20h20. Selon le ministre de la Défense Gérard Longuet, qui s'exprime dans une interview au «Figaro» à paraître jeudi, les avions français engagés dans le ciel libyen ont abattu une dizaine de blindés en trois jours. «C'est décisif, car depuis ces frappes, on ne voit quasiment plus de concentration de chars», poursuit le ministre. «La résolution 1973 stipule aussi que la coalition dispose de tous les moyens pour protéger les populations civiles», souligne-t-il, évoquant les menaces des «chars» et de «l'artillerie».
20h10. Misrata. Un témoin affirme que les pro-Kadhafi bombardent l'hôpital de Misrata, ville située à 200 km à l'est de Tripoli.
20h05. Explosion à Tajoura. Une forte explosion s'est produite sur une base de l'armée de terre libyenne de la région de Tajoura, à 32 km à l'est de Tripoli, selon des témoins. La télévision d'Etat a ensuite fait défiler un bandeau, qui, citant une source militaire, annonce que «des bombardements des colonialistes croisés ont frappé certaines cibles civiles et militaires à Tajoura». En revanche, le centre de Tripoli est calme, contrairement aux autres soirs depuis le début des frappes de la coalition.
20 heures. De nouveaux pays arabes bientôt dans la coalition ? C'est en tout cas ce qu'affirme la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton, selon qui des pays arabes annonceront «dans les jours à venir» leur participation aux opérations militaires en Libye.
19h45. Pas d'accord à l'Otan. Selon un diplomate, les 28 pays de l'Otan n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord pour que l'Alliance prenne la direction des opérations militaires. «Les discussions se poursuivent», ajoute-t-il.
19h20. Londres recommande d'agir de manière coordonnée et unie. Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, souligne qu'il est «crucial» que la communauté internationale continue à agir de manière «coordonnée et unie».
19 heures. «No activity around Misrata». Des avions-radars Awacs français veillent au respect de la zone d'interdiction aérienne mise en place par l'ONU dans le nord de la Libye, aux alentours de Misrata, pour protéger les populations civiles. A 11 000 mètres d'altitude, une douzaine de contrôleurs et d'opérateurs embarqués à bord de deux Rafale tricolores supervisent la zone, en liaison avec le Centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon et les alliés de la coalition.
http://www.leparisien.fr/intervention-lybie/en-direct-libye-une-dizaine-de-blindes-abattus-par-les-avions-francais-23-03-2011-1373110.php
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