C'est la première visite de Moustapha Abdeljalil dans la capitale libyenne depuis le début de l'insurrection. Kadhafi introuvable, la Guinée-Bissau l'accueillerait «à bras ouverts», selon son premier ministre.
«Un symbole énorme»
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Kadhafi «bienvenu» en Guinée-Bissau
«Si Kadhafi demande à venir en Guinée-Bissau, nous l'accueillerons à bras ouverts et nous assurerons sa sécurité», a déclaré le premier ministre de la Guinée-Bissau Carlos Gomes Junior, sur les ondes de la radio RDP à Bissau. Le pays a entretenu des relations étroites avec le régime de Kadhafi, qui a largement investi dans des hôtels, l'agriculture et les noix de cajou, et qui lui a aussi fourni des armes.Par ailleurs, la Guinée-Bissau n'a pas ratifié la Convention instituant la Cour pénale internationale (CPI), et n'est donc pas liée aux poursuites qui visent aujourd'hui l'ex-dirigeant libyen, visé par un mandat d'arrêt international émis par la cour et qui fait également l'objet d'un avis de recherche d'Interpol.
Le «Guide» libyen est toujours introuvable. Mais des sources concordantes ont vu un nouveau convoi d'une «douzaine de véhicules» transportant certains de ses proches arriver vendredi à Agadez, dans le nord du Niger.
Le front à Beni Oulid, en attente d'une décision des combattants
Attaquer ou ne pas attaquer? L'ultimatum pour une reddition pacifique ayant expiré, Moustapha Abdeljalil a affirmé samedi qu'il revenait désormais aux commandants sur le terrain de décider quand attaquer les derniers bastions pro-Kadhafi, dont celui de Beni Oulid, à 170 km au sud-est de Tripoli. «La situation est dans les mains des combattants révolutionnaires. Nous leur avons parlé à travers leurs commandants et nous leur laissons le choix de décider (d'attaquer) quand ils le voudront», a-t-il dit.
De premiers échauffourés ont eu lieu vendredi soir à Beni Oulid. Outre cette ville, Syrte (360 km à l'est de Tripoli) et Sebha (centre) sont concernées.
Dans la journée, le président du CNT avait appelé les derniers bastions pro-Kadhafi en Libye à laisser ses combattants entrer «sans effusion de sang». Un appel qui est resté sans réponse.
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