La CPI a annoncé lundi la délivrance d'un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité contre le colonel Kadhafi, son fils Seif Al-Islam et le chef des services du renseignement libyens, Abdallah Al-Senoussi. Selon la Cour, c'est aux Etats parties au Statut de Rome - traité fondateur de la CPI - et à la Libye elle-même d'exécuter ce mandat d'arrêt.
L'hypothèse d'une pause des frappes rejetée
L'Otan rappelle que ses objectifs militaires étaient clairs : fin des attaques contre les civils, retour des forces pro-Kadhafi dans leurs casernes et libre circulation de l'aide humanitaire. «Mais nous avons toujours dit qu'il n'y avait pas de solution purement militaire», a expliqué Oana Lungescu. «C'est la combinaison de notre pression militaire continue et d'une pression politique renforcée qui mènera à la transition vers la démocratie que réclame le peuple libyen et auquel il a droit», a-t-elle précisé.
Jeudi, l'Otan franchit le cap des trois mois de frappes en Libye. Des appels ont été lancés, notamment en Italie, pour que l'Alliance observe une «pause» dans ses opérations, afin de laisser plus de marges à la diplomatie. Une hypothèse qu'a rejetée le général Charles Bouchard, à la tête de l'opération de l'Otan en Libye. «Les violences contre les civils continuent et je ne pense donc pas qu'une réduction des opérations serait appropriée à ce stade», a-t-il déclaré par téléconférence depuis le QG de l'opération à Naples (Italie).http://www.leparisien.fr/intervention-libye/mandat-contre-kadhafi-l-otan-ne-veut-pas-l-arreter-28-06-2011-1512189.php
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