C'est l'incertitude qui règne à Syrte, ville natale de Kadhafi et l'un des derniers fiefs de l'ancien Guide libyen. L'annonce mercredi soir de la capture de son fils Muatassim a été démentie jeudi matin par le Conseil de transition libyen (CNT),l'organe chargé de mettre en place le gouvernement provisoire. «Certains prisonniers que nous avons capturés disent que Kadhafi se trouve à Syrte», a précisé le commandant Wissem ben Ahmed, l'un des chefs CNT.
La veille au soir, la capture de Muatassim, 36 ans, avait pourtant été
officiellement annoncée par le CNT, déclenchant des tirs de joie dans la ville portuaire. Ce n'est pas la première fois que des annonces faites par des rebelles alimentent la confusion. Seïf al-Islam, un autre fils de Kadahafi, longtemps présenté comme le successeur de son père, a été déclaré mort ou captif plusieurs fois. Il se trouverait en fait à Bani Walid, au sud de Tripoli, où il dirigerait la défense d'un des derniers bastions fidèles à l'ancien régime.
Son frère Muatassim, né en 1975, est un médecin et militaire de carrière. Il a été formé par des officiers égyptiens et a été promu par son père à la tête du Conseil de sécurité nationale en 2007. A ce titre il dirigeait sa propre unité d'élite, et était avant le début de la révolte le principal concurrent de Seïf al-Islam pour la succession de Kadhafi. Des responsables du CNT avaient indiqué à plusieurs reprises qu'ils soupçonnaient que Mouatassim Kadhafi s'était réfugié à Syrte.
Depuis le 27 septembre et la prise du port de la ville par les rebelles, les pro-Kadhafi ne cessent de perdre du terrain. Ils sont désormais encerclés dans quelques maisons des collines et du bord de mer. Acculés, ils ont lancé une offensive jeudi contre les forces du CNT, forcées de reculer: «Nous avons dû nous retirer vers le QG de la police et nous allons utiliser l'artillerie lourde pour frapper les forces de Kadhafi», a expliqué à l'Agence France presse Hamid Neji, un combattant pro-CNT sur la nouvelle ligne de front.
Après quatre semaines de bombardements, la ville est en ruines et les combats de rue ont fait plusieurs centaines de morts. La plupart des civils ont essayé de fuir une ville privée d'eau potable et de nourriture mais certains, utilisés comme boucliers humains par les pro-Kadhafi, seraient encore pris dans les combats. Syrte est un enjeu primordial pour le CNT. Le gouvernement provisoire veut attendre que ce bastion kadhafiste soit tombé pour déclarer la Libye libérée. La chute de la ville prend finalement plus de temps que prévu : le siège dure depuis plusieurs semaines malgré une intensification des combats depuis la fin septembre.
http://feeds.lefigaro.fr/c/32266/f/438190/s/1940745f/l/0L0Slefigaro0Bfr0Cinternational0C20A110C10A0C130C0A10A0A30E20A1110A13ARTFIG0A0A5620Elibye0Eles0Eforces0Edu0Ecnt0Ereculent0Ea0Esyrte0Bphp/story01.htm
La veille au soir, la capture de Muatassim, 36 ans, avait pourtant été
officiellement annoncée par le CNT, déclenchant des tirs de joie dans la ville portuaire. Ce n'est pas la première fois que des annonces faites par des rebelles alimentent la confusion. Seïf al-Islam, un autre fils de Kadahafi, longtemps présenté comme le successeur de son père, a été déclaré mort ou captif plusieurs fois. Il se trouverait en fait à Bani Walid, au sud de Tripoli, où il dirigerait la défense d'un des derniers bastions fidèles à l'ancien régime.
Son frère Muatassim, né en 1975, est un médecin et militaire de carrière. Il a été formé par des officiers égyptiens et a été promu par son père à la tête du Conseil de sécurité nationale en 2007. A ce titre il dirigeait sa propre unité d'élite, et était avant le début de la révolte le principal concurrent de Seïf al-Islam pour la succession de Kadhafi. Des responsables du CNT avaient indiqué à plusieurs reprises qu'ils soupçonnaient que Mouatassim Kadhafi s'était réfugié à Syrte.
La chute de Syrte, enjeu majeur pour le CNT
Depuis le 27 septembre et la prise du port de la ville par les rebelles, les pro-Kadhafi ne cessent de perdre du terrain. Ils sont désormais encerclés dans quelques maisons des collines et du bord de mer. Acculés, ils ont lancé une offensive jeudi contre les forces du CNT, forcées de reculer: «Nous avons dû nous retirer vers le QG de la police et nous allons utiliser l'artillerie lourde pour frapper les forces de Kadhafi», a expliqué à l'Agence France presse Hamid Neji, un combattant pro-CNT sur la nouvelle ligne de front.
Après quatre semaines de bombardements, la ville est en ruines et les combats de rue ont fait plusieurs centaines de morts. La plupart des civils ont essayé de fuir une ville privée d'eau potable et de nourriture mais certains, utilisés comme boucliers humains par les pro-Kadhafi, seraient encore pris dans les combats. Syrte est un enjeu primordial pour le CNT. Le gouvernement provisoire veut attendre que ce bastion kadhafiste soit tombé pour déclarer la Libye libérée. La chute de la ville prend finalement plus de temps que prévu : le siège dure depuis plusieurs semaines malgré une intensification des combats depuis la fin septembre.
http://feeds.lefigaro.fr/c/32266/f/438190/s/1940745f/l/0L0Slefigaro0Bfr0Cinternational0C20A110C10A0C130C0A10A0A30E20A1110A13ARTFIG0A0A5620Elibye0Eles0Eforces0Edu0Ecnt0Ereculent0Ea0Esyrte0Bphp/story01.htm
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