Une trentaine d'écolières afghanes ont été hospitalisées mardi après avoir été empoisonnées par un gaz dans ce qui s'apparente à une attaque délibérée, la cinquième en moins d'un moins.
L'incident s'est produit à Kunduz, dans le nord du pays, où trois attaques similaires ont eu lieu ces dernières semaines. Une école de Kaboul a aussi été la cible d'un acte similaire la semaine passée.
Ces attaques ne sont pas revendiquées même si les soupçons se portent sur les taliban. Un porte-parole du groupe radical islamiste a démenti la semaine dernière l'implication des taliban et condamné ces actes.
Les taliban interdisaient l'éducation des jeunes filles lorsqu'ils étaient au pouvoir, de 1996 à 2001. Dans les zones rurales contrôlées par les islamistes, les écoles pour filles restent fermées, les enseignants sont menacés et des écolières ont été attaquées à l'acide.
Le gaz empoisonné provoque en général des évanouissements ou des vomissements. Aucun décès n'a été signalé.
Reuters
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire