La France a obtenu récemment des preuves de vies diverses de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, enlevés en Afghanistan le 30 décembre dernier. Le chef d'état-major des armées, Edouard Guillaud, a notamment indiqué ce vendredi sur Europe 1 que les responsables du dossier avaient pu leur parler récemment au téléphone. "Le moral était bon, ils résistent", a-t-il expliqué. En revanche, "personne ne les a vus", a-t-il admis.
Pour Edouard Guillaud, étant donné que le "canal de communication fonctionne bien", les négociations sont donc possibles. Et il y a "un espoir raisonnable" d'obtenir la libération des deux reporters de France 3 avant Noël.
Revendications diverses
Interrogé sur les revendications des talibans, Edouard Guillaud a revélé qu'"ils réclament, comme souvent, plein de choses : il peut y avoir des exigences financières, des exigences de libération d'un certain nombre des leurs dans différents endroits du monde, un retrait unilatéral d'une zone ou d'une autre".
Sur une éventuelle rançon, l'amiral Guillaud a rappelé les déclarations de Nicolas Sarkozy qui, en août, a affirmé que "payer des rançons ne pouvait pas être une stratégie durable". "Ensuite, tout est une question de circonstances. Il n'y a pas deux prises d'otages identiques, nous nous adaptons", a-t-il dit. Questionné sur ces rançons, il a souligné que leur "niveau a augmenté", sans donner de chiffres
http://lci.tf1.fr/monde/asie/2010-09/afghanistan-les-deux-journalistes-de-france-3-libres-avant-noel-6077233.html
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