La date du procès n'est pas encore connue. Saisi à la fois par le parquet d'Evry et l'une des parties civiles, le parquet général avait formulé cette demande de dépaysement. Une source proche du dossier avait expliqué en juin que le parquet avait justifié cette demande par le fait que Georges Tron était une «personnalité locale» dans l'Essonne.
Les plaignantes «pas suspectes de calculs politiques»
Après deux ans et demi d'enquête, le maire de Draveil, qui clame son innocence, avait bénéficié en 2013 d'un non-lieu prononcé par les juges d'instruction d'Évry. Mais les plaignantes, Éva Loubrieu et Virginie Faux, deux ex-employées de la mairie, qui dénoncent des agressions sous couvert de réflexologie, l'art du massage thérapeutique des pieds, avaient fait appel.C'est ainsi que la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a décidé le 15 décembre 2014 de renvoyer Georges Tron devant les assises avec Brigitte Gruel, son ex-adjointe à la Culture. L'accusé a souvent dénoncé un complot ourdi par des adversaires d'extrême droite, mais la chambre de l'instruction a jugé que les plaignantes ne pouvaient «être suspectes de calculs politiques».
Georges Tron s'était pourvu en cassation, mais son pourvoi a été rejeté début avril contre l'avis du premier avocat général qui avait préconisé l'annulation du renvoi devant les assises, ce qui aurait impliqué un nouvel examen du dossier. L'ancien secrétaire d'État à la Fonction publique avait démissionné du gouvernement en 2011 à cause de cette affaire.
http://www.20minutes.fr/societe/1694231-20150924-georges-tron-proces-viols-depayse-bobigny
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