jeudi 28 août 2014

DIRECT. Plus de mille soldats russes en Ukraine... Kiev demande à l'Union européenne une aide militaire d'envergure...

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La présence de soldats russes en Ukraine, toujours démentie par Moscou, est au coeur des tensions dans l'Est du pays...  
  • 14h44: Kiev demande à l'Europe «une aide militaire d'envergure»

    L'Ukraine a demandé jeudi à l'Union européenne de lui accorder une «aide militaire d'envergure» suite à une «invasion russe non-dissimulée», selon l'ambassadeur ukrainien auprès de l'Union européenne Konstiantyn Elisseïev. «Nous appelons à une session extraordinaire du Conseil européen le 30 août sur l'Ukraine (...). Assez de connivence et d'apaisement de l'agresseur. La solidarité doit se matérialiser par des sanctions significatives et une aide militaire et technique d'envergure», a déclaré M. Elisseïev selon la page Facebook de l'ambassade ukrainienne auprès de l'UE.
     
  • 14h42: L'Union européenne est «extrêmement préoccupée» par les informations sur l'entrée de troupes russes en Ukraine

    L'Union européenne s'est dite jeudi «extrêmement préoccupée» par les informations sur une incursion des forces russes en Ukraine. «Nous sommes extrêmement préoccupés par les derniers développements, notamment les informations sur le terrain», a déclaré au cours d'un point de presse Maja Kocijancic, porte-parole du service diplomatique de l'UE, alors que Kiev a affirmé que des «troupes russes» avaient pris le contrôle de la ville frontalière de Novoazovsk.
     
  • 14h40: Selon l'ambassadeur russe à l'OSCE, il n'y a «pas de soldats russes» en Ukraine 

    Il n'y a «pas de soldats russes» en Ukraine, a déclaré l'ambassadeur russe à l'OSCE Andreï Kelin à l'issue d'une réunion de l'organisation à Vienne jeudi, alors que Kiev dénonce «une invasion directe». «Il n'y a qu'une unité» d'une «dizaine» de «soldats russes ayant traversé la frontière de façon non intentionnelle il y a deux jours», a poursuivi le diplomate, en référence aux militaires dont Kiev avait annoncé l'arrestation mardi.
     
  • 14h38: Plus de mille soldats russes combattent actuellement en Ukraine d’après un responsable de l'Otan

    Plus de mille soldats russes combattent actuellement sur le territoire ukrainien et notamment dans la zone de Novoazovsk, a indiqué jeudi un haut responsable militaire de l'Otan, jugeant leur présence «très inquiétante». «Bien plus d'un millier de soldats russes combattent actuellement en Ukraine. Ils soutiennent les séparatistes, se battent avec eux» contre les forces armées ukrainiennes, a-t-il affirmé, disant se baser sur «une estimation très prudente». «Depuis lundi, nous avons assisté à de nouvelles incursions près de Novoazovsk», ce qui crée un «nouveau front pour les forces ukrainiennes», ce qui les met «dans une situation terrible», a indiqué le responsable de l'Otan. Il a indiqué que «depuis mi-août, des forces russes étaient activement engagées dans les combats». Il a aussi estimé à environ 20.000 le nombre de soldats déployés le long de la frontière russo-ukrainienne. Le responsable a estimé que cette «escalade significative des opérations militaires russes» était «directement liée aux succès des opérations militaires ukrainiennes» contre les séparatistes.
     
14h35: L'Ukraine dénonce une «invasion directe» russe
L'Ukraine a dénoncé jeudi auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) «une invasion directe» russe de son territoire, lors d'une réunion tendue après laquelle Moscou a affirmé au contraire qu'il n'y avait «pas de soldats russes» chez son voisin. «La situation s'est aggravée de façon significative, nous avons enregistré une invasion directe des forces militaires russes dans les régions de l'est de l'Ukraine», a déclaré à la presse l'ambassadeur de Kiev Ihor Prokopchuk après une réunion spéciale de l'organisation basée à Vienne. Le diplomate ukrainien a cité «la prise de contrôle par des forces russes régulières de la ville de Novoazovsk et plusieurs autres villes proches».

dimanche 10 août 2014

Irak : la France va bientôt livrer des équipements de secours

La France va "procéder dans les prochaines heures à de premières livraisons d'équipements de premier secours" en Irak, a annoncé samedi la présidence française.

C'est ce qu'a indiqué le président François Hollande au président du Kurdistan irakien Massoud Barzani samedi, lors d'un nouvel entretien téléphonique, a précisé la présidence dans un communiqué.

Lors de cet échange, qui suivait un entretien des deux hommes jeudi, le chef de l'Etat "a réaffirmé la volonté de la France de se tenir aux côtés des populations civiles victimes des exactions continues de l'Etat islamique";


Il a "souligné sa détermination à mobiliser la communauté internationale et indiqué qu'il avait demandé que l'Union européenne prenne de toute urgence les mesures nécessaires afin de répondre aux besoins humanitaires immédiats".

Pour sa part, la France va "procéder dans les prochaines heures à de premières livraisons d'équipements de premier secours", poursuit l'Elysée.

La solution est "également politique"

François Hollande a "confirmé sa volonté que la France prenne toute sa place dans un dispositif réunissant les Etats-Unis et tous les pays qui souhaiteraient s'associer afin de répondre à l'appel lancé jeudi par le Conseil de sécurité des Nations unies".

Le Conseil de sécurité a demandé à la communauté internationale de "soutenir le gouvernement irakien" face à la menace que fait peser l'avancée des jihadistes dans le nord du pays.

François Hollande a aussi exprimé à Massoud Barzani sa conviction que "la solution de la crise" frappant l'Irak est "également politique", demandant que "tout soit mis en oeuvre afin que soit constitué dans les délais les plus brefs un véritable gouvernement d'union nationale qui s'engage à répondre aux aspirations de l'ensemble de la population irakienne".
 
http://www.rtl.fr/actu/international

samedi 9 août 2014

Irak: Obama en faveur de nouvelles frappes américaines «si nécessaire»

Notamment pour ne pas «permettre à «ces terroristes (les djihadistes de l'EI) d'avoir un refuge permanent d'où ils pourront attaquer les Etats-Unis»...
Attention, un bombardement peut en cacher un autre. C'est en substance le message de Barack Obama ce samedi: le président américain a souhaité la poursuite des frappes aériennes américaines contre les djihadistes de l'Etat islamique (EI) qui menacent le Kurdistan irakien «si nécessaire», pour protéger les diplomates et conseillers militaires américains.
Il a expliqué dans son allocution hebdomadaire avoir autorisé les frappes en Irak pour protéger les personnels américains en poste dans la ville d'Erbil, dans le nord du pays. «Si nécessaire c'est ce que nous continuerons de faire», a-t-il prévenu.

Une avancée «plus rapide» que les services de renseignement ne l'avaient prévu

«Je ne pense pas que nous allons résoudre ce problème en quelques semaines», a-t-il ensuite avancé lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche. «Cela va prendre du temps», a-t-il ajouté, précisant que les Etats-Unis avaient été poussés à intervenir car l'avancée de l'EI avait été «plus rapide» que les services de renseignement ne l'avaient prévu.
Deux chasseurs bombardiers ont frappé vendredi vers (12h45) une pièce d'artillerie mobile de l'Etat islamique (EI) qui avait visé des forces kurdes à Erbil. Quelques heures plus tard, d'autres raids ont visé «des terroristes», puis un convoi et un mortier près d'Erbil.
Tout en assurant qu'il ne permettrait «pas que les Etats-Unis soient à nouveau entraînés dans une guerre en Irak» et qu'il n'était pas question d'envoyer «des troupes américaines (...) en Irak, parce qu'il n'y a pas de solution militaire américaine à la crise là-bas», Barack Obama a souligné qu'il ne fallait pas permettre à «ces terroristes (les djihadistes) d'avoir un refuge permanent d'où ils pourront attaquer les Etats-Unis». «Nous protégerons nos ressortissants», a-t-il ajouté.

Pas vocation à devenir «l'armée de l'air irakienne»

Les Etats-Unis ont un intérêt stratégique certain à enrayer l'avancée des islamistes, mais Barack Obama a toutefois souligné que les Etats-Unis n'avaient pas non plus vocation à devenir «l'armée de l'air irakienne». «Nous n'allons pas les laisser créer une sorte de califat à travers l'Irak et en Syrie. Mais nous ne pouvons faire cela (des frappes aériennes) que si nous savons disposer de partenaires au sol capables de nous appuyer», a encore dit le président américain dans une interview au New York Times.
Le président américain a par ailleurs confirmé qu'il avait autorisé un «effort humanitaire» pour venir en aide aux milliers de civils qui ont fui la ville de Sinjar à l'approche des djihadistes et sont réfugiés dans les montagnes.
Irak: nouvelles frappes américaines contre l... par 20Minutes


http://www.20minutes.fr/monde/1426891-irak-etats-unis-bombardent-positions-jihadistes