L'enquête avait été lancée après "neuf réclamations de patients pour défaut de qualité d'un médicament relatif à un mauvais goût et une odeur de poisson", selon la décision de police sanitaire de l'ANSM parue dans le Journal officiel du 1er octobre. Un patient a ainsi fait état d'une "éruption cutanée" après utilisation d'une "substance active provenant du site de Lannilis", précise l'ANSM. L'enquête a notamment révélé une "absence de propreté de l'environnement de fabrication", un "état général particulièrement dégradé des équipements de fabrication" de plusieurs ateliers et "des déficiences" dans le système de gestion de la qualité "Les conditions de fabrication sur le site de Lannilis de la société Cargill France présentent des risques de mettre à disposition des matières premières contaminées ou détériorées", constate l'ANSM.
En raison de "la suspicion de danger induite par l'utilisation de ces matières premières", l'agence a jugé nécessaire de "procéder au retrait des lots de médicaments, dispositifs médicaux ou produits cosmétiques en comportant". Elle a aussi décidé de suspendre, pour une durée n'excédant pas un an, "la fabrication, le conditionnement, la mise sur le marché, la distribution, l'exportation, et l'utilisation des matières premières fabriquées par la société Cargill France" à Lannilis.
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