Le secteur automobile est sur le qui-vive. Comme le révèle Le Parisien ce samedi, Bruxelles envisagerait de taxer le litre de gazole en Europe de 8 à 15% de plus que celui de l'essence. Une directive en ce sens doit être examinée par le Parlement européen en novembre prochain pour une application probable à l'horizon 2013. Objectif : lutter contre cette énergie très polluante, utilisée par près de 7 millions de voitures en Europe.
La Commission européenne met en avant le paradoxe existant entre une essence moins polluante et moins chère hors taxe, vendue plus chère à la pompe, et du gazole plus cher hors taxe, source massive d'émission de particules fines dangereuses pour la santé, et moins cher pour les automobilistes. Selon elle, en dehors du Royaume-Uni, le traitement fiscal de l'essence et du gazole en Europe est «faussé» et a besoin de cette remise à plat.
Le Comité des constructeurs français d'automobile estime que l'instauration de cette directive pourrait faire perdre en France 20 points de part de marché sur la vente de voitures diesel. Dans les colonnes du Parisien, son président, Patrick Blain, s'inquiète : «La baisse de production dans les usines françaises (à la pointe dans le secteur du diesel, ndlr) aurait inévitablement des conséquences sociales», prévient-il.
Professionnels et particuliers pourraient également choisir de se débarrasser de leur véhicule trop coûteux, ce qui risque d'engendrer une dégringolade des prix sur les voitures diesel. «Il est sans doute possible de prendre des mesures transitoires qui laisseront à tout le monde le temps de s'adapter», explique-t-il.
http://feeds.lefigaro.fr/c/32266/f/438190/s/18f9eee2/l/0L0Slefigaro0Bfr0Cconso0C20A110C10A0C0A10C0A50A0A70E20A1110A0A1ARTFIG0A0A3450Ele0Ediesel0Epourrait0Eetre0Eplus0Echer0Ea0Epartir0Ede0E20A130Bphp/story01.htm
La Commission européenne met en avant le paradoxe existant entre une essence moins polluante et moins chère hors taxe, vendue plus chère à la pompe, et du gazole plus cher hors taxe, source massive d'émission de particules fines dangereuses pour la santé, et moins cher pour les automobilistes. Selon elle, en dehors du Royaume-Uni, le traitement fiscal de l'essence et du gazole en Europe est «faussé» et a besoin de cette remise à plat.
Inquiètude
Pour les constructeurs, la nouvelle intervient au plus mauvais moment. Ces derniers travaillent déjà à l'application en 2014 de la norme Euro 6, qui prévoit une réduction des émissions de CO² et de particules fines. Cette norme les oblige à mettre en place des techniques coûteuses sur les véhicules diesel qui feront augmenter le prix de ces voitures de 1500 à 2000 euros. De quoi faire fuir les clients. Si en plus le prix du litre de gazole venait à fortement augmenter, le marché des voitures au gazole pourrait s'effondrer.Le Comité des constructeurs français d'automobile estime que l'instauration de cette directive pourrait faire perdre en France 20 points de part de marché sur la vente de voitures diesel. Dans les colonnes du Parisien, son président, Patrick Blain, s'inquiète : «La baisse de production dans les usines françaises (à la pointe dans le secteur du diesel, ndlr) aurait inévitablement des conséquences sociales», prévient-il.
Professionnels et particuliers pourraient également choisir de se débarrasser de leur véhicule trop coûteux, ce qui risque d'engendrer une dégringolade des prix sur les voitures diesel. «Il est sans doute possible de prendre des mesures transitoires qui laisseront à tout le monde le temps de s'adapter», explique-t-il.
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