L'affaire Karachi connait de nouveaux rebondissements. L'enquête pourrait désormais se concentrer sur une société-écran basée au Liechtenstein.
Dans l'enquête sur les ventes d'armes françaises au Pakistan et à l'Arabie saoudite, de nouveaux rebondissements conduisent à plusieurs circuits financiers complexes. L'un des intermédiaires, Ziad Takieddine, est suspecté d'avoir mis en place, lors des contrats Agosta et Sawari II, une société-écran basée à Vaduz, au Liechtenstein.
L'Express peut révéler que cette société, la Rabor Anstalt, a été fondée le 22 septembre 1993, année où les balladuriens, alors au pouvoir, s'intéressaient à ces contrats. Administrée officiellement par deux avocats de Vaduz, elle a été mise en liquidation le 9 octobre 2008, alors que le volet financier de l'enquête entrait dans une phase décisive...
Seule une commission rogatoire internationale délivrée par la France permettrait de retracer le cheminement des fonds et d'identifier les bénéficiaires d'éventuelles rétrocommissions. En Suisse, la justice française a déjà retrouvé la trace d'une autre société intermédiaire, la Mercor. Une perquisition menée chez un notaire a permis de saisir l'original d'un contrat de vente sur lequel le nom de Ziad Takieddine aurait été maladroitement effacé.
http://www.lexpress.fr/actualite/indiscrets/affaire-karachi-le-mystere-de-vaduz_970017.html
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