Dans le Sud, les insurgés venus du djebel Nefoussa, région frontalière de la Tunisie, tentent de prendre le contrôle du village d'Al Kaoualich, verrou stratégique menant à Garian, ville située sur la grande route qui conduit au nord vers la capitale.
Dans la région de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, ils disent avoir progressé durant la nuit de vingt kilomètres vers la capitale mais sont sous le feu de l'artillerie des forces gouvernementales.
Près d'Al Kaoualich, les forces rebelles ont arrivées au petit jour à bord de véhicules tout-terrain Toyota équipés pour la plupart de canons anti-aériens et de lance-roquettes. Plusieurs blindés étaient visibles à l'arrière du convoi.
Au cri de "Allahou Akbar" ("Dieu est grand"), les insurgés ont déployé leurs forces parmi les champs d'oliviers et de figuiers et ont commencé à tirer roquettes et obus de mortier sur les positions des gouvernementaux.
Ceux-ci ont riposté en tirant des missiles Grad. Dans la matinée, les insurgés armés de fusils et de lance-roquettes ont progressé à pied parmi les vergers en direction du village, sans apparemment subir de pertes. Des avions de l'Otan survolaient le secteur.
Quatre mois après le début du soulèvement contre Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis près de 42 ans, les rebelles ne progressent guère sur le front oriental, du côté de la Cyrénaïque, mais ils ont récemment marqué des points dans le djebel Nefoussa, un haut plateau qui domine la plaine conduisant à Tripoli.
Partis mercredi du village d'Al Kalaa, leur but est de prendre Al Kaoualich puis de foncer sur Garian et remonter ensuite vers le nord en direction de la capitale.
A l'est de Tripoli, dans la région de Misrata tenue par l'insurrection, les troupes rebelles disent avoir avancé de 20 km vers l'ouest en direction de la capitale, sous le feu des gouvernementaux.
De Dafnia, dans les faubourgs ouest de Misrata, on pouvait entendre les tirs d'artillerie sur la ligne de front.
Ces combats se déroulent alors que de nombreuses informations font état de la volonté de Kadhafi de négocier avec les insurgés.
Selon le président de la Fédération internationale d'échecs, de retour d'une visite de trois jours en Libye, le "Guide" libyen souhaite des négociations sans condition avec ses opposants afin de faire cesser les bombardements et n'est pas hostile à des élections ou à un référendum.
Le Russe Kirsan Ilioumjinov, qui a rencontré Mohamed, fils aîné du dirigeant libyen, a toutefois démenti les informations selon lesquelles Kadhafi serait prêt à négocier son départ.
La Turquie, qui joue un rôle pivot dans le monde musulman, a dit pour sa part espérer des progrès rapides pour définir d'ici le mois prochain un cadre de règlement politique du conflit.
"Nous espérons des progrès importants vers une solution politique d'ici le début du ramadan", a déclaré le chef de la diplomatie d'Ankara, Ahmet Davutoglu, après avoir rencontré des responsables de l'insurrection libyenne.
La Turquie doit accueillir le 15 juillet à Istanbul une réunion ministérielle du "groupe de contact" sur la Libye réunissant pays occidentaux et arabes ainsi que les dirigeants du Conseil national de transition (CNT, qui regroupe à Benghazi les insurgés de Cyrénaïque).
"D'importantes mesures devront être prises par la Libye. Le plus urgent est de mettre un terme au bain de sang et de lancer un processus de transition politique", a déclaré Davutoglu.
En juin, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait affirmé qu'Ankara avait offert des "garanties" à Mouammar Kadhafi s'il quittait la Libye, ajoutant que cette offre était restée lettre morte.
http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/les-rebelles-libyens-lancent-une-double-offensive-vers-tripoli_1009779.html
Dans la région de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, ils disent avoir progressé durant la nuit de vingt kilomètres vers la capitale mais sont sous le feu de l'artillerie des forces gouvernementales.
Près d'Al Kaoualich, les forces rebelles ont arrivées au petit jour à bord de véhicules tout-terrain Toyota équipés pour la plupart de canons anti-aériens et de lance-roquettes. Plusieurs blindés étaient visibles à l'arrière du convoi.
Au cri de "Allahou Akbar" ("Dieu est grand"), les insurgés ont déployé leurs forces parmi les champs d'oliviers et de figuiers et ont commencé à tirer roquettes et obus de mortier sur les positions des gouvernementaux.
Ceux-ci ont riposté en tirant des missiles Grad. Dans la matinée, les insurgés armés de fusils et de lance-roquettes ont progressé à pied parmi les vergers en direction du village, sans apparemment subir de pertes. Des avions de l'Otan survolaient le secteur.
Quatre mois après le début du soulèvement contre Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis près de 42 ans, les rebelles ne progressent guère sur le front oriental, du côté de la Cyrénaïque, mais ils ont récemment marqué des points dans le djebel Nefoussa, un haut plateau qui domine la plaine conduisant à Tripoli.
Partis mercredi du village d'Al Kalaa, leur but est de prendre Al Kaoualich puis de foncer sur Garian et remonter ensuite vers le nord en direction de la capitale.
A l'est de Tripoli, dans la région de Misrata tenue par l'insurrection, les troupes rebelles disent avoir avancé de 20 km vers l'ouest en direction de la capitale, sous le feu des gouvernementaux.
De Dafnia, dans les faubourgs ouest de Misrata, on pouvait entendre les tirs d'artillerie sur la ligne de front.
Ces combats se déroulent alors que de nombreuses informations font état de la volonté de Kadhafi de négocier avec les insurgés.
Selon le président de la Fédération internationale d'échecs, de retour d'une visite de trois jours en Libye, le "Guide" libyen souhaite des négociations sans condition avec ses opposants afin de faire cesser les bombardements et n'est pas hostile à des élections ou à un référendum.
Le Russe Kirsan Ilioumjinov, qui a rencontré Mohamed, fils aîné du dirigeant libyen, a toutefois démenti les informations selon lesquelles Kadhafi serait prêt à négocier son départ.
La Turquie, qui joue un rôle pivot dans le monde musulman, a dit pour sa part espérer des progrès rapides pour définir d'ici le mois prochain un cadre de règlement politique du conflit.
"Nous espérons des progrès importants vers une solution politique d'ici le début du ramadan", a déclaré le chef de la diplomatie d'Ankara, Ahmet Davutoglu, après avoir rencontré des responsables de l'insurrection libyenne.
La Turquie doit accueillir le 15 juillet à Istanbul une réunion ministérielle du "groupe de contact" sur la Libye réunissant pays occidentaux et arabes ainsi que les dirigeants du Conseil national de transition (CNT, qui regroupe à Benghazi les insurgés de Cyrénaïque).
"D'importantes mesures devront être prises par la Libye. Le plus urgent est de mettre un terme au bain de sang et de lancer un processus de transition politique", a déclaré Davutoglu.
En juin, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait affirmé qu'Ankara avait offert des "garanties" à Mouammar Kadhafi s'il quittait la Libye, ajoutant que cette offre était restée lettre morte.
http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/les-rebelles-libyens-lancent-une-double-offensive-vers-tripoli_1009779.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire