de nombreuses années la présidente de l’amicale du personnel d’un établissement public d’Alençon. « Elle s’est donnée massivement pour l’amicale, témoigne un membre de la direction. Elle aimait les voyages, organisait beaucoup de sorties. Elle avait la fibre de l’utile. Elle essayait toujours de trouver des nouveautés pour le personnel. »
Ses nièces gravement blessées
Elle avait pris sa retraite en 2006 mais était restée à la tête de l’amicale. « Ça fait 30 ans qu’elle voulait aller au Maroc, raconte un de ses anciens collègues. C’était un peu le rêve de sa vie. » Elle était partie avec des membres de sa famille. Deux de ses nièces, deux jeunes Bayeusaines (Calvados) âgées de 18 et 20 ans, ont été gravement blessées dans l’attentat.
Les parents vont se rendre sur place
Leurs parents ont vécu, dans l’angoisse, une attente interminable depuis qu’ils ont appris la terrible nouvelle, jeudi, tard dans la soirée. « C’est très difficile à gérer, témoigne la maman, choquée. Dans ce genre de situation, on ne sait pas trop quoi faire, quand il faut partir… » Le couple de Bayeusains a régulièrement été en liaison téléphonique avec la Préfecture et le consulat ce vendredi pour obtenir des informations. Ils ont quitté Bayeux cet après-midi pour rejoindre le Maroc en avion, au départ de Nantes, après avoir été alertés que l’état de santé de l’une de leurs filles se dégradait.
Les deux Bayeusaines étaient arrivées mercredi dans cette ville du Maroc pour y passer un séjour touristique d’une semaine en compagnie de trois membres de leur famille.
Le dernier bilan officiel fait état de 15 morts, dont au moins deux français. L'Elysée n'a pour l'instant pas donné le nombre de victimes françaises.

Marrakech: "Pourquoi ont-ils fait ça?"

Au départ, ce ne devait être que des vacances entre filles, pour fêter l’anniversaire des deux petites-cousines. En cadeau, leurs grandes-tantes leur avaient offert ce beau voyage jusqu’à Marrakech. Histoire d’en profiter vraiment, jeudi matin, les deux jeunes femmes de 18 et 20 ans, et l’une de leurs trois chaperons avaient décidé d’aller boire un verre à l’Argana pour contempler la vue que l’établissement offre sur la place Jamâa el-Fna. Puis est survenue l’explosion. "Nous devions les rejoindre dix minutes plus tard, seulement dix minutes, soupire l’une des tantes aussi épuisée que bouleversée. C’est horrible, ce qui s’est passé." Leur journée de vendredi, les deux grandes-tantes l’ont passée à chercher leurs parentes dans Marrakech. Elles ont ainsi fait un détour par la morgue: "N’ayant aucune nouvelle, j’étais obligée d’y aller, lâche l’une d’elles. C’est terrible. Les corps alignés sont dans le même état que lorsqu’ils sont entrés." Parmi eux, il y avait celui de leur cousine de 60 ans originaire d’Alençon .
Les deux jeunes filles ont été transférées dans deux hôpitaux de la ville. La cadette est décédée tard hier soir. La deuxième a été admise au CHU Mohammed-VI. C’est dans cet hôpital civil situé dans la ville nouvelle, à une dizaine de minutes des lieux du drame, que les principales victimes de l’attentat, qui a fait 16 morts, dont sept Français, et 22 blessés ont été amenées jeudi. Les cas les plus lourds ont été transférés au service de réanimation des urgences. Amputations, membres écrasés, brûlures, corps transpercés de clous, lésions importantes à la face… La description des blessures faite par le Dr Nejmi, chef du service, est un petit glossaire de l’indicible. Parmi les patients, les membres de la famille Dewailly, des Français venus du Nord. Le père, la mère, leurs trois enfants de 10, 13 et 16 ans, ainsi qu’une tante, était présents dans le café lors de l’attentat. Le père était hier entre la vie et la mort. L’un des membres de la famille a été amputé d’un membre inférieur. La fillette de 10 ans est décédée.

Des récits de vies fracassées

À côté de ces blessés français, se trouvent des Marocains mais aussi une Néerlandaise, venue faire une semaine de vélo au Maroc avec 17 compatriotes. Ineke et Myriam sont venues lui rendre visite. Après plus d’une heure d’attente, elles finissent par accéder à sa chambre. Ineke racontera ensuite: "Elles nous a dit qu’elle était heureuse d’être vivante, qu’elle allait se battre et qu’elle espérait revoir son compagnon qui a été transféré dans un autre hôpital de la ville. Elle a été formidablement courageuse." La jeune femme a été amputée des deux jambes.
Ceux qui n’ont pas réchappé à l’explosion ont été rassemblés à la morgue municipale, petit bâtiment aux murs ocres, dont l’entrée est gardée par une demi-douzaine de policiers. Y défilent ambulances et camionnettes de la police scientifique, mais aussi des familles endeuillées, principalement marocaines. Moustapha Bouzidi, arrivé de Bordeaux jeudi soir, a perdu son petit frère dans l’attentat. Yacine avait 32 ans, il était l’un des serveurs du café. "Il avait commencé ce travail il y a six mois, explique son aîné, tout en émotion contenue. Son patron était content de lui et il allait l’embaucher. Yacine, c’était quelqu’un de bien, de calme, de très croyant. Sa femme est enceinte. Il avait aussi une fille de 7 ans. Qu’est-ce que vous voulez que je ressente après ça? De la haine, de l’injustice."
Ces récits de vies fracassées appartiennent désormais à l’histoire de Marrakech, qui recevra aujourd’hui la visite du roi Mohammed VI, après s’être longtemps crue à l’écart du terrorisme. C’est à Casablanca, notamment en 2003, que les attentats les plus sanglants du Maroc se sont produits. Tous répètent que jamais ils n’auraient imaginé qu’une telle chose puisse se produire dans leur ville et surtout pas place Jamâa el-Fna, l’une des plus surveillée du pays. Aujourd’hui, que va-t-il advenir de ce haut lieu du tourisme marocain, qui voit passer une bonne partie des 9 millions d’étrangers qui visitent le pays chaque année?

"On est tous effrayés"

Déjà, comme pour conjurer le sort, la place Jamâa el-Fna avait dès hier matin repris des allures troublantes de normalité. Comme si de rien n’était, les marchands de jus d’orange avaient garni leurs étals, les calèches s’étaient à nouveau sagement alignées à l’entrée de l’esplanade. Et les touristes continuaient à défiler. Difficile tout de même lorsque l’on accède sur la place de ne pas voir le ventre déchiré du restaurant, de nier que la ville est aujourd’hui traumatisée. "Bien sûr que l’on a tous peur. Même les gens chez eux, ils n’ont pas dormi de la nuit. Qui nous dit qu’ils vont pas remettre ça?" , se demande Sofiane, 46 ans, venu à mobylette sur la place. "On est tous effrayés , s’inquiète quant à elle Radija, hôtelière, propriétaire d’un riad dans la médina. Tout le monde soupçonne tout le monde. Et chacun se pose la même question: pourquoi ont-ils fait ça?"

Attentat au Maroc. Le spectre d'al-Qaïda

Au lendemain du sanglant attentat à Marrakech, qui a fait seize morts dont au moins sept Français, les soupçons se tournent vers al-Qaïda.


Au moins sept Français parmi les victimes.
Selon les derniers bilans officiels, quinze personnes ont été tuées -dont onze étrangers- et une vingtaine blessées dans l'explosion qui a soufflé le café Argana, sur la place Jamâa El-Fna, haut lieu du tourisme à Marrakech. Paris a confirmé qu'au moins sept Français étaient au nombre des tués, et au moins six parmi les blessés.

Une bombe déclenchée à distance.
Privilégiée par les enquêteurs après l'attentat, la piste d'un kamikaze a été définitivement abandonnée. Aucune revendication n'était toujours parvenue, hier. Mais c'est un engin explosif déclenché à distance qui a été utilisé. «Les premières enquêtes ont montré (que la bombe était composée) de nitrate d'ammonium ainsi que d'explosif TATP, ainsi que de clous, et que l'explosion a été déclenchée à distance», a déclaré le ministre de l'Intérieur, Taeb Cherkaoui.

Un témoignage clé.
Afin d'identifier le ou les poseurs de bombe, les enquêteurs s'appuient sur le témoignage d'un touriste néerlandais présent dans le café quelques minutes avant l'explosion. «Il y avait un Arabe dans le café portant deux énormes sacs: un sac à dos (...) qui mesurait près d'un mètre de haut, et un deuxième sac de sport, également très gros», a expliqué cet homme de 47 ans. «Il buvait du thé je crois, je le regardais dans les yeux, il écoutait un lecteur MP3, il n'était pas du tout nerveux», a décrit le touriste. Son témoignage a permis d'élaborer un portrait-robot de cet homme, désormais considéré comme le principal suspect. «Il serait déjà connu des services de police», a-t-il ajouté.

Al-Qaïda avait menacé le Maroc.
«Toutes les pistes y compris celle d'al-Qaïda sont étudiées», ont indiqué les autorités. Et certains indices laissent supposer la signature des extrémistes islamiques. Le TATP, tout d'abord, retrouvé sur les lieux de l'explosion, est un explosif chimique très prisé par al-Qaïda. Le mode opératoire, ensuite, qui suscite «une organisation professionnelle car la place Jamâa el-Fna est très surveillée; le choix de Marrakech, ville très touristique et enfin le restaurant, l'Argana qui est un lieu de rencontre des étrangers», explique Jean-Yves Moisseron, rédacteur en chef de la revue spécialisée Maghreb-Machrek. Par ailleurs, trois jours avant l'attentat, Aqmi avait menacé le Maroc dans une vidéo diffusée sur internet. Par ce coup d'éclat, les réseaux d'Aqmi chercheraient à revenir sur une scène régionale dont ils ont été exclus par les révoltes démocratiques. «Depuis le début du printemps arabe, les réseaux al-Qaïda se sont tus parce qu'ils ne savent pas se positionner. Les peuples ont réussi à faire ce qu'eux n'ont pas réussi: faire tomber les régimes», constate Anne Giudicelli, consultante spécialisée sur le terrorisme en Afrique et au Moyen-Orient.

La France était-elle visée directement

Derrière le Maroc, Aqmi, si cette hypothèse se confirme, a pu aussi vouloir viser la France, sa cible privilégiée. «C'est plus facile de frapper le Maroc que la France. En touchant le Maroc, on se rapproche de la France», souligne Anne Giudicelli

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/attentat-au-maroc-le-spectre-d-al-qaida-30-04-2011-1286212.php

vendredi 29 avril 2011

Marrakech : Aqmi avait menacé avant l'attentat

Une vidéo attribuée à l'organisation Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), postée sur internet, avait menacé le Maroc trois jours avant l'attentat meurtrier de jeudi à Marrakech. Cette vidéo mise en ligne le 25 avril sur YouTube présente cinq jeunes gens armés et dont l'un d'eux, masqué, prend la parole pour annoncer leur détermination à défendre des prisonniers détenus au Maroc.
"Je m'adresse au monde musulman en général et au Maroc en particulier qui mène une guerre sans merci contre les Musulmans", assure le jeune homme, présenté comme Marocain, membre d'Aqmi, du nom d'Abou Abderrahmane Al-Maghribi. "Je dis à ces impies du Maroc et leurs chiens de complices, ainsi qu'à tous leurs services et espions que nous sommes là", assure le jeune homme masqué, qui dit s'exprimer d'Algérie. "Je dis aux impies marocains : jusqu'à quand allez-vous continuer à détenir des croyants dans les prisons du Maroc, et notamment à Salé", la ville jumelle de Rabat, selon la vidéo qui a été est évoquée par le quotidien marocain Akhbar-Al-Yaoum. "Je dis à mes frères, prisonniers et opprimés, patience. Votre cause est la notre et vos soucis sont les notres. L'heure de la victoire est imminente", ajoute-t-il.

Dans l'après-midi, on avait aussi appris que l'attaque a été provoquée par un engin explosif déclenché à distance. Et que les autorités marocaines soupçonnent en effet des émules d'Al Qaïda. L'attentat n'a pas été revendiqué, et les enquêteurs ont procédé à des interrogatoires de témoins, notamment deux touristes néerlandais qui ont décrit un homme suspect qu'ils ont croisé dans le café

http://lci.tf1.fr/monde/afrique/marrakech-aqmi-avait-menace-avant-l-attentat-6429717.html

Attentat à Marrakech: un engin explosif déclenché à distance

Qui en veut au royaume ? Au lendemain de l'attentat jeudi à Marrakech qui a fait 15 morts, le Maroc soupçonnait notamment des émules d'Al Qaïda. Selon le ministre de l'Intérieur marocain, l'attaque a été provoquée par un engin explosif déclenché à distance. "Toutes les pistes sont à explorer, y compris celle d'Al-Qaïda, et les investigations continuent", avait déclaré dans la matinée, le porte-parole du gouvernement.
Selon les derniers bilans officiels, 15 personnes ont été tuées -dont 11 étrangers- et une vingtaine blessées dans l'explosion qui a soufflé le café Argana, sur la place Jamâa El-Fna, haut lieu du tourisme à Marrakech, à 350 km au sud de Rabat. Paris a confirmé qu'au moins six Français étaient au nombre des tués, et au moins sept parmi les blessés. Les autorités françaises ont également envoyé au Maroc une équipe de huit policiers pour participer à l'enquête. L'organisation policière internationale Interpol a offert son aide pour participer à l'identification des victimes.
Le portrait-robot d'un suspect
Les autorités marocaines et françaises avaient immédiatement dénoncé un acte "terroriste", dans ce pays d'Afrique du Nord voisin de la région du Sahara où est très active l'organisation Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui s'en est déjà pris aux intérêts français. Aqmi détient notamment quatre otages français enlevés au Niger en 2010, et a exigé le départ des troupes françaises engagées dans des opérations de l'Otan contre les Talibans et les partisans de ben Laden en Afghanistan.

L'attentat n'a pas été revendiqué, et les enquêteurs ont procédé à des interrogatoires de témoins, notamment deux touristes néerlandais qui ont décrit un homme suspect qu'ils ont croisé dans le café. Les témoignages de M. John Van Leeuwen et Mme Marjolein Appel ont permis d'établir un portrait-robot, et les deux touristes ont été conduits à la morgue mais n'y ont pas reconnu parmi les victimes l'homme croisé dans le café. Selon des déclarations faites à l'AFP par M. Van Leeuwen, il s'agit d'un Arabe jeune, bien rasé et aux cheveux longs. Il était habillé à l'occidentale, écoutait de la musique sur un lecteur MP3, et avait déposé à côté de lui un gros sac à dos et un sac de sport. "J'ai demandé aux enquêteurs ce matin: "est-ce que vous pensez que c'est lui?" et ils m'ont dit oui", a indiqué vendredi M. Van Leeuwen. "Ils pensent qu'il a quitté le café, puisqu'il n'était pas parmi les morts".

Le roi Mohammed VI a ordonné dès jeudi une enquête rapide et transparente, et demandé que l'opinion public soit tenue au courant de son déroulement. Le souverain, qui a succédé à son père en 1999, fait face depuis le début de l'année à un mouvement de contestation qui exige des changements politiques dans le royaume, et il a promis d'engager des réformes démocratiques. L'attaque de jeudi est la plus meurtrière depuis les attentats islamistes de mai 2003 à Casablanca.
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/attentat-a-marrakech-un-engin-explosif-declenche-a-distance-6429657.html

Marrakech: Guéant confirme le bilan

Les autorités françaises ont confirmé aujourd'hui la mort d'au moins six Français dans l'attentat jeudi à Marrakech, dans le sud du Maroc, qui a fait 15 tués, dont onze étrangers.

"A cet instant, l'indication dont nous disposons, c'est qu'il y aurait, je le dis avec réserve, six personnes de nationalité française qui seraient décédées et sept blessées", a déclaré à la presse le ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant.

Le ministre confirmait ainsi des informations données précédemment de source gouvernementale française anonymes, et il a considéré que cet attentat était "un coup dur porté au Maroc".

Selon un dernier bilan marocain, l'attentat dans le café restaurant Argana sur la célèbre place Jamâa El-Fna de Marrakech a fait au moins 15 morts et plus d'une vingtaine de blessés.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/29/97001-20110429FILWWW00552-marrakech-gueant-confirme-le-bilan.php

Maroc: le suspect "pas du tout nerveux"

Un touriste néerlandais, John Van Leeuwen, a aidé la police marocaine à dresser un portrait-robot de l'éventuel auteur de l'attentat meurtrier de Marrakech, "un Arabe portant deux énormes sacs", a-t-il raconté aujourd'hui.

Quelques minutes avant l'explosion de jeudi, qui a tué au moins 15 personnes, ce témoin-clef et sa compagne ont fait face à ce homme jeune, qui écoutait sans nervosité de la musique, et la police a recueilli pendant des heures le témoignage du couple.

"Il y avait un Arabe dans le café, portant deux énormes sacs, un sac à dos (...) qui mesurait près d'un mètre de haut, et un deuxième sac de sport, également très gros", a expliqué ce consultant en marketing de 47 ans.

"Il était assis devant moi, je le regardais dans les yeux"

John Van Leeuwen se trouvait avec son amie Marjolein Appel, 39 ans, dans le café Argana, en plein centre de Marrakech, juste avant l'explosion. Le couple s'apprêtait vendredi à rentrer à Rotterdam, après une semaine à Marrakech.

"Nous sommes partis entre 2 et 4 minutes avant l'explosion et nous pensons qu'il est parti juste après nous", a-t-il poursuivi. "Quand nous avons appris que ce n'était pas une explosion due au gaz, avec mon amie on s'est regardé et on s'est dit: c'était sûrement lui".

"Il était rasé de frais, ses cheveux étaient longs et noirs (...), il était assis devant moi, à 1,50 m maximum, il portait une veste de survêtement bleu marine, brillante", a décrit le touriste. "Il buvait du thé je crois, je le regardais dans les yeux, il écoutait un lecteur MP3, il n'était pas du tout nerveux, il n'y avait pas beaucoup de gens dans le café, environ 20-25, en comptant le personnel", selon John Van Leeuwen.

Par la suite, le couple a été longuement interrogé par les enquêteurs marocains.
"Nous avons été interrogés toute la journée hier puis toute la nuit, nous sommes allés à la morgue et à l'hôpital et nous avons dû identifier les gens, et nous ne l'avons pas vu" parmi eux, a-t-il raconté.

"Si j'avais commandé un second café, je serais mort"

"Un portrait a été fait à partir de notre description, il s'agit apparemment d'une personne connue par la police", a expliqué le touriste, ajoutant que les policiers leur avaient montré "différentes photos d'une même personne", effectuant des comparaisons avec le portrait-robot.

"J'ai demandé aux enquêteurs ce matin: 'est-ce que vous pensez que c'est lui?' et ils m'ont dit oui. Ils pensent qu'il a quitté le café, puisqu'il n'était pas parmi les morts".
"Avant de quitter le café, j'ai failli commander un deuxième café, ce que je fais habituellement avec ces petits expressos, et j'ai finalement renoncé. Si je l'avais fait, je serais mort, c'est une chance incroyable", s'est ému John Van Leeuwen. "Nous sommes surtout très heureux d'être en vie mais très tristes pour les autres personnes. Nous ne nous sentons pas bien, c'est comme un mauvais film".

Les autorités marocaines exploraient aujourd'hui "toutes les pistes y compris celle d'Al-Qaïda" dans l'enquête sur cet attentat, qui n'a pas été revendiqué.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/29/97001-20110429FILWWW00569-maroc-le-suspect-pas-du-tout-nerveux.php

Attentat de Marrakech: témoignage

"On s'est assis et ça a explosé", raconte aujourd'hui encore sonnée et allongée sur son lit d'hôpital, Nathalie, une victime française de l'attentat meurtrier qui a tué 15 personnes et fait une vingtaine de blessés jeudi en plein centre de Marrakech. "On est juste entré dans le café, on est monté à l'étage pour profiter de la vue et on s'est installé près des balustrades, on s'est assis et ça a explosé", se souvient Nathalie, originaire du nord de la France.

"Des grandes flammes, de la fumée, des cris. Ensuite, je crois que je me suis évanouie", poursuit cette femme d'une cinquantaine d'année, d'une petite voix, un bonnet bleu d'hôpital sur la tête, des tuyaux de réanimation dans le nez, et une paupière violacée, à cause d'un choc. "Je me souviens juste qu'un type est venu me prendre rapidement et m'a conduite dans une ambulance. Et encore des cris", ajoute Nathalie, hospitalisée, comme 11 autres blessés à l'hôpital Ibn Tofaïl de Marrakech.

"Maintenant je suis fataliste, on verra bien pour la suite", ajoute la Française, dans un état stable vendredi. Elle achevait jeudi un séjour de plusieurs jours au Maroc avec des membres de sa famille, dont une enfant, décédée dans l'attentat.

Selon un dernier bilan, l'attentat dans le café restaurant Argana sur la célèbre place Jamâa El-Fna de Marrakech a fait au moins 15 morts et une vingtaine de blessés. Sept personnes -deux Marocains, deux Français, deux Canadiens et un Néerlandais- tuées dans l'attentat ont été identifiées par les autorités marocaines, a indiqué vendredi l'agence MAP citant un communiqué du ministère de l'Intérieur. La MAP, citant également une "source officielle", a revu le bilan des victimes à la baisse en précisant que 15 personnes sont mortes. Le précédent bilan officiel faisait état de 16 morts.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/29/97001-20110429FILWWW00519-attentat-de-marrakech-temoignage.php

Attentat de Marrakech : le tragique destin d'un jeune couple

Ils vivaient à Shangaï (Chine) et ont fini par se retrouver au deuxième étage du café l'Argana, place Jemaa-el-Fna à Marrakech, touché jeudi par un attentat. Messod, un Marocain de 32 ans, et Michal, 30 ans, sa compagne israélienne, et enceinte de quatre mois selon nos informations, étaient venus fêter Pessa'h (les Pâques juives) à Casablanca, auprès des parents du jeune homme.
En milieu de semaine, ils décident de laisser leur fils de 3 ans avec ses grands-parents pour quelques jours à deux à Marrakech. «J'ai envie d'aller me détendre un peu», glisse Messod à un proche. A l'heure du déjeuner, jeudi, leur escapade amoureuse s'est arrêtée dans le fracas d'une bombe.

Le jeune couple et son fils habitaient Shangaï (Chine) depuis quatre ans, après un passage en France et au Canada. «Avec Messod, nous étions ensemble à l'école, raconte un ami d'enfance. Je l'ai même revu mardi, avant qu'il ne parte pour Marrakech. C'est incroyable, je n'arrive pas à y croire, c'est une tragédie...» A Casablanca, la mère du jeune homme, inquiète, a essayé de joindre son fils dès l'annonce de l'explosion, confie une autre proche. Un secouriste aurait décroché le téléphone.

L'attentat qui a frappé le café Argana, situé sur la place Jemaa-el-Fna de Marrakech, n'a pour l'instant pas été revendiqué. Dans un premier temps, une source officielle marocaine a fait état d'un attentat kamikaze, confirmant certains témoignages, mais le ministre de l'intérieur Taib Cherkaoui a refusé jeudi soir de confirmer cette thèse. Le bilan provisoire fait état de 15 morts, dont des Français et un Néerlandais.
http://www.leparisien.fr/international/attentat-de-marrakech-le-tragique-destin-d-un-jeune-couple-29-04-2011-1428090.php

Marrakech: les islamistes marocains condamnent l'attentat

Les autorités marocaines explorent "toutes les pistes y compris celle d'Al-Qaïda" dans l'enquête sur l'attentat dont le bilan s'est alourdi à 16 morts. Suivez les événements sur LEXPRESS.fr 
L'attentat à la bombe qui a fait au moins 16 morts jeudi dans un café du centre de la ville de Marrakech, est un acte terroriste, a déclaré le ministre marocain de l'Intérieur. "Au moins six Français" sont morts et dix ont été blessés jeudi dans l'attentat de Marrakech selon une source gouvernementale française. Des sources médicales marocaines parlent elles de huit Français.
La déflagration s'est produite au deuxième étage du café Argana, qui se trouve sur la célèbre place Djemaa el Fna, la plus grande de la vieille ville, la médina, particulièrement prisée des touristes.
Le Maroc n'avait pas connu une telle attaque meurtrière depuis mai 2003 lorsque des attentats commis par des extrémistes islamistes avaient fait 45 morts à Casablanca.
Condamnations
Le mouvement islamiste Justice et bienfaisance, l'un des plus importants au Maroc, interdit mais toléré par les autorités, a condamné, ce vendredi, l'attentat "barbare" de Marrakech. "Nous condamnons cet acte barbare quels qu'en soient les responsables, et réaffirmons note rejet de toute forme de violence", a affirmé Justice et bienfaisance, dans un communiqué.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ont condamné vendredi "l'acte terroriste odieux" contre l'Argana.
L'Algérie aussi a "condamné avec la plus grande fermeté" vendredi ce qu'elle a qualifié de "lâche attentat", selon une déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Le président français Nicolas Sarkozy a condamné cet "attentat terroriste" --un "acte odieux, cruel et lâche", a-t-il dit--, les Etats-Unis et l'Espagne également. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est déclaré pour sa part "horrifié" par l'attentat et a réitéré qu'"aucun objectif politique ne justifie, ni n'est servi, par de tels actes haineux", a indiqué son porte-parole, Martin Nesirky.
Les pistes de l'enquête
"Selon les enquêtes préliminaires, il semble qu'il s'agisse d'un acte terroriste provoqué par un engin explosif", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Taieb Cherkaoui, cité par l'agence de presse Map.
Pour les experts des questions de sécurité, l'opération rappelle d'autres tentatives islamistes déjouées par les forces de l'ordre.
Interpol a offert, ce vendredi son aide dans l'enquête sur l'attentat, proposant notamment de participer à l'identification des victimes.
La piste AQMI
Dans une vidéo diffusée sur Youtube la semaine dernière, des hommes se présentant comme des membres d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont menacé de s'attaquer aux intérêts marocains pour protester contre la détention de militants islamistes.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/marrakech-les-islamistes-marocains-condamnent-l-attentat_987577.html

Attentat à Marrakech: incrédulité et abattement sur la place Jamâa El-Fna

«Pourquoi Marrakech?». Des Marocains par dizaines et quelques touristes contemplaient vendredi d'un air abattu la façade soufflée du café Argana, sur la célèbre place Jamâa El-Fna, victime la veille d'un attentat qui a tué 16 personnes.

« Ce qui s'est produit est impensable! C'est un coup porté au coeur du Maroc », regrette Tahar Fatimi, dentiste franco-marocain de 50 ans, en vacances à Marrakech depuis dimanche avec ses deux filles adolescentes. « Nous sommes très choqués, mes filles ne comprennent pas », poursuit-il, la mine désolée. Comme lui, des dizaines de Marocains, encore incrédules, sont aussi venus, tôt le matin, regarder la façade défigurée du café Argana avant d'aller travailler. Une barrière de sécurité a été installée, empêchant de s'approcher à moins d'une quinzaine de mètres de l'entrée de l'établissement.

« Marrakech est une ville si pacifique, les gens sont généreux et aiment tout le monde ici, on est très choquées ! », confie Zineb El Alaoui, étudiante de 23 ans, montée à mobylette derrière sa soeur. Sur la terrasse située à l'étage du café, où a eu lieu l'explosion, les vitres ont été brisées, le mobilier est sans dessus dessous, les tonnelles se sont effondrées. Des agents de la police scientifiques recueillent patiemment des traces pouvant faire avancer l'enquête.
L'aspect de la place, d'ordinaire si vivante, où des milliers de touristes grouillent tous les jours, parmi conteurs, poètes, ou dresseurs de singe, « est si différent ce matin », constate Abdelkadir Radbibi, vendeur de jus d'orange depuis 1966 sur la place Jamâa El-Fna. Comme les autres commerçants de la place, il constate déjà que les touristes ne sont pas au rendez-vous ce matin et craint une baisse de ses ventes.
http://www.nordeclair.fr/France-Monde/Monde/2011/04/29/maroc-attentat-marrakech-incrdulite-al-fna.shtml

Attentat à Marrakech: "toutes les pistes sont à explorer"

Le bilan de l'attentat jeudi contre un café de la touristique place Jemaa-el-Fna à Marrakech s'est alourdit. 16 personnes ont été tuées, dont "au moins six Français", a déclaré une source gouvernementale française
Cet attentat est le plus meurtrier au Maroc depuis 2003. Qui en veut au royaume ? Au lendemain de cette attaque, il n'y avait toujours pas de revendications. "Toutes les pistes sont à explorer, y compris celle d'Al-Qaïda", a déclaré vendredi à l'AFP Khalid Naciri, ministre marocain de la communication et porte-parole du gouvernement.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, selon une source judiciaire. Elle a été confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et à la Sous-direction antiterroriste (SDAT). Des policiers français devaient se rendre vendredi à Marrakech. Nicolas Sarkozy, qui a condamné un "acte odieux, cruel et lâche", s'est entretenu au téléphone avec le roi du Maroc. Ce dernier a ordonné une enquête rapide et transparente, exigeant que le public soit informé de ses conclusions.

La piste terroriste avait été confirmée peu après l'attentat. Selon un responsable de la préfecture de la ville, les autorités soupçonnent déjà l'acte d'un kamikaze. "Nous avons trouvé des clous dans l'un des corps", a-t-il indiqué. Selon un témoin qui était au café
Argana au moment de l'explosion, "un individu est rentré dans le café et a déposé une bombe avant de sortir". Mais, selon un autre témoin rescapé : "un individu est rentré au café. Il a commandé un jus d'orange et quelques minutes plus tard, il s'est fait exploser". Le ministre de l'intérieur marocain s'est refusé a confirmer la thèse du kamikaze. Il a indiqué que des recherches étaient en cours pour "l'identification des auteurs de ce crime". Les forces de sécurité marocaines se sont déployées dans le pays. "Des barrages ont été dressés à l'entrée des grandes villes du Maroc pour assurer la sécurité intérieure du pays", a indiqué un haut responsable de la police.
Le processus de réformes politiques dans lequel le Maroc est engagé, ne sera pas remis en cause en dépit de tentatives de déstabilisation, a d'ores et déjà prévenu le porte-parole du gouvernement marocain.http://lci.tf1.fr/monde/afrique/attentat-a-marrakech-des-francais-tues-l-onu-condamne-6428774.html

Un Axonais témoigne depuis Marrakech

Propriétaire d'un riad à Marrakech situé à proximité du drame, Guillaume B*. hésite entre deux sentiments qui ont pour point commun la peur. La peur qu'un attentat comme celui qui vient de frapper le centre historique du Maroc se répète dans les prochaines heures. Mais la peur, aussi, que la psychose s'empare de la population et des touristes, ce qui, selon lui, réduirait à néant plusieurs années d'efforts.
« Ce matin, je devais me rendre dans la rue ou ''l'incident'' s'est produit afin d'aller payer mes taxes, mais comme le service était en grève, j'ai reporté cela à plus tard », explique-t-il. « En revanche, deux touristes hébergés chez moi se trouvaient à 50 mètres du café l'Argana, situé sur place Jemâa el-Fna, lorsque l'explosion s'est produite. Par chance, ils n'ont pas été blessés mais souffrent de douleurs aux tympans. La déflagration a été très violente et tout ce qui se trouvait aux alentours a été soufflé. » Guillaume évoque ensuite « une marée humaine, des gens totalement ébaubis et paniqués », avant d'ajouter : « Heureusement, les secours n'ont mis qu'une quinzaine de minutes pour arriver. »
Hier soir, ce viticulteur d'Épernay, qui compte une partie de sa famille dans l'Aisne était toujours dans l'attente du retour de cinq de ses pensionnaires : « Je n'ai pas de nouvelles d'eux et comme toutes les victimes n'ont pas été identifiées, je me fais beaucoup de soucis ».
Sur les responsabilités de cet attentat, Guillaume ne peut que rester évasif… et prudent : « On ne peut rien affirmer, rien n'a encore été prouvé au moment où je vous parle. » Seule certitude selon lui : « Cela ne doit pas être perçu comme le début d'un soulèvement populaire comme l'ont connu la Tunisie ou l'Égypte. »
Cela fait huit ans que Guillaume s'est installé à Marrakech avec sa compagne originaire du Maroc et leur enfant. « Huit ans de bonheur, confesse-t-il, dans un pays qui n'a de cesse de s'ouvrir aux autres. »
Nicolas FOSTIER
* Par crainte de représailles et tant que l'enquête n'a pas établi les responsabilités dans cet attentat, ce témoin préfère conserver l'anonymat

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-axonais-temoigne-depuis-marrakech

Maroc: pas de bilan français officiel

Le ministère français des Affaires étrangères a affirmé aujourd'hui dans la matinée être toujours "en phase de vérification" des identités des victimes de l'attentat de la veille à Marrakech qui a fait 16 morts, selon une source officielle marocaine. "Nous sommes en phase de vérification", a indiqué le Quai d'Orsay, en indiquant ne pas pouvoir confirmer les bilans avancés de sources marocaines ou par des médias.

A Bordeaux, dont il est maire, le chef de la diplomatie, Alain Juppé, a expliqué à des journalistes que son ministère n'avait "pas donné de facon exacte le nombre de personnes décédées car l'identification est difficile". "Et parce que nous voulons prendre la précaution de prévenir les familles avant de mettre cela sur la place publique", a-t-il ajouté, en espérant pouvoir "préciser les choses dans la journée".

"Dans cette région, en général, la menace terroriste est permanente et élevée", a poursuivi Alain Juppé, tout en estimant qu'il n'y avait "pas lieu aujourd'hui de renoncer à un voyage au Maroc". "Les autorités marocaines sont en mesure d'assurer la sécurité dans le pays", a-t-il estimé.

Selon une source officielle marocaine, deux personnes grièvement blessées dans l'attentat jeudi contre un café du centre de Marrakech sont décédées dans la nuit de jeudi à vendredi, portant le bilan de l'explosion à 16 morts. Le précédent bilan officiel faisait état jeudi de 14 morts dont des Français et un Néerlandais, et de 23 blessés. Parmi les blessés, figurent 18 étrangers.

Aucune information sur l'identité des victimes étrangères n'a été donnée par les autorités marocaines. Une chaîne de télévision marocaine a affirmé que six morts étaient des Français. Certains médias disent qu'ils seraient maintenant au nombre de huit.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/29/97001-20110429FILWWW00421-maroc-pas-de-bilan-francais-officiel.php

Attentat à Marrakech: Le bilan passe à seize morts

Il y aurait huit victimes françaises...
Deux autres décès ont été officialisés à Marrakech après l'attentat au café Argana qui a eu lieu jeudi, le bilan passant à 16 morts, rapporte le Figaro. Les deux nouvelles victimes seraient françaises selon le site du quotidien. Le dernier bilan faisait état d'au moins 15 morts, dont six Français, quatre étrangers d'une autre nationalité et cinq Marocains.
Interrogé ce vendredi matin par Europe 1, Khalid Naciri, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement marocain, a déclaré que «la question n'a pas été tranchée» concernant l'auteur du sinistre, à savoir s'il s'agit d'un kamikaze ou non. Quoi qu'il en soit, la thèse de l'accident grave «est totalement à exclure». Il s'agit bien d'un «acte criminel», selon Khalid Naciri.

Un attentat signé Al-Qaida?

L'attentat, qui n'a pas été revendiqué, pourrait être l'oeuvre d'une organisation terroriste, «mais je me dois d’ajouter immédiatement que l’enquête ne nous a pas encore permis, à l’heure qu’il est, d’affirmer catégoriquement qu’il s’agit bien d’Al-Qaida», a-t-il déclaré. «On y pense, raisonnablement, parce que ce sont eux qui sont dans ce genre d’opérations de terrorisme particulièrement meurtrier», a ajouté le porte-parole.
La déflagration s'est produite au deuxième étage du café Argana, qui se trouve sur la célèbre place Djemaa el Fna, la plus grande de la vieille ville, la médina, particulièrement prisée des touristes. Le Maroc n'avait pas connu une telle attaque meurtrière depuis mai 2003 lorsque des attentats commis par des extrémistes islamistes avaient fait 45 morts à Casablanca.
http://www.20minutes.fr/article/715205/monde-attentat-marrakech-bilan-passe-seize-morts

“Des corps déchiquetés dans une foule en panique”

Quelques minutes avant l’explosion, Emilie, une jeune touriste française, se rendait prendre verre au café Argana, l’un des lieux les plus prisés des touristes de la place Jemâa el-Fna, au centre-ville de Marrakech. L’œil attiré par une djellaba en vitrine, la jeune femme entre dans une boutique. C’est à ce moment que la bombe explose, à seulement quelques mètres d’elle. « Je suis encore sous le choc. C’est trop dur de rester après ce que j’ai vu. J’ai réservé un billet pour le premier avion que j’ai trouvé pour Marseille », expliquait-elle en larmes hier soir à l’aéroport de Marrakech, alors qu’elle s’apprêtait à prendre son avion en direction de la France.

D’autres Français, qui eux n’ont pas vécu ce drame en direct sur les lieux, ont décidé malgré tout de poursuivre leur séjour. « Ces habitués sont navrés de cet événement qui touche ce pays qu’ils aiment. Mais ils refusent de se laisser gagner par la peur », souligne leur accompagnateur, Mustapha Ahitass. Ce guide a d’ores et déjà prévu d’emprunter des circuits qui évitent le centre-ville. Au moment de l’explosion, il se trouvait à 200 mètres du café : « J’ai entendu un grand bruit. Le sol a tremblé. Je me suis précipité en direction de la place. Il y avait des corps déchiquetés et la foule était paniquée. » Sur la place du centre-ville, les terrasses des cafés et des restaurants sont encore ouvertes. « Les Marocains continuent de vivre normalement. Les touristes ont en revanche déserté les lieux », confie Khalid Oukraou, un autre guide présent dans la capitale marocaine. « Depuis une semaine, les vacanciers commençaient pourtant à revenir. C’est tellement soudain. Ici, tout le monde est vraiment très triste. »

Marrakech : La France endeuillée

Soudain, vendredi, en début d’après-midi, au beau milieu de la médina de Marrakech, une déflagration a ébranlé la place Jemâa el-Fna, immense et grouillante de touristes, de musiciens, de charmeurs de serpents, de mendiants, de guérisseurs, véritable carte postale des couleurs du Maghreb dominée par le minaret de la mosquée de la Koutoubia toute proche. L’explosion vient de se produire dans un des cafés-restaurants, l’Argana, qui bordent la place. Le premier étage, d’où les clients peuvent, d’une terrasse, dominer le vaste espace de la place Jemâa el-Fna, est éventré. Sa façade rose n’est plus que gravats, que souligne un store vert foncé en partie déchiré. Le souffle a éparpillé les chaises de la terrasse. Il s’agit d’un accident, affirme dans un premier temps un responsable du ministère de l’Intérieur marocain, qui donne un premier bilan : au moins onze morts. Rapidement, cependant, l’attentat ne fait plus de doute. L’acte est « d’origine criminelle », indique le ministère de l’Intérieur.
Le bilan jeudi soir était de quinze morts selon la télévision marocaine, quatorze selon le ministre de l'Intérieur marocain, dont onze ressortissants étrangers. Toujours selon la télévision marocaine, six Français, dont un couple de Marseillais, auraient été tués, une information qui n'etait toujours pas confirmée par les autorités françaises jeudi soir à 22 h 30. On dénombre également vingt trois blessés (dont sept Français, deux Néerlandais, deux Suisses, deux Russes et deux Tunisiens). Parmi les personnes décedées figurent cinq femmes et un des serveurs : Yassine Bouzidi, 28 ans. Sa femme, Latifa Idrissi, dit que l’explosion s’est produite sur la terrasse et que le patron « a été grièvement blessé ».

Tee-shirt du Real Madrid

Sur France 24, Khalid Naciri, porte-parole du gouvernement marocain et ministre de l’Information confirme « l’attentat ». Présent sur les lieux, un photographe de l’agence de presse Reuters raconte : « J’ai entendu une très forte explosion sur la place. Elle s’est produite à l’intérieur du café Argana. Lorsque je me suis approché, j’ai vu des corps déchiquetés qu’on sortait de l’établissement. » Il ajoute : « Le premier étage concentrait les dégâts les plus importants alors que le rez-de-chaussée était pratiquement intact. »
Autre interrogation qui est rapidement apparue : l’attentat a-t-il, ou non, été commis par un kamikaze ? Selon un témoin, « un individu est entré dans le café et a déposé une bombe avant de sortir ».

"Des clous dans un corps"

Un autre, cité par les radios marocaines, insiste sur un homme qui a quitté précipitamment l’établissement après y avoir laissé une valise. Un troisième parle d’un client, vêtu d’un tee-shirt du Real Madrid, qui se serait fait sauter. Et celui-ci a vu un homme en train de commander un jus d’orange avant d’exploser.
A l’hôpital, où certaines victimes ont été conduites, l’une étant complètement déchiquetée, quelqu’un indique : « Nous avons trouvé des clous dans l’un des corps. » Ce qui, estime-t-il, permet de retenir l’hypothèse d’« un attentat perpétré par un kamikaze ». D’ailleurs, un responsable de la préfecture de Marrakech affirme : « Selon mes informations, il pourrait s’agir d’un acte perpétré par un kamikaze. »
En fin d’après-midi, un communiqué du cabinet royal annonçait que le roi Mohammed VI avait « ordonné d’informer l’opinion publique des conclusions des investigations, avec toute la célérité et la transparence requises ».
http://www.francesoir.fr/actualite/international/marrakech-france-endeuillee-96482.html

Attentat à Marrakech: s'agissait-il d'un kamikaze ?

Le bilan restait flou vendredi matin, une chose est sûre, des Français ont été touchés. Si Paris n'avait toujours pas de décompte exact des victimes françaises de l'attentat qui a frappé jeudi à la mi-journée le très prisé café Argana, sur la touristique place Jemaa-el-Fna à Marrakech, la télévision publique marocaine 2M, citant des sources médicales, évoquait la mort de 6 Français parmi les 15 morts. Selon une source policière française, ce sont 2 à 7 Français qui sont morts et de 7 à 20 qui ont été blessés. Quant au dernier bilan officiel marocain, diffusé à 15h heure française, il dénombre 14 morts dont 11 étrangers, ainsi que "20 blessés de nationalités différentes"
Le parquet de Paris a d'ores et déjà ouvert une enquête préliminaire, selon une source judiciaire. Une enquête confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et à la Sous-direction antiterroriste (SDAT). Des policiers français doivent se rendre dès vendredi matin à Marrakech pour y prendre part à l'enquête, selon une source proche du dossier. Nicolas Sarkozy, qui a condamné un "acte odieux, cruel et lâche", s'est entretenu au téléphone avec le roi du Maroc.
Un explosion très violente
Le café Argana était bondé au moment de l'explosion. Comme le montrent les images, le 1er étage, comprenant le restaurant et la terrasse surplombant la fameuse place Jemaa-el-Fna, est "complètement éventré", a raconté Matthieu, un internaute de TF1News, qui a entendu une "énorme explosion" et vu "une énorme fumée noire s'échappant du restaurant". Un photographe de l'agence Reuters présent sur les lieux a "vu des corps déchiquetés qu'on sortait de l'établissement".
Un journaliste de L'Express, qui était sur la place Jemaa-el-Fna au moment de l'explosion, a pour sa part rencontré une touriste sous le choc : "J'étais avec mes enfants lorsque j'ai senti le souffle de l'explosion". L'explosion s'est "effectivement produite sur la terrasse du café", a confirmé à l'AFP la femme d'un serveur tué dans l'attentat. "Le patron du café a été grièvement blessé", a-t-elle ajouté. Un important dispositif policier a été mis en place pour procéder à l'évacuation des victimes et pour tenir à distance la foule des badauds qui se sont rapidement agglutinés autour du lieu de l'explosion.
Un attentat-suicide ?
Après avoir parlé d'un accident -des bonbonnes de gaz ayant pris feu dans l'établissement-, les autorités ont confirmé en milieu d'après-midi la piste terroriste. "L'analyse des premiers indices recueillis sur le lieu de l'explosion qui s'est produite, jeudi, dans un café à Marrakech confirme la thèse de l'attentat", précise le ministère marocain de l'Intérieur dans un communiqué.
Selon un responsable de la préfecture de la ville, les autorités soupçonnent déjà l'acte d'un kamikaze. "Nous avons trouvé des clous dans l'un des corps", a-t-il indiqué. Selon un témoin qui était au café Argana au moment de l'explosion, "un individu est rentré dans le café et a déposé une bombe avant de sortir". Mais, selon un autre témoin rescapé : "un individu est rentré au café. Il a commandé un jus d'orange et quelques minutes plus tard, il s'est fait exploser". Le ministre de l'intérieur marocain s'est refusé a confirmer la thèse du kamikaze. Il a indiqué que des recherches étaient en cours pour "l'identification des auteurs de ce crime". Les forces de sécurité marocaines se sont déployées dans le pays. "Des barrages ont été dressés à l'entrée des grandes villes du Maroc pour assurer la sécurité intérieure du pays", a indiqué un haut responsable de la police.
Le roi Mohammed VI du Maroc a ordonné une enquête rapide et transparente, exigeant que le public soit informé de ses conclusions. "On n'avait pas de crainte particulière en ce moment sur le Maroc", a déclaré le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, sur RTL. "Le terrorisme est quelque chose que l'on redoute toujours", a-t-il ajouté. "Cela nous rappelle à une vigilance extrême contre ce phénomène terrifiant." 3 millions de touristes français visitent chaque année le Maroc, selon le Quai d'Orsay. Cette attaque est la plus meurtrière depuis les attentats menés par des extrémistes islamistes en 2003 à Casablanca, qui avaient fait 45 morts, dont 12 kamikazes > lire notre article - Attentat à Marrakech : la pire attaque depuis 2003.

jeudi 28 avril 2011

Attentat meurtrier au Maroc, des victimes françaises.. minute par minute

20h21: L'Espagne dénonce un "attentat terroriste"
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères espagnol exprime "sa condamnation la plus absolue de l'attentat terroriste survenu à Marrakech". Madrid affirme "sa solidarité aux proches des morts et des blessés et exprime son soutien dans ces moments au peuple et au gouvernement marocains".

19H42: Sarkozy s'est entretenu avec Mohammed VI

Le président de la République Nicolas Sarkozy s'est entretenu jeudi au téléphone avec le roi du Maroc, Mohammed VI, après l'attentat de Marrakech qui a fait des victimes françaises, a indiqué l'Elysée à l'AFP.
19h28: Tout indique qu'il s'agit d'Aqmi, selon Hervé de Charette
"Les éléments que nous avons donnent tous les signes" que l’attentat de Marrakech a été perpétré par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a estimé jeudi sur Europe 1 Hervé de Charette, ancien ministre des Affaires étrangères, député (NC) du Maine et-Loire, membre de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale. Selon lui, "ceux qui ont manifesté au Maroc manifestaient pour la démocratie et pour la liberté", ce ne sont donc "pas eux qui font des attentats aussi atroces".
19h00: Henri Guaino "pas de crainte particulière sur le Maroc"
Henri Guaino, conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, a déclaré que la France "n'avait pas de crainte particulière en ce moment sur le Maroc" A propos d'un lien éventuel entre l'attentat et la grâce accordés à des détenus islamistes au Maroc, Henri Guaino a déclaré: "Faut-il pour autant ne jamais gracier personne? Je ne suis pas sûr que l'on arrive à éradiquer le terrorisme en mettant le plus de gens possible en prison."
18h54: Berlin "consterné" par l'attentat
Guido Westerwelle, ministre allemand des Affaires étrangères s'est dit "consterné par cette explosion", dans un communiqué. Et d'ajouter en assurant les proches et les amis des victimes de sa compassion, "Nous sommes d'autant plus consternés que les éléments pointant vers une attaque criminelle se multiplient. Cela serait un acte cynique et abominable que nous condamnons avec toute notre sévérité".

18h38: Le Maroc dénonce un "acte terroriste"

Le ministre marocain de la communication Khalid Naciri, contacté par l'AFP, a dénoncé un "acte terroriste" après l'explosion qui a fait au moins 14 morts dans un café de Marrakech. "Il s'agit d'un acte terroriste, un acte criminel délibéré", a-t-il affirmé en ajoutant: "Le Maroc est confronté aux mêmes menaces qu'en mai 2003 et il y fera face avec la diligence et volontarisme".
18h25: Martine Aubry condamne l'attentat
Dans un communiqué, la première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, "condamne avec la plus grande fermeté l’attentat perpétré jeudi sur la place Jamaâ El Fna de Marrakech, qui a fait de nombreux morts et blessés, parmi lesquels certains de nos compatriotes". "C’est avec une immense émotion que j’adresse mes très sincères condoléances à toutes les familles et aux proches des victimes, et au peuple marocain meurtri par cet acte odieux", ajoute-t-elle.
18h18: Ouverture d'une enquête préliminaire à Paris
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur l'attentat de Marrakech, selon une source judiciaire. En outre, le roi Mohammed VI du Maroc a "ordonné aux ministres de l'Intérieur et de la Justice d'informer l'opinion publique des conclusions des investigations, avec toute la célérité et la transparence requises", d'après un communiqué.
18h11: La télévision publique marocaine évoque six morts français
Selon la télévision publique marocaine, le bilan de l'attentat est de 15 morts, dont six Français.
18h09: L'Elysée confirme des victimes françaises
Dans un communiqué, le président de la République "condamne avec la plus grande fermeté cet acte odieux, cruel et lâche qui a fait de très nombreuses victimes parmi lesquelles des Français". "Face à cette épreuve, il adresse ses très sincères condoléances aux autorités et au peuple marocains et leur transmet, au nom de tous les Français, ses sentiments de profonde sympathie", ajoute l'Elysée. La présidence indique en outre que "toutes les mesures sont prises par nos représentations au Maroc en pleine coordination avec les autorités locales pour apporter à nos compatriotes actuellement à Marrakech l’assistance nécessaire".

17h25: Sept blessés français

Sept Français ont été blessés dans l'explosion, selon nos informations. En outre, cinq des onze touristes tués étaient des femmes, d'après l'AFP.
17h08: Premiers témoignages sur le kamikaze
Avant de déclencher sa bombe, le kamikaze aurait pris le temps de commander à boire. "Un individu est rentré au café. Il a commandé un jus d'orange et quelques minutes plus tard, il s'est fait exploser", a déclaré à l'AFP un témoin présent dans le café Argana.
16h46: Une touriste allemande témoigne sur CNN
Une touriste allemande interrogée par la chaîne américaine
CNN a témoigné sur les circonstances de l'attentat. "Nous nous promenions dans le souk, juste au coin du café Argana. Nous avons entendu un énorme bruit et tout le monde s'est précipité vers la place pour voir ce qu'il se passait", raconte-t-elle. Selon elle, le premier étage du café et sa terrasse ont été "déchiquetés" par l'explosion.
16h41: La bourse de Casablanca s'effondre
Le quotidien économique marocain Les Echos indique que, suite à l'attentat, la bourse de Casablanca s'est effondrée. L'indice Masi a perdu 3,43%, alors que la séance avait ouvert à la hausse.
16h24: Deux Français parmi les tués, selon Le Figaro
Un couple originaire de Marseille figurerait parmi les victimes de l'attaque contre le café Argana à Marrakech, affirme
Le Figaro. Un Anglais aurait aussi été tué.

16h20: L'explosion "est un attentat"

Une source officielle a confirmé à l'AFP que l'explosion est "un attentat, selon les premières données que nous avons". Les autorités soupçonnent une attaque kamikaze. "Selon les informations que j'ai, il pourrait s'agir d'un acte perpétré par un kamikaze", a déclaré un responsable.
15h58: La nationalité des victimes encore indéterminée
"Parmi les victimes, il y a des personnes de nationalités différentes et les premiers indices semblent indiquer qu'il s'agit d'un acte criminel", a indiqué une source officielle. "Des touristes figurent parmi les morts et les blessés", a précisé une autre source. Les autorités n'évoquent toujours pas le terme de "terroriste" pour qualifier cette explosion. La dernière attaque islamiste majeure au Maroc remonte à 2003, lorsqu'un attentat à Casablanca avait tué plus de 45 personnes.
15h50: Emotion sur Twitter
Plusieurs utilisateurs marocains de Twitter confient leur émotion après l'explosion meurtrière. "Une pensée pour les victimes et leurs proches", écrit ainsi
@UltrasBens. "Toutes mes condoléances aux familles en deuil", ajoute @ea_yassine.

Attentat de Marrakech : Nicolas Sarkozy dénonce «un acte odieux, cruel et lâche»

Voici le texte du communiqué diffusé par l'Elysée après l'attentat à Marrakech qui a coûté la vie à au moins 15 personnes, dont plusieurs Français :
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«Le président de la République a appris avec consternation l'attentat terroriste qui a eu lieu aujourd'hui à Marrakech.

Il condamne avec la plus grande fermeté cet acte odieux, cruel et lâche qui a fait de très nombreuses victimes parmi lesquelles des Français.

Face à cette épreuve, il adresse ses très sincères condoléances aux autorités et au peuple marocains et leur transmet, au nom de tous les Français, ses sentiments de profonde sympathie.

Toutes les mesures sont prises par nos représentations au Maroc en pleine coordination avec les autorités locales pour apporter à nos compatriotes actuellement à Marrakech l'assistance nécessaire». 


 http://www.leparisien.fr/international/attentat-de-marrakech-nicolas-sarkozy-denonce-un-acte-odieux-cruel-et-lache-28-04-2011-1426953.php

Marrakech. Six Français parmi les 15 morts de l'attentat "terroriste"

Selon la télévision publique marocaine, il y a six Français parmi les 15 morts dans l'attentat qui a visé un café de Marrakech. Un "acte terroriste", selon le ministre de la communication. Une explosion s'est produite ce jeudi matin dans un café de Jamâa El-Fna, la place principale de la ville touristique du Maroc. Selon les autorités, il s'agit d'un attentat, qui aurait été perpétré par un kamikaze. De son côté, l'Elysée n'a pour l'heure pas confirmé si les victimes françaises faisaient partie des personnes décédées, mais le parquet de Paris a d'ores et déjà ouvert une enquête préliminaire. C'est l'attentat le plus meurtrier depuis celui de Casablanca, en 2003.

A lire également> Les images amateurs, après l'explosion
Selon la télévision publique marocaine, qui cite des sources médicales, il y a six Français parmi les 15 morts dans l'attentat qui a visé un café de la célèbre place Jamâa El-Fna, à Marrakech, ce matin. Plus tôt, Le Figaro annonçait que deux Français seraient morts en précisant qu'il s'agit d'un couple marseillais. Il y aurait également une vingtaine de blessés. Ce soir, l'Elysée confirme qu'il y a des Français parmi les victimes, mais ne précise pas s'il s'agit de blessés ou de personnes décédées dans l'explosion. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire. L'enquête a été confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et à la Sous-direction antiterroriste.

La piste du kamikaze
La déflagration s'est produite sur la terrasse de l'Argana, un café-restaurant de la place Jamâa El-Fna, au centre de la principale ville touristique du Maroc, à 350 km au sud de Rabat.

Les premières constatations officielles ont amené assez rapidement à l'hypothèse d'une explosion d'origine criminelle. Les autorités parlent d'un attentat, et même d'un "acte terroriste", pour le ministre de la communication, Khalid Naciri. Elles soupçonnent l'action d'un kamikaze qui serait entré dans le café, aurait commandé et bu un jus d'orange avant de se faire exploser sur la terrasse. Des clous auraient été trouvés dans le corps d'une des victimes. "Tout le premier étage du café Argana a été endommagé par cette explosion", précise un témoin. Le patron du café aurait été grièvement blessé.
Le Maroc : une économie très liée au tourisme
La place Jamâa El-Fna, avec ses vendeurs d'agrumes et ses montreurs de serpents, est un passage "obligé" pour les touristes qui se rendent à Marrakech, et le café-restaurant Argana était très prisé des visiteurs étrangers. Des touristes qui constituent l'une des principales ressources économiques du Maroc. Ce grand pays de 32 millions d'habitants, voisin de la Tunisie, a été relativement épargné par les révoltes qui secouent le monde arabe depuis le début de l'année.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/marrakech-six-francais-parmi-les-15-morts-de-l-attentat-terroriste-28-04-2011-1284868.php

Attentat à Marrakech : 15 morts dont six Français

Un kamikaze s'est fait exploser dans un café situé sur la très touristique place Jemaa el Fna, faisant au moins 15 morts dont six Français, selon la télévision marocaine. L'Elysée confirme que des Français font partie des victimes.
Un attentat provoqué par un kamikaze a dévasté jeudi midi un café situé sur la place Jemaa el Fna de Marrakech, haut-lieu touristique de la ville. Le bilan s'est alourdit avec le décès de 15 personnes, dont six Français. Une vingtaine de personnes ont été blessées. Deux victimes françaises sont originaires de Marseille, selon les informations du Figaro.
Une source hospitalière a affirmé à l'AFP qu'il y aurait parmi également les victimes deux Néerlandais, deux Suisses, deux Russes et deux Tunisiens. Cette information n'a pas encore été confirmée.
L'Elysée a reconnu que des Français figuraient parmi les victimes, sans préciser leur nombre, ni s'ils étaient blessés ou morts. Nicolas Sarkozy condamne un «acte odieux, cruel et lâche.» Le parquet de Paris a ouvert une enquête
Le kamikaze aurait commandé un jus d'orange dans le café avant de se faire exploser quelques minutes plus tard, selon un témoin. Mais un autre homme affirme que l'auteur de l'attentat aurait déposé une valise dans le café avant de quitter les lieux. Cette dernière version infirmerait la thèse du kamikaze mise en avant par la préfecture de Marrakech.

Seule certitude pour les autorités, l'explosion est un attentat. D'abord avancée par le porte-parole du gouvernement sur France 24, cette thèse a été confirmée par le ministère marocain de l'Intérieur. Le roi Mohammed VI a ordonné une enquête rapide et transparente.


«Il s'agit d'un acte terroriste, un acte criminel délibéré», a affirmé le ministre marocain de la Communication, Khalid Naciri. «Le Maroc est confronté aux mêmes menaces qu'en mai 2003 et il y fera face avec la diligence et volontarisme». Les attentats de Casablanca menés par des extrémistes islamistes, le 16 mai 2003, avaient fait 45 morts, dont 12 kamikazes.

Ce drame intervient alors que le roi met en oeuvre une réforme de la Constitution, répondant ainsi aux mouvements de protestation réclamant plus de libertés. De même, le souverain avait libéré de nombreux prisonniers politiques, dont des membres de cellule salafistes, quelques jours avant l'attentat. « Le milieu salafiste avait l'air plutôt satisfait de ces remises en liberté», note Thierry Oberlé, journaliste au Figaro actuellement présent au Maroc. «La menace terroriste apparaissait au plus bas.»ête préliminaire.
La menace terroriste apparaissait au plus bas

http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/28/01003-20110428ARTFIG00580-une-violente-explosion-a-marrakech-fait-plusieurs-morts.php

Attentat à Marrakech : des Français parmi les victimes

Le bilan reste flou, une chose est sûre, des Français ont été touchés. Selon un communiqué de l'Elysée publié vers 18h, des Français figurent parmi les victimes de l'attentat qui a frappé jeudi à la mi-journée le très prisé café Argana, sur la touristique place Jemaa-el-Fna à Marrakech. Mais la présidence n'était pas en mesure de confirmer dans l'immédiat s'il s'agissait de personnes décédées comme l'annoncent certains médias. Tandis que Le Figaro avançait deux tués (un couple de Marseille), la télévision publique marocaine 2M, citant des sources médicales, affirmait que 6 Français avaient été tués, parmi 15 morts. Le parquet de Paris a d'ores et déjà ouvert une enquête préliminaire, selon une source judiciaire. Une enquête confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et à la Sous-direction antiterroriste (SDAT). Nicolas Sarkozy a condamné un "acte odieux, cruel et lâche"
Selon le dernier bilan officiel, diffusé à 15h heure française, il y a eu 14 morts dont 11 étrangers, ainsi que "20 blessés de nationalités différentes". Un bilan lourd donc. Il faut dire que l'explosion a été très violente et que de nombreux clients étaient attablés au café Argana à ce moment-là. Comme le montrent les images, le 1er étage, comprenant le restaurant et la terrasse surplombant la fameuse place Jemaa-el-Fna, est "complètement éventré", a raconté Matthieu, un internaute de TF1News, qui a entendu une "énorme explosion" et vu "une énorme fumée noire s'échappant du restaurant". Un photographe de l'agence Reuters présent sur les lieux a "vu des corps déchiquetés qu'on sortait de l'établissement".
Un journaliste de L'Express, qui était sur la place Jemaa-el-Fna au moment de l'explosion, a pour sa part rencontré une touriste sous le choc : "J'étais avec mes enfants lorsque j'ai senti le souffle de l'explosion". L'explosion s'est "effectivement produite sur la terrasse du café", a confirmé à l'AFP la femme d'un serveur tué dans l'attentat. "Le patron du café a été grièvement blessé", a-t-elle ajouté. Un important dispositif policier a été mis en place pour procéder à l'évacuation des victimes et pour tenir à distance la foule des badauds qui se sont rapidement agglutinés autour du lieu de l'explosion.
Un attentat-suicide ?
Après avoir parlé d'un accident -des bonbonnes de gaz ayant pris feu dans l'établissement-, les autorités ont confirmé en milieu d'après-midi la piste terroriste. "L'analyse des premiers indices recueillis sur le lieu de l'explosion qui s'est produite, jeudi, dans un café à Marrakech confirme la thèse de l'attentat", précise le ministère marocain de l'Intérieur dans un communiqué.
Selon un responsable de la préfecture de la ville, les autorités soupconnent déjà l'acte d'un kamikaze. "Nous avons trouvé des clous dans l'un des corps", a-t-il indiqué. Mais selon un témoin qui était au café Argana au moment de l'explosion, "un individu est rentré dans le café et a déposé une bombe avant de sortir". Mais, selon un autre témoin rescapé : "un individu est rentré au café. Il a commandé un jus d'orange et quelques minutes plus tard, il s'est fait exploser".
Le roi Mohammed VI du Maroc a ordonné une enquête rapide et transparente, exigeant que le public soit informé de ses conclusions. Cette attaque est la plus meurtrière depuis les attentats menés par des extrémistes islamistes en 2003 à Casablanca, qui avaient fait 45 morts, dont 12 kamikazes > lire notre article - Attentat à Marrakech : la pire attaque depuis 2003.

A Marrakech, cordons de sécurité et police scientifique après l'attentat

Une violente explosion au café Argana, sur la grande place de Marrakech, a fait 14 morts. Notre journaliste était sur place. 
Sur la place Djemaa el Fna, des centaines de badauds -touristes et Marocains - tournaient en rond et piétinaient jeudi après-midi, encore hébétés par l'explosion meurtrière qui a tué au moins 14 personnes quelques heures plus tôt à Marrakech. Des cordons jaunes de sécurité ont été déployés ce jeudi après-midi sur la façade du restaurant Argana, dont l'étage est ravagé, des barrières métalliques encadrent la place sur un périmètre d'une centaine de mètres autour des lieux du crime. Vêtue de blanc, la police scientique a effectué des relevés pendant deux heures.

Il était midi moins dix quand une violente explosion s'est faite entendre jeudi sur la place la plus touristique de Marrakech. Après avoir annoncé qu'il s'agissait d'un accident dû à des bonbonnes de gaz en cuisines, situées à l'arrière du 1er étage, les autorités s'orientent désormais vers un acte criminel. Le porte-parole du gouvernement a parlé d'"attentat criminel" et évoque un "kamikaze". Selon Boris Thiolay, journaliste de L'Express sur place, 3 Marocains auraient perdu la vie, ainsi que 12 étrangers. Vingt blessés ont été conduits en hôpital. Deux Français feraient partie des victimes, selon le Figaro.
>> Notre envoyé spécial, Boris Thiolay, détaille par téléphone les derniers éléments de l'enquête:
"On a entendu une explosion sourde, raconte Boris Thiolay. On a tous sursauté, puis vu un panache de fumée noire s'élever au dessus du restaurant et du souk." Dix minutes après l'explosion, les premières sirènes d'ambulances ont retenti. "La structure est vraiment amochée, explique notre reporter. Le rez-de-chaussée et la terrasse du premier étage ont été grandement endommagés par l'explosion."

Centre névralgique de Marrakech, la place Djemaa el Fna grouillait de monde au moment de l'explosion. "J'étais avec mes enfants lorsque j'ai senti le souffle de l'explosion", a raconté à Boris Thiolay une touriste, encore sous le choc. Hassan Aït Ttaleb, 25 ans, travaille lui dans la boutique voisine du célèbre restaurant. Il était à l'étage quand il a ressenti l'onde de l'explosion avec cinq ou six autres collègues et raconte sa fuite juste après le choc. Il porte encore des bouchons d'oreilles, quelques heures après le choc.

Sur la place Djemaa el Fna, la rumeur de la venue du ministre de l'Intérieur se propage. Tous attendent une éventuelle conférence de presse pour en savoir plus
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/a-marrakech-cordons-de-securite-et-police-scientifique-apres-l-attentat_987327.html

Attentat meurtrier en plein coeur de Marrakech

Un attentat attribué à un kamikaze par un officiel marocain a fait au moins 14 tués, dont 11 étrangers, jeudi à Marrakech, dans un café de la place Jemâa el-Fna, haut lieu du tourisme au Maroc. Il s'agit de l'attaque de cette nature la plus meurtrière dans cette monarchie d'Afrique du Nord depuis les attentats de Casablanca menés par des extrémistes islamistes, le 16 mai 2003, qui ont fait 45 morts, dont 12 kamikazes. Le Maroc, un pays de 32 millions d'habitants dont l'économie est étroitement liée au tourisme, a été relativement épargné par les révoltes qui secouent le monde arabe depuis le début de l'année. Toutefois, des manifestations en faveur de changements démocratiques ont eu lieu dans le pays depuis le 20 février, et le roi Mohammed VI a promis de procéder à d'importantes réformes démocratiques.
Selon les premières informations de sources médicales et officielles, onze étrangers, dont cinq femmes, et trois Marocains ont été tués par la déflagration à la mi-journée qui a fait également une vingtaine de blessés. "Les éléments de l'enquête que nous avons permettent d'affirmer que c'est la thèse de l'attentat qui prévaut", a indiqué un responsable du ministère de l'Intérieur sous le couvert de l'anonymat. Un responsable de la préfecture de Marrakech a précisé à l'AFP : "Selon les informations que j'ai, il pourrait s'agir d'un acte perpétré par un kamikaze." Selon lui, "nous avons trouvé des clous dans l'un des corps", a-t-il indiqué, suggérant que la bombe était composée d'explosifs et de morceaux d'acier.
Important dispositif policier
L'attentat a visé le café-restaurant Argana, un lieu très fréquenté par les visiteurs étrangers, sur la place Jemâa el-Fna, épicentre de Marrakech, grande ville touristique à 350 km au sud de Rabat. L'explosion s'est "effectivement produite sur la terrasse du café", a assuré à l'AFP Latifa Idrissi, la femme d'un serveur - Yassine Bouzidi, 28 ans - tué dans l'attentat. "Le patron du café a été grièvement blessé. Il est actuellement à l'hôpital", a ajouté Latifa Idrissi. Selon un autre client du café, indemne de l'attentat, "un individu est rentré au café. Il a commandé un jus d'orange et, quelques minutes plus tard, il s'est fait exploser". Selon un autre témoin, joint par téléphone, "tout le premier étage du café Argana a été endommagé", alors que des touristes y étaient installés pour avoir une vue d'ensemble sur la place. La façade du café a été soufflée, et les tables et les chaises de la terrasse ont été dispersées aux abords de l'établissement.
Un important dispositif policier a été mis en place pour évacuer les victimes et tenir les badauds à distance. "On ne peut pas, pour l'instant, déterminer avec précision l'identité de toutes les victimes", a précisé une source médicale ayant requis l'anonymat. "Nous attendons l'autorisation du parquet pour procéder à l'identification des corps", a ajouté cette source. Selon un responsable de l'ambassade de France, on "ignore si des Français figurent parmi les victimes". En 2007, une tentative d'attentat avait été déjouée à Casablanca et l'un des trois kamikazes avait été tué. A la mi-avril, le roi Mohammed VI avait gracié de nombreux détenus politiques, dont des islamistes, dans un geste d'apaisement à l'égard des contestataires qui exigent des changements politiques profonds.
http://www.lepoint.fr/monde/attentat-meurtrier-en-plein-coeur-de-marrakech-28-04-2011-1324426_24.php