Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a reconnu à demi-mots jeudi matin que la Libye devrait faire appel à la France pour sa reconstruction.
"Ce que je sais c'est que le Conseil de transition (CNT) a dit très officiellement que dans la reconstruction de la Libye elle s'adresserait de manière préférentielle à ceux qui l'ont soutenue. Ca me paraît assez logique et assez juste", a déclaré M. Juppé.
"On nous a dit que cette opération en Libye coûte cher. C'est un investissement pour l'avenir parce qu'une Libye démocratique va être un pays qui va se développer. Ca sera un facteur de stabilité, de sécurité et de développement dans la région", a-t-il ajouté.
Le quotidien Libération a cité jeudi matin une lettre du Conseil national de transition (CNT) évoquant un accord qui attribuerait "35% du total du pétrole brut aux Français en échange du soutien total et permanent" au CNT.
"Nous ne sommes pas seuls. L'Italie est aussi là, les Américains", a réagi M. Juppé, tout en déclarant ne pas avoir "connaissance de cette lettre" ni "d'accord formel".
Jusqu'au début de l'année, la Libye était le 17e producteur de pétrole dans le monde et le troisième en Afrique, alors qu'il ne totalisait que 2% de la consommation mondiale.
http://french.cri.cn/621/2011/09/01/441s252691.htm
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire