vendredi 27 novembre 2015

Affaire Valbuena : Valbuena accuse Benzema de l'avoir "indirectement" incité à payer

Il n'avait encore jamais pris la parole publiquement pour commenter l'affaire, qui secoue sa vie et le vestiaire de l'équipe de France de football. Mathieu Valbuena, au centre d'une affaire de chantage à la sextape dont il a été victime, a accordé une interview au Monde, parue vendredi 27 novembre. Le joueur y explique le déroulé des faits et ne vole pas vraiment au secours de son coéquipier en bleu, Karim Benzema, soupçonné d'avoir joué les intermédiaires entre les maîtres-chanteurs et le joueur de l'OL. Bien au contraire.
Mathieu Valbuena accuse ainsi Karim Benzema de l'avoir "indirectement" incité à payer. "Inciter, ça veut dire : 'Il va falloir que tu payes.' Indirectement", répond-il au journaliste qui lui demande si l'avant-centre du Real Madrid ne l'a pas simplement incité à voir les maîtres-chanteurs, sans faire réellement pression sur lui.

"Je ne peux être que très très très déçu"

"Dans sa façon de parler, il n'a pas été agressif, il ne m'a pas parlé d'argent concrètement, directement, mais quand tu insistes pour me faire rencontrer quelqu'un... pffff. Moi, j'ai jamais vu quelqu'un qui va faire détruire une vidéo gratuitement juste parce qu'il m'adore ! Faut éviter de prendre les gens pour des idiots, ajoute Mathieu Valbuena. Je ne peux être que très très très déçu, et constater que la relation avec Karim, elle n'est pas aussi sincère qu'il pouvait peut-être le prétendre."
Karim Benzema a été mis en examen notamment pour "complicité de tentative de chantage", avec interdiction de rencontrer Mathieu Valbuena. Une mesure qui prive de fait l'équipe de France d'un duo clé. Le milieu de terrain, lui, se voit continuer à jouer en Bleu : "C’est sûr qu’il y a un après, mais ce qui est certain aujourd’hui, c’est que moi, je suis victime. Maintenant, jouer pour mon pays, c’est toujours quelque chose d’extraordinaire pour moi, c’est ma bouffée d’oxygène."

"Même à mon pire ennemi, je ne ferais pas ça"

Face aux insultes de Karim Benzema, relevées lors des écoutes policières, Mathieu Valbuena tranche : "A un moment, je ne peux pas défendre l’indéfendable. Même à mon pire ennemi, je ne ferais pas ça." Pourtant, il n'écarte pas l'idée d'évoluer dans le futur en bleu avec l'avant-centre du Real Madrid. "Jouer avec des gens avec qui je ne me suis pas bien entendu, à Marseille, je l’ai fait." 
Une référence implicite à Samir Nasri, qui entretenait de mauvaises relations avec Mathieu Valbuena lorsqu'ils jouaient ensemble à l'OM. D'après Le Monde, l'ex-Marseillais, aujourd'hui à Manchester City, se serait d'ailleurs proposé pour jouer, lui aussi, les intermédiaires à la place de Karim Benzema, ce que ne dément pas Mathieu Valbuena.
Le footballeur lyonnais n'épargne pas non plus la Fédération française de football, qui a officiellement soutenu Karim Benzema : "Je n’ai pas eu de soutien. Quand on ne sait pas ce qu’il y a dans le dossier, qu’on puisse défendre Karim, OK, mais qu’on parle aussi de moi ! Encore une fois, dans cette histoire, je suis victime

http://www.francetvinfo.fr/sports/foot/affaire-de-chantage-contre-valbuena/

lundi 23 novembre 2015

Belgique: 5 interpellations supplémentaires

Cinq personnes ont été interpellées ce matin à l'occasion de nouvelles opérations antiterroristes dans la région de Bruxelles et de Liège (sud-est de la Belgique), ce qui porte à 21 le nombre total d'arrestations depuis dimanche soir, a annoncé le parquet fédéral.

"Dans le cadre de l'opération menée hier (dimanche) soir, cinq perquisitions supplémentaires ont été effectuées ce matin en région bruxelloise et deux en région liégeoise. Cinq personnes ont été privées de liberté lors de ces perquisitions", a indiqué le parquet dans un communiqué
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/23/97001-20151123FILWWW00113-belgique-5-interpellations-supplementaires.php

vendredi 20 novembre 2015

Au moins trois morts lors d'une prise d'otages dans un hôtel au Mali

Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris, est mort dans l'assaut des forces de l'ordre, de même que deux autres personnes. Au Mali, une prise d'otages est en cours, des Français seraient concernés
Le point de la situation suite aux attaques à Paris :
- Une semaine après les attentats du 13 novembre, l'enquête se poursuit sur un rythme soutenu, alors que les forces de l'ordre multiplient les perquisitions un peu partout en France. Dans la journée, dans de nombreuses mosquées, des textes condamnant le "terrorisme" seront lus ce vendredi, jour de prêche.
- Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris, a été tué lors de l'assaut mené jeudi à Saint-Denis par le RAID et la BRI. Des images de vidéosurveillance l'ont montré prendre le métro à Paris, dans la soirée du vendredi 13 novembre, au moment même où les terroristes sèment la mort dans la salle de concert du Bataclan.
- Salah Abdelslam est toujours en fuite. Il est soupçonné d'avoir mitraillé vendredi 13 novembre des terrasses de cafés et restaurants parisiens, avec son frère Brahim qui s'est fait exploser. Il aurait été exfiltré samedi matin depuis Paris.
- Pendant ce temps, au Mali, une prise d'otages est en cours au Blu Radisson Hotel de Bamako. Des Français sont enregistrés dans l'établissement. Trois otages ont été tués. Aucune revendication n'a encore été diffusée.
http://www.sudouest.fr/2015/11/20/direct-attentats-a-paris-la-traque-continue-reunion-d-urgence-a-bruxelles-2192052-6155.php

mardi 17 novembre 2015

Zara : un vigile refuse l'entrée à une cliente voilée, la société met à pied les responsables

Zara a mis à pied un vigile et une responsable de magasin qui avaient refusé l'accès d'un point de vente samedi à une cliente portant un voile.
L'incident est intervenu samedi en région parisienne, à Plaisir dans les Yvelines, au lendemain des attentats qui ont frappé la capitale vendredi soir.
Une cliente portant un hijab, et non un voile intégral, n'a pu entrer dans le magasin Zara. "Le vigile lui a demandé d'enlever son voile, ce que la cliente a refusé et qui est tout à fait normal" au vu de la loi française, a déclaré mardi Jean-Jacques Salaün, le directeur général de Zara France -la loi interdisant la dissimulation du visage dans les lieux publics ne porte en effet que sur les voiles intégraux, de type burka ou niqab, et non pas sur hijab.  
"C'était une initiative malheureuse de la part d'un vigile employé par la société Technigarde. Ce genre d'attitude n'existe pas chez Zara et il n'y a jamais eu aucune consigne du groupe en ce sens", a expliqué Jean-Jacques Salaün. Une "enquête est en cours", chez Zara et au sein de Technigarde, a-t-il ajouté. "En attendant, le vigile et la responsable du magasin ont été sanctionnés et mis à pied".
Appels au boycott
 
Le responsable de Zara France a expliqué avoir appelé la cliente concernée pour s'excuser au nom du groupe et condamner cette action, sitôt qu'il a eu vent de l'incident. "Des excuses que cette dame a acceptées", a-t-il précisé. Mais entretemps, la vidéo de la scène, qui avait été filmée, a été diffusée sur les réseaux sociaux, créant une polémique et des appels au boycott de la marque Zara.
La société a publié rapidement sur sa page Facebook Zara Care (qui contient 123.000 fans) et non sa page officielle (avec 23 millions de fans)   un communiqué condamnant fermement l'attitude du vigile et de la responsable de magasin. "Le respect de la diversité est le pilier fondamental sur lequel se fonde le Groupe Inditex (maison-mère de Zara), avec plus de 140.000 employés dans le monde, représentant une riche multitude de cultures et de religions", affirme le groupe espagnol dans ce communiqué.
 

mardi 10 novembre 2015

Michel Galabru : trop "fatigué", il renonce à la scène

À 93 ans, Michel Galabru semblait inépuisable et pourtant, l'acteur fatigué physiquement et moralement suite aux décès de sa femme et de son frère vient d'annuler ses prochaines représentations.

Rien ne va plus pour Michel Galabru. Celui qui vit de sa "petite retraite de fonctionnaire" et pense de plus en plus au suicide se trouve désormais au repos forcé. L'acteur, qui fêtait ses 93 ans le 27 octobre dernier, est "très fatigué" selon son agent et a été contraint de "renoncer à jouer jusqu'à fin janvier à paris et en province". Fortement endeuillé par le décès de sa femme en août dernier suite à la maladie de Parkinson, il a également perdu son frère, Marc, en octobre. Son état moral et physique ne lui permet plus d'assurer le spectacle. Il y a quelques semaines, il confiait à RTL que cette situation lui était "à peine vivable".

Toutefois il ne s'agit que d'un arrêt temporaire et non d'une annulation comme le précise son agent : "Il doit se reposer pour pouvoir reprendre". Il allait notamment continuer la tournée de Jofroi, mise en scène par Jean-Claude Baudracco et adapté d'une fresque provençale de Jean Giono. Rôle-titre, il y jouait aux côtés de son fils, Jean Galabru un paysan grognon vendant à son voisin son verger tout en conservant sa maison.
Michel Galabru devait également bientôt commencer son one-man show Cancre, dans lequel il revenait sur sa carrière non sans humour, lui que rien ne prédestinait à finir acteur. Un spectacle co-écrit avec Éric Reynaud-Fourton et avec la présence exceptionnelle de Thomas Dutronc en voix-off.

dimanche 8 novembre 2015

Rappel de briques de boisson bio au soja saveur chocolat Auchan

Le produit, des briques de 1L dont la date limite de consommation est le 16 juillet 2016, ont été retirés de la vente en raison de l'absence de la mention "présence de lait" sur l'étiquetage, indique la chaîne d'hypermarchés. Elle recommande ainsi aux clients présentant une intolérance ou une allergie au lait de ne pas le consommer.
L'ensemble des produits a été retiré de la vente. La société LSDH rappelle les briques de 1L de boisson bio au soja saveur chocolat Auchan, commercialisés dans les hypermarchés. En cause : une présence de lait qui "n'est pas mentionnée sur l'étiquetage". Le lot concerné est le numéro 359610307562, dont la date limite de consommation est le 16 juillet 2016.
 
"Il est recommandé aux clients ayant fait l'acquisition de ce produit et présentant une intolérance ou une allergie au lait de ne pas le consommer", précise le communiqué d'Auchan. Les clients sont également invités "à la ramener à l'accueil du magasin Auchan où il leur sera remboursé"
Pour toute demande d'informations complémentaires, un numéro a été mis en place par la société LSDH : 0800.227.227.
http://lci.tf1.fr/economie/consommation/rappel-de-briques-de-boisson-bio-au-soja-saveur-chocolat-auchan-8680220.html
 

vendredi 6 novembre 2015

COP 21 : la France va mettre en place un contrôle aux frontières pendant un mois

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a dévoilé une mesure inédite qui sera mise en place prochainement pour assurer la sécurité de la COP21 : le retour des contrôles aux frontières.

Afin de prévenir tout risque de trouble à l'ordre public mais aussi de menace terroriste, la France va mettre en place un contrôle aux frontières pendant un mois, à l'occasion de la conférence de l'ONU sur le climat, la COP 21, qui se tient du 30 novembre au 11 décembre à Paris. "Pendant un mois, nous allons établir des contrôles aux frontières, ce qui n'est pas du tout une suspension de Schengen (...) qui prévoit dans un de ses articles la possibilité pour des Etats de le faire dans des circonstances particulières qui correspondent à la COP21", a déclaré Bernard Cazeneuve au micro de RMC et BFMTV, évoquant "un contexte de menace terroriste ou de risque de trouble à l'ordre public".
Le ministre a réfuté tout lien avec la crise migratoire que traverse l'Europe ces derniers mois: "Ce n'est parce que nous allons suspendre pendant quelques semaines la libre-circulation en mettant en place des contrôles aux frontières qui sont prévus par le code frontières Schengen que nous nous engageons dans un chemin qui consisterait, face à une crise migratoire majeure, à remettre en cause les principes de Schengen". "La France va fermer ses frontières pendant quelques semaines (...) comme cela a été le cas dans d'autres pays au moment de l'organisation de la conférence climat", a-t-il souligné.
La libre-circulation à l'intérieur de l'espace Schengen menacée ?
"Ce qu'il faut rendre étanche, ou en tout cas davantage contrôler, c'est les frontières extérieures de l'Union européenne, si nous ne sommes pas capables de contrôler, nous ne serons pas capables d'accueillir durablement ceux qui relèvent du statut de réfugié en Europe et il n'y aura bientôt plus de capacité de maintenir la libre-circulation à l'intérieur" de l'espace Schengen.
L'espace Schengen, l'un des acquis les plus concrets de l'Union européenne, est une zone de libre circulation où les contrôles aux frontières ont été abolis pour les voyageurs, sauf dans des circonstances exceptionnelles. Il inclut actuellement 26 pays européens dont 22 membres de l'UE (la Bulgarie, la Roumanie, Chypre, la Croatie, l'Irlande et la Grande-Bretagne n'en font pas partie) et 4 non-membres (l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse).
Ses membres ont la possibilité de rétablir des contrôles exceptionnels et temporaires, en cas de "menace grave pour la sécurité" ou des "défaillances graves aux frontières extérieures, susceptibles de mettre en danger le fonctionnement global de l'espace Schengen", selon un document de la Commission européenne. La France a ainsi temporairement rétabli des contrôles aux frontières lors de sommets du G8 organisés sur son territoire ou encore pour le sommet de l'Otan à Strasbourg en 2009.
Des activistes déterminés à perturber le sommet
Pour le bon déroulement de la COP 21, la question de sa sécurité est naturellement essentielle. Justement, mercredi, RTL révélait une note confidentielle de la direction du renseignement territorial dans laquelle étaient expliquées les difficultés à mesurer la menace réelle qui plane sur cet évènement planétaire. Ce document évoque la possible convergence de militants d'ultra-gauche à proximité du Bourget, où se déroule le sommet, et vers le plateau de Saclay.
La présence de ces activistes, français mais aussi étrangers, inquiète les autorités qui craignent des manifestations clandestines voire des actions plus violentes. La volonté de déstabilisation de ces groupes est jugée "certaine" dans cette note, rapporte RTL. Ces problèmes de sécurité vont sans doute contraindre François Hollande à renoncer à la photo des 80 chefs d'Etat sur le perron de l'Elysée. Faire converger en même temps en plein cœur de Paris tous les principaux dirigeants du monde présente trop de risques, sans compter tous les problèmes de circulation que cela peut générer.

mercredi 4 novembre 2015

Chantage Valbuena : Benzema en garde à vue

Karim Benzema a été placé en garde à vue mercredi matin dans les locaux de la police judiciaire de Versailles dans l'affaire du chantage présumé à la "sextape" contre son équipier en équipe de France Mathieu Valbuena, a appris l'AFP de sources proches de l'enquête.
L'attaquant français du Real Madrid s'est rendu peu avant 09H00 à la PJ, ont constaté des journalistes de l'AFP, avant d'être placé en garde à vue, a confirmé le parquet de Versailles, qui s'est refusé à tout autre commentaire

http://www.laprovence.com/actu/sports-en-direct/3653433/sextape-valbuena-benzema-en-garde-a-vue.html

lundi 2 novembre 2015

Air Cocaïne: les pilotes vont être entendus par la juge d'instruction

Les pilotes français qui ont fui la République dominicaine où ils avaient été lourdement condamnés pour trafic de drogue étaient acheminés lundi matin par les gendarmes chez la juge marseillaise qui instruit l'enquête française sur l'affaire Air Cocaïne.
Les gendarmes se sont présentés aux domiciles de Pascal Fauret dans la banlieue de Lyon, et de Bruno Odos en Isère, pour escorter les deux hommes chez la juge marseillaise qui instruit l'enquête française sur l'affaire Air Cocaïne.
Une audition attendue
Les deux hommes étaient les pilotes d'un Falcon 50 intercepté en mars 2013 à l'aéroport de Punta Cana avec 680 kg de cocaïne à son bord. Ils ont été condamnés mi-août à Saint-Domingue à 20 ans de prison mais avaient été laissés libres en attendant leur procès en appel.
Des proches ont alors organisé dans le plus grand secret une opération d'exfiltration rocambolesque, par bateau puis par avion, et ils ont réussi à regagner la France fin octobre, assurant toutefois s'en remettre à la justice française pour prouver leur innocence.
Ils attendaient depuis d'être entendus par la juge marseillaise qui enquête depuis février 2013 sur un vaste trafic de drogue transatlantique.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/air-cocaine-les-pilotes-vont-etre-entendus-par-la-juge-dinstruction.2385277.html

mercredi 21 octobre 2015

Toyota rappelle 6,5 millions de véhicules dans le monde, dont 100.000 en France

Le géant japonais de l'automobile Toyota a annoncé mercredi le rappel de 6,5 millions de véhicules dans le monde. Environ 100.000 voitures sont concernées dans l'Hexagone. En cause : des lève-vitres défectueux.

En raison d'un risque de "surchauffe" et de "dégagement de fumée", Toyota rappelle 6,5 millions de véhicules dans le monde afin de "vérifier le bon fonctionnement de la commande principale de lève-vitres".

Ces derniers mois, le groupe a déjà dû faire revenir au garage près de 10 millions de
voitures du fait des airbags défectueux de son compatriote Takata, sur un total de 12 millions depuis le début de la crise liée à ces coussins de sécurité.

Dans le cas de ce nouveau rappel, les véhicules concernés -parmi lesquels des modèles Yaris, Corolla, Camry ou RAV4- ont été produits entre 2005 et 2010. L'opération affecte environ 600.000 unités au Japon, 2,7 millions aux Etats-Unis, 1,2 million en Europe dont 100.000 en France et 2 millions ailleurs.

Un homme brûlé à la main aux Etats-Unis

"Aucun cas d'accident attribué à ce problème n'a été rapporté" à ce stade, selon Toyota qui fait tout de même état d'un incident aux Etats-Unis où un automobiliste a été brûlé à la main et de 11 signalements de dommages matériels.  "Les modules de contact électrique de la commande principale de lève-vitres côté conducteur (qui contrôle l'ensemble des vitres de la voiture) sont lubrifiés par de la graisse dont la pulvérisation a pu être effectuée de manière irrégulière lors de la fabrication."

"De petits débris peuvent s'accumuler entre les bornes, là où la graisse a été insuffisamment appliquée" et "peuvent déclencher un court-circuit causant une surchauffe de l'ensemble de l'interrupteur et un risque qu'il fonde, avec un possible dégagement de fumée", détaille la firme nippone.

L'intervention, d'une durée d'une heure, consiste à inspecter les modules en question et "si un défaut est constaté, à remplacer le circuit électrique". 
 
 

mardi 20 octobre 2015

Info TF1 - Evry : un homme armé d'un couteau abattu par la police

Selon nos informations, un homme connu de la justice et armé d'un couteau s'est jeté sur les forces de l'ordre ce lundi midi dans la cité des Tarterêts à Evry, dans l'Essonne. Une policière a alors ouvert le feu. La "police des polices" est saisie.
Selon nos informations, un homme a été abattu ce mardi à la mi-journée par la police à Evry, dans l'Essonne. Tout a démarré vers 12h avec un appel de médecins de  l'hôpital de la ville, signalant la présence d'un homme armé d'un couteau. Le suspect était retrouvé par des effectifs de police un peu plus tard, dans la cité des Tarterêts.

D'après les premiers éléments de l'enquête, il s'est immédiatement jeté sur les fonctionnaires avec son couteau. Une policière a tiré à plusieurs reprises dans sa direction, le touchant au ventre. La victime vient de succomber à ses blessures.
L'homme était connu de la justice pour une tentative de meurtre et souffrait de problèmes psychiatriques. Une enquête est confiée à l'Inspection générale de la police nationale, la "police des polices".

lundi 19 octobre 2015

Fifa : la drôle de ligne de défense de Platini

Suspendu 90 jours par la commission d'éthique de la Fifa en raison d'un versement controversé de 2 millions de francs suisses, Michel Platini a accordé un entretien au Monde pour clamer sa bonne foi et livrer sa version des faits. Mais les réponses de l'ancien capitaine des Bleus laissent perplexe...
"L'histoire peut paraître étonnante". C'est Michel Platini qui le dit lui-même et sur ce point, personne n'osera le contredire. Toujours déterminé à prendre les rênes de la Fifa, malgré le versement controversé de 2 millions de francs suisses (1,8 million d'euros) reçus du président de la Fifa Joseph Blatter en 2011 qui fait polémique aujourd'hui, l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France a livré sa vérité dans un entretien au Monde. Mais certaines questions restent sans réponses.
Tout d'abord, quel travail a effectué précisément Michel Platini pour recevoir 2 millions de francs suisses ? A cette interrogation, il cite 3 projets sans donner plus de détails : une réforme du calendrier mondial des compétitions, le "goal project" et un dispositif d'aides et de soutien de la Fifa aux fédérations les plus pauvres du monde. La justice suisse attendra sans nul doute davantage de précisions sur ses activités.
"Un million... de quoi ?"
Plus étonnant surtout, pourquoi y a-t-il eu 9 ans d'écart entre la période où ce travail est censé avoir été effectué et le moment où Michel Platini a reçu sa rémunération ? Sur ce point, l'ancien n°10 de Juventus Turin livre une explication détaillée. Alors que Sepp Blatter envisage de prendre la présidence de la Fifa, ce dernier lui réclame son aide et son expertise. Et lorsque la question de sa rétribution est abordée, Michel Platini répond : "Un million". "De quoi ?" lui demande alors Blatter. "De ce que tu veux, des roubles, des livres des dollars", poursuit l'ancien international.
Quel que soit la monnaie utilisée, la sommé exigée dépasse les salaires en vigueur chez les dirigeants de la Fifa. A titre d'exemple, le secrétaire général touche 300.000 euros. Du coup, pour verser un tel montant Sepp Blatter doit élaborer un petit montage financier (un contrat de 300.000 francs suisses et le reste plus tard donc).
"Un truc d'homme à homme"
Une solution que l'ancien capitaine des Bleus accepte sans sourciller. Mais aucun contrat, ni document ne viendra sceller cet accord. "C'était un truc d'homme à homme. Il allait devenir président de la Fifa. La Fifa ! J'avais confiance", explique-t-il. Et démontrer sa bonne foi mais aussi son amateurisme, Michel Platini indique n'avoir "ni avocat, ni agent" pour défendre ses intérêts.
"Je ne suis pas un homme d'argent"' mais...
Or, cette explication soulève une contradiction. Michel Platini assure ne pas être "un homme d'argent". Pour nous convaincre, il précise avoir refusé une offre très lucrative du Real Madrid en 1992 et surtout avoir présidé le comité d'organisation de la Coupe du Monde 98 de façon bénévole. Pourtant, il réclame pour ses missions auprès de Sepp Blatter un montant trois fois supérieur au salaire du secrétaire général de la Fifa.
Amateur ou crédule ? La ligne de défense choisie par Michel Platini pour démontrer son honnêteté donne, sur la forme, une image peu compatible avec les responsabilités auxquelles il aspire à la tête de la Fifa. Et, sur le fond, elle ne dissipe pas les doutes sur la justification réelle des 2 millions de francs suisses versés. 
 

dimanche 18 octobre 2015

Recevoir un colis le dimanche juste avant Noël ? Ce sera possible le 20 décembre

La Poste va expérimenter la livraison de ses colis le dimanche 20 décembre, dans sept grandes villes de France. Les livreurs travailleront de 9h à 12h et distribueront une trentaine de colis chacun contre une centaine en semaine.
La Poste va expérimenter la livraison des colis un dimanche, le 20 décembre, dans sept grandes villes françaises et sur la base du volontariat de ses salariés, affirme Le Journal du dimanche.
 
D'après le JDD, les responsables syndicaux ont été convoqués vendredi pour discuter de la possibilité de travailler le dernier dimanche avant Noël pour livrer les colis dont le nombre double (deux millions) pendant les fêtes de fin d'année pour atteindre deux millions par jour.
 
L'expérimentation aura lieu dans sept villes : Paris, Lille, Rennes, Lyon, Bordeaux, Reims et Nice. "Les facteurs du dimanche seront volontaires. Ils travailleront de 9h à 12h et livreront une trentaine de colis chacun contre une centaine en semaine." Ils auront une contrepartie financière.

samedi 17 octobre 2015

Retraites complémentaires : accord entre le Medef et trois syndicats, la CGT et FO n'en veulent pas

Le Medef a décroché vendredi un "accord de principe" de la part de trois syndicats pour son projet visant à renflouer les caisses des retraites complémentaires, qui va inciter les salariés à travailler plus longtemps. La CGT et Force ouvrière ont qualifié ce projet "d'inacceptable".
Le Medef avait promis ce vendredi matin une nouvelle révision à la baisse des décotes envisagées et un geste supplémentaire en matière de cotisations patronales. Dans l'après-midi, les négociateurs de la CGT et de FO ont estimé que ces propositions sur les retraites complémentaires restaient inacceptables.

"Le projet d'accord qui est sur la table acte de fait le report de l'âge de départ en retraite et la baisse du niveau des pensions", a expliqué le négociateur de la CGT. "C'est très mauvais pour le monde du travail et les retraités."
"C'est la direction confédérale de la CGT qui prendra la décision officielle mais la délégation a une position tout à fait négative sur ce projet d'accord", a ajouté Eric Aubin. "On nous a dit que le texte n'était pas modifiable. La négociation est terminée, donc on s'en va."

La délégation de FO a également jugé la négociation terminée. Elle aquitté le siège du Medef. Son chef de file, Philippe Pihet, a mis dans la balance sa démission de la vice-présidence de l'Arrco, l'une des deux caisses de
retraites complémentaires des salariés du secteur privé, avec celle des cadres, l'Agirc.

Les autres syndicats favorables  

Les délégations de la CFDT, de la CFE-CGC et de la CFTC ont conclu un accord de principe avec le Medef. Ils se retrouveront le 30 octobre pour finaliser l'accord.
 
Un système de bonus-malus

Pour "sauver les régimes de retraites complémentaires", le Medef a maintenu vendredi sa volonté d'
"inciter" les salariés à travailler plus longtemps. Il a proposé la mise en place d'un système de bonus-malus, pour les départs à la retraite ne dépendant plus uniquement de l'âge mais aussi de la durée de cotisation.
Leur objectif: inciter les salariés, à partir de 2019, à travailler une année de plus, une fois qu'ils ont rempli les conditions nécessaires pour partir avec une retraite à taux plein (âge légal de 62 ans et durée de cotisation de 41,5 ans).

Ainsi, un salarié remplissant ces deux conditions qui déciderait de prendre sa retraite à 62 ans verrait sa retraite complémentaire amputée de 15% la première année, 12% la seconde et 10% la troisième, avant de récupérer une retraite à taux plein à 65 ans. En revanche, s'il travaille jusqu'à 63 ans (soit 4 trimestres de plus) ce malus serait annulé.
Autre cas de figure, une personne disposant de ses annuités à 64 ans devrait attendre 65 ans, pour partir à la retraite sans subir de décote. Des bonifications de 10, 20 et 30% seraient au contraire appliquées pendant un an pour les salariés restant en activité deux, trois ou quatre ans de plus.  Les retraités modestes exonérés de CSG ne seraient pas concernés. 
 

vendredi 16 octobre 2015

Quels sont les médicaments qui plombent la Sécu?

En 2014, l’Assurance maladie a remboursé 23 milliards d’euros de médicaments. Une dépense repartie à la hausse (+3,8 % par rapport à 2013), après deux années de baisse. Cette poussée est notamment due à une petite pilule très onéreuse, le Sovaldi, constate la Caisse nationale d’Assurance maladie dans un rapport paru jeudi.

Innovation thérapeutique coûteuse

Pour se procurer ce médicament contre l’hépatite C, il faut débourser environ 13.600 euros pour une boîte de 28 comprimés, soit près de 41.000 euros pour une cure qui dure en général trois mois.
>> A lire aussi : Le traitement miracle pour l’hépatite C que la France ne peut payer à ses malades
L’arrivée de nouveaux traitements contre l’hépatite C, mais aussi les cancers, a « principalement » tiré vers le haut les dépenses de l’Assurance maladie, constate le rapport. Ces médicaments de spécialité « apportent une innovation thérapeutique importante mais sont très coûteux ».

Paracétamol et anticholestérol dans le top 10 des remboursements

L’Humira, un traitement pour soigner les rhumatismes à renouveler toutes les deux semaines (voire chaque semaine) dont une injection coûte 830 euros, est le médicament qui a coûté le plus cher à l’Assurance maladie en 2014, à hauteur de 395,2 millions d’euros.
En troisième place, on retrouve le Doliprane, un médicament à base de paracétamol qui est pourtant délivré sans ordonnance en pharmacie (donc sans remboursement de l’Assurance maladie). Les patients se font toutefois souvent prescrire ce médicament lors d’une visite chez le médecin. Pour la Sécu, la facture s’est élevée à 320,9 millions d’euros en 2014.

Les génériques peuvent permettre de faire plus d’économies

Le Crestor, un anticholestérol arrive en deuxième position, avec un coût total de 322,2 millions d’euros. Ce médicament appartient pourtant à la catégorie des statines, pour laquelle des alternatives génériques bon marché existent. Si les médicaments génériques ont permis d’économiser 1,73 milliard d’euros en 2014 (contre 1,77 milliard en 2013), il reste donc des progrès à faire pour alléger la facture de la Sécu.

http://www.20minutes.fr/sante/1710655-20151016-medicaments-plombent-secu

mercredi 14 octobre 2015

Bygmalion: Lavrilleux accuse Sarkozy de "se défausser"

Jérôme Lavrilleux, acteur clé de l'affaire Bygmalion et ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé, accuse Nicolas Sarkozy de "se défausser" et de ne pas "assumer" ses responsabilités dans ce système de fausses factures durant sa campagne présidentielle de 2012, dans un entretien à L'Obs à paraître jeudi.
"Je vais vous dire quelque chose que je n’ai jamais dit, et dont j’ai la certitude, conforté par la lecture du dossier aujourd’hui : les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé, et pas seulement le budget consacré aux meetings. Il ne faudrait plus appeler cette affaire +Bygmalion+, mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy", déclare le député européen.
"Les comptes ont débordé de tous les côtés. Il n’y a que Nicolas Sarkozy pour dire dans sa déposition que cette affaire ne concerne pas sa campagne… C’est un système de défense voué à un échec total. Il adopte le même dans toutes les affaires où il est entendu : +c’est pas moi, c’est l’autre+. Dans Bygmalion, il dit +c’est pas moi, c’est Copé+. Il se défausse, il vit dans un monde irréel et ne sait pas assumer. Les grands chefs sont pourtant ceux qui assument. L’ingratitude est la marque des faibles", assène M. Lavrilleux, mis en examen dans cette affaire.
"Nicolas Sarkozy ment", accuse-t-il encore en réponse aux affirmations de l'ancien chef de l'Etat pour qui Lavrilleux était bel et bien au courant de l'état financier de sa campagne présidentielle.
Lors de son audition début septembre par la police, Nicolas Sarkozy a reconnu l'existence d'un système de fausses factures mais à d'autres fins, entre l'UMP alors dirigée par Jean-François Copé et Bygmalion, la société de ses proches. Des accusations qui ont rendu furieux le camp Copé et fortement tendu les relations Sarkozy-Copé ces dernières semaines.
Cinq figures de l'affaire Bygmalion se sont retrouvées chez les juges d'instruction vendredi pour une longue confrontation, la plus importante depuis le début de cette enquête.
Parmi les cinq mis en examen arrivés au pôle financier dans la matinée, Franck Attal, le patron d'Event and Cie, filiale de Bygmalion et société prestataire des meetings, et Jérôme Lavrilleux, qui avaient révélé ce système frauduleux au printemps 2014.
Lavrilleux a "parfois peur" de finir "comme Robert Boulin"
Etaient également présents le directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert, l'ancien directeur général de l'UMP, Eric Cesari, et l'ancienne directrice des ressources du parti, Fabienne Liadze, qui nient avoir participé à une fraude.
Les enquêteurs ont la conviction que des fausses factures ont permis d'imputer à l'UMP environ 18,5 millions d'euros de dépenses de meetings qui auraient dû figurer dans le budget de campagne du candidat. But de cette "ventilation", dissimuler une explosion du plafond légal des dépenses (22,5 M EUR).
"L’erreur majeure de Nicolas Sarkozy", poursuit Jérôme Lavrilleux, "est d’avoir pris pour mener sa campagne des gens qui le traitaient en fait comme un président de la République, dont les désirs étaient des ordres".
S'il se dit personnellement "serein et confiant", il lui arrive "d'avoir peur". "Je n’ai pas envie d’apprendre à nager dans 20 centimètres d’eau comme Robert Boulin. J’ai dit à mes proches que si un jour j’avais un accident de voiture, il faudrait faire une expertise. C’était de l’humour noir… quoique", lâche-t-il.
M. Lavrilleux assure voir "une ou deux fois par mois", pour "une conversation amicale", son ancien patron, Jean-François Copé, "quelqu'un qui ne lâche pas les gens". M. Copé se lancera-t-il dans la primaire pour 2017 ? A la rentrée, "il a très exactement réuni 45 parlementaires (...) Or, je remarque qu’il faut le soutien de 20 parlementaires pour la primaire de l’UMP", prévient-il.
Il revient aussi sur la bataille fratricide Copé-Fillon de 2012 pour la présidence de l'UMP: "Pour un certain microcosme, la victoire revenait forcément au notaire de province" Fillon "et pas au juif" Copé, assène-t-il.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/13/2197308-bygmalion-lavrilleux-accuse-sarkozy-de-se-defausser.html

mardi 13 octobre 2015

Crash du MH17 : l'avion a été abattu par un missile d'origine russe

Les enquêteurs internationaux ont conclu que le vol MH17 de la Malaysia Airlines a été abattu par un missile sol-air de type BUK en juillet 2014 tiré d'une zone de l'est de l'Ukraine contrôlée par les rebelles prorusses, a rapporté aujourd'hui le quotidien néerlandais de Volkskrant.

Le journal de référence cite trois sources «ayant contribué à la finalisation du rapport» sur les causes du crash, qui doit être publié mardi à 11H00 GMT aux Pays-Bas par le Bureau néerlandais pour la sécurité (OVV), coordonnateur de l'enquête internationale

http://www.lefigaro.fr/international/2015/07/17/01003-20150717ARTFIG00019-un-an-apres-le-crash-du-mh17-en-ukraine-des-questions-demeurent.php

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/13/97001-20151013FILWWW00073-le-vol-mh17-abattu-par-un-missile-buk-d-origine-russe.php

dimanche 11 octobre 2015

Onze migrants meurent au large de l'Egypte

Onze migrants syriens et africains ont péri tard hier au large de l'Egypte dans le naufrage de leur bateau à destination de l'Europe, ont affirmé des responsables égyptiens de la sécurité et de la santé. Les gardes-côtes égyptiens ont ensuite interpellé 15 survivants, originaires de Syrie, d'Egypte et de différents pays d'Afrique, après le naufrage de l'embarcation au large du port de Baltim (nord), ont précisé les responsables.

Aucune indication n'a été donnée sur les circonstances exactes du naufrage. Selon le Haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR), quelques 575.544 migrants ont traversé depuis janvier la Méditerranée pour rejoindre l'Europe et plus de 3.000 s'y sont noyés.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/11/97001-20151011FILWWW00045-onze-migrants-meurent-au-large-de-l-egypte.php

vendredi 9 octobre 2015

Vincent Lambert : la demande d'arrêt des traitements rejetée

Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a rejeté vendredi la demande d'arrêt des traitements de Vincent Lambert. Les juges administratifs ont estimé que les médecins du CHU de Reims étaient en droit, en vertu de leur "indépendance professionnelle et morale", de suspendre le processus d'arrêt des traitements engagé en juillet dernier.

Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a rejeté vendredi la demande d'arrêt des traitements de Vincent Lambert réclamé par son neveu après les décisions du Conseil d'Etat et de la justice européenne, a-t-on appris de source judiciaire.
 
Les juges administratifs ont estimé que les médecins du CHU de Reims, où Vincent Lambert se trouve en état végétatif depuis septembre 2008, étaient en droit, en vertu de leur "indépendance professionnelle et morale", de suspendre le processus d'arrêt des traitements engagé en juillet dernier après les décisions du Conseil d'Etat et de la Cour européenne validant l'interruption des soins. Selon le tribunal administratif qui a suivi les recommandations de la rapporteure publique, la décision d'arrêt de traitements ne peut être prise "qu'à titre personnel par le seul médecin en charge du patient", l'hôpital ne pouvant s'y opposer. Les juges ont également estimé qu'une précédente décision médicale ne pouvait pas s'imposer de fait à un nouveau médecin.

 
Bataille familiale
 
François Lambert, le neveu de l'ancien infirmier psychiatrique victime de lésions cérébrales irréversibles après un accident la route en septembre 2008, réclamait l'application par le CHU de Reims de la décision prise le 11 janvier 2014 par le docteur Eric Kariger en charge à l'époque de Vincent Lambert, de stopper l'alimentation et l'hydratation artificielles de son patient en l'accompagnant jusqu'à la mort par des soins palliatifs. L'arrêt des traitements, plusieurs fois contesté en justice par les parents, catholiques traditionalistes farouchement décidés à maintenir en vie leur fils, avait finalement été validé par le Conseil d'Etat pour qui la continuation des soins de Vincent Lambert constituait une obstination déraisonnable puis, en juin 2015, par la Cour européenne des droits de l'homme.

Après l'avis de la CEDH, le docteur Daniela Simon, désormais en charge de Vincent, avait engagé une "nouvelle procédure collégiale en vue d'une décision d'arrêt des soins". Mais elle l'avait suspendue à la surprise générale une semaine plus tard au motif officiel de pressions extérieures nuisant à la "sécurité" du patient comme des équipes médicales, notamment après des menaces d'enlèvement publiées dans un blog.
 
http://lci.tf1.fr/france/justice/vincent-lambert-la-demande-d-arret-des-traitements-rejetee-8667835.html

jeudi 8 octobre 2015

Grande distribution: «Sous prétexte qu'elle crée de l’emploi, les élus ferment les yeux sur des choses inacceptables»

Elle est l’Erin Brokovich des petits commerçants. Depuis plus de vingt ans, Martine Donnette se bat, « non pas contre la grande distribution, mais contre les abus de la grande distribution », explique-t-elle. A la tête de l’association En toute franchise, elle lutte notamment contre le développement illégal des enseignes, qui asphyxie le commerce de proximité. Dans l’ouvrage Seule face aux géants, publié ce jeudi aux éditions Max Milo, cette ex-commerçante raconte son combat. 20 Minutes l’a rencontrée.

Pourquoi publiez-vous ce livre maintenant ?

Parce que malheureusement, les choses n’avancent pas. Avec ce livre, j’espère révéler au grand jour les manigances de la grande distribution. J’espère faire comprendre au grand public que si ces enseignes respectaient les règles, 100.000 petits commerçants n’auraient pas disparu en l’espace de dix-neuf ans. Résultat : aujourd’hui, en France, une commune sur deux n’a plus aucun commerce de proximité.
>> Découvrez, à travers notre reportage, la vie d’un village français sans aucun commerce

Quelles règles ne respecte pas la grande distribution selon vous ?

Les enseignes étendent certaines de leurs surfaces sans autorisation, parfois même après un refus d’autorisation. Dans d’autres cas, elles obtiennent des autorisations qu’elles ne devraient pas recevoir, soit parce que leurs demandes comportent des vices, soit parce qu’elles cherchent à installer leurs magasins dans des zones protégées ou inondables. Notre association s’est spécialisée dans la lutte contre ces surfaces illicites qui, d’après une étude de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), représentent 9 % de l’ensemble des surfaces de la grande distribution (1). Surtout, nous dénonçons le fait que l’Etat ne fasse pas respecter la loi.
>> A lire également: «Si le gouvernement légifère dans le bon sens, la France pourra en finir avec le chômage de masse»

C’est-à-dire ?

Malgré nos dénonciations, la DGCCRF ne contrôle pas les surfaces de la grande distribution. Les PV ne sont donc jamais dressés. Nous avons décidé de mener nous-mêmes le combat : nous avons engagé 15 procédures contre des enseignes ayant développé des surfaces illicites. A chaque fois, elles ont été classées sans suite par les procureurs. Nous avons même effectué un recours devant le Conseil d’Etat sur 4 millions de m2 illicitement édifiés en 2008. Cette fois, nous avons obtenu gain de cause. Pour autant, les surfaces concernées n’ont pas été détruites et aucune amende n’a été prononcée contre les enseignes. Nous avons fait le calcul : si les pouvoirs publics condamnaient la grande distribution lorsqu’elle ne respecte pas les règles, ils auraient récupéré 418 milliards d’euros.

Que voulez-vous ?

Que l’Etat récupère cette somme ! 418 milliards d’euros, cela pourrait combler 30 fois le trou de la Sécurité sociale. Cette somme correspond également à cinq années d’impôt sur le revenu… Nous avons lancé une pétition pour inciter l’Etat à récupérer cette somme considérable (1). Notre but est par ailleurs d’obtenir l’ouverture d’une enquête parlementaire sur ces dysfonctionnements. Les lois existent, les pénalités existent, les infractions existent… Pourquoi le système ne s’enclenche-t-il pas ? Notre sentiment, c’est que les élus sont comme accros à la grande distribution. Sous prétexte qu’elle crée de l’emploi, ils ferment les yeux ou acceptent des choses inacceptables, comme l’ouverture de magasins dans des zones inondables.

Ceci dit, il est vrai que la grande distribution crée des emplois…

Elle en détruit bien plus. Pour deux emplois créés dans la grande distribution, sept emplois disparaissent à proximité, dans le commerce, l’agriculture et les PME. Et puis, quel type d’emploi crée la grande distribution ? Des temps partiels avec des horaires impossibles… C’est cela, le modèle de société que nous voulons ?

Vous dites que les élus sont accros à la grande distribution. Mais les consommateurs, à la recherche de prix bas, ne le sont-ils pas davantage ?

Certainement, mais ils devraient réfléchir : un hypermarché est, en moyenne, amorti en quatre ans. Alors, que paient réellement les consommateurs passé ce délai ? La grande distribution vend, par exemple, ses tomates à un prix dix fois supérieur à celui qui est payé à l’agriculteur qui les produit… Avec ses centrales d’achat agressives, elle fait mourir les agriculteurs, les fabricants, les petits industriels, pour finir par acheter dans la délocalisation. Non, la grande distribution n’apporte pas « des prix » mais « ses prix ».
>>A lire aussi : Pourquoi les producteurs de lait sont à bout

Vous vous battez depuis plus de vingt ans. Quelles victoires avez-vous obtenues ?

Elles sont rares… Nous avons notamment empêché l’installation d’enseignes dans des zones protégées. Surtout, nous avons écouté des petits commerçants qui étaient prêts à se suicider… Et nous avons évité ces drames. J’aimerais que plus personne n’ait à vivre ce que j’ai vécu : la perte de son commerce et l’endettement qui en découle. Il faut quinze ans pour sortir d’une faillite personnelle, quinze ans sans avoir le droit de signer un chèque ou de demander un crédit bancaire… J’ai dû vivre pendant quatorze ans en caravane pour payer mes dettes. Je ne suis pas un cas isolé, je connais plein de commerçants qui ont vécu dans des campings ou dans leurs camions. Cette vie, c’est celle de milliers de personnes en France.
(1) 20 Minutes a contacté la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), qui représente les grandes enseignes, pour recueillir sa réaction sur ces surfaces illicites. Nous n’avons pas eu de retour.
(2) 20 Minutes a contacté à plusieurs reprises le ministère de l’Economie et des Finances ainsi que le ministère de la Justice pour recueillir leur réaction sur leur prétendue inaction et sur cette pétition. Nous n’avons pas eu de retour.

http://www.20minutes.fr/economie/1704871-20151008-grande-distribution-sous-pretexte-cree-emploi-elus-ferment-yeux-choses-inacceptables

mercredi 7 octobre 2015

L'ancien ministre de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy est poursuivi pour "détournement de fonds publics" dans l'affaire des primes en liquide. Le procureur a requis 30 mois de prison avec sursis à son encontre.
Trente mois de prison avec sursis, 75.000 euros d'amende et cinq ans d'interdiction des droits civils et civiques. C'est ce qui a été requis mercredi à l'encontre de Claude Guéant dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur.

Par ailleurs, une peine de 10 mois de prison a été requise par le procureur, Patrice Amar, à l'encontre de l'ancien directeur général de la police nationale, Michel Gaudin. Ce dernier est lui-aussi poursuivi au côté de l'ex-bras droit de Nicolas Sarkozy.
Le représentant du ministère public a expliqué qu'il ne s'agissait pour lui "pas d'autre chose dans cette affaire que de morale civique". "Je considère que juridiquement et matériellement, le détournement de fonds publics est établi", a poursuivi le magistrat avant de lancer : "Je vous demande de remettre la vertu au goût du jour" à l'adresse des juges du siège.
Dans cette affaire, Claude Guéant est poursuivi pour "complicité de détournement de fonds publics et recel". Ce dernier est accusé d'avoir perçu personnellement et reversé à trois membres de son cabinet des primes en espèce prélevées sur les frais d'enquête et de surveillance des policiers. Les faits auraient eu lieu alors qu'il était directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy entre 2002 et 2004.
10 000 euros par mois
Michel Gaudin est lui renvoyé pour avoir transmis ces fonds évalués à 210.000 euros (10.000 euros par mois) à Claude Guéant. Il est poursuivi pour "détournement de fonds public". Par ailleurs, les trois membres du cabinet seront jugés pour "recel".
"A mes yeux, Claude Guéant est l'auteur principal. Il a eu le rôle premier, le rôle moteur. Il a décidé seul de puiser dans les fonds d'enquête et de surveillance à des fins de rémunération", a expliqué le procureur.
L'ancien patron de la police, Michel Gaudin, peut, à ses yeux, être considéré comme un "complice par assistance". Selon le magistrat, le policier savait que les fonds qu'il remettait à Claude Guéant "allaient servir de rémunérations illégales" et ne s'y est pas opposé, non par "obéissance" mais par "crainte".
Le détournement de fonds et la complicité sont punissables de 10 ans de prison et 150.000 euros d'amende et le recel de cinq ans de prison et 375.000 euros d'amende
 

mardi 6 octobre 2015

OM: Margarita Louis-Dreyfus est-elle sur le point de vendre le club?

L’Equipe y croit dur comme fer. Dans une double page de son édition du jour, le quotidien sportif étaye l’hypothèse d’une vente de l’OM dans un futur proche. Son prix est évalué à 100 millions d’euros. Des contacts auraient déjà été pris dans les pays du Golfe, ainsi qu’avec un groupe américain, l’Inde et Dubaï.
>> A lire aussi : Comment l’OM peut-il récupérer la gestion des abonnements ?

« De la fiction » pour Labrune

Vincent Labrune ne ferme pas la porte à cette hypothèse. « Pour l’heure, c’est de la fiction, répond le président de l’OM. Mais si un jour, le fruit du travail de réforme nous permet d’attirer un investisseur comme celui du PSG, ce sera très bien. » Pour Christophe Bouchet, ancien président du club, tous les indices seraient réunis : assainissement de la masse salariale, acquisition du centre d’entraînement, récupération des abonnements.
>> A lire aussi : Un projet de socios a été transmis à Vincent Labrune
Pour Me Thierry Granturco, avocat en droit du sport, ce dernier point n’est pas déterminant. « On n’essaie pas de récupérer préventivement la billetterie, expliquait-il à 20 Minutes. Ou alors ça veut dire que la vente va se faire dans les deux mois. Si c’est juste une planification, ce ne serait pas stratégique de la part du président. Il aurait tout intérêt à habiller la récupération de la billetterie par l’annonce de la vente prochaine du club. » Ce que fait peut-être Vincent Labrune à demi-mot en ce moment.
http://www.20minutes.fr/marseille/1702867-20151006-om-margarita-louis-dreyfus-point-vendre-club

lundi 5 octobre 2015

Un médicament contre le reflux gastrique retiré de la vente lundi

Le Topaal, un médicament contre le reflux gastro-oesophagien de l'adulte, va être retiré de la vente, au nom du principe de précaution, a indiqué samedi l'Agence nationale de sécurité du médicament.
Le Topaal, un médicament contre le reflux gastro-oesophagien de l'adulte, va être retiré de la vente, au nom du principe de précaution, a indiqué samedi l'Agence nationale de sécurité du médicament(ANSM), confirmant une information parue dans Le Parisien. "L'arrêt de la commercialisation du Topaal sera effectif à compter de lundi prochain", a précisé une porte-parole de l'ANSM à l'AFP. Cette décision fait suite à une enquête menée en juillet dernier par l'ANSM à l'usine de la société Cargill France à Lannilis (Finistère) qui a abouti à la suspension de ses activités, dont la fabrication d'un des principes actifs du Topaal, l'acide alginique.

L'enquête avait été lancée après "neuf réclamations de patients pour défaut de qualité d'un médicament relatif à un mauvais goût et une odeur de poisson", selon la décision de police sanitaire de l'ANSM parue dans le Journal officiel du 1er octobre. Un patient a ainsi fait état d'une "éruption cutanée" après utilisation d'une "substance active provenant du site de Lannilis", précise l'ANSM. L'enquête a notamment révélé une "absence de propreté de l'environnement de fabrication", un "état général particulièrement dégradé des équipements de fabrication" de plusieurs ateliers et "des déficiences" dans le système de gestion de la qualité "Les conditions de fabrication sur le site de Lannilis de la société Cargill France présentent des risques de mettre à disposition des matières premières contaminées ou détériorées", constate l'ANSM.

En raison de "la suspicion de danger induite par l'utilisation de ces matières premières", l'agence a jugé nécessaire de "procéder au retrait des lots de
médicaments, dispositifs médicaux ou produits cosmétiques en comportant". Elle a aussi décidé de suspendre, pour une durée n'excédant pas un an, "la fabrication, le conditionnement, la mise sur le marché, la distribution, l'exportation, et l'utilisation des matières premières fabriquées par la société Cargill France" à Lannilis.
 

dimanche 4 octobre 2015

EN DIRECT. Alpes-Maritimes : au moins 16 morts et 3 disparus lors de violentes intempéries, Hollande décrète l'état de catastrophe naturelle

Au moins 16 personnes sont mortes et 3 sont toujours portées disparues après les violentes intempéries qui ont frappé les Alpes-Maritimes dans la nuit de samedi à dimanche. Le président de la République et le ministre de l'Intérieur sont arrivés sur place. L'état de catastrophe naturelle sera reconnu dès mercredi.
<<< Pour nous permettre de rendre compte au mieux de l'ampleur de la catastrophe qui s'est produite la nuit dernière dans les Alpes-Maritimes, si vous avez filmé certaines scènes, vous pouvez nous les envoyer à : nbednarick@tf1.fr >>>
Au moins 16 personnes sont mortes dans des inondations consécutives aux très violents orages qui se sont abattus samedi soir sur les Alpes-Maritimes, selon un nouveau bilan de la préfecture. Un déluge de pluie, qui a notamment entraîné la crue du petit fleuve côtier de la Brague, a submergé des rues de Cannes, Antibes, Mandelieu-la-Napoule, Villeneuve-Loubet et Nice. L'état de catastrophe naturelle sera reconnu dès mercredi, a annoncé François Hollande, arrivé sur place en milieu de matinée.
• 16 personnes ont perdu la vie, 3 sont portées disparues
Au fil de la journée, le bilan humain ne cesse de s'alourdir. Il est actuellement de 16 morts et 3 disparus selon François Hollande. "Le bilan n'est pas encore complet, c'est dire l'intensité de ce qui s'est produit", a ajouté le président de la République.
Une des victimes a été tuée en s'empalant dans un camping d'Antibes. Trois personnes âgées ont aussi péri noyées dans une maison de retraite de la commune de Biot, près d'Antibes. "Elles se trouvaient vraisemblablement au rez-de-chaussée et ont été noyées par une lame d'eau", a indiqué le directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes.
A Cannes, une femme d'une soixantaine d'années a été trouvée morte près d'un parking. Trois autres victimes ont été découvertes dans leur voiture à Vallauris-Golfe-Juan. Le véhicule a été pris par les eaux en empruntant un petit tunnel. Enfin, six personnes sont recherchées dont cinq dans les parkings de deux immeubles de Mandelieu-la-Napoule, qui sont actuellement pompés par les secours, a précisé la préfecture.
>>> Un numéro vert est ouvert à destination des familles : 04 93 72 22 22
• Des dizaines de foyers sans électricité
A Nice, des arbres se sont couchés sur la promenade des Anglais et une évacuation a eu lieu dans un quartier du nord-est de la ville. De gros dégâts matériels sont aussi à craindre alors que quelque 26.500 foyers sont encore privés d'électricité dans le département.
"Certains véhicules ont été emportés jusque dans la mer", a raconté le maire de Cannes David Lisnard, en indiquant que presque toute la ville était touchée. "C'est très spectaculaire, on a secouru beaucoup de personnes, on doit maintenant prévenir des phénomènes de pillages", a ajouté l'élu, qui a hébergé d'urgence 120 personnes dans un local durant la nuit. C'est pourquoi, des unités de CRS vont patrouiller dans les rues de Cannes pour faire face au pillage, indique France Bleu Azur.
 

samedi 3 octobre 2015

Kunduz: Neuf morts dans le bombardement de l'hôpital de MSF

L’incident « pourrait avoir » été engendré par une frappe américaine. Le centre de soins de Médecins sans Frontières (MSF) à Kunduz, ville afghane reprise aux talibans par l’armée, a été « fortement endommagé » par un bombardement nocturne qui a tué trois membres du personnel, d’après MSF. Neuf employés de MSF ont été tués et 37 personnes gravement blessées.
Selon l’Otan, dont les frappes aériennes ont soutenu l’armée afghane dans sa contre-offensive à Kunduz, une frappe américaine a été menée pendant la nuit contre des « personnes qui menaçaient les forces de la coalition » et elle « pourrait avoir engendré des dommages collatéraux dans un centre médical qui se trouvait à proximité ».

Plus de 30 disparus parmi les membres du personnel

Plus de 30 membres du personnel sont également portés disparus à la suite de cette frappe. Au moment du bombardement, 105 patients et 80 membres du personnel, des Afghans et des étrangers, étaient présents dans le centre de soins.
Le centre de soins de MSF a apporté une aide cruciale à la population civile depuis lundi et la prise de Kunduz par les talibans, puis la contre-offensive des forces de sécurité afghanes. C’est le seul hôpital dans cette région du nord de l’Afghanistan capable de traiter des grands blessés.
« MSF a traité 394 blessés depuis lundi », a expliqué Dr Bart Janssens, directeur des opérations de l’ONG. « Nous sommes profondément choqués par cette attaque », a-t-il ajouté. Kunduz, verrou stratégique du nord de l’Afghanistan, a été cette semaine le théâtre d’âpres combats entre les talibans et les forces de sécurité afghanes, qui ont repris le contrôle de la ville jeudi.
http://www.20minutes.fr/monde/afghanistan/1701183-20151003-afghanistan-hopital-medecins-frontieres-bombarde-kunduz

mardi 29 septembre 2015

Moteurs truqués de Volkswagen : 700.000 véhicules Seat équipés du logiciel

La marque automobile espagnole Seat a vendu environ 700.000 véhicules dans le monde équipés d'un moteur diesel porteur d'un logiciel truqueur, sur un total de 11 millions écoulés par sa maison-mère Volkswagen.
La marque automobile espagnole Seat a vendu environ 700.000 véhicules dans le monde équipés d'un moteur diesel porteur d'un logiciel truqueur, sur un total de 11 millions écoulés par sa maison-mère Volkswagen, a indiqué mardi un porte-parole de Seat. Il n'a pas précisé quels étaient les modèles concernés, mais a assuré que "les propriétaires des véhicules équipés de moteurs EA189 seront convoqués" dans des centres techniques. Le géant automobile allemand a avoué la semaine dernière avoir équipé 11 millions de véhicules d'un logiciel capable de fausser les résultats des tests antipollution.
 

jeudi 24 septembre 2015

Georges Tron: Son procès pour viols dépaysé à Bobigny

Changement d'air. Georges Tron (Les Républicains) sera jugé devant les assises de Seine-Saint-Denis à Bobigny pour viols et agressions sexuelles sur deux anciennes employées de sa mairie de Draveil (Essonne), la Cour de cassation ayant accepté une demande de dépaysement du procès, a-t-on appris ce jeudi de source judiciaire.
La date du procès n'est pas encore connue. Saisi à la fois par le parquet d'Evry et l'une des parties civiles, le parquet général avait formulé cette demande de dépaysement. Une source proche du dossier avait expliqué en juin que le parquet avait justifié cette demande par le fait que Georges Tron était une «personnalité locale» dans l'Essonne.

Les plaignantes «pas suspectes de calculs politiques»

Après deux ans et demi d'enquête, le maire de Draveil, qui clame son innocence, avait bénéficié en 2013 d'un non-lieu prononcé par les juges d'instruction d'Évry. Mais les plaignantes, Éva Loubrieu et Virginie Faux, deux ex-employées de la mairie, qui dénoncent des agressions sous couvert de réflexologie, l'art du massage thérapeutique des pieds, avaient fait appel.
C'est ainsi que la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a décidé le 15 décembre 2014 de renvoyer Georges Tron devant les assises avec Brigitte Gruel, son ex-adjointe à la Culture. L'accusé a souvent dénoncé un complot ourdi par des adversaires d'extrême droite, mais la chambre de l'instruction a jugé que les plaignantes ne pouvaient «être suspectes de calculs politiques».
Georges Tron s'était pourvu en cassation, mais son pourvoi a été rejeté début avril contre l'avis du premier avocat général qui avait préconisé l'annulation du renvoi devant les assises, ce qui aurait impliqué un nouvel examen du dossier. L'ancien secrétaire d'État à la Fonction publique avait démissionné du gouvernement en 2011 à cause de cette affaire.

http://www.20minutes.fr/societe/1694231-20150924-georges-tron-proces-viols-depayse-bobigny

mercredi 23 septembre 2015

Irak : d'ex-soldats français contre Daech

Task Force Lafayette : entre 2009 et 2012, c'était le nom de l'unité interarmées française qui combattait en Afghanistan, dans la vallée de la Kapisa et le district de Surobi. Désormais ? C'est aussi le pseudonyme de ce groupe d'anciens soldats de l'armée française qui se préparent et s'organisent pour partir bientôt combattre Daech en Irak.
Une dizaine pour l'heure, des hommes, mais aussi des femmes, ils ont servi dans la Légion, les Forces spéciales, l'Armée de Terre et la Marine, selon France Info et certains seraient même encore au sein de l'institution, mais sur le point de démissionner.âgés de 23 à 50 ans, issus de différentes villes de France, ils ont également pour point commun de tous insister sur un fait : ni mercenaires, ni barbouzes, ils sont «apolitiques et areligieux», ne sont «pas de croisés» et ne seront pas rémunérés en Irak où ils partiront combattre aux côtés de Peshmergas kurdes, l'armée de l'état autonome du Kurdistan.
«Ce qu'on nous a demandé c'est de partager notre savoir qu'on a reçu de l'Armée française. Techniques de tir, technique commando. (…) Je veux aller au feu, c'est pour cela que j'y pars.» a témoigné l'un d'entre eux.
Leur page Facebook explique ainsi qu'ils se sont rassemblés, motivés par leur écœurement face aux massacres perpétrés par le groupe l'État islamique, les attentats en France, considérant que la seule réaction de l'Occident sous forme d'intervention aérienne est «infructueuse».
http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=57167&WS=291720_2501986&WA=13352

lundi 14 septembre 2015

Larmes, PPDA, avenir à TF1… Les quatre vérités du départ de Claire Chazal

Claire Chazal a fait ses adieux aux téléspectateurs de TF1 dimanche soir en présentant son dernier JT du week-end. Elle officiait à ce poste depuis 24 ans. Son départ a engendré de nombreuses réactions. Pendant que certains pointaient le manque d’élégance de la direction de TF1, d’autres, très nombreux sur les réseaux sociaux, ont dit leur émotion de ne plus voir Claire Chazal les vendredis, samedis et dimanches soir sur TF1.
Après un discours sobre mais touchant de la présentatrice, TF1 a diffusé quelques images de la longue carrière de Claire Chazal. Mais après ?

Elle a versé sa petite larme

A l’écran, pendant ses derniers mots à l’adresse des téléspectateurs, Claire Chazal était très émue, la voix parfois tremblante mais n’a pas pleuré. En revanche, devant ses amis et ses équipes qui assistaient, en coulisses, à ce dernier JT, la journaliste a bien essuyé quelques larmes selon un proche cité par Le Parisien.

Elle ne quitte pas TF1

Claire Chazal n’a pas été licenciée de TF1. Elle y garde un bureau « rempli de fleurs et de mots de soutien reçus ces derniers jours » selon Europe 1. Officiellement, TF1 lui cherche un nouveau poste pour les jours à venir. Claire Chazal n’a pas encore exprimé ses souhaits quant à son avenir.

Elle a fait un pied de nez à la direction de TF1

Claire Chazal a chaleureusement remercié les téléspectateurs et la rédaction de TF1. Elle a souhaité « beaucoup de bonheur » à Anne-Claire Coudray, qui lui succède et a exprimé sa « très grande tristesse de ne plus pouvoir assumer la mission que m’avait confiée Francis Bouygues ». En remerciant son père et non Martin Bouygues lui-même, Claire Chazal exprime bien sa déception à l’égard de la direction de TF1 qu’elle n’a pas citée dans son discours de fin de JT.

PPDA était là

Patrick Poivre d’Arvor a assisté en coulisses au dernier JT de Claire Chazal avec François, le fils qu’ils ont eu ensemble. L’ancien couple vedette de l’info sur TF1 n’était pas seul puisque de nombreux amis, dont Daniel Auteuil et Marc-Olivier Fogiel, ont accompagné Claire Chazal après le JT pour un dîner dans un restaurant parisien.

http://www.20minutes.fr/television/1685879-20150914-larmes-ppda-avenir-tf1-quatre-verites-depart-claire-chazal

dimanche 13 septembre 2015

Migrants: Réunion d'urgence sur la crise migratoire lundi pour une Europe divisée

Un rendez-vous politique crucial alors que l’afflux de réfugiés se poursuit. Au point que la ville de Munich en Allemagne, qui a accueilli 12.200 réfugiés durant la seule journée de samedi, se retrouve dimanche saturée. VIDEO. Migrants : En première ligne, l’Allemagne ouvre grand ses portes

« Echec complet » du contrôle aux frontières

Lundi, les ministres de l’Intérieur et de la Justice des 28 pays de l’UE doivent tenir une réunion d’urgence à Bruxelles face à cette crise migratoire « qui a pris des proportions sans précédent », selon un communiqué du gouvernement luxembourgeois, qui assure la présidence tournante de l’Union.
En prémices, le ministre allemand des Transports Alexandre Dobrindt a pointé dimanche l'« échec complet » du contrôle aux frontières extérieures de l’Union, c’est-à-dire notamment à la frontière entre la Turquie et la Grèce, par où affluent des milliers de réfugiés ces dernières semaines.

Les « limites » de l’Allemagne

« Des mesures efficaces sont à présent nécessaires pour stopper l’afflux », a écrit Alexandre Dobrindt. Selon lui, les « limites de capacité » d’accueil de l’Allemagne « sont atteintes ». Samedi, Angela Merkel, surnommée « maman » par nombre de réfugiés depuis qu’elle a décidé de leur ouvrir largement son pays, avait demandé des efforts à la Grèce pour mieux protéger les frontières extérieures de l’UE. L’Allemagne qui attend un record de 800.000 demandeurs d’asile cette année, souhaite également renforcer « d’urgence » le dialogue avec la Turquie, par où passent nombre de réfugiés, venant de Syrie notamment.
Migrants : Pourquoi l’Allemagne accueille à bras ouverts les migrants

Des manifestations pour plus de générosité

De Londres à Copenhague, les opinions publiques de plusieurs pays d’Europe occidentale se sont mobilisées samedi en demandant plus de générosité pour l’accueil des réfugiés. Derrière des banderoles « Ouvrez les frontières » ou « La vie des réfugiés compte », des dizaines de milliers de personnes ont défilé.
A Londres, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté. Au Danemark, dont les autorités cherchent à bloquer le flux de migrants, 30.000 personnes ont défilé à Copenhague. Ils étaient plusieurs milliers à Madrid, un millier à Stockholm, autant à Helsinki et à Lisbonne. A Athènes, les manifestants portaient des panneaux en anglais portant les inscriptions « Ouvrez les frontières » et « Non à la forteresse Europe ».
En France, les appels à manifester n’ont suscité qu’une faible mobilisation : le principal rassemblement a réuni quelque 700 personnes à Nice (sud-est), davantage qu’à Paris et Lyon (centre), mais le gouvernement a annoncé une augmentation à venir des capacités d’accueil des migrants.

L’Europe divisée en deux

Le ton change de l’autre côté de l’ex-rideau de fer : à Varsovie, plusieurs milliers de personnes arboraient des banderoles « L’islam, c’est la mort de l’Europe ». « Nous sommes là pour que (…) la décision d’accueillir les musulmans soit abandonnée », a lancé l’un des organisateurs à la foule, qui a fait une prière à la Vierge Marie. Varsovie a accepté d’accueillir 2.000 réfugiés mais refuse la logique des quotas prônée par Bruxelles. D’autres manifestations du même type, réunissant des centaines de participants, ont eu lieu à Bratislava et Prague, où les orateurs ont appelé le gouvernement à quitter l’UE.

Une aide pour les pays voisins de la Syrie ?

Chef de file de la ligne dure, le Premier ministre populiste Viktor Orban réclame une aide européenne de 3 milliards d’euros pour que les pays voisins de la Syrie : Turquie, Liban et Jordanie, qui hébergent à eux seuls quatre millions de réfugiés, puissent faire face à leurs obligations.

http://www.20minutes.fr/monde/1685535-20150913-migrants-reunion-urgence-crise-migratoire-lundi-europe-divisee

vendredi 11 septembre 2015

La justice demande la déclassification des dossiers de la DGSI sur Coulibaly et les Kouachi

Comme l’a révélé Le Monde, cette demande de déclassification des surveillances de la Direction générale de la sécurité intérieure a été effectuée début juillet et adressée au ministère de l’Intérieur.
Sollicité par l’AFP, le ministère n’a pas donné suite.
Les attentats des 7, 8 et 9 janvier, qui avaient fait 17 morts, avaient de nouveau posé la question de la surveillance par les services antiterroristes des jihadistes prêts à passer à l’action.
Les frères Kouachi, qui avaient attaqué la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier, faisant douze morts, étaient connus pour leurs liens avec l’islamisme radical et avaient été surveillés. Ils avaient notamment fait l’objet d’écoutes administratives.
Chérif Kouachi avait été condamné à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, en 2008 pour son appartenance à la «filière des Buttes-Chaumont», qui envoyait des jihadistes en Irak.
Amédy Coulibaly avait tué une policière avant sa prise d’otages au supermarché parisien Hyper Cacher en janvier (quatre morts). Il avait été condamné à cinq ans de prison en 2013 pour sa participation au projet d’évasion de prison de l’islamiste Smaïn Aït Ali Belkacem, ancien membre du Groupe islamique armé algérien (GIA), condamné en 2002 à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir commis un attentat en octobre 1995 à Paris (30 blessés).

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/09/10/la-justice-demande-la-declassification-des-dossiers-de-la-dgsi-sur-coulibaly-et-les-kouachi