Au lendemain de l'appel à la grève générale lancé par Alassane Ouattara, et très peu suivi, la Cote d'Ivoire est suspendue, mardi 28 décembre, à la visite de trois chefs d'Etat ouest-africains. Les présidents Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone), et Pedro Pires (Cap-Vert), venus au nom de la Commmunauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), doivent demander à Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir au profit de M. Ouattara, dont la victoire à l'élection présidentielle a été reconnue par la commission électorale et la communauté internationale. La victoire de M. Gbagbo a été certifiée par le Conseil constitutionnel, un organisme qui lui est acquis.
La visite des trois chefs d'Etat, qui doivent rencontrer Laurent Gbagbo, devrait marquer un tournant dans la crise ivoirienne. En effet, la Cédéao a déjà menacé de faire usage de la 'force légitime' pour déloger Laurent Gbagbo si celui-ci ne quittait pas le pouvoir. Dans un premier temps, le camp Gbagbo a mis en garde contre une intervention armée menée par des pays ouest-africains en soulignant que des millions d'immigrés de la région sont présents sur le sol ivoirien.
'GUERRE CIVILE'
Dans un entretien au Monde, lundi, Laurent Gbagbo n'a pas hésité à parler de risques de guerre civile. 'Il y aura peut-être un désordre intérieur, une guerre civile en Côte d'Ivoire, parce que nous n'allons pas nous laisser piétiner notre droit et nos institutions', a-t-il prévenu, dénonçant au passage un 'complot' franco-américain à son encontre. Le premier ministre d'Alassane Ouattara, Guillaume Soro, 's'indigne devant tant de cynisme et un tel chantage' et 'condamne fermement cette attitude irresponsable de Laurent Gbagbo et de son clan'.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/12/28/cote-d-ivoire-l-espoir-d-une-solution-diplomatique_1458317_3212.html#xtor=AL-32280184
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