Depuis sa découverte en avril 2009, le virus H1N1, aussi appelé grippe A en France, a provoqué la mort de 18 500 personnes dans le monde, créant parfois la panique dans les populations. Ce mardi, très officiellement Margaret Chan, la directrice de l'Organisation mondiale de la santé, a déclaré : «Le monde n'est plus en phase six d'alerte pandémique.
Nous entrons maintenant dans une période de post-pandémie. Le nouveau virus H1N1 est en fin de course.»
Telle est la conclusion qu'ont tirée ce mardi quinze experts qui ont étudié l'évolution de ce virus inédit d'origine porcine, aviaire et humaine, qui avait été jugé très menaçant lors de son apparition au printemps 2009 au Mexique, en France les premiers cas mortels sont survenus en novembre 2009. Juste avant d'émettre leur avis final, les spécialistes ont analysé la situation dans l'hémisphère sud qui traverse actuellement l'hiver austral, notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande où le pic de la maladie se situe habituellement en août.
L'OMS accusée d'avoir agi sous l'influence des laboratoires
La grippe A s'est finalement avérée nettement moins dévastatrice que la grippe saisonnière, qui tue chaque année entre 250 000 et 500 000 personnes. L'OMS a été largement critiquée pour avoir «crié au loup» sur le H1N1, en provoquant l'achat par les gouvernements de millions d'antiviraux et de vaccins, finalement boudés par les populations.
Des députés européens et certains politiques ont accusé plus directement l'organisation onusienne d'avoir agi sous l'influence des laboratoires pharmaceutiques, dont les résultats ont été dopés par ces commandes massives. En France, la politique menée par le ministère de la Santé avait été épinglée, notamment, par le Sénat.
Des allégations que l'OMS a réfutées catégoriquement. Elle a d'ailleurs créé en début d'année un comité d'experts indépendants chargé d'évaluer sa gestion de la crise.
http://www.leparisien.fr/societe/h1n1-c-est-la-fin-officielle-de-la-pandemie-10-08-2010-1027469.php
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