Revue de presse nationale et internationale Des faits divers de société Des informations insolites
samedi 31 décembre 2011
vendredi 30 décembre 2011
jeudi 29 décembre 2011
mercredi 28 décembre 2011
mardi 27 décembre 2011
vendredi 23 décembre 2011
jeudi 22 décembre 2011
mercredi 21 décembre 2011
mardi 20 décembre 2011
lundi 19 décembre 2011
Les derniers soldats américains ont quitté l'Irak
Le dernier convoi de militaires américains quittant l'Irak a franchi la frontière koweïtienne tôt dimanche matin, mettant un point final au retrait des Etats-Unis près de neuf ans après l'invasion du pays pour chasser Saddam Hussein du pouvoir. Alors que les camions approchaient la frontière, l'excitation a commencé à s'emparer des soldats. Beaucoup n'avaient pas dormi les dernières 24 heures en attendant l'heure de départ. "Je suis trop impatient d'appeler ma femme et mes enfants pour leur dire que je suis sain et sauf", s'est écrié un sergent-chef en apercevant les fils barbelés marquant la frontière. Certains soldats applaudissaient visiblement soulagés. "C'est agréable de savoir que c'est notre dernière mission ici. Nous écrivons une page d'histoire, vous savez, nous sommes les derniers à partir", s'exclamait l'un d'eux. Mais les soldats se demandaient aussi comment les Irakiens réagiraient en découvrant que les Américains étaient partis. "Ils vont se réveiller ce matin et s'apercevoir qu'il n'y a plus personne", commentait un militaire, Irakien qui avait émigré aux Etats-Unis en 2009 avant de s'enrôler dans l'armée un an plus tard.
C'est vers 7h30, heure locale que ces 110 véhicules transportant environ 500 soldats, appartenant en grande majorité à la 3ème brigade de la 1ère division de cavalerie, ont officiellement quitté le territoire irakien. Il y a huit ans et neuf mois, les forces américaines avaient franchi cette même frontière dans l'autre sens lors de l'opération Iraqi Freedom (Opération Liberté irakienne) qui devait devenir la guerre la plus controversée de l'histoire américaine depuis celle du Vietnam près d'un demi-siècle plus tôt. L'armée américaine, qui a compté jusqu'à 170.000 hommes au plus fort de la lutte contre l'insurrection, a abandonné 505 bases en Irak. Désormais, il ne reste plus dans ce pays que 157 soldats américains chargés d'entraîner les forces irakiennes et un contingent de Marines pour protéger l'ambassade à Bagdad.
Tensions politiques
Face au refus de l'Irak d'accorder l'immunité à des milliers de soldats américains chargés de poursuivre la formation, le président Obama avait décidé, le 21 octobre, le retrait total des troupes. La dernière escouade a quitté dans la nuit de samedi à dimanche le camp de l'imam Ali pour les Irakiens et Adder pour les Américains près de Nassiriya, dans le sud. Les Américains laissent derrière eux un pays plongé dans une crise politique, avec la décision du bloc laïc Iraqiya de l'ancien Premier ministre Iyad Allaoui, de suspendre à compter de samedi sa participation aux travaux du Parlement.
Second groupe parlementaire avec 82 députés contre 159 à l'Alliance nationale, coalition des partis religieux chiites, ce parti dresse un réquisitoire contre la politique du Premier ministre Nouri al-Maliki. "Iraqiya refuse la politique consistant à oeuvrer en ignorant les autres partis, la politisation de la justice, l'exercice solitaire du pouvoir, la violation de la loi", assure le communiqué. "Cette manière d'agir pousse les gens à vouloir se débarrasser de la main de fer du pouvoir central d'autant que la Constitution les y autorise", faisant allusion aux récents votes en faveur de l'autonomie des provinces à majorité sunnite d'Anbar, Salahedinne et Diyala. S'estimant lésés par le gouvernement à majorité chiite, les sunnites, jadis partisans d'un état centralisé, sont aujourd'hui portés par un mouvement centrifuge à vouloir gérer leurs régions de manière autonome, comme les Kurdes, ce qui comporte un risque d'éclatement du pays.
Si l'Irak exporte environ 2,2 millions de b/j, lui rapportant 7 milliards de dollars par mois, les services de base comme la distribution d'électricité et l'eau potable sont toujours défectueux. Désormais, les 900.000 éléments des forces irakiennes auront la lourde tâche d'assurer seuls la sécurité du pays alors que les insurgés, notamment Al-Qaïda, bien qu'affaiblis, peuvent encore faire couler le sang. Ils devront aussi empêcher la résurgence des milices et une réédition d'une guerre confessionnelle entre chiites et sunnites qui avait des dizaines de milliers de morts en 2006 et 2007. Et deux autres dangers menacent le pays : la crise en Syrie entre sunnites et alaouites ainsi que l'influence grandissante de l'Iran qui pourrait conduire à des conflits internes.
dimanche 18 décembre 2011
samedi 17 décembre 2011
vendredi 16 décembre 2011
jeudi 15 décembre 2011
mercredi 14 décembre 2011
mardi 13 décembre 2011
Mali: Le commando qui a enlevé deux Français en novembre arrêté
Les services de sécurité maliens les auraient interpellés...
Le commando qui avait enlevé deux ressortissants français le 24 novembre à Hombori, dans le nord-est du Mali, a été arrêté sur le territoire malien, a appris lundi l'AFP de sources sécuritaires au Mali.
«Le commando auteur de l'enlèvement des deux Français de Hombori a été arrêté par les services de sécurité du Mali», a affirmé une de ces sources, information confirmée par une autre source des services maliens, sans donner dans un premier temps de précisions sur le nombre de personnes arrêtées, ni sur les circonstances de ces arrestations.
Les deux Français, Serge Lazarevic et Philippe Verdon, avaient été kidnappés par des hommes armés vers 01h00 du matin (heure locale) à leur hôtel de Hombori et emmenés vers une destination inconnue. Leur enlèvement a été revendiqué la semaine dernière par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a également revendiqué celui de trois autres otages européens le lendemain à Tombouctou, également dans le nord du Mali.
Un touriste allemand qui était avec ces trois hommes et avait résisté avait été tué d'une balle dans la tête par les ravisseurs. Au total, douze Européens, dont six Français, sont retenus en otage dans le Sahel par Aqmi et un groupe dissident
http://www.20minutes.fr/monde/840930-mali-commando-enleve-deux-francais-novembre-arrete
Le commando qui avait enlevé deux ressortissants français le 24 novembre à Hombori, dans le nord-est du Mali, a été arrêté sur le territoire malien, a appris lundi l'AFP de sources sécuritaires au Mali.
«Le commando auteur de l'enlèvement des deux Français de Hombori a été arrêté par les services de sécurité du Mali», a affirmé une de ces sources, information confirmée par une autre source des services maliens, sans donner dans un premier temps de précisions sur le nombre de personnes arrêtées, ni sur les circonstances de ces arrestations.
«Les enquêtes se poursuivent»
Ces sources ont indiqué que les arrestations avaient eu lieu sur «notre territoire», au Mali, et que «les enquêtes se poursuivent».Les deux Français, Serge Lazarevic et Philippe Verdon, avaient été kidnappés par des hommes armés vers 01h00 du matin (heure locale) à leur hôtel de Hombori et emmenés vers une destination inconnue. Leur enlèvement a été revendiqué la semaine dernière par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a également revendiqué celui de trois autres otages européens le lendemain à Tombouctou, également dans le nord du Mali.
Un touriste allemand qui était avec ces trois hommes et avait résisté avait été tué d'une balle dans la tête par les ravisseurs. Au total, douze Européens, dont six Français, sont retenus en otage dans le Sahel par Aqmi et un groupe dissident
http://www.20minutes.fr/monde/840930-mali-commando-enleve-deux-francais-novembre-arrete
lundi 12 décembre 2011
dimanche 11 décembre 2011
samedi 10 décembre 2011
Affaire Tron: "vérifications" à Draveil
Des "vérifications" ont été menées à la mairie de Draveil, dans l'Essonne, dans le cadre de l'enquête visant le maire UMP de la ville, Georges Tron, mis en examen en juin pour viols et agressions sexuelles en réunion par personne ayant autorité, a indiqué aujourd'hui l'avocat de l'élu.
"Il s'agit de simples vérifications ordonnées par le juge et non de perquisitions", a dit Me Olivier Schnerb, réagissant à un article du Parisien. Selon le quotidien, "les policiers ont perquisitionné hier la mairie de Draveil, dans le cadre de l'affaire Georges Tron" et l'élu de l'Essonne a été "entendu de nouveau voici quelques jours, durant près de dix heures, par les enquêteurs de police judiciaire de Versailles". "La police judiciaire n'a pas réentendu Georges Tron, cette information fausse circule dans le but de nuire", a démenti le conseil du maire de Draveil. "Tout le monde, plaignants, mis en examen et témoin assisté a été entendu pendant 10 heures par le juge d'instruction saisi de l'affaire", a expliqué Me Schnerb.
Georges Tron, 54 ans, a dû quitter le gouvernement le 29 mai après les accusations de trois anciennes employées municipales de Draveil. L'une d'elles n'a pas porté plainte. Il a été mis en examen en juin et placé sous contrôle judiciaire. L'élu a retrouvé le 30 juin son fauteuil de député, sans bénéficier de l'immunité parlementaire, et reste maire de Draveil. Egalement accusée par les deux ex-employées municipales, l'adjointe à la Culture de Georges Tron a été mise en examen pour viols et agressions sexuelles en réunion, et également laissée en liberté sous contrôle judiciaire.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/09/97001-20111209FILWWW00385-affaire-tron-verifications-a-draveil.php
"Il s'agit de simples vérifications ordonnées par le juge et non de perquisitions", a dit Me Olivier Schnerb, réagissant à un article du Parisien. Selon le quotidien, "les policiers ont perquisitionné hier la mairie de Draveil, dans le cadre de l'affaire Georges Tron" et l'élu de l'Essonne a été "entendu de nouveau voici quelques jours, durant près de dix heures, par les enquêteurs de police judiciaire de Versailles". "La police judiciaire n'a pas réentendu Georges Tron, cette information fausse circule dans le but de nuire", a démenti le conseil du maire de Draveil. "Tout le monde, plaignants, mis en examen et témoin assisté a été entendu pendant 10 heures par le juge d'instruction saisi de l'affaire", a expliqué Me Schnerb.
Georges Tron, 54 ans, a dû quitter le gouvernement le 29 mai après les accusations de trois anciennes employées municipales de Draveil. L'une d'elles n'a pas porté plainte. Il a été mis en examen en juin et placé sous contrôle judiciaire. L'élu a retrouvé le 30 juin son fauteuil de député, sans bénéficier de l'immunité parlementaire, et reste maire de Draveil. Egalement accusée par les deux ex-employées municipales, l'adjointe à la Culture de Georges Tron a été mise en examen pour viols et agressions sexuelles en réunion, et également laissée en liberté sous contrôle judiciaire.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/09/97001-20111209FILWWW00385-affaire-tron-verifications-a-draveil.php
vendredi 9 décembre 2011
jeudi 8 décembre 2011
Syrie : Assad tente de se dédouaner
Le président syrien Bachar al-Assad a nié avoir donné l'ordre de tuer des manifestants dans son pays, affirmant que "seul un fou" ferait cela, dans un entretien accordé à la chaîne de télévision américaine ABC News diffusé hier.
Le président syrien a par ailleurs remis en cause le bilan de 4000 morts dans la répression des manifestations avancé par l'ONU, affirmant que "la majorité" des personnes tuées étaient "des partisans du régime, et non l'inverse". Il a également minimisé les conséquences des sanctions prises contre son pays, soulignant que ce n'était "pas quelque chose de nouveau".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/07/97001-20111207FILWWW00515-syrie-assad-tente-de-se-dedouaner.php
Le président syrien a par ailleurs remis en cause le bilan de 4000 morts dans la répression des manifestations avancé par l'ONU, affirmant que "la majorité" des personnes tuées étaient "des partisans du régime, et non l'inverse". Il a également minimisé les conséquences des sanctions prises contre son pays, soulignant que ce n'était "pas quelque chose de nouveau".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/07/97001-20111207FILWWW00515-syrie-assad-tente-de-se-dedouaner.php
mercredi 7 décembre 2011
mardi 6 décembre 2011
lundi 5 décembre 2011
dimanche 4 décembre 2011
samedi 3 décembre 2011
vendredi 2 décembre 2011
jeudi 1 décembre 2011
mercredi 30 novembre 2011
mardi 29 novembre 2011
lundi 28 novembre 2011
Egypte: ElBaradei prêt à diriger un gouvernement d'union nationale
Est-ce l'homme de la providence qui sortira l'Egypte de la crise ? Mohamed ElBaradei, l'un des acteurs le plus en vue sur la scène politique égyptienne, s'est dit samedi prêt à renoncer à ses ambitions présidentielles pour diriger un gouvernement d'union nationale, selon un communiqué de son bureau de campagne.
Mohamed ElBaradei, ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et prix Nobel de la Paix à ce titre, a été acclamé vendredi sur la place Tahrir, où des dizaines de milliers de personnes hostiles au pouvoir militaire manifestent depuis plus d'une semaine. Reçu dans la journée par le chef de l'armée au pouvoir, le maréchal Hussein Tantaoui, il s'est est "prêt à renoncer à l'idée d'être candidat à la présidentielle au cas où il lui serait demandé officiellement de former un gouvernement" de salut national, annonce le communiqué. "M. ElBaradei a souligné qu'il était prêt à répondre aux demandes des jeunes de la révolution, des forces révolutionnaires réunies sur les places d'Egypte, et des forces politiques, en assumant la responsabilité de former un gouvernement d'union nationale qui représenterait l'ensemble des forces nationales", selon le texte.
Ceci "à condition que gouvernement soit doté de toutes les prérogatives pour gérer la période de transition, rétablir la sécurité, relancer l'économie et réaliser les objectifs de la révolution égyptienne", poursuit le communiqué. Renoncer à ses ambitions présidentielles permettrait d'"assurer la confiance et l'impartialité pour diriger la période de transition", précise le texte.
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/egypte-elbaradei-pret-a-diriger-un-gouvernement-d-union-nationale-6846246.html
Mohamed ElBaradei, ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et prix Nobel de la Paix à ce titre, a été acclamé vendredi sur la place Tahrir, où des dizaines de milliers de personnes hostiles au pouvoir militaire manifestent depuis plus d'une semaine. Reçu dans la journée par le chef de l'armée au pouvoir, le maréchal Hussein Tantaoui, il s'est est "prêt à renoncer à l'idée d'être candidat à la présidentielle au cas où il lui serait demandé officiellement de former un gouvernement" de salut national, annonce le communiqué. "M. ElBaradei a souligné qu'il était prêt à répondre aux demandes des jeunes de la révolution, des forces révolutionnaires réunies sur les places d'Egypte, et des forces politiques, en assumant la responsabilité de former un gouvernement d'union nationale qui représenterait l'ensemble des forces nationales", selon le texte.
Ceci "à condition que gouvernement soit doté de toutes les prérogatives pour gérer la période de transition, rétablir la sécurité, relancer l'économie et réaliser les objectifs de la révolution égyptienne", poursuit le communiqué. Renoncer à ses ambitions présidentielles permettrait d'"assurer la confiance et l'impartialité pour diriger la période de transition", précise le texte.
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/egypte-elbaradei-pret-a-diriger-un-gouvernement-d-union-nationale-6846246.html
dimanche 27 novembre 2011
Égypte : Tahrir se ressaisit
Elle est ravie, il est hagard. Zinet Suleiman et son mari ont hurlé avec la foule, brandi leurs poings, repris les chants les uns après les autres, tourné de cortège en cortège. À la tombée du jour, le couple fait une pause sur la terrasse d'un café de fortune installé sur la place Tahrir : une vingtaine de chaises en plastique et, dessus, une vingtaine de manifestants épuisés. Il ne faut pas se fier au voile sobre et au corps massif de la mère au foyer. Zinet est une révolutionnaire, une vraie. Elle était des premiers combats de Tahrir, fin janvier. Elle a fêté la chute de Moubarak avec quelques amis et un million d'Égyptiens le 11 février. "J'ai passé une super journée, ce vendredi est un vrai succès", dit-elle avec un sourire aussi large que son buste. Son enthousiasme pourrait réveiller un cours de théologie d'al-Azhar, cette grande université musulmane cairote : "On leur a montré, aux militaires, que le peuple était toujours là !"
Il fallait peut-être que les Égyptiens se retrouvent, tout simplement. Après les durs mois d'été, pendant lesquels les militaires ont affermi leur pouvoir, divisant la population, chrétiens contre musulmans, riches contre pauvres, intellos contre populeux. Après la violence de ces derniers jours, concentrée sur la rue Mohammed Mahmoud. "J'ai eu l'impression de revivre la révolution de février en accéléré", revit Dina, une jeune activiste. Les mêmes doutes, les mêmes épreuves, les mêmes espoirs, les mêmes mensonges, de l'armée cette fois-ci. Et quand les Égyptiens se retrouvent, on les entend. Forts. Hésitants en début de journée, les slogans trouvent rapidement leur rythme. "Dégage !", "Que tombe le gouvernement des militaires !", "Révolution, révolution, jusqu'à la victoire !" et "Ni Tantawi, ni Ganzouri !".
Populaire
Zinet pourrait être élue manifestante du jour : ni activiste, ni islamiste, encore moins voyou désoeuvré, elle fait partie de ceux qui rejoignent Tahrir quand cette dernière se transforme en grande célébration populaire. Entre fête nationale, cortège chaotique qui tourne sans cesse - la place fait aussi la révolution au sens propre -, école de sensibilisation politique pour apprentis démocrates, Le Caire vibre à nouveau. Avec quelques fausses notes : aux abords de la place, les baltagueyyas, ces gros bras payés par le pouvoir, rôdent encore. Sur la place, des gamins provoquent et raillent, se bousculent, se bagarrent mollement. Ils fument des clopes trop grandes pour eux. En quelques mois, Tahrir a perdu un peu d'insouciance, mais tient bon, retrouve ses vieux réflexes : les comités populaires fouillent poliment les arrivants, les marchands ambulants assurent le couvert et vendent les couleurs de l'Égypte sous toutes leurs formes : drapeaux, chapeaux, badges, stickers.Il fallait peut-être que les Égyptiens se retrouvent, tout simplement. Après les durs mois d'été, pendant lesquels les militaires ont affermi leur pouvoir, divisant la population, chrétiens contre musulmans, riches contre pauvres, intellos contre populeux. Après la violence de ces derniers jours, concentrée sur la rue Mohammed Mahmoud. "J'ai eu l'impression de revivre la révolution de février en accéléré", revit Dina, une jeune activiste. Les mêmes doutes, les mêmes épreuves, les mêmes espoirs, les mêmes mensonges, de l'armée cette fois-ci. Et quand les Égyptiens se retrouvent, on les entend. Forts. Hésitants en début de journée, les slogans trouvent rapidement leur rythme. "Dégage !", "Que tombe le gouvernement des militaires !", "Révolution, révolution, jusqu'à la victoire !" et "Ni Tantawi, ni Ganzouri !".
"Quelqu'un qui nous ressemble"
Le nouveau Premier ministre trouvé par le vieux maréchal ne fait pas du tout l'approbation de Tahrir. Il est, une fois de plus, identifié comme un reliquat de l'ère Moubarak. Zinet tonne. "Ils ont encore pris un vieux de 80 ans ! À cet âge, on peut à peine marcher ! Moi, ce que je veux, c'est quelqu'un de jeune, quelqu'un qui a trente ans, quarante ans ; ni un militaire ni un salafiste. Je veux dire, quelqu'un qui nous ressemble ! Même les Frères musulmans ne comprennent pas !" Les élections ont normalement lieu lundi, mais personne n'y pense vraiment. Si les manifestations sont contestées çà et là, tout le monde est fier que le peuple relève la tête. Zinet aussi. Elle glisse un clin d'oeil : "Nous, les Égyptiens, on est quand même des gens bien, non ?" Elle finit son thé, plantée sur sa chaise, solide comme une pyramide. Des gens bien, c'est possible - déterminés, sûrement.http://www.lepoint.fr/monde/egypte-tahrir-se-ressaisit-25-11-2011-1400706_24.phpsamedi 26 novembre 2011
L'affaire Karachi se rapproche de Chirac
Les juges qui enquêtent sur une possible corruption en marge de contrats d'armement et de la présidentielle de 1995 ont obtenu l'élargissement de leur procédure à une nouvelle piste sur des réseaux présentés comme proches de l'ancien président Jacques Chirac, d'après une source judicaire.
Le parquet de Paris a accordé aux juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire le réquisitoire dit "supplétif" pour "abus de biens sociaux" qu'ils avaient demandé après l'apparition dans le dossier de nouvelles dépositions et de nouveaux éléments.
Ils laissent penser que l'argent versé en marge de ces contrats d'armement, déjà supposé avoir financé la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, pourrait avoir ensuite alimenté ces supposés "réseaux Chirac" après l'accession du maire de Paris à l'Elysée la même année.
Vieille de 16 ans, cette affaire trouble la droite car elle réveille de vieilles querelles et le nom de Nicolas Sarkozy, à l'époque des faits ministre du Budget et porte-parole de la campagne Balladur, figure en procédure, dans un rapport de police luxembourgeois concernant la création de structures off shore liées à l'argent des marchés.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/25/97001-20111125FILWWW00514-l-affaire-karachi-etendue-a-chirac.php
Le parquet de Paris a accordé aux juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire le réquisitoire dit "supplétif" pour "abus de biens sociaux" qu'ils avaient demandé après l'apparition dans le dossier de nouvelles dépositions et de nouveaux éléments.
Ils laissent penser que l'argent versé en marge de ces contrats d'armement, déjà supposé avoir financé la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, pourrait avoir ensuite alimenté ces supposés "réseaux Chirac" après l'accession du maire de Paris à l'Elysée la même année.
Vieille de 16 ans, cette affaire trouble la droite car elle réveille de vieilles querelles et le nom de Nicolas Sarkozy, à l'époque des faits ministre du Budget et porte-parole de la campagne Balladur, figure en procédure, dans un rapport de police luxembourgeois concernant la création de structures off shore liées à l'argent des marchés.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/25/97001-20111125FILWWW00514-l-affaire-karachi-etendue-a-chirac.php
vendredi 25 novembre 2011
jeudi 24 novembre 2011
mercredi 23 novembre 2011
mardi 22 novembre 2011
lundi 21 novembre 2011
dimanche 20 novembre 2011
Syrie : l'ultimatum s'achève dans un bain de sang
Hillary Clinton a ajouté vendredi la voix de l'Amérique à celles, de plus en plus nombreuses, qui craignent que la longue répression en Syrie ne débouche sur une guerre civile. Pour la première fois, elle a évoqué sur la chaîne américaine NBC la possibilité d'un tel conflit "sinon dirigé, du moins certainement influencé par des déserteurs de l'armée", avec "une opposition très déterminée, bien armée et finalement bien financée". Des propos qui contrastent avec la prudence jusqu'alors observée par Washington. L'administration américaine avait contesté, jeudi encore, le risque de "guerre civile" évoqué par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Autre fait significatif de l'évolution de la manière dont les Occidentaux considèrent la situation syrienne : le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, doit avoir lundi à Londres des entretiens avec des dirigeants de la rébellion syrienne. Après des mois de contacts en coulisse, il s'apprête donc à recevoir au grand jour des représentants du Conseil national syrien et de la Commission nationale de coordination pour le changement démocratique.
Pour leur part, la France et la Turquie ont uni leurs voix vendredi pour réclamer une pression accrue sur le régime syrien. "Le moment est venu d'unir nos efforts pour accentuer les sanctions" contre le régime syrien, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, lors d'une visite à Ankara. Le ministre turc des Affaires étrangères a promis d'accroître la pression sur Damas par des sanctions économiques si le plan de la Ligue arabe, soutenu par Ankara, n'est pas accepté par le régime syrien. "Le plus important est d'accroître la pression sur la Syrie pour faire cesser le bain de sang", a déclaré le chef de la diplomatie turque.
Une résolution au vote de l'Assemblée générale de l'ONU ?
Depuis que Damas a formellement accepté le plan de la Ligue arabe, le 2 novembre, des centaines de personnes ont été tuées en Syrie, dont des civils, des déserteurs et des membres des forces de sécurité. Le gouvernement syrien explique vouloir mettre en oeuvre ce plan mais appelle les pays voisins à agir davantage pour interrompre les flux d'armes à destination de l'opposition et à mettre un terme à ce qu'il présente comme une campagne de propagande dans les médias incitant au soulèvement contre le pouvoir.
Face à ce bain de sang qui se poursuit, la Ligue arabe, qui a suspendu la Syrie cette semaine, a lancé un ultimatum à Damas : soit le régime met en application le plan de sortie de crise préparé par l'organisation panarabe, qui prévoit notamment le retrait des militaires déployés dans les villes, soit il s'exposera à des sanctions. La Ligue arabe avait alors donné trois jours au régime de Damas. L'ultimatum prend fin ce samedi sans apaisement perceptible en Syrie : les troupes syriennes ont pris d'assaut dans la matinée une localité du nord-ouest du pays, bombardée à l'artillerie lourde, après des violences qui avaient fait, la veille, 15 morts civils, dont deux enfants, tués par les forces de sécurité qui avaient tiré pour disperser des manifestations. Or, si la fin de l'ultimatum de la Ligue arabe n'expose pas la Syrie à des mesures de rétorsions très lourdes, il donne en revanche une raison supplémentaire à la communauté internationale de s'impliquer plus avant dans la crise.
Ce qui pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine. Au siège new-yorkais des Nations unies, les Européens et plusieurs capitales arabes espèrent pouvoir alors soumettre aux voix de l'Assemblée générale de l'ONU une résolution condamnant la répression, qui aurait fait plus de 3500 morts depuis la mi-mars. Une manière de contourner le blocage au Conseil de sécurité : la Russie et la Chine avaient opposé début octobre leur veto à un projet de résolution rédigé par la France en coopération avec l'Allemagne, le Royaume-Uni et le Portugal pour condamner les violences en Syrie.
samedi 19 novembre 2011
Liliane Bettencourt reste sous la tutelle de sa fille et de ses petits-fils
La milliardaire a été déboutée. La cour d'appel de Versailles a décidé vendredi de ne pas suspendre l'application de la tutelle de Liliane Bettencourt, qui reste ainsi sous la protection judiciaire de sa fille Françoise et de ses deux petits-fils, ont affirmé les avocats des deux parties
La cour d'appel a fixé au 14 décembre l'examen au fond de l'appel formé par la milliardaire de son placement sous tutelle, prononcé mi-octobre par la juge des tutelles de Courbevoie (Hauts-de-Seine), a appris l'AFP de sources concordantes.
Les avocats de la femme la plus riche de France ont donc été déboutés de leur demande de suspension de l'application provisoire de ce jugement qui confiait la tutelle sur son patrimoine à sa fille Françoise Bettencourt-Meyers et à ses deux petits-fils, et la tutelle sur sa personne à son seul petit-fils aîné, Jean-Victor Meyers, 25 ans.
Début novembre, Liliane Bettencourt, qui avait pourtant repoussé de toutes ses forces son placement sous tutelle, s'était même déclarée prête à se plier provisoirement à cette décision, à condition que Françoise et son fils Nicolas soient écartés et que sa protection soit assurée exclusivement par l'autre petit-fils, Jean-Victor. Informé de cette éventuelle concession, la chambre du conseil de la cour d'appel de Versailles avait alors appelé les deux parties à la conciliation. Peine perdue: jeudi dernier, les avocats de Liliane Bettencourt avaient adressé un courrier à la cour pour l'informer qu'"aucun accord n'(était) intervenu", tout en s'en remettant à la décision de la justice
http://lci.tf1.fr/france/justice/liliane-bettencourt-reste-sous-la-tutelle-de-sa-fille-et-de-ses-6828188.html
La cour d'appel a fixé au 14 décembre l'examen au fond de l'appel formé par la milliardaire de son placement sous tutelle, prononcé mi-octobre par la juge des tutelles de Courbevoie (Hauts-de-Seine), a appris l'AFP de sources concordantes.
Les avocats de la femme la plus riche de France ont donc été déboutés de leur demande de suspension de l'application provisoire de ce jugement qui confiait la tutelle sur son patrimoine à sa fille Françoise Bettencourt-Meyers et à ses deux petits-fils, et la tutelle sur sa personne à son seul petit-fils aîné, Jean-Victor Meyers, 25 ans.
Début novembre, Liliane Bettencourt, qui avait pourtant repoussé de toutes ses forces son placement sous tutelle, s'était même déclarée prête à se plier provisoirement à cette décision, à condition que Françoise et son fils Nicolas soient écartés et que sa protection soit assurée exclusivement par l'autre petit-fils, Jean-Victor. Informé de cette éventuelle concession, la chambre du conseil de la cour d'appel de Versailles avait alors appelé les deux parties à la conciliation. Peine perdue: jeudi dernier, les avocats de Liliane Bettencourt avaient adressé un courrier à la cour pour l'informer qu'"aucun accord n'(était) intervenu", tout en s'en remettant à la décision de la justice
http://lci.tf1.fr/france/justice/liliane-bettencourt-reste-sous-la-tutelle-de-sa-fille-et-de-ses-6828188.html
vendredi 18 novembre 2011
jeudi 17 novembre 2011
mercredi 16 novembre 2011
mardi 15 novembre 2011
Coup dur pour le programme balistique iranien
Le programme balistique iranien, déjà frappé de sanctions internationales de l'ONU qui le soupçonne d'être lié aux activités nucléaires militaires secrètes, vient d'être décapité. Son principal chef, le très mystérieux général brigadier Hassan Tehrani-Moghadam, présenté à Téhéran comme "fondateur et concepteur" des unités balistiques des gardiens de la révolution (pasdarans), ainsi que seize de ses collaborateurs et membres d'un centre de recherche balistique ont été tués dans de violentes explosions qui ont secoué, samedi dernier, une base militaire et les dépôts de missiles des pasdarans près de Téhéran.
L'explosion, officiellement qualifiée d'accidentelle, est intervenue au moment du déplacement des engins, mais de l'avis des experts son origine est mystérieuse. Elle a détruit une grande partie de la base et d'un centre de recherche militaire où sont stockés habituellement des missiles de moyenne et de longue portée, comme les fameux Shahab, d'une autonomie de plus de 1 500 kilomètres, pouvant atteindre toute la région et, au-delà, le sol israélien. Cet incident, le deuxième du genre à se produire en Iran au sein des pasdarans, tombe mal.
Rumeurs
Il intervient à un moment crucial pour le régime iranien. Sur le plan international, le régime vient de subir un coup politique spectaculaire et inattendu avec le nouveau rapport de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) de l'ONU qui l'accuse très clairement d'avoir un programme nucléaire militaire, autrement dit des activités secrètes destinées à fabriquer une charge nucléaire.
Il tombe mal également, car il coïncide avec les récentes rumeurs au sujet de l'imminence d'une attaque israélienne contre les installations nucléaires en Iran. Ces rumeurs, démenties jusqu'à présent de sources israéliennes, se sont très vite répandues en Iran et sur les médias à l'étranger après les explosions de samedi. Simple bavure ou accident technique intervenu au moment du déplacement des missiles dans le cadre d'un plan d'alerte des forces iraniennes, les explosions de samedi vont fragiliser sinon du moins retarder les activités du programme balistique iranien. Des sources informées à Téhéran affirmaient que le bureau de l'autosuffisance des pasdarans, dirigé par le général brigadier Hassan Tehrani-Moghadam, où se sont produites les explosions meurtrières, travaillait depuis plusieurs mois sur une nouvelle version, plus longue portée et améliorée, des missiles Shahab-3.
http://www.lepoint.fr/monde/coup-dur-pour-le-programme-balistique-iranien-14-11-2011-1395959_24.php
L'explosion, officiellement qualifiée d'accidentelle, est intervenue au moment du déplacement des engins, mais de l'avis des experts son origine est mystérieuse. Elle a détruit une grande partie de la base et d'un centre de recherche militaire où sont stockés habituellement des missiles de moyenne et de longue portée, comme les fameux Shahab, d'une autonomie de plus de 1 500 kilomètres, pouvant atteindre toute la région et, au-delà, le sol israélien. Cet incident, le deuxième du genre à se produire en Iran au sein des pasdarans, tombe mal.
Rumeurs
Il intervient à un moment crucial pour le régime iranien. Sur le plan international, le régime vient de subir un coup politique spectaculaire et inattendu avec le nouveau rapport de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) de l'ONU qui l'accuse très clairement d'avoir un programme nucléaire militaire, autrement dit des activités secrètes destinées à fabriquer une charge nucléaire.
Il tombe mal également, car il coïncide avec les récentes rumeurs au sujet de l'imminence d'une attaque israélienne contre les installations nucléaires en Iran. Ces rumeurs, démenties jusqu'à présent de sources israéliennes, se sont très vite répandues en Iran et sur les médias à l'étranger après les explosions de samedi. Simple bavure ou accident technique intervenu au moment du déplacement des missiles dans le cadre d'un plan d'alerte des forces iraniennes, les explosions de samedi vont fragiliser sinon du moins retarder les activités du programme balistique iranien. Des sources informées à Téhéran affirmaient que le bureau de l'autosuffisance des pasdarans, dirigé par le général brigadier Hassan Tehrani-Moghadam, où se sont produites les explosions meurtrières, travaillait depuis plusieurs mois sur une nouvelle version, plus longue portée et améliorée, des missiles Shahab-3.
http://www.lepoint.fr/monde/coup-dur-pour-le-programme-balistique-iranien-14-11-2011-1395959_24.php
lundi 14 novembre 2011
L'oncle de Bachar el-Assad lui demande de quitter le pouvoir
Rifaat el-Assad, le frère de l'ancien président Hafez el-Assad, prône des réformes démocratiques pour son pays.
L'oncle de Bachar el-Assad rompt le silence. Dans une interview au Figaro et au quotidien libanais al-Safir, Rifaat el-Assad appelle pour la première fois le président syrien à «rendre le pouvoir au peuple», et demande à la communauté internationale de trouver «un refuge» à la famille Assad.
Au lendemain de la décision de la Ligue arabe de suspendre Damas des instances de l'organisation, Bachar «doit arrêter le bain de sang et rendre enfin le pouvoir au peuple syrien», a affirmé ce dimanche l'ancien vice-président syrien en marge d'une conférence organisée par ses proches dans un hôtel parisien. «C'est inacceptable que Bachar puisse penser se maintenir au pouvoir en continuant les tueries», a lancé son oncle, qui avait dû s'exiler en 1998 sur ordres du président de l'époque Hafez el-Assad. Depuis huit mois qu'une révolte populaire réprimée par le régime secoue le pouvoir syrien, «Bachar s'est prononcé plusieurs fois pour des réformes. Mais on n'a rien vu venir. Il n'a rien fait de sérieux», accuse Rifaat, 71 ans, qui assure n'avoir «aucune ambition» politique.
Pour éviter ce scénario-catastrophe, «la communauté internationale doit trouver un refuge à Bachar el-Assad et à sa famille. C'est une question humaine», déclare Rifaat, mettant implicitement en garde contre le danger qu'un pouvoir syrien aux abois puisse exercer sa capacité de nuisance hors de ses frontières. «La Syrie, ce n'est ni la Libye, ni la Tunisie», avertit l'ancien patron des «Brigades de défense», qui fut accusé d'avoir participé aux massacres perpétrés par le pouvoir contre les islamistes à Hama en 1982 (15 000 morts).
A l'instar d'autres forces de l'opposition, Rifaat el-Assad souhaite qu'après la décision de la Ligue arabe de suspendre la Syrie, le dossier soit transféré au Conseil de sécurité de l'ONU. En revanche, il ne croit pas qu'après ce « coup dur » porté au régime syrien, celui-ci se délite : «Ce n'est pas assez pour encourager les défections dans l'entourage de Bachar ou dans l'armée », assure son oncle, installé entre Londres et Marbella depuis de nombreuses années.
http://www.lefigaro.fr/international/2011/11/13/01003-20111113ARTFIG00071-l-oncle-de-bachar-el-assad-lui-demande-de-quitter-le-pouvoir.php
Au lendemain de la décision de la Ligue arabe de suspendre Damas des instances de l'organisation, Bachar «doit arrêter le bain de sang et rendre enfin le pouvoir au peuple syrien», a affirmé ce dimanche l'ancien vice-président syrien en marge d'une conférence organisée par ses proches dans un hôtel parisien. «C'est inacceptable que Bachar puisse penser se maintenir au pouvoir en continuant les tueries», a lancé son oncle, qui avait dû s'exiler en 1998 sur ordres du président de l'époque Hafez el-Assad. Depuis huit mois qu'une révolte populaire réprimée par le régime secoue le pouvoir syrien, «Bachar s'est prononcé plusieurs fois pour des réformes. Mais on n'a rien vu venir. Il n'a rien fait de sérieux», accuse Rifaat, 71 ans, qui assure n'avoir «aucune ambition» politique.
Un refuge pour Bachar et sa famille
Le fère de l'ancien président syrien, Hafez, redoute une guerre civile. «C'est ce qui nous fait peur. Nous n'aurons alors plus d'autre choix que de demander l'aide étrangère pour éteindre le feu».Pour éviter ce scénario-catastrophe, «la communauté internationale doit trouver un refuge à Bachar el-Assad et à sa famille. C'est une question humaine», déclare Rifaat, mettant implicitement en garde contre le danger qu'un pouvoir syrien aux abois puisse exercer sa capacité de nuisance hors de ses frontières. «La Syrie, ce n'est ni la Libye, ni la Tunisie», avertit l'ancien patron des «Brigades de défense», qui fut accusé d'avoir participé aux massacres perpétrés par le pouvoir contre les islamistes à Hama en 1982 (15 000 morts).
A l'instar d'autres forces de l'opposition, Rifaat el-Assad souhaite qu'après la décision de la Ligue arabe de suspendre la Syrie, le dossier soit transféré au Conseil de sécurité de l'ONU. En revanche, il ne croit pas qu'après ce « coup dur » porté au régime syrien, celui-ci se délite : «Ce n'est pas assez pour encourager les défections dans l'entourage de Bachar ou dans l'armée », assure son oncle, installé entre Londres et Marbella depuis de nombreuses années.
http://www.lefigaro.fr/international/2011/11/13/01003-20111113ARTFIG00071-l-oncle-de-bachar-el-assad-lui-demande-de-quitter-le-pouvoir.php
dimanche 13 novembre 2011
Syrie : réunion de conciliation au Caire
La réunion des ministres arabes des Affaires étrangères sur la situation en Syrie, où Damas a accepté un plan de sortie de crise sans pour autant l'appliquer sur le terrain, a débuté samedi au siège de la Ligue arabe au Caire. La réunion se déroule à huis clos, en l'absence du ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem, la Syrie étant représentée par son ambassadeur auprès de la Ligue arabe, Youssef Ahmed.
Le 2 novembre, M. Mouallem n'avait pas non plus fait le déplacement lorsque Damas avait dit accepter le plan arabe prévoyant la fin des violences, la libération des détenus, le retrait de l'armée des villes et la libre circulation des médias, avant l'ouverture d'un dialogue national.
Après avoir annoncé que le régime de Damas ne respectait pas ses engagements, un Comité ministériel arabe, dirigé par le Qatar, a tenu une réunion préparatoire vendredi soir au Caire. La répression de la révolte populaire sans précédent contre le président Bachar al-Assad, qui a fait selon l'ONU plus de 3.500 morts depuis le début de la contestation mi-mars, n'a pas baissé d'intensité, faisant encore des dizaines de morts depuis l'accord entre Damas et la Ligue arabe.
http://www.europe1.fr/International/Syrie-reunion-de-conciliation-au-Caire-813049
Le 2 novembre, M. Mouallem n'avait pas non plus fait le déplacement lorsque Damas avait dit accepter le plan arabe prévoyant la fin des violences, la libération des détenus, le retrait de l'armée des villes et la libre circulation des médias, avant l'ouverture d'un dialogue national.
Après avoir annoncé que le régime de Damas ne respectait pas ses engagements, un Comité ministériel arabe, dirigé par le Qatar, a tenu une réunion préparatoire vendredi soir au Caire. La répression de la révolte populaire sans précédent contre le président Bachar al-Assad, qui a fait selon l'ONU plus de 3.500 morts depuis le début de la contestation mi-mars, n'a pas baissé d'intensité, faisant encore des dizaines de morts depuis l'accord entre Damas et la Ligue arabe.
http://www.europe1.fr/International/Syrie-reunion-de-conciliation-au-Caire-813049
samedi 12 novembre 2011
vendredi 11 novembre 2011
EDF et Floyd Landis condamnés pour espionnage informatique
C'est une très lourde sanction. La justice a condamné jeudi EDF à une amende d'1,5 million d'euros et le coureur cycliste américain Floyd Landis à un an de prison avec sursis, pour espionnage informatique aux dépens respectivement de Greenpeace et du laboratoire antidopage français. L'entraîneur de Floyd Landis, Arnie Baker, a été condamné à la même peine que le vainqueur déchu du Tour de France 2006.
La justice avait soupçonné le géant français de l'énergie et le sportif américain d'avoir eu recours ou d'avoir tiré profit en 2006 des services d'un pirate informatique, lui-même employé par des sociétés d'intelligence économique. Les victimes de cet espionnage étaient l'association écologique Greenpeace et son ancien directeur de campagnes Yannick Jadot, ainsi que le laboratoire antidopage français (LNDD).
Une entreprise appelée Kargus Consultants
Dans le volet sportif, Floyd Landis et son ancien entraîneur, qui ne se sont pas rendus à leur procès, ont été reconnus coupables d'avoir utilisé des documents du LNDD, piratés en 2006, afin de contester les résultats concluant à un dopage. Leurs avocats avaient plaidé la relaxe. Dans le volet EDF-Greenpeace de l'affaire, le juge d'instruction avait estimé que le groupe d'énergie avait mandaté l'entreprise privée Kargus Consultants pour s'introduire en 2006 dans l'ordinateur de M. Jadot. EDF avait affirmé avoir été victime des agissements de Kargus, lui reprochant d'avoir enfreint le cadre d'un contrat signé stipulant simplement une "veille" des actions menées par les écologistes autour, notamment, de la construction du réacteur nucléaire EPR à Flamanville (Manche).
Pour EDF, la présidente de la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez, a suivi le ministère public qui avait réclamé, fin octobre, une lourde amende de 1,5 million d'euros. Pour Floyd Landis et Arnie Baker, elle est restée en deçà des demandes du ministère public, qui avait requis 18 mois de prison avec sursis.
http://lci.tf1.fr/france/justice/edf-et-floyd-landis-condamnes-pour-espionnage-informatique-6818640.html
La justice avait soupçonné le géant français de l'énergie et le sportif américain d'avoir eu recours ou d'avoir tiré profit en 2006 des services d'un pirate informatique, lui-même employé par des sociétés d'intelligence économique. Les victimes de cet espionnage étaient l'association écologique Greenpeace et son ancien directeur de campagnes Yannick Jadot, ainsi que le laboratoire antidopage français (LNDD).
Une entreprise appelée Kargus Consultants
Dans le volet sportif, Floyd Landis et son ancien entraîneur, qui ne se sont pas rendus à leur procès, ont été reconnus coupables d'avoir utilisé des documents du LNDD, piratés en 2006, afin de contester les résultats concluant à un dopage. Leurs avocats avaient plaidé la relaxe. Dans le volet EDF-Greenpeace de l'affaire, le juge d'instruction avait estimé que le groupe d'énergie avait mandaté l'entreprise privée Kargus Consultants pour s'introduire en 2006 dans l'ordinateur de M. Jadot. EDF avait affirmé avoir été victime des agissements de Kargus, lui reprochant d'avoir enfreint le cadre d'un contrat signé stipulant simplement une "veille" des actions menées par les écologistes autour, notamment, de la construction du réacteur nucléaire EPR à Flamanville (Manche).
Pour EDF, la présidente de la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez, a suivi le ministère public qui avait réclamé, fin octobre, une lourde amende de 1,5 million d'euros. Pour Floyd Landis et Arnie Baker, elle est restée en deçà des demandes du ministère public, qui avait requis 18 mois de prison avec sursis.
http://lci.tf1.fr/france/justice/edf-et-floyd-landis-condamnes-pour-espionnage-informatique-6818640.html
jeudi 10 novembre 2011
Mediator : des médecins entendus par la police
Les policiers qui enquêtent sur le dossier Servier entendent des médecins. Au coeur des auditions, les prescriptions hors autorisation, à savoir celles pour lesquelles le Mediator était prescrit pour maigrir.
C'est un sujet tabou chez les médecins. Depuis quelques semaines, les convocations des praticiens par la police se multiplient. Elles se font dans le cadre de l'instruction judiciaire ouverte à Paris depuis février dernier et qui vise les chefs de tromperie sur la nature du médicament et l'escroquerie à l'assurance maladie et aux mutuelles. Des médecins ont ainsi été entendus à Montpellier, à Amiens ou encore dans le Berry. Particularité de ces professionnels, qu'ils soient généralistes, gynécologues ou encore endocrinologues : avoir , autrement dit pour perdre du poids. Autre particularité : ne pas avoir stipulé sur les ordonnances que ces prescriptions ne devaient du coup, pas être prises en charge par la sécurité sociale en notant la mention « NR » (non remboursé). En effet, seules les prescriptions réalisées dans le cadre des indications, en l'occurrence essentiellement le diabète, étaient remboursées.
«La convocation de Jacques Servier prévue initialement le 9 novembre a été reportée sine die pour des raisons de procédure , observe le Dr Claude Leicher, le président du premier syndicat de médecins généralistes, MG France. En revanche et alors que c'est son laboratoire qui a fabriqué le Mediator, on convoque des gens qui ont eux, déjà été condamnés par l'assurance maladie». Pour lui comme pour beaucoup d'autres, les choses sont claires : les médecins ne peuvent pas être tenus responsables de quelque chose qu'ils ignoraient, en l'occurence les effets secondaires du Mediator sur le coeur et les poumons. Jamais dans le Vidal, la «bible» des médecins, il n'a été fait mention de ces effets indésirables.
En réalité, deux hypothèses peuvent expliquer ces convocations des praticiens par la police. La première vise à parier que ces médecins vont faire l'objet de mises en examen dans le cadre de l'instruction judiciaire en cours. La seconde, plus vraisemblable, consiste à dire que les praticiens sont entendus pour faire progresser l'enquête et remonter la chaine des informations concernant le Mediator. S'ils l'ont prescrit comme coupe-faim, c'est qu'ils savaient que le médicament avait des vertus anorexigènes et dans ce cas, comment l'ont-ils su ? Un fin connaisseur du dossier estime que dans les instructions concernant la tromperie, la mise à jour des «dissymétrie de l'information» joue un rôle essentiel.
«C'est une présentation à la limite, tendancieuse. On ne nous disait pas franchement de le donner pour faire maigrir mais c'était fortement suggéré, explique le Dr Garrigou. Les visiteurs médicaux commencaient par parler de l'action sur les triglycérides, puis au cours de la discussion, ils disaient que ça faisait maigrir. Mais le terme anorexigène n'était jamais prononcé pour ne pas éveiller les soupçons. J'ai aussi entendu des visiteurs médicaux me dire «on n'a pas le droit de vous dire que ça fait maigrir». En 2006, il a cessé toute prescription de Mediator après avoir lu un article dans la revue médicale indépendante faisant état d'effets secondaires.
Après les médecins, à quand la convocation par la police des visiteurs médicaux ?
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/11/09/01016-20111109ARTFIG00649-mediator-des-medecins-entendus-par-la-police.php
Les médecins ne sont pas responsables
De 2000 à 2010, il y a eu environ 200 poursuites de médecins pour «prescriptions sauvages», hors des indications officielles, et 75 condamnations. «Ces médecins ont déjà été traduits par l'assurance maladie devant la section des assurances sociales qui est une chambre rattachée aux chambres disciplinaires», explique le Dr André Deseur du Conseil de l'ordre des médecins qui reconnait qu'au niveau départemental, le Conseil de l'ordre a bien eu des échos de ce type de convocations par la police.«La convocation de Jacques Servier prévue initialement le 9 novembre a été reportée sine die pour des raisons de procédure , observe le Dr Claude Leicher, le président du premier syndicat de médecins généralistes, MG France. En revanche et alors que c'est son laboratoire qui a fabriqué le Mediator, on convoque des gens qui ont eux, déjà été condamnés par l'assurance maladie». Pour lui comme pour beaucoup d'autres, les choses sont claires : les médecins ne peuvent pas être tenus responsables de quelque chose qu'ils ignoraient, en l'occurence les effets secondaires du Mediator sur le coeur et les poumons. Jamais dans le Vidal, la «bible» des médecins, il n'a été fait mention de ces effets indésirables.
«Il va y avoir des mises en examen de médecins»
«Cette histoire va mal se finir pour les médecins et il va y avoir des mises en examen, s'inquiète M° Fabrice Di Vizio, . Les policiers demandent aux médecins qui sont entendus de présenter les dossiers médicaux de leurs patient. En quoi ces informations viennent-elles servir une instruction concernant Servier ?». Les professionnels qui ont prescrit hors des indications et qui sont convoqués par la police seraient ainsi, selon lui, «victimes d'une double peine».En réalité, deux hypothèses peuvent expliquer ces convocations des praticiens par la police. La première vise à parier que ces médecins vont faire l'objet de mises en examen dans le cadre de l'instruction judiciaire en cours. La seconde, plus vraisemblable, consiste à dire que les praticiens sont entendus pour faire progresser l'enquête et remonter la chaine des informations concernant le Mediator. S'ils l'ont prescrit comme coupe-faim, c'est qu'ils savaient que le médicament avait des vertus anorexigènes et dans ce cas, comment l'ont-ils su ? Un fin connaisseur du dossier estime que dans les instructions concernant la tromperie, la mise à jour des «dissymétrie de l'information» joue un rôle essentiel.
«La présentation des visiteurs médicaux était insidieuse»
Fait exceptionnel, le Dr Marcel Garrigou-Grandchamp de la FMF confie avoir, au cours de sa carrière, prescrit le médicament de Servier à 80 patientes désireuses de perdre du poids. Mais sur chacune des ordonnance, il a bien stipulé que le Mediator ne devait pas être remboursé. Il n'a donc pas été convoqué par la police. Il se souvient de la façon dont le laboratoire, via ses visiteuses médicales venaient lui vanter le médicament.«C'est une présentation à la limite, tendancieuse. On ne nous disait pas franchement de le donner pour faire maigrir mais c'était fortement suggéré, explique le Dr Garrigou. Les visiteurs médicaux commencaient par parler de l'action sur les triglycérides, puis au cours de la discussion, ils disaient que ça faisait maigrir. Mais le terme anorexigène n'était jamais prononcé pour ne pas éveiller les soupçons. J'ai aussi entendu des visiteurs médicaux me dire «on n'a pas le droit de vous dire que ça fait maigrir». En 2006, il a cessé toute prescription de Mediator après avoir lu un article dans la revue médicale indépendante faisant état d'effets secondaires.
Après les médecins, à quand la convocation par la police des visiteurs médicaux ?
mercredi 9 novembre 2011
Affaire Karachi : l'ex-épouse de Takieddine contre-attaque
Accusée par son ex-mari d'avoir « volé des documents » et « violé le secret défense » en communiquant des pièces à la justice, Nicola Johnson, l'ex-épouse du marchand d'armes Ziad Takieddine, révèle à Mediapart et à L'Express qu'elle vient de déposer trois plaintes contre lui pour «abandon de famille», «faux et usage de faux» et «organisation d'insolvabilité».
Nicola Johnson est l'un des personnages clés de l'enquête sur le volet financier de l'affaire Karachi. Pendant vingt quatre ans, cette blonde Anglaise de 50 ans a été l'épouse de l'homme d'affaires franco-libanais, soupçonné par les juges d'instruction Van Ruymbeke et Le Loire d'avoir contribué au financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. Intermédiaire dans les contrats d'armement, Ziad Takieddine aurait rapatrié en France une partie des commissions versées lors de la vente par la France de trois sous-marins au Pakistan, puis de trois frégates à l'Arabie saoudite en 1994
Des documents sur ses sociétés offshore
Lors de la procédure en appel de leur divorce en septembre, Nicolas Johnson avait communiqué de nombreux documents archivés, en particulier les copies des contrats d'armement et des preuves de versements de commission. L'ex-épouse de Ziad Takieddine a également communiqué d'importants renseignements sur les sociétés off-shore et les comptes de son ancien mari.
«Mon ex-mari tente me présente comme «femme qui n'a cessé de mentir aux juges» et m'accuse d'avoir volé des documents, souligne Nicola Johnson dans l'interview qu'elle a accordée aux deux journaux. Or, les papiers que j'ai trouvés dans notre maison de Londres étaient simplement rangés dans des cartons, dans un bureau.» Elle ajoute, en citant Hélène Gaubert : «Ce sont nos maris qui nous ont entraînées dans cette affaire d'Etat ! Je la connais depuis 1993. Nous sommes devenues très proches, les enfants aussi. Hélène est une femme très honnête, incapable de mentir.»
Nicola Johnson avoue se trouver aujourd'hui dans une situation financière délicate car son ex-époux ne lui verse pas la pension alimentaire décidée par la justice. Elle détaille aussi comment, au fil du temps, elle a découvert les véritables activités de son mari. «C'est seulement pendant la procédure d'appel de mon divorce que j'ai pu mesurer l'immensité de sa fortune et la complexité des mécanismes mis en place pour la dissimuler, confie-t-elle. J'aurais dû être beaucoup plus prudente. Mais je lui faisais confiance. Complètement. Les yeux fermés. Bêtement, d'accord....»
http://www.leparisien.fr/affaire-karachi/affaire-karachi-l-ex-epouse-de-takieddine-contre-attaque-08-11-2011-1708631.php
Nicola Johnson est l'un des personnages clés de l'enquête sur le volet financier de l'affaire Karachi. Pendant vingt quatre ans, cette blonde Anglaise de 50 ans a été l'épouse de l'homme d'affaires franco-libanais, soupçonné par les juges d'instruction Van Ruymbeke et Le Loire d'avoir contribué au financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. Intermédiaire dans les contrats d'armement, Ziad Takieddine aurait rapatrié en France une partie des commissions versées lors de la vente par la France de trois sous-marins au Pakistan, puis de trois frégates à l'Arabie saoudite en 1994
Des documents sur ses sociétés offshore
Lors de la procédure en appel de leur divorce en septembre, Nicolas Johnson avait communiqué de nombreux documents archivés, en particulier les copies des contrats d'armement et des preuves de versements de commission. L'ex-épouse de Ziad Takieddine a également communiqué d'importants renseignements sur les sociétés off-shore et les comptes de son ancien mari.
«Mon ex-mari tente me présente comme «femme qui n'a cessé de mentir aux juges» et m'accuse d'avoir volé des documents, souligne Nicola Johnson dans l'interview qu'elle a accordée aux deux journaux. Or, les papiers que j'ai trouvés dans notre maison de Londres étaient simplement rangés dans des cartons, dans un bureau.» Elle ajoute, en citant Hélène Gaubert : «Ce sont nos maris qui nous ont entraînées dans cette affaire d'Etat ! Je la connais depuis 1993. Nous sommes devenues très proches, les enfants aussi. Hélène est une femme très honnête, incapable de mentir.»
Nicola Johnson avoue se trouver aujourd'hui dans une situation financière délicate car son ex-époux ne lui verse pas la pension alimentaire décidée par la justice. Elle détaille aussi comment, au fil du temps, elle a découvert les véritables activités de son mari. «C'est seulement pendant la procédure d'appel de mon divorce que j'ai pu mesurer l'immensité de sa fortune et la complexité des mécanismes mis en place pour la dissimuler, confie-t-elle. J'aurais dû être beaucoup plus prudente. Mais je lui faisais confiance. Complètement. Les yeux fermés. Bêtement, d'accord....»
http://www.leparisien.fr/affaire-karachi/affaire-karachi-l-ex-epouse-de-takieddine-contre-attaque-08-11-2011-1708631.php
mardi 8 novembre 2011
Un astéroïde géant frôlera la Terre dans la nuit de mardi à mercredi
Mardi 8 novembre au soir, notre planète va être approchée de près par un gigantesque caillou de plus de 400 mètres de diamètre. L'astéroïde qui fonce droit sur la Terre, appelé par les scientifiques 2005 YU55, pèse plus de cinquante millions de tonnes. Mais pas de scénario catastrophe à l'horizon : l'astéroïde passera à quelque 324 000 kilomètres de la surface de la Terre, à minuit et demie exactement.
La dernière fois qu'un astéroïde d'une telle taille était venu aussi près de la Terre remonte à 1976. Le prochain à rencontrer notre planète sera l'astéroïde 2001 WN5, qui passera à moins de 0,6 fois la distance Terre-Lune, en 2028.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/07/1209993-un-asteroide-geant-frolera-la-terre-dans-la-nuit-de-mardi-a-mercredi.html
Une distance toute petite à l'échelle de l'univers
Si la distance qui va nous séparer de cet astéroïde lors de son passage à près de 300 000 kilomètres de la Terre nous paraît immense, tout reste relatif : elle ne représente que 75% de la distance existant entre la Terre et la Lune.Une aubaine pour les scientifiques
Le passage de l'astéroïde est l'occasion pour les astronomes d'observer au télescope l'énorme caillou et d'étudier ses caractéristiques physico-chimiques. Mais les scientifiques vont devoir utiliser un matériel de très haute qualité : le radiotélecsope d'Arecibo, une antenne utilisée comme rader, située à Porto Rico. Si la longueur de l'astéroïde correspond à la longueur de 4 terrains de foot, ce n'est pas pour autant qu'il sera aisé d'observer le "monstre". En effet, l'objet céleste, vu à 324 000 kms et se déplaçant à 18 000 km/h, mesurera seulement, au plus près de la Terre, 0,2 seconde d'arc, soit quelques pixels d'une caméra de Hubble ou du Very Large Telescope européen.Un astéroïde potentiellement dangereux
L'astéroïde 2005YU55 appartient à la liste des "PHA" (Potentially Hazardous Asteroid), qui regroupe les objets célestes s'approchant à mois de huit millions de kms de l'orbite terrestre et qui mesurent plus de cent mètres. Potentiellement dangereux pour la Terre, le mastodonte ne devrait toutefois pas entrer en collision avec notre planète dans le siècle qui vient.La dernière fois qu'un astéroïde d'une telle taille était venu aussi près de la Terre remonte à 1976. Le prochain à rencontrer notre planète sera l'astéroïde 2001 WN5, qui passera à moins de 0,6 fois la distance Terre-Lune, en 2028.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/07/1209993-un-asteroide-geant-frolera-la-terre-dans-la-nuit-de-mardi-a-mercredi.html
lundi 7 novembre 2011
Irak: Huit morts au moins après une triple explosion à Bagdad
Une triple explosion a fait au moins huit morts et 26 blessés dimanche, jour de l'Aïd el Kébir, sur un marché de Chourdja, quartier commerçant du centre de Bagdad, a-t-on appris de sources médicales et auprès de la police irakienne.
«Je peux voir des flammes et de la fumée et beaucoup de véhicules de pompiers», a déclaré un correspondant de Reuters qui se trouvait à proximité.
Huit corps et 26 blessés ont été admis à l'hôpital Al Kindi de la capitale, dit-on de source médicale.
La police et l'armée irakienne craignent une recrudescence des attentats après le départ, prévu d'ici au 31 décembre, des 33.000 militaires américains encore présents
http://www.20minutes.fr/ledirect/818510/irak-huit-morts-moins-apres-triple-explosion-bagdad
«Je peux voir des flammes et de la fumée et beaucoup de véhicules de pompiers», a déclaré un correspondant de Reuters qui se trouvait à proximité.
Huit corps et 26 blessés ont été admis à l'hôpital Al Kindi de la capitale, dit-on de source médicale.
La police et l'armée irakienne craignent une recrudescence des attentats après le départ, prévu d'ici au 31 décembre, des 33.000 militaires américains encore présents
http://www.20minutes.fr/ledirect/818510/irak-huit-morts-moins-apres-triple-explosion-bagdad
dimanche 6 novembre 2011
Un tableau acheté 130 euros par un Lyonnais est-il une oeuvre de Rembrandt?
Un tableau acheté 130 euros il y a un an dans une vente judiciaire est-il une oeuvre de Rembrandt ? Son acquéreur, un amateur d'art lyonnais, multiplie démarches et analyses scientifiques pour authentifier la main du maître hollandais dans ce tableau qui représenterait sa mère.
«Attiré par la présence d'un cachet de cire» au dos de l'oeuvre, ce Lyonnais de 42 ans achète en 2010 ce portrait d'une vieille femme mis à prix 80 euros, peint sur un panneau en chêne de 23,8 cm sur 18, et de 4 mm d'épaisseur, aux arêtes biseautées. «Habité» chaque jour davantage «par le personnage», ce collectionneur amateur se lance alors dans une enquête passionnée et minutieuse, dont il ressort convaincu que Rembrandt est l'auteur de l'oeuvre.
«A force de recherches», il constate une similitude de traits avec d'autres tableaux représentant la mère du maître hollandais du XVIIème siècle. Mais seul un groupe d'experts basé aux Pays-Bas est habilité depuis 1968 à attribuer une oeuvre à l'artiste. La valeur du tableau certifié pourrait alors bondir «aux alentours de 20 millions d'euros au vu des dernières ventes», espère son propriétaire, qui souhaite garder l'anonymat.
«Mitraillé de photos au microscope numérique», le tableau est ensuite soumis à une radio, qui révèle deux découvertes majeures: «la présence de la date 1625 avec le 6 à l'envers, et d'une signature» fidèle à celle du maître, poursuit le collectionneur. Assurant avancer «comme dans un dossier en criminologie, avec des étapes permettant de confirmer» ses hypothèses, il s'attache en parallèle à décrypter le cachet de cire situé au dos du tableau.
Sollicités, le service des sceaux du ministère de la Culture et une conservatrice au château royal de Varsovie datent respectivement le sigle de «la seconde moitié du XVIIème siècle» et «du milieu du XVIIème siècle, entre 1630 et 1650», époques correspondant à l'activité de Rembrandt.
Le Lyonnais continue pour sa part d'accumuler les éléments étayant son dossier. En janvier, l'Institut royal du patrimoine artistique de Bruxelles (Belgique) réalisera deux ultimes études scientifiques: l'une pour dater à l'année près le panneau de bois, et l'autre destinée à révéler un éventuel dessin préparatoire au carbone.
Une analyse qui pourrait être «décisive», selon Mme Douay. «Un dessin est beaucoup plus difficile à fausser qu'une peinture, il est caractéristique de la touche, de la facture de l'artiste. Un dessin, ça ne se rattrape pas», détaille-t-elle. Ensuite, l'amateur d'art soumettra de nouveau l'oeuvre au comité d'experts hollandais: «C'est difficile de faire marche arrière quand tous les éléments corroborent que c'est la main du maître.»
Le comité «peut revenir sur son avis avec l'apport de nouveaux éléments», mais, avertit Mme Douay, «même si tout va dans le sens de l'authentique», leur décision reste «de l'ordre du ressenti, de la sensation».
http://www.20minutes.fr/ledirect/818198/tableau-achete-130-euros-lyonnais-est-il-oeuvre-rembrandt
«Attiré par la présence d'un cachet de cire» au dos de l'oeuvre, ce Lyonnais de 42 ans achète en 2010 ce portrait d'une vieille femme mis à prix 80 euros, peint sur un panneau en chêne de 23,8 cm sur 18, et de 4 mm d'épaisseur, aux arêtes biseautées. «Habité» chaque jour davantage «par le personnage», ce collectionneur amateur se lance alors dans une enquête passionnée et minutieuse, dont il ressort convaincu que Rembrandt est l'auteur de l'oeuvre.
«A force de recherches», il constate une similitude de traits avec d'autres tableaux représentant la mère du maître hollandais du XVIIème siècle. Mais seul un groupe d'experts basé aux Pays-Bas est habilité depuis 1968 à attribuer une oeuvre à l'artiste. La valeur du tableau certifié pourrait alors bondir «aux alentours de 20 millions d'euros au vu des dernières ventes», espère son propriétaire, qui souhaite garder l'anonymat.
Une enquête digne d'un «dossier en criminologie»
Il envoie des photos du tableau à Ernst van de Wetering, à la tête de ce groupe, mais l'expert hollandais lui répond qu'il ne «pense pas» qu'il s'agisse d'un Rembrandt. Nullement découragé, il confie l'oeuvre à un restaurateur parisien, l'Atelier du temps passé, qui lance les premières analyses.«Mitraillé de photos au microscope numérique», le tableau est ensuite soumis à une radio, qui révèle deux découvertes majeures: «la présence de la date 1625 avec le 6 à l'envers, et d'une signature» fidèle à celle du maître, poursuit le collectionneur. Assurant avancer «comme dans un dossier en criminologie, avec des étapes permettant de confirmer» ses hypothèses, il s'attache en parallèle à décrypter le cachet de cire situé au dos du tableau.
Sollicités, le service des sceaux du ministère de la Culture et une conservatrice au château royal de Varsovie datent respectivement le sigle de «la seconde moitié du XVIIème siècle» et «du milieu du XVIIème siècle, entre 1630 et 1650», époques correspondant à l'activité de Rembrandt.
On ne peut pas «dire qui tenait le pinceau»
«Tous les éléments matériels vont dans son sens. C'est sûr que l'oeuvre est ancienne, du XVIIIème siècle, voire du XVIIème», reconnaît Annette Douay, restauratrice de tableaux à l'Atelier du temps passé. «Mais je ne peux pas dire qui tenait le pinceau. Ca peut être un élève, un acolyte ou un faussaire. Les faussaires étaient très forts pour trouver de vieux panneaux, faire de faux cachets», tempère-t-elle.Le Lyonnais continue pour sa part d'accumuler les éléments étayant son dossier. En janvier, l'Institut royal du patrimoine artistique de Bruxelles (Belgique) réalisera deux ultimes études scientifiques: l'une pour dater à l'année près le panneau de bois, et l'autre destinée à révéler un éventuel dessin préparatoire au carbone.
Une analyse qui pourrait être «décisive», selon Mme Douay. «Un dessin est beaucoup plus difficile à fausser qu'une peinture, il est caractéristique de la touche, de la facture de l'artiste. Un dessin, ça ne se rattrape pas», détaille-t-elle. Ensuite, l'amateur d'art soumettra de nouveau l'oeuvre au comité d'experts hollandais: «C'est difficile de faire marche arrière quand tous les éléments corroborent que c'est la main du maître.»
Le comité «peut revenir sur son avis avec l'apport de nouveaux éléments», mais, avertit Mme Douay, «même si tout va dans le sens de l'authentique», leur décision reste «de l'ordre du ressenti, de la sensation».
http://www.20minutes.fr/ledirect/818198/tableau-achete-130-euros-lyonnais-est-il-oeuvre-rembrandt
samedi 5 novembre 2011
Plan arabe : Paris doute de Damas
La France doute de la sincérité du régime syrien à mettre en oeuvre le plan de sortie de crise de la Ligue arabe. En cause, la poursuite de la répression meurtrière en Syrie, a indiqué aujourd'hui le ministère français des Affaires étrangères.
"Alors que le régime syrien venait d'indiquer son acceptation sans réserves du plan de sortie de crise proposé par la Ligue arabe, nous constatons qu'au moins vingt manifestants pacifiques ont encore trouvé la mort hier en Syrie sous les balles des forces de sécurité", a déploré Romain Nadal, porte-parole du Quai d'Orsay.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/04/97001-20111104FILWWW00458-paris-doute-de-damas-syrie.php
"Alors que le régime syrien venait d'indiquer son acceptation sans réserves du plan de sortie de crise proposé par la Ligue arabe, nous constatons qu'au moins vingt manifestants pacifiques ont encore trouvé la mort hier en Syrie sous les balles des forces de sécurité", a déploré Romain Nadal, porte-parole du Quai d'Orsay.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/04/97001-20111104FILWWW00458-paris-doute-de-damas-syrie.php
vendredi 4 novembre 2011
4 morts à Homs : les violences continuent
Mercredi, Damas a accepté un plan arabe censé mettre fin à la répression du mouvement de contestation contre le régime du président Bachar al-Assad. Les quatre Syriens ont été tués dans les quartiers de Baba Amr, Al-Inchaat et Bab Dreib à Homs, "où l'on peut encore entendre des tirs à la mitrailleuse lourde".
Le plan prévoit un arrêt total de la violence pour protéger les civils, la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la contestation et l'évacuation de toute force militaire des villes en proie à des conflits armés. Malgré cet accord, les violences avaient déjà fait mercredi 34 nouvelles victimes : 11 ouvriers "tués par des hommes armés venant de villages pro-régime" dans la province de Homs, 8 civils tués par les forces de l'ordre à Homs et 15 membres des forces de l'ordre tués par des déserteurs, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Nouvelle manifestation vendredi
Comme toutes les semaines, les militants sur le terrain ont appelé les Syriens à manifester vendredi sous le slogan "Allah est grand, contre les despotes et les tyrans". "Plus le régime réprime et tue, plus nous sommes déterminés. Le régime ne pourra pas se maintenir malgré (l'appui) de la Russie et de la Chine, ni en raison des décisions de la Ligue arabe, car le peuple est déterminé à obtenir la liberté", ont écrit les militants sur leur page Facebook "Syrian Revolution 2011".
"Le régime est tombé depuis le premier jour où nous avons appelé à la liberté, et dès la première goutte de sang versée à cause des balles tirées par les tyrans", ont-ils ajouté.
http://info.france2.fr/monde/4-morts-a-homs--les-violences-continuent--71090421.html
Le plan prévoit un arrêt total de la violence pour protéger les civils, la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la contestation et l'évacuation de toute force militaire des villes en proie à des conflits armés. Malgré cet accord, les violences avaient déjà fait mercredi 34 nouvelles victimes : 11 ouvriers "tués par des hommes armés venant de villages pro-régime" dans la province de Homs, 8 civils tués par les forces de l'ordre à Homs et 15 membres des forces de l'ordre tués par des déserteurs, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Nouvelle manifestation vendredi
Comme toutes les semaines, les militants sur le terrain ont appelé les Syriens à manifester vendredi sous le slogan "Allah est grand, contre les despotes et les tyrans". "Plus le régime réprime et tue, plus nous sommes déterminés. Le régime ne pourra pas se maintenir malgré (l'appui) de la Russie et de la Chine, ni en raison des décisions de la Ligue arabe, car le peuple est déterminé à obtenir la liberté", ont écrit les militants sur leur page Facebook "Syrian Revolution 2011".
"Le régime est tombé depuis le premier jour où nous avons appelé à la liberté, et dès la première goutte de sang versée à cause des balles tirées par les tyrans", ont-ils ajouté.
http://info.france2.fr/monde/4-morts-a-homs--les-violences-continuent--71090421.html
jeudi 3 novembre 2011
Syrie: la Ligue arabe doit présenter un plan de sortie de crise
La Ligue arabe, réunie en sommet extraordinaire, devait présenter mercredi au Caire un plan de sortie de crise pour la Syrie, qui appelle au retrait des chars et des véhicules blindés déployés dans les rues et à la tenue d'élections libres, selon des diplomates impliqués dans le processus.
Mardi soir, les médias officiels syriens rapportaient que Damas avait accepté un plan présenté par l'organisation régionale. Mais un haut responsable de la Ligue affirmait pour sa part qu'elle n'avait pas encore reçu de réponse de la Syrie.
Le mouvement de contestation lancé en mars contre le régime du président Bachar el-Assad fait l'objet d'une répression sanglante. Selon les estimations de l'ONU, quelque 3.000 personnes ont été tuées. Par ailleurs, des milliers de Syriens ont fui le pays depuis le début de la crise.
Des diplomates arabes ont précisé à l'Associated Press sous couvert de l'anonymat que le plan appelait également à la libération de tous les prisonniers politiques et à l'élaboration d'une nouvelle Constitution, ainsi qu'à des élections présidentielle et législatives libres sous supervision internationale.
Il prévoit également l'ouverture d'un dialogue entre le gouvernement syrien et des représentants de l'opposition au Caire. Et ce bien que l'opposition a refusé tout idée de dialogue tant qu'Assad sera au pouvoir.
Selon ces mêmes diplomates, l'ambassadeur de Damas auprès de l'Egypte et de la Ligue arabe, Youssef Ahmed, a regagné Le Caire mardi après une brève visite à Damas, porteur de la réponse syrienne à ces propositions.
S'ils sont tombés d'accord sur la nécessité de ne pas laisser la Syrie devenir une nouvelle Libye, les pays-membres sont divisés sur d'autres aspects du dossier: les pays du Golfe veulent que la Syrie soit suspendue de la Ligue si elle refuse la proposition, tandis que d'autres pays, comme l'Egypte ou le Soudan, y sont opposés
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111102.FAP7394/syrie-la-ligue-arabe-doit-presenter-un-plan-de-sortie-de-crise.html
Mardi soir, les médias officiels syriens rapportaient que Damas avait accepté un plan présenté par l'organisation régionale. Mais un haut responsable de la Ligue affirmait pour sa part qu'elle n'avait pas encore reçu de réponse de la Syrie.
Le mouvement de contestation lancé en mars contre le régime du président Bachar el-Assad fait l'objet d'une répression sanglante. Selon les estimations de l'ONU, quelque 3.000 personnes ont été tuées. Par ailleurs, des milliers de Syriens ont fui le pays depuis le début de la crise.
Des diplomates arabes ont précisé à l'Associated Press sous couvert de l'anonymat que le plan appelait également à la libération de tous les prisonniers politiques et à l'élaboration d'une nouvelle Constitution, ainsi qu'à des élections présidentielle et législatives libres sous supervision internationale.
Il prévoit également l'ouverture d'un dialogue entre le gouvernement syrien et des représentants de l'opposition au Caire. Et ce bien que l'opposition a refusé tout idée de dialogue tant qu'Assad sera au pouvoir.
Selon ces mêmes diplomates, l'ambassadeur de Damas auprès de l'Egypte et de la Ligue arabe, Youssef Ahmed, a regagné Le Caire mardi après une brève visite à Damas, porteur de la réponse syrienne à ces propositions.
S'ils sont tombés d'accord sur la nécessité de ne pas laisser la Syrie devenir une nouvelle Libye, les pays-membres sont divisés sur d'autres aspects du dossier: les pays du Golfe veulent que la Syrie soit suspendue de la Ligue si elle refuse la proposition, tandis que d'autres pays, comme l'Egypte ou le Soudan, y sont opposés
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111102.FAP7394/syrie-la-ligue-arabe-doit-presenter-un-plan-de-sortie-de-crise.html
mercredi 2 novembre 2011
Karachi : Takieddine admet avoir été intermédiaire
L'homme d'affaires a pour la première fois reconnu avoir perçu une commission en marge de la signature d'un contrat d'armement entre la France et le Pakistan.
L'affaire Karachi se dénoue peu à peu. Le 19 octobre, l'homme d'affaire franco-libanais Ziad Takieddine, mis en examen dans le volet financier de l'affaire, a reconnu pour la première fois devant la justice avoir perçu 30 millions de francs (4,5 millions d'euros) en marge de contrats signés entre la France et le Pakistan, selon des comptes-rendus d'auditions consultés par Le Journal du Dimanche. Il admet donc son rôle d'intermédiaire dans ce contrat, ce qu'il avait toujours nié.
Ces contrats sont au coeur de l'affaire Karachi. Les juges chargés de l'affaire craignent que l'arrêt du versement des rétrocommissions au Pakistan ait conduit à l'attentat de 2001 ayant provoqué la mort de onze salariés français de la Direction des constructions navales, mais également que l'argent de ces contrats ait servi à financer illégalement la campagne présidentielle d'Édouard Balladur en 1995. Le contrat signé avec l'Arabie Saoudite pour des frégates Sawahi II aurait également pu servir à alimenter les comptes de campagne d'Edouard Balladur, selon le juge Van Ruymbeke, chargé du volet financier.
«Une partie [du contrat] a bénéficié à une société qui représente M.Chirac. Une autre partie a bénéficié à une société qui représente M.Villepin. La troisième est celle de M.Djouhri qui chapeaute les trois sociétés». Jacques Chirac, Dominique de Villepin et l'homme d'affaires Alexandre Djouhri , rival de Takieddine, ont déjà démenti ces accusations par le biais de leurs avocats. Ziad Takieddine affirme disposer de preuves et met en cause «un homme d'affaires d'origine yéménite» et «un groupe à Genève géré par Wahid N.» en lien, selon lui, avec Alexandre Djouhri.
Nicolas Sarkozy, qui était ministre du Budget lors de la présidentielle de 1995, a de son côté affirmé qu'il ne «sortirait rien» du volet financier de l'affaire Karachi, et plus particulièrement de l'audition d'un de ses amis, Nicolas Bazire. «Cela fait bientôt 17 ans», a-t-il expliqué lors de son interview télévisée jeudi. «Est-ce-que vous imaginez que s'il y avait quoi que ce soit à reprocher à M. Balladur, on ne l'aurait pas trouvé en 17 ans ?»
«Je trouve particulièrement odieux qu'on utilise la douleur de familles qui ont perdu leurs proches dans un attentat ignoble au service d'intérêts politiciens, de magouilles, et pour tout dire dans la volonté de salir les gens», a-t-il ajouté. Les familles des victimes ont rétorqué que «les juges d'instruction en charge des différents volets de cette affaire font un travail remarquable», et s'insurgent que le président évoque «la 'douleur des familles' alors même qu'un de ses conseillers nous a un jour rétorqué 'Monsieur le Président en a assez qu'on l'importune avec des bobos personnel'».
http://www.google.fr/url?url=http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/10/30/01016-20111030ARTFIG00127-karachi-takieddine-admet-avoir-ete-intermediaire.php&rct=j&sa=X&ei=OvKvToGhMOT54QSVsdTdAQ&ved=0CDUQ-AsoADAB&q=karachi&usg=AFQjCNFJ2XU63tJcSxYy4p24RQYc7KbRWw
Ces contrats sont au coeur de l'affaire Karachi. Les juges chargés de l'affaire craignent que l'arrêt du versement des rétrocommissions au Pakistan ait conduit à l'attentat de 2001 ayant provoqué la mort de onze salariés français de la Direction des constructions navales, mais également que l'argent de ces contrats ait servi à financer illégalement la campagne présidentielle d'Édouard Balladur en 1995. Le contrat signé avec l'Arabie Saoudite pour des frégates Sawahi II aurait également pu servir à alimenter les comptes de campagne d'Edouard Balladur, selon le juge Van Ruymbeke, chargé du volet financier.
Takieddine accuse de nouveau Chirac et Villepin
L'homme d'affaires, mis en examen pour «complicité et recel d'abus de biens sociaux»depuis le 14 octobre, a déjà reconnu son rôle d'intermédiaire dans la signature de ce dernier contrat. Il a précisé les conditions de cette signature lors de ses dernières auditions, et a réitéré ses attaques contre Jacques Chirac et Dominique de Villepin, à l'époque respectivement président de la République et secrétaire général de l'Élysée.«Une partie [du contrat] a bénéficié à une société qui représente M.Chirac. Une autre partie a bénéficié à une société qui représente M.Villepin. La troisième est celle de M.Djouhri qui chapeaute les trois sociétés». Jacques Chirac, Dominique de Villepin et l'homme d'affaires Alexandre Djouhri , rival de Takieddine, ont déjà démenti ces accusations par le biais de leurs avocats. Ziad Takieddine affirme disposer de preuves et met en cause «un homme d'affaires d'origine yéménite» et «un groupe à Genève géré par Wahid N.» en lien, selon lui, avec Alexandre Djouhri.
Nicolas Sarkozy, qui était ministre du Budget lors de la présidentielle de 1995, a de son côté affirmé qu'il ne «sortirait rien» du volet financier de l'affaire Karachi, et plus particulièrement de l'audition d'un de ses amis, Nicolas Bazire. «Cela fait bientôt 17 ans», a-t-il expliqué lors de son interview télévisée jeudi. «Est-ce-que vous imaginez que s'il y avait quoi que ce soit à reprocher à M. Balladur, on ne l'aurait pas trouvé en 17 ans ?»
«Je trouve particulièrement odieux qu'on utilise la douleur de familles qui ont perdu leurs proches dans un attentat ignoble au service d'intérêts politiciens, de magouilles, et pour tout dire dans la volonté de salir les gens», a-t-il ajouté. Les familles des victimes ont rétorqué que «les juges d'instruction en charge des différents volets de cette affaire font un travail remarquable», et s'insurgent que le président évoque «la 'douleur des familles' alors même qu'un de ses conseillers nous a un jour rétorqué 'Monsieur le Président en a assez qu'on l'importune avec des bobos personnel'».
http://www.google.fr/url?url=http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/10/30/01016-20111030ARTFIG00127-karachi-takieddine-admet-avoir-ete-intermediaire.php&rct=j&sa=X&ei=OvKvToGhMOT54QSVsdTdAQ&ved=0CDUQ-AsoADAB&q=karachi&usg=AFQjCNFJ2XU63tJcSxYy4p24RQYc7KbRWw
mardi 1 novembre 2011
Répression en Syrie : ce que réclame la Ligue arabe
Alors que le régime de Bachar al-Assad réprime depuis plus de sept mois la contestation dans le sang, la Ligue arabe attend ce lundi à Doha une réponse à son plan. Un plan qui prévoit notamment, a détaillé le secrétaire général de la Ligue, Nabil al-Arabi "le retrait des chars, l'arrêt immédiat de la violence pour adresser un message rassurant la rue syrienne". Il a ajouté que le document stipulait aussi "l'amorce au Caire d'un dialogue national entre toutes les composantes de l'opposition et le régime", alors que ce dernier était jusqu'ici réticent à l'idée d'un dialogue avec l'opposition à l'étranger. Cette idée d'un dialogue national avait été présentée mercredi dernier lors d'une rencontre à Damas entre Bachar al-Assad et le comité ministériel arabe, conduit par le Premier ministre du Qatar. Mais quelle que soit la réponse syrienne, le comité ministériel de la Ligue a prévu de se réunir mercredi prochain au Caire, pour faire le point sur les tractations en cours avec Damas.
Pour le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, tout doit être fait "pour empêcher ce qui est arrivé dans d'autres pays". Allusion transparente à la Libye, où une intervention occidentale en soutien à la révolte populaire a fini par aboutir à un changement de régime, l'ancien Guide libyen, Mouammar Kadhafi, figurant au nombre des victimes de cette guerre. "L'ensemble de la région est exposée à une grande tempête. Et il importe que les dirigeants sachent comment se comporter (mais) pas par des tergiversations et des tromperies", a averti le responsable qatari.
Assad menace
Mais le bain de sang se poursuit : alors qu'un nouveau mort a été signalé lundi matin par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme à Homs, l'un des foyers de la contestation, les derniers bilans au sein de l'opposition syrienne évoquent plus de 60 civils et 30 soldats tués lors des affrontement au cours des seuls trois derniers jours. Les responsables de l'opposition estiment que les offres de dialogue faites jusqu'à présent par Assad ne sont pas sérieuses, les arrestations, les cas de torture, les disparitions et les assassinats de militants s'étant multipliés récemment. Fait symptomatique, l'émissaire chinois au Proche-Orient a appelé les dirigeants de Damas à accélérer la mise en place des réformes promises par Bachar al Assad, estimant que la situation devient dangereuse et que le bain de sang ne peut plus continuer. La Chine avait pourtant, tout comme la Russie, autre membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, opposé le 4 octobre dernier son veto à un projet de résolution des pays occidentaux menaçant Damas de "mesures ciblées".
Bien que son pays n'ait pas été sanctionné par le Conseil de sécurité des Nations unies, Assad est conscient de la pression croissante en provenance des pays occidentaux. Aussi, a-t-il décidé de faire montre de fermeté face à la tentation pour l'Occident de mettre sur pied une opération similaire à celle organisée en Libye. Dans un entretien publié dimanche par le journal britannique Sunday Telegraph, il affirme que les Occidentaux provoqueraient un "séisme" au Proche-Orient s'ils intervenaient en Syrie.
Dans cet entretien, le chef de l'Etat syrien rappelle notamment que la Syrie est un "élément central désormais dans la région", où elle partage une frontière avec Israël, le Liban, la Turquie, l'Irak et la Jordanie. "Il existe une ligne de faille et, si vous jouez avec le sol, vous risquez de provoquer un séisme", affirme Assad. "Voulez-vous connaître un nouvel Afghanistan ou même des dizaines d'Afghanistan ? Un problème en Syrie embrasera toute la région. Si l'idée est de diviser la Syrie, cela reviendra à diviser toute la région", menace-t-il. Le blocage et la tension ambiants ne semblent pourtant pouvoir céder que sous les effets de sanctions occidentales ou d'une rébellion plus marquée au sein des forces armées et de la police.
http://lci.tf1.fr/monde/moyen-orient/repression-en-syrie-ce-que-reclame-la-ligue-arabe-6798669.html
lundi 31 octobre 2011
dimanche 30 octobre 2011
Syrie : la Ligue arabe dénonce le "meurtre de civils"
La Ligue arabe a condamné les "meurtres de civils" en Syrie après une journée de mobilisation particulièrement sanglante dans le pays, où les violences ont fait plus d'une cinquantaine de morts vendredi. Samedi, la répression du mouvement de contestation engagé mi-mars contre le régime du président Bachar el-Assad a fait trois morts de plus parmi les civils à Homs (centre), la troisième ville de Syrie.
"Le comité ministériel arabe a exprimé son rejet des meurtres de civils qui se poursuivent en Syrie et a exprimé l'espoir que le gouvernement syrien prendra les mesures nécessaires pour les protéger", a annoncé un message adressé à M. Assad. Vendredi, la Syrie a connu l'une des journées les plus violentes depuis des semaines, avec 36 civils tués quand les forces de sécurité ont tiré à balles réelles pour disperser des manifestations, essentiellement à Homs et à Hama (centre), selon des organisations syriennes de défense des droits de l'homme.
Des centaines d'arrestations
En outre, plus d'une centaine de personnes ont été blessées et 500 autres arrêtées à travers le pays, dans le cadre de ces manifestations, selon le président de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane. Parallèlement, des affrontements entre l'armée et des déserteurs à Homs ont fait au moins 17 morts parmi les soldats dans la nuit de vendredi à samedi, selon l'OSDH, qui a fait état d'un total de plus de 40 victimes - morts ou blessés - des deux côtés. Les soldats sont morts dans l'attaque de deux barrages militaires dans le quartier Bab al-Sibaa, où un officier et des dizaines de militaire ont fait défection, selon l'OSDH, qui a précisé que deux blindés de l'armée avaient été détruits, citant un militant sur place.
Les militants anti-Assad avaient appelé à manifester vendredi pour réclamer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie, à l'image de la Libye, "afin de permettre à l'armée syrienne libre d'oeuvrer avec plus de liberté", selon leur page Facebook. L'Armée syrienne libre est une force d'opposition armée formée essentiellement de déserteurs. Les défections et les affrontements entre soldats de l'armée régulière et déserteurs se sont multipliés ces dernières semaines en Syrie. Mercredi, M. Assad avait reçu une délégation ministérielle de la Ligue arabe qui a annoncé de nouvelles discussions dimanche au Qatar avec des responsables syriens pour tenter de parvenir à "des résultats sérieux et à une solution à la crise syrienne".
Perquisitions
Les ministres, qui cherchent à engager une médiation entre le régime et l'opposition, avaient qualifié mercredi leur entrevue avec M. Assad de "franche et amicale". Dirigée par le Qatar, qui assure actuellement la présidence de la Ligue arabe, la délégation comprenait les ministres des Affaires étrangères algérien, égyptien, omanais et soudanais, outre le secrétaire général de l'organisation Nabil al-Arabi. Sur le terrain, les violences n'ont pas cessé samedi. Toujours à Homs, un jeune homme a été tué par un tireur embusqué dans le quartier Deir Balaa et deux autres ont péri quand les forces de l'ordre ont pilonné le quartier Baba Amr à la mitrailleuse lourde, a annoncé l'OSDH, basé au Royaume-Uni.
D'après l'OSDH, "Homs a donné 40 % des martyrs de la révolution syrienne" dont la répression depuis le 15 mars a fait, selon l'ONU, plus de 3 000 morts. Dans la province de Deir Ezzor (est), les forces de sécurité ont mené des perquisitions dans le village de Doueir et arrêté dix personnes. Dans le gouvernorat d'Idleb, près de la frontière turque, des centaines de soldats ont été déployés à Saraqeb, et les militants sur place s'inquiétaient d'une "possible invasion militaire de cette ville", selon l'OSDH.http://www.lepoint.fr/monde/syrie-la-ligue-arabe-denonce-le-meurtre-de-civils-29-10-2011-1390565_24.php
"Le comité ministériel arabe a exprimé son rejet des meurtres de civils qui se poursuivent en Syrie et a exprimé l'espoir que le gouvernement syrien prendra les mesures nécessaires pour les protéger", a annoncé un message adressé à M. Assad. Vendredi, la Syrie a connu l'une des journées les plus violentes depuis des semaines, avec 36 civils tués quand les forces de sécurité ont tiré à balles réelles pour disperser des manifestations, essentiellement à Homs et à Hama (centre), selon des organisations syriennes de défense des droits de l'homme.
Des centaines d'arrestations
En outre, plus d'une centaine de personnes ont été blessées et 500 autres arrêtées à travers le pays, dans le cadre de ces manifestations, selon le président de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane. Parallèlement, des affrontements entre l'armée et des déserteurs à Homs ont fait au moins 17 morts parmi les soldats dans la nuit de vendredi à samedi, selon l'OSDH, qui a fait état d'un total de plus de 40 victimes - morts ou blessés - des deux côtés. Les soldats sont morts dans l'attaque de deux barrages militaires dans le quartier Bab al-Sibaa, où un officier et des dizaines de militaire ont fait défection, selon l'OSDH, qui a précisé que deux blindés de l'armée avaient été détruits, citant un militant sur place.
Les militants anti-Assad avaient appelé à manifester vendredi pour réclamer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie, à l'image de la Libye, "afin de permettre à l'armée syrienne libre d'oeuvrer avec plus de liberté", selon leur page Facebook. L'Armée syrienne libre est une force d'opposition armée formée essentiellement de déserteurs. Les défections et les affrontements entre soldats de l'armée régulière et déserteurs se sont multipliés ces dernières semaines en Syrie. Mercredi, M. Assad avait reçu une délégation ministérielle de la Ligue arabe qui a annoncé de nouvelles discussions dimanche au Qatar avec des responsables syriens pour tenter de parvenir à "des résultats sérieux et à une solution à la crise syrienne".
Perquisitions
Les ministres, qui cherchent à engager une médiation entre le régime et l'opposition, avaient qualifié mercredi leur entrevue avec M. Assad de "franche et amicale". Dirigée par le Qatar, qui assure actuellement la présidence de la Ligue arabe, la délégation comprenait les ministres des Affaires étrangères algérien, égyptien, omanais et soudanais, outre le secrétaire général de l'organisation Nabil al-Arabi. Sur le terrain, les violences n'ont pas cessé samedi. Toujours à Homs, un jeune homme a été tué par un tireur embusqué dans le quartier Deir Balaa et deux autres ont péri quand les forces de l'ordre ont pilonné le quartier Baba Amr à la mitrailleuse lourde, a annoncé l'OSDH, basé au Royaume-Uni.
D'après l'OSDH, "Homs a donné 40 % des martyrs de la révolution syrienne" dont la répression depuis le 15 mars a fait, selon l'ONU, plus de 3 000 morts. Dans la province de Deir Ezzor (est), les forces de sécurité ont mené des perquisitions dans le village de Doueir et arrêté dix personnes. Dans le gouvernorat d'Idleb, près de la frontière turque, des centaines de soldats ont été déployés à Saraqeb, et les militants sur place s'inquiétaient d'une "possible invasion militaire de cette ville", selon l'OSDH.http://www.lepoint.fr/monde/syrie-la-ligue-arabe-denonce-le-meurtre-de-civils-29-10-2011-1390565_24.php
samedi 29 octobre 2011
Libye: fin des opérations de l'Otan confirmée le 31 octobre
Malgré les appels du gouvernement de transition libyen, l'Otan a formellement décidé vendredi de mettre fin à compter du 31 octobre à son opération de sept mois en Libye. Le Conseil National de Transition (CNT) avait insisté pour que la coalition poursuive ses patrouilles aériennes jusqu'à la fin de l'année
A l'issue d'une réunion à Bruxelles du Conseil de l'Atlantique nord, un diplomate a indiqué la «fin de l'opération au 31 octobre, décidée à l'unanimité». Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, devait faire une annonce officielle plus tard dans la journée.
L'Otan avait pris vendredi dernier, au lendemain de la mort de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, la décision, à titre provisoire, de la fin de son opération en Libye au 31 octobre. Sept mois se sont écoulés depuis les premiers bombardements des avions de l'Alliance. «Il y a une semaine, nous avons pris la décision préliminaire de mettre fin à notre opération militaire en Libye. Demain, nous allons confirmer cette décision», avait indiqué jeudi soir à Berlin M. Rasmussen.
«Nous avons totalement accompli notre mission», avait-il estimé, ajoutant qu'il ne voyait pas son organisation jouer de rôle majeur en Libye, mais que si le nouveau gouvernement libyen le lui demandait, elle pouvait l'aider dans sa transition démocratique. Le coût des opérations en Libye est estimé à près de 300 millions d'euros pour la France, selon le ministre de la Défense dont 100 millions pour les seules munitions utilisées.http://www.leparisien.fr/intervention-libye/libye-fin-des-operations-de-l-otan-confirmee-le-31-octobre-28-10-2011-1690711.php
A l'issue d'une réunion à Bruxelles du Conseil de l'Atlantique nord, un diplomate a indiqué la «fin de l'opération au 31 octobre, décidée à l'unanimité». Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, devait faire une annonce officielle plus tard dans la journée.
L'Otan avait pris vendredi dernier, au lendemain de la mort de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, la décision, à titre provisoire, de la fin de son opération en Libye au 31 octobre. Sept mois se sont écoulés depuis les premiers bombardements des avions de l'Alliance. «Il y a une semaine, nous avons pris la décision préliminaire de mettre fin à notre opération militaire en Libye. Demain, nous allons confirmer cette décision», avait indiqué jeudi soir à Berlin M. Rasmussen.
«Nous avons totalement accompli notre mission», avait-il estimé, ajoutant qu'il ne voyait pas son organisation jouer de rôle majeur en Libye, mais que si le nouveau gouvernement libyen le lui demandait, elle pouvait l'aider dans sa transition démocratique. Le coût des opérations en Libye est estimé à près de 300 millions d'euros pour la France, selon le ministre de la Défense dont 100 millions pour les seules munitions utilisées.http://www.leparisien.fr/intervention-libye/libye-fin-des-operations-de-l-otan-confirmee-le-31-octobre-28-10-2011-1690711.php
vendredi 28 octobre 2011
Affaire Karachi : perquisition chez un ex-policier des RG
Le domicile de l'ancien commissaire des Renseignements généraux Patrick Rougelet a été perquisitionné jeudi matin dans le cadre de l'enquête sur le volet financier de l'attentat de Karachi. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des recherches ordonnées par les juges Van Ruymbeke et Le Loire pour tenter de retrouver des écoutes clandestines qui auraient visé, de 1994 à 1995, des personnalités liées à la campagne présidentielle d'Édouard Balladur et à l'industrie de l'armement, comme le révèle cette semaine Le Point.
Selon des témoignages récemment recueillis par les policiers de la Division nationale des investigations financières (DNIF), Patrick Rougelet aurait commandité des missions d'espionnage à un militant associatif de Garges-lès-Gonnesse, Akim Rouichi, afin d'informer les réseaux chiraquiens sur d'éventuels financements occultes du camp balladurien. Le jeune homme avait été retrouvé pendu quelques mois après l'élection, en août 1995. Accusé d'avoir diligenté des enquêtes parallèles, Patrick Rougelet a été révoqué de la police nationale l'année suivante. Il a déclaré au Point n'avoir "jamais rencontré" Akim Rouichi. Selon son avocat, Me Daniel Vaconsin, "il se dit étranger à cette affaire" et aucun document n'aurait été trouvé chez lui.
Une note interne à l'état-major de campagne d'Édouard Balladur, datée d'avril 1995, atteste qu'Akim Rouichi s'était rendu au QG du candidat pour proposer de "vendre" des enregistrements de conversations téléphoniques parce qu'il disait avoir été "lâché" par ses commanditaires. Selon ce document, "ces enregistrements concernaient notamment François Léotard et Renaud Donnedieu de Vabres, ainsi que plusieurs dirigeants d'entreprises d'armement". L'auteur de la note, Jean-Charles Brisard, a précisé aux enquêteurs que les conversations interceptées portaient sur des contrats de livraison de matériel militaire et "sur l'état d'avancement du programme Agosta" - c'est-à-dire le contrat de vente de sous-marins au Pakistan qui est au coeur de l'enquête sur l'attentat de Karachi.
Deux commanditaires ?
Le même document mentionne qu'Akim Rouichi avait désigné deux commanditaires pour ses missions d'espionnage : outre Patrick Rougelet, il avait cité le nom de Jacques Delebois, ancien de la DST et figure des réseaux de la droite policière. Jacques Delebois avait été impliqué en 1973 dans l'affaire des micros du Canard enchaîné et, en 1986, dans le scandale du vrai-faux passeport de l'affaire Carrefour du développement, imbroglio financier qui impliquait un ministre socialiste. Selon le jeune homme, les deux policiers lui avaient fourni un matériel d'interception comprenant un "scanner fréquentiel" et lui donnaient les numéros de téléphone à espionner.
Lui aussi interrogé par la DNIF, le frère d'Akim Rouichi affirme avoir entendu plusieurs des enregistrements effectués par son frère dans lesquels était évoqué le versement de "commissions". Selon lui, des discussions avec Charles Pasqua auraient également été captées. Après la mort d'Akim Rouichi, l'ordinateur de celui-ci et les disquettes sur lesquelles il avait copié certaines écoutes n'ont pu être retrouvées. Déclenchée par une plainte contre X de la famille pour "assassinat", l'enquête avait conclu à un suicide, en 1998. Le frère de la victime affirme aujourd'hui qu'avant son décès, il avait fait état de "menaces" liées à ses enregistrements.
http://www.lepoint.fr/societe/affaire-karachi-perquisition-chez-un-ex-policier-des-rg-27-10-2011-1389698_23.php
Selon des témoignages récemment recueillis par les policiers de la Division nationale des investigations financières (DNIF), Patrick Rougelet aurait commandité des missions d'espionnage à un militant associatif de Garges-lès-Gonnesse, Akim Rouichi, afin d'informer les réseaux chiraquiens sur d'éventuels financements occultes du camp balladurien. Le jeune homme avait été retrouvé pendu quelques mois après l'élection, en août 1995. Accusé d'avoir diligenté des enquêtes parallèles, Patrick Rougelet a été révoqué de la police nationale l'année suivante. Il a déclaré au Point n'avoir "jamais rencontré" Akim Rouichi. Selon son avocat, Me Daniel Vaconsin, "il se dit étranger à cette affaire" et aucun document n'aurait été trouvé chez lui.
Une note interne à l'état-major de campagne d'Édouard Balladur, datée d'avril 1995, atteste qu'Akim Rouichi s'était rendu au QG du candidat pour proposer de "vendre" des enregistrements de conversations téléphoniques parce qu'il disait avoir été "lâché" par ses commanditaires. Selon ce document, "ces enregistrements concernaient notamment François Léotard et Renaud Donnedieu de Vabres, ainsi que plusieurs dirigeants d'entreprises d'armement". L'auteur de la note, Jean-Charles Brisard, a précisé aux enquêteurs que les conversations interceptées portaient sur des contrats de livraison de matériel militaire et "sur l'état d'avancement du programme Agosta" - c'est-à-dire le contrat de vente de sous-marins au Pakistan qui est au coeur de l'enquête sur l'attentat de Karachi.
Deux commanditaires ?
Le même document mentionne qu'Akim Rouichi avait désigné deux commanditaires pour ses missions d'espionnage : outre Patrick Rougelet, il avait cité le nom de Jacques Delebois, ancien de la DST et figure des réseaux de la droite policière. Jacques Delebois avait été impliqué en 1973 dans l'affaire des micros du Canard enchaîné et, en 1986, dans le scandale du vrai-faux passeport de l'affaire Carrefour du développement, imbroglio financier qui impliquait un ministre socialiste. Selon le jeune homme, les deux policiers lui avaient fourni un matériel d'interception comprenant un "scanner fréquentiel" et lui donnaient les numéros de téléphone à espionner.
Lui aussi interrogé par la DNIF, le frère d'Akim Rouichi affirme avoir entendu plusieurs des enregistrements effectués par son frère dans lesquels était évoqué le versement de "commissions". Selon lui, des discussions avec Charles Pasqua auraient également été captées. Après la mort d'Akim Rouichi, l'ordinateur de celui-ci et les disquettes sur lesquelles il avait copié certaines écoutes n'ont pu être retrouvées. Déclenchée par une plainte contre X de la famille pour "assassinat", l'enquête avait conclu à un suicide, en 1998. Le frère de la victime affirme aujourd'hui qu'avant son décès, il avait fait état de "menaces" liées à ses enregistrements.
http://www.lepoint.fr/societe/affaire-karachi-perquisition-chez-un-ex-policier-des-rg-27-10-2011-1389698_23.php
jeudi 27 octobre 2011
Karachi : le douzième mort et les disquettes
Les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, saisis du volet financier de l'enquête sur l'attentat de Karachi, ont confié à la police des investigations sur les circonstances ayant entouré la mort d'un militant associatif de Garges-lès-Gonesse, Akim Rouichi, en 1995. Selon des témoignages récemment recueillis par la Division nationale des investigations financières (DNIF), celui-ci aurait été chargé de missions d'espionnage et de surveillance sur des personnalités liées à la campagne présidentielle d'Édouard Balladur qui l'auraient notamment conduit à intercepter des conversations téléphoniques. Le jeune homme avait été découvert pendu quelques mois après l'élection, sans qu'aucune trace de ses enregistrements soit retrouvée auprès de lui.
Les enquêteurs disposent d'une preuve que ces écoutes illicites ont bien existé. Il s'agit d'une note interne à l'état-major de campagne d'Édouard Balladur datée du 5 avril 1995 et adressée au directeur de campagne, Nicolas Bazire, qui rapporte la démarche effectuée par Akim Rouichi lorsque celui-ci s'était rendu au siège du candidat dans l'espoir de "vendre" ses enregistrements. Selon l'auteur de la note - intégralement publiée dans le numéro du Point à paraître jeudi 27 octobre -, l'homme disait avoir été recruté par des réseaux au service de Jacques Chirac et avoir surpris des conversations impliquant notamment François Léotard, Renaud Donnedieu de Vabres, ainsi que certains hauts fonctionnaires et industriels de l'armement.
"Aucun souvenir"
Interrogé par la police en qualité de témoin le 13 octobre dernier, le rédacteur du document, Jean-Charles Brisard, a confirmé la scène et relaté sa rencontre avec Akim Rouichi. Il a précisé que ce dernier lui avait fait écouter des extraits des écoutes téléphoniques qu'il avait réalisées, et qui portaient sur des contrats de ventes d'armes, dont le fameux contrat Agosta - l'accord prévoyant la fourniture de sous-marins au Pakistan en 1994 - qui est aujourd'hui au coeur de l'enquête des juges. Sollicité par Le Point, Nicolas Bazire a répondu - via son avocat Me Jean-Yves Liénard - qu'il n'avait "aucun souvenir" de cet épisode.
L'un des frères d'Akim Rouichi confirme avoir, lui aussi, entendu plusieurs conversations interceptées, dont l'une entre Charles Pasqua et François Léotard - alors tous deux ministres du gouvernement Balladur - relative à une livraison de missiles. "Il était question de commissions", croit-il se souvenir. Lui aussi a récemment été interrogé par la DNIF.
Enquêtes parallèles
La note adressée à Nicolas Bazire désigne par ailleurs les commanditaires pour lesquels Akim Rouichi disait avoir effectué ses missions clandestines : deux hauts policiers à la réputation sulfureuse, le contrôleur général Jacques Delebois et le commissaire Patrick Rougelet. Ces deux hommes avaient déjà été soupçonnés, en 1996, de mener des enquêtes parallèles en usant des moyens de leurs services respectifs. Ancien de la DST, Delebois a été impliqué dans l'affaire des micros du Canard enchaîné, en 1973, puis dans celle du "vrai-faux passeport" de l'affaire Carrefour du développement, un scandale politico-financier qui avait marqué le premier septennat de François Mitterrand. Rougelet, lui, appartenait aux RG ; il a été révoqué en 1998. Le Point n'a pas réussi à entrer en relation avec le premier. Le second nous a affirmé n'avoir "jamais rencontré M. Rouichi" ni "traité d'informateurs sans rendre compte" à sa hiérarchie.
La famille d'Akim Rouichi a toujours contesté la thèse du suicide, retenue par la justice après sa mort. En 1998, une plainte contre X pour "assassinat" s'était soldée par un non-lieu, les expertises médicales ayant infirmé l'hypothèse d'une intervention extérieure. L'existence des enregistrements avait été évoquée durant l'enquête, mais cette piste n'a jamais été suivie. Ni l'ordinateur ni les disquettes informatiques qui contenaient les mystérieuses écoutes n'ont jamais été retrouvés.
http://www.lepoint.fr/societe/karachi-le-douzieme-mort-et-les-disquettes-26-10-2011-1389260_23.php
Les enquêteurs disposent d'une preuve que ces écoutes illicites ont bien existé. Il s'agit d'une note interne à l'état-major de campagne d'Édouard Balladur datée du 5 avril 1995 et adressée au directeur de campagne, Nicolas Bazire, qui rapporte la démarche effectuée par Akim Rouichi lorsque celui-ci s'était rendu au siège du candidat dans l'espoir de "vendre" ses enregistrements. Selon l'auteur de la note - intégralement publiée dans le numéro du Point à paraître jeudi 27 octobre -, l'homme disait avoir été recruté par des réseaux au service de Jacques Chirac et avoir surpris des conversations impliquant notamment François Léotard, Renaud Donnedieu de Vabres, ainsi que certains hauts fonctionnaires et industriels de l'armement.
"Aucun souvenir"
Interrogé par la police en qualité de témoin le 13 octobre dernier, le rédacteur du document, Jean-Charles Brisard, a confirmé la scène et relaté sa rencontre avec Akim Rouichi. Il a précisé que ce dernier lui avait fait écouter des extraits des écoutes téléphoniques qu'il avait réalisées, et qui portaient sur des contrats de ventes d'armes, dont le fameux contrat Agosta - l'accord prévoyant la fourniture de sous-marins au Pakistan en 1994 - qui est aujourd'hui au coeur de l'enquête des juges. Sollicité par Le Point, Nicolas Bazire a répondu - via son avocat Me Jean-Yves Liénard - qu'il n'avait "aucun souvenir" de cet épisode.
L'un des frères d'Akim Rouichi confirme avoir, lui aussi, entendu plusieurs conversations interceptées, dont l'une entre Charles Pasqua et François Léotard - alors tous deux ministres du gouvernement Balladur - relative à une livraison de missiles. "Il était question de commissions", croit-il se souvenir. Lui aussi a récemment été interrogé par la DNIF.
Enquêtes parallèles
La note adressée à Nicolas Bazire désigne par ailleurs les commanditaires pour lesquels Akim Rouichi disait avoir effectué ses missions clandestines : deux hauts policiers à la réputation sulfureuse, le contrôleur général Jacques Delebois et le commissaire Patrick Rougelet. Ces deux hommes avaient déjà été soupçonnés, en 1996, de mener des enquêtes parallèles en usant des moyens de leurs services respectifs. Ancien de la DST, Delebois a été impliqué dans l'affaire des micros du Canard enchaîné, en 1973, puis dans celle du "vrai-faux passeport" de l'affaire Carrefour du développement, un scandale politico-financier qui avait marqué le premier septennat de François Mitterrand. Rougelet, lui, appartenait aux RG ; il a été révoqué en 1998. Le Point n'a pas réussi à entrer en relation avec le premier. Le second nous a affirmé n'avoir "jamais rencontré M. Rouichi" ni "traité d'informateurs sans rendre compte" à sa hiérarchie.
La famille d'Akim Rouichi a toujours contesté la thèse du suicide, retenue par la justice après sa mort. En 1998, une plainte contre X pour "assassinat" s'était soldée par un non-lieu, les expertises médicales ayant infirmé l'hypothèse d'une intervention extérieure. L'existence des enregistrements avait été évoquée durant l'enquête, mais cette piste n'a jamais été suivie. Ni l'ordinateur ni les disquettes informatiques qui contenaient les mystérieuses écoutes n'ont jamais été retrouvés.
http://www.lepoint.fr/societe/karachi-le-douzieme-mort-et-les-disquettes-26-10-2011-1389260_23.php
mercredi 26 octobre 2011
Affaire de Karachi: le juge Van Ruymbeke enquête sur les maisons normandes de Balladur
Dans le cadre de ses investigations sur le financement de la campagne présidentielle de 1995, le juge Van Ruymbeke s'intéresse au patrimoine immobilier de l'ex-Premier ministre et de son épouse. L'Express apporte des éléments inédits sur ce volet du dossier.
Edouard Balladur, toujours sensible aux bonnes manières, risque de trouver la procédure choquante: le juge Renaud Van Ruymbeke, chargé d'enquêter sur l'existence d'éventuelles rétrocommissions liées à divers marchés d'armement dans les années 1990, s'intéresse désormais à son patrimoine immobilier à la même époque. Le magistrat, qui devrait convoquer prochainement l'ancien Premier ministre afin de lui demander des explications concernant l'arrivée de très grosses sommes en liquide sur ses comptes de la campagne présidentielle de 1995, pourrait aborder un sujet plus personnel: ses maisons normandes.
Selon nos informations, le juge et la police enquêtent sur la façon dont Edouard Balladur a acquis une demeure à Tourgéville (Calvados), un an après son échec à l'élection de 1995. A y regarder de plus près, c'est en réalité son épouse, Marie-Josèphe, qui a acheté cette propriété, le 13 juin 1996. Il est vrai que l'endroit a beaucoup d'allure: nous sommes ici dans le secteur le plus chic de la côte, au mont Canisy, dans les environs de Deauville. La maison, avec vue sur mer, comprend 13 pièces, dont 5 chambres, ainsi qu'une salle de projection, 4 salles de bains, un tennis et une piscine carrelée en mosaïque. Cette belle normande, avec sa façade à colombage et ses airs de manoir, représente le comble du sélect dans la région. Depuis le petit chemin boisé qui plonge vers l'hippodrome local, on la devine à peine, cachée dans la verdure.
En 1996, Marie-Josèphe Delacour, épouse Balladur, débourse donc 7,3 millions de francs, soit un peu plus de 1 million d'euros. L'achat, conclu devant deux notaires parisiens, est réglé comptant, sans recourir à un prêt, ce qui est parfaitement légal. Un homme dit avoir permis le rapprochement entre les vendeurs et le couple Balladur: Thierry Gaubert, alors collaborateur de l'ex-Premier ministre, aujourd'hui mis en examen dans le volet rétrocommissions du dossier. Un autre point ne manque pas de surprendre dans cette opération immobilière: à la même époque, le couple Balladur et ses quatre fils disposent déjà d'une autre résidence pour passer leurs vacances en Normandie! Marie-Josèphe Balladur possède en effet, toujours sous son nom de jeune fille Delacour, une deuxième villa, au coeur de Deauville. Cette jolie maison ancienne, baptisée Grany Lodge, comporte une dizaine de pièces. Elle est enchâssée entre diverses bâtisses de même standing, le long d'une petite rue résidentielle qui file vers le port. Marie-Josèphe Balladur l'a acquise à la fin des années 1970. En payant comptant, déjà.
Un lieu paisible, apprécié par l'ancien chef du gouvernement
A partir de juin 1996, le couple, marié sous le régime de la séparation de biens, a donc deux pied-à-terre normands: Grany Lodge et la demeure de Tourgéville. Il faudra un peu plus de deux ans pour que la situation évolue. En septembre 1998, en effet, Marie-Josèphe Balladur revend Grany Lodge. Montant de la transaction: 3,7 millions de francs. L'acheteur paie comptant, lui aussi. La famille Balladur conserve alors l'immense maison du mont Canisy, à Tourgéville. L'ancien chef du gouvernement apprécie ce lieu paisible et cossu, souvent cité dans ses biographies. Il en parle avec plaisir, vantant les mérites de la côte normande, son atmosphère feutrée et élégante................ Lire la suite de cet article sur l'Eexpress.fr en cliquant sur ce lien............ http://www.lexpress.fr/actualite/politique/affaire-de-karachi-le-juge-van-ruymbeke-enquete-sur-les-maisons-normandes-de-balladur_1044341.htmlmardi 25 octobre 2011
Deux journalistes écoutés
Pour le journal Le Monde, les « investigations en marge de l'affaire Bettencourt charrient leur lot de surprises ». Chargée d'enquêter sur les écoutes téléphoniques dont auraient été victimes des journalistes du quotidien, la juge Sylvia Zimmermann vient en effet de découvrir que deux autres signatures du Monde ont été écoutées dans une autre affaire. Cette fois, c'est le parquet de Marseille qui en est à l'origine. Journalistes au Monde, Jacques Follorou et Yves Bordenave auraient ainsi été écoutés en 2009 et 2010, alors qu'ils enquêtaient sur de sanglants règlements de comptes au sein du grand banditisme corse, dans l'affaire dite de « la Brise de mer ».
Interrogé par Le Monde vendredi, Jacques Dallest, le procureur de Marseille, se défend toutefois d'avoir violé la loi sur la protection des sources. « J'ai agi en totale conformité avec la loi », a-t-il assuré.
De fait, le magistrat aurait sollicité ces écoutes après la parution dans Le Monde d'informations « susceptibles de nuire aux investigations en cours mais surtout de mettre en danger la vie de certains protagonistes de l'affaire ».Vincent Vantighem
http://www.google.fr/url?url=http://www.20minutes.fr/article/811192/deux-journalistes-ecoutes&rct=j&sa=X&ei=r1mlTrHmC42A-wa399ibBQ&ved=0CDkQ-AsoADAB&q=bettencourt&usg=AFQjCNHZNcQJ7kYfD_HxwvxFOE_MmQTSsw
Interrogé par Le Monde vendredi, Jacques Dallest, le procureur de Marseille, se défend toutefois d'avoir violé la loi sur la protection des sources. « J'ai agi en totale conformité avec la loi », a-t-il assuré.
De fait, le magistrat aurait sollicité ces écoutes après la parution dans Le Monde d'informations « susceptibles de nuire aux investigations en cours mais surtout de mettre en danger la vie de certains protagonistes de l'affaire ».Vincent Vantighem
http://www.google.fr/url?url=http://www.20minutes.fr/article/811192/deux-journalistes-ecoutes&rct=j&sa=X&ei=r1mlTrHmC42A-wa399ibBQ&ved=0CDkQ-AsoADAB&q=bettencourt&usg=AFQjCNHZNcQJ7kYfD_HxwvxFOE_MmQTSsw
lundi 24 octobre 2011
Libye: Selon l'autopsie, Kadhafi est mort par balle
Mouammar Kadhafi a succombé à une blessure par balle, a déclaré dimanche un médecin légiste ayant participé à l'autopsie de son corps. «Il est mort d'une blessure par balle. C'est évident», a dit le médecin.
L'ex-dirigeant libyen a été tué jeudi dans des circonstances encore floues après avoir été capturé alors qu'il tentait de fuir Syrte, sa ville natale tombée le même jour après deux mois de siège. Son autopsie a été pratiquée par des médecins légistes libyens dans une morgue de Misrata, où la dépouille de l'ancien «Guide» avait été transférée jeudi et exposée dans une chambre froide.
Le rapport d'autopsie va être remis au procureur général de Libye. «Mais tout sera rendu public, rien ne sera caché», a poursuivi le médecin légiste.
Selon Mahmoud Djibril, Premier ministre démissionnaire du gouvernement du Conseil national de transition (CNT), Kadhafi a succombé à une blessure par balle à la tête reçue lors d'une fusillade entre ses gardes et les «thuwars», les combattants du CNT, alors qu'il était transporté vers un hôpital. Le médecin n'a pas détaillé la localisation de la blessure mortelle.
Le Haut Commissariat de l'Onu aux droits de l'homme, de nombreuses ONG de défense des droits de l'homme et la veuve de l'ancien guide, réfugiée en Algérie, ont demandé l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de sa mort.
Par ailleurs, le corps de l’ex-dictateur sera rendu à ses proches, a annoncé Ahmed Jibril, un responsable du Conseil national de transition (CNT).
http://www.20minutes.fr/monde/libye/810954-libye-selon-autopsie-kadhafi-mort-balle
L'ex-dirigeant libyen a été tué jeudi dans des circonstances encore floues après avoir été capturé alors qu'il tentait de fuir Syrte, sa ville natale tombée le même jour après deux mois de siège. Son autopsie a été pratiquée par des médecins légistes libyens dans une morgue de Misrata, où la dépouille de l'ancien «Guide» avait été transférée jeudi et exposée dans une chambre froide.
Le rapport d'autopsie va être remis au procureur général de Libye. «Mais tout sera rendu public, rien ne sera caché», a poursuivi le médecin légiste.
Selon Mahmoud Djibril, Premier ministre démissionnaire du gouvernement du Conseil national de transition (CNT), Kadhafi a succombé à une blessure par balle à la tête reçue lors d'une fusillade entre ses gardes et les «thuwars», les combattants du CNT, alors qu'il était transporté vers un hôpital. Le médecin n'a pas détaillé la localisation de la blessure mortelle.
Le Haut Commissariat de l'Onu aux droits de l'homme, de nombreuses ONG de défense des droits de l'homme et la veuve de l'ancien guide, réfugiée en Algérie, ont demandé l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de sa mort.
Par ailleurs, le corps de l’ex-dictateur sera rendu à ses proches, a annoncé Ahmed Jibril, un responsable du Conseil national de transition (CNT).
http://www.20minutes.fr/monde/libye/810954-libye-selon-autopsie-kadhafi-mort-balle
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