samedi 17 août 2013

Des journalistes français pris à partie lors des affrontements en Egypte

Plusieurs journalistes étrangers, qui couvraient le siège d'une mosquée au Caire, ont été interpellés ce samedi par la police ou des anti-Morsi, mécontents du traitement médiatique des événements en cours.

Alors qu'ils couvrent les violences en Egypte, les journalistes étrangers au Caire disent être régulièrement harcelés. Un certain nombre d'entre eux ont été interpellés ce samedi par la police ou des groupes civils d'autodéfense, mécontents du traitement médiatique des événements en cours.
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Une équipe de France 2 a été ainsi interpellée tôt samedi matin
aux alentours de la mosquée Al-Fateh, selon la chaîne qui a été interrogée par l'agence Reuters. Une information qui confirme les tweets postés par Sonia Dridi, correspondante de France 24. Les quatre membres de l'équipe, deux journalistes, un monteur et un fixeur, ont été libérés en début de soirée après avoir été détenus "dans des locaux du renseignement", a précisé un coordinateur des reportages. Il a dit n'avoir aucun détail dans l'immédiat sur les motifs de l'interpellation de l'équipe, qui a finalement rejoint l'ambassade de France. 
 
Le correspondant du Wall Street Journal, Matt Bradley, a également été pris à partie par des anti-Morsi autour de la mosquée El Fath près de Ramsès. D'après son compte Twitter, il serait sain et sauf. Dans l'après-midi du samedi, les autorités égyptiennes avaient vivement critiqué le traitement médiatique des affrontements qui ont lieu depuis quelques jours dans le pays.

La police a évacué samedi tous les islamistes retranchés dans une mosquée du Caire au cours d'une nouvelle opération violente avec des échanges de tirs nourris au quatrième jour de heurts ayant fait plus de 750 morts en Egypte.

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