Dominique de Villepin a évoqué hier lors de son audition de "forts soupçons" de financement via des rétrocommissions de "tel ou tel parti soutenant la majorité du premier ministre", Edouard Balladur, selon des extraits de son procès-verbal d'audition publiés aujourd'hui par Le Monde.fr.... L'ancien premier ministre a été entendu hier après-midi pendant plus de quatre heures par le juge Renaud Van Ruymbeke, chargé d'une enquête pour "entrave à la justice" et "faux témoignage" en marge de l'attentat de Karachi en 2002.
Interrogé par le juge sur les soupçons de corruption qu'avaient fait naître les vérifications ordonnées par Jacques Chirac en 1995 sur plusieurs contrats d'armements, Dominique de Villepin Lire... http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/11/26/karachi-m-de-villepin-confirme-l-existence-de-commissions-illegitimes_1445492_3224.html
a déclaré que "le suivi des commissions, tel qu'il avait été opéré par la DGSE, faisait ressortir de forts soupçons de rétrocommissions".
"Il s'agissait davantage de financement politique de tel ou tel parti soutenant la majorité du premier ministre de l'époque (Edouard Balladur, NDLR), que d'un financement spécifique de la campagne présidentielle, d'autant qu'il était aisé d'imaginer qu'elle avait pu être abondé par les fonds secrets de Matignon", a-t-il dit.
Dominique de Villepin était secrétaire général de l'Elysée en 1995 quand Jacques Chirac a ordonné à son arrivée à la présidence la révision des contrats d'armement ayant pu donner lieu à des rétrocommissions. Selon Dominique de Villepin, "l'objectif de Jacques Chirac n'était pas de régler des comptes politiques". "Nous n'avions aucune preuve formelle", a-t-il ajouté devant le juge
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/26/97001-20101126FILWWW00494-karachivillepin-le-pv-de-l-audition-publie.php
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