Le News of the World de dimanche prochain sera le dernier. Fils du magnat des médias australo-américain Rupert Murdoch, James Murdoch a annoncé jeudi la décision du groupe News Corp de fermer le tabloïd dominical britannique. "L'activité de News of the World est de demander des comptes aux autres, mais il a échoué quand il s'est agi de lui", a déclaré au personnel de la compagnie le président de News International, branche britannique de News Corp, en évoquant une des dernières révélations en date selon laquelle la messagerie d'une écolière de 13 ans assassinée avait été piratée, assurant qu'un tel acte serait "inhumain" s'il était confirmé.
Le journal, créé il y a 168 ans et qui tire à près de 2,8 millions d'exemplaires, a été impliqué dans un scandale d'écoutes téléphoniques illégales qui a pris une ampleur considérable cette semaine avec de nouvelles révélations. Le News of the World était soupçonné cette fois d'avoir piraté les téléphones de proches de soldats tués en Irak et en Afghanistan. Le scandale était même remonté aux Communes mercredi, avec une passe d'armes entre le Premier ministre britannique, David Cameron, et le leader de l'opposition, Ed Milliband. Et les appels se multipliaient dans tout le pays pour remettre en cause le rachat du bouquet satellitaire BSkyB par le groupe Murdoch. James Murdoch a reconnu que les peines de prison prononcées en 2007 contre le correspondant royal du journal Clive Goodman, et le détective privé Glenn Mulcaire, impliqués dans un premier scandale, "n'avaient pas mis fin aux problèmes".
L'affaire avait éclaté en 2005. News of the World était accusé d'avoir intercepté des messages destinés à la famille royale, à des responsables politiques et des stars. La police a indiqué que la liste des personnes susceptibles d'avoir été écoutées - hommes politiques, personnalités, sportifs et victimes de faits divers - pourrait compter jusqu'à 4.000 noms. Les excuses du groupe, an avril dernier, n'avaient pas suffi.
L'affaire avait éclaté en 2005. News of the World était accusé d'avoir intercepté des messages destinés à la famille royale, à des responsables politiques et des stars. La police a indiqué que la liste des personnes susceptibles d'avoir été écoutées - hommes politiques, personnalités, sportifs et victimes de faits divers - pourrait compter jusqu'à 4.000 noms. Les excuses du groupe, an avril dernier, n'avaient pas suffi.
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