vendredi 20 mars 2015

Yémen : confusion autour d'une possible libération de la Française enlevée

Selon une source tribale citée par Reuters, Isabelle Prime, consultante pour un organisme yéménite, et son interprète ont été libérées. Elles avaient été enlevées le mois dernier à Sanaa. Le Quai d'Orsay tente de vérifier l'information tandis que le père de la Française dément.
La Française Isabelle Prime et une Yéménite, toutes deux enlevées le mois dernier à Sanaa, la capitale du Yémen, auraient été libérées par des hommes de tribus yéménites, indique ce jeudi une source tribale à l'agence Reuters.
Le Quai d'Orsay indique qu'il est en train de vérifier cette information. Selon LCI, le père d'Isabelle Prime dément de son côté toute libération. Le Premier ministre, Manuel Valls, a déclaré lors d'une conférence de presse n'avoir "rien à annoncer à ce stade" et une source diplomatique française a appelé à la plus "extrême prudence" sur ces informations.
La Française Isabelle Prime, consultante pour le Fonds social pour le développement, un organisme yéménite, et son interprète Cherine Makaoui avaient été enlevées par des hommes armés dans le centre de Sanaa alors qu'elles se rendaient à leur travail.
 

jeudi 19 mars 2015

La Française enlevée le mois dernier au Yémen a été libérée

Une Française et une Yéménite enlevées le mois dernier à Sanaa, la capitale du Yémen, ont été libérées par des hommes de tribus yéménites, apprend-on de source tribale.

La Française Isabelle Prime, consultante pour le Fonds social pour le développement, un organisme yéménite, et son interprète Cherine Makaoui avaient été enlevées par des hommes armés dans le centre de Sanaa alors qu'elles se rendaient à leur travail.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/19/97001-20150319FILWWW00139-la-francaise-enlevee-le-mois-dernier-au-yemen-a-ete-liberee.php

mercredi 18 mars 2015

EN DIRECT. Attaque à Tunis : fin de la prise d'otage, au moins 19 morts dont 17 touristes

Au moins 19 personnes, dont 17 touristes, ont été tuées ce mardi à Tunis lors d'une attaque au musée du Bardo. Les deux terroristes qui détenaient des otages ont été abattu

La Tunisie a été victime ce mardi d'une attaque terroriste de grande envergure au musée du Bardo à Tunis. Au moins 19 personnes sont mortes, dont 17 touristes. Un policier est également décédé, à la suite de cette attaque qui a visé des touristes étrangers. L'opération est terminée, les forces tunisiennes ont libéré la totalité des otages que retenaient les assaillants.
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Assaut contre le Bardo, le plus grand musée du pays
Vers midi, l'attaque contre le musée du Bardo , en plein coeur de Tunis, a été menée par un commando de quelques hommes -entre deux et trois selon les différentes sources. L'attaque a commencé par une fusillade qui avait visé des touristes arrivant en car devant le musée, considéré comme l'équivalent du Louvre en Tunisie. Les assaillants avaient abattu sept touristes étrangers et un Tunisien, avant de se réfugier à l'intérieur du musée et de prendre des visiteurs en otages.

EN DIRECT. Tunisie: Huit morts dans l'attaque terroriste du Bardo... Les terroristes toujours retranchés...



Ce que l'on sait de la prise d'otages en Tunisie:
- Au moins deux hommes armés sont retranchés dans le musée du Bardo de Tunis.
- Plusieurs touristes seraient toujours retenus en otages.
- Le ministère de l'Intérieur annonce un premier bilan de huit morts.

14h39: Manuel Valls prend la parole.
«Je veux rappeler que nous sommes aux côtés du gouvernement tunisien et très attentifs à la suite de la situation», annonce le Premier ministre depuis Bruxelles. Le Premier ministre précise que le centre de crise du ministère de l'Intérieur est mobilisé sur l'événement.

14h30: Le quartier est toujours bouclé.
14h26: Des tireurs d'élite ont pris position sur les toits.
Alors que plus aucune info ne filtre sur ce qui se passe à l'intérieur du musée du Bardo, plusieurs tireurs d'élites de la police ont pris position sur les toits entourant le musée

http://www.20minutes.fr/monde/1565543-20150318-direct-tunisie-coups-feu-entendus-pres-assemblee-nationale-probablement-otages

Tunisie : coups de feu et prise d'otages près de l'Assemblée nationale

Des coups de feu ont été entendus mercredi matin à proximité de l'enceinte de l'assemblée nationale tunisienne, à Tunis. D'après les médias locaux, trois individus armés auraient fait irruption par le musée national du Bardo, tout près de l’assemblée des représentants du peuple. D'après le correspondant de Chems FM, une radio locale, les assaillants ont tiré sur des agents de sécurité «en essayant probablement de s’introduire à l’Assemblée du côté du musée».
Le porte-parole officiel du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Aroui, a affirmé à Shems Fm que le musée national du Bardo a fait l’objet d’une attaque terroriste et qu'il a eu un blessé évacué dans un hôpital, sans préciser la gravité de ses blessures. D'après lui, deux terroristes sont actuellement encerclés dans le musée par les forces de l'ordre envoyées en force autour de l'Assemblée, évacuée.

La député d'Ennahdha, Sayida Ounissi a affirmé sur son compte twitter que le ministre de la
Justice, des juges et plusieurs cadres de l'armée étaient sur place. Ils étaient auditionnés dans le cadre de l'examen du projet de loi portant sur la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d'argent. Par ailleurs, une source locale assure que des touristes arabes auraient été pris en otage au musée Bardo. Une information qui n'est pour l'instant pas confirmée par le ministère de l'Intérieur.
http://www.leparisien.fr/international/tunisie-des-coups-de-feu-a-proximite-de-l-assemblee-nationale-18-03-2015-4614261.php

dimanche 8 mars 2015

Nemtsov : 2 nouvelles arrestations

Deux nouveaux individus ont été arrêtés en Russie, portant à quatre le nombre des arrestations dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de l'opposant Boris Nemtsov, tué par balle le 27 février près du Kremlin, a annoncé dimanche l'agence publique russe Ria Novosti.

Albert Barakhoïev, secrétaire du Conseil de Sécurité de la République russe d'Ingouchie - voisine de la Tchétchénie - a déclaré à l'agence RIA Novosti que deux autres hommes, tous deux originaires de Tchétchénie, avaient été arrêtés concernant l'assassinat de l'ancien premier ministre de 55 ans. L'un des deux suspects est le jeune frère d'Anzor Goubachev dont l'arrestation samedi, avec Zaour Dadaïev, a été annoncée par le service fédéral de sécurité russe (FSB).

Selon RIA Novosti, Dadaïev était le chef adjoint d'un bataillon attaché au ministère tchétchène de l'Intérieur, tandis que Goubachev travaillait pour une société privée de sécurité à Moscou. Les deux hommes devaient être présentés devant le tribunal dimanche pour une éventuelle prolongation de leur détention, a déclaré à l'agence une porte-parole du tribunal, Anna Fadaïeva. Elle n'a toutefois pu préciser si les deux autres suspects, arrêtés en Ingouchie, seraient comparaîtraient également.

Ces arrestations arrivent un peu plus d'une semaine après l'assassinat de l'opposant russe, abattu de quatre balles dans le dos le 27 février au pied du Kremlin.

Ce meurtre d'un des principaux critiques du gouvernement a suscité les condamnations de nombreux pays et choqué l'opposition russe, qui met plus généralement ce meurtre sur le compte du "climat de haine" instillé par les autorités russes dans la société et les médias officiels, où les opposants au Kremlin sont régulièrement qualifiés de "traîtres à la patrie", "agents de l'étranger" ou encore "ennemis de l'intérieur", des termes renvoyant à ceux de la période stalinienne.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/08/97001-20150308FILWWW00032-nemtsov-2-nouvelles-arrestations.php

samedi 7 mars 2015

Boko Haram prête allégeance à l'Etat islamique

Le groupe islamiste nigérian Boko Haram a prêté allégeance à l'Etat islamique (EI) qui contrôle depuis l'été dernier de vastes territoires en Irak et en Syrie, rapporte samedi le service de surveillance des sites internet islamistes SITE.

"Nous annonçons notre allégeance au calife (...) que nous écouterons et auquel nous obéirons dans les difficultés comme dans la prospérité", précise une vidéo diffusée au nom de Boko Haram sur internet.
Les militants de l'Etat islamique (EI) appellent depuis plusieurs mois tous les musulmans à se joindre à eux et à prêter allégeance à leur calife Abou Bakr al Baghdadi.

Le groupe insurectionnel dirigé par Abubakar Shekau sème la terreur depuis 2009 dans le Nord du Nigéria, par des attaques et des attentats. Longtemps considéré comme une secte, le groupe islamiste posséderait désormais près de 30.000 combattants. 
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/07/97001-20150307FILWWW00155-boko-haram-prete-allegeance-a-l-etat-islamique.php

Mali: Un attentat fait 5 morts dont un Français et un Belge dans un restaurant de Bamako

Au moins cinq personnes dont un Français et un Belge ont été abattues dans la nuit de vendredi à samedi par un commando armé qui a attaqué un restaurant d'une rue très animée de Bamako.
Peu après minuit, un homme a commencé à lancer des grenades dans la rue «princesse», artère très fréquentée, notamment par les Occidentaux, où se trouvent de nombreux bars et restaurants, rapporte RFI. Après avoir lancé plusieurs grenades, l'homme serait rentré dans le restaurant La Terrasse, ouvrant le feu à l'arme automatique avant de prendre la fuite, détaille encore la radio.

François Hollande dénonce «avec la plus grande force le lâche attentat»

«C'est une attaque terroriste, même si nous attendons des précisions. Selon un bilan provisoire, il y a quatre morts: un Français, un Belge et deux Maliens», a déclaré sur place à l'AFP un policier malien. Mais selon une source à l'hôpital Gabriel Toure de Bamako, un troisième Européen, dont la nationalité n'a pas été communiquée, est mort lors de son admission.
Dimanche Matin, le président français François Hollande a dénoncé «avec la plus grande force le lâche attentat», l'Elysée confirmant qu'un Français avait «très vraisemblablement» été tué. Le chef de l'Etat devrait s'entretenir avec son homologue malien pour «lui offrir l'aide de la France». Le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders a lui condamné «cette terreur lâche, ignoble qui a frappé à Bamako».

Deux suspects auraient été arrêtés

Une dizaine de personnes ont aussi été blessées dans l'attaque, certaines grièvement. Peu après, des témoins cités par la BBC auraient vu quatre personnes s'enfuir en criant «Allahu Akbar» (Dieu est grand). Deux suspects auraient été arrêtés dans une rue adjacente, selon RFI.
Des dizaines de policiers ont bouclé le secteur, et les rares témoins directs de l'événement refusaient de témoigner par «peur». L'ambassade de France «a constitué une cellule de crise, averti les Français dès cette nuit et renforcé la sécurité de nos implantations en liaison avec les autorités maliennes», précise la présidence française. L'ambassade a adressé un message conseillant «la prudence» à tous les ressortissants français vivant dans la capitale malienne.

http://www.20minutes.fr/monde/1556959-20150307-mali-5-morts-dont-francais-belge-attaque-contre-restaurant-bamako

jeudi 5 mars 2015

Russie : la voiture des assassins de Nemtsov liée aux services de sécurité

Qui donc a éliminé l'opposant Boris Nemtsov  en plein centre de Moscou, vendredi dernier ? Si la question demeure, l'enquête semble progresser à grand pas.
Le ministère russe des Finances aurait affirmé que la voiture impliquée dans l'assassinat était utilisée par un «service de sécurité interne» au gouvernement, selon TASS, la principale agence de presse russe.
L'opposant russe, Boris Nemtsov, a été tué par balles à 55 ans en plein centre de Moscou (Russie), dans la nuit de vendredi à ce samedi. Il se promenait avec une jeune femme sur le Grand Pont de pierre, juste à côté du Kremlin, le siège de la présidence,
quand un homme tirant d'une voiture l'a abattu de quatre balles dans le dos. «Une voiture s'est approchée, quelqu'un a tiré des coups de feu, dont quatre l'ont touché dans le dos, causant sa mort», selon le ministère de l'Intérieur. «Pas moins de six ou sept coups de feu ont été tirés sur Boris Nemtsov par un inconnu circulant en voiture», a précisé un responsable du Comité d'enquêtes.
En raison du statut de leader d'opposition et ancien vice-Premier ministre de la victime, beaucoup estiment que Vladimir Poutine n'est pas étranger à cet assassinat, à l'instar de Gary Kasparov, l'ancien champion du monde d'échecs et autre opposant au président russe, pour qui l'implication du Kremlin ne fait aucun doute.
Par ailleurs, si la voiture utilisée par le ou les assassins de Nemtsov n'appartiendrait pas directement aux services de sécurité du ministère des Finances, elle serait utilisée par une société qui travaille directement pour le gouvernement, ce qui soulève de nouvelles questions sur l'implication du Kremlin. «La voiture Ford dont il est question n'appartient pas à notre ministère. C'est un véhicule d'un service de sécurité interne et indépendant qui fournit ses services au ministère des Finances et d'autres organismes », précise le service de presse du ministère des Finances dans un communiqué.

Plusieurs
suspects ont d'ores et déjà été interpellés dans le cadre de l'assassinat de Boris Nemtsov. Mais Alexandre Bortnikov, directeur du FSB, les services de sécurité russes, a toutefois indiqué que ces suspects n'entraient que dans le cadre d'une des hypothèses suivies par les enquêteurs.
Le président russe Vladimir Poutine a qualifié mercredi de «honte» le meurtre de Boris Nemtsov. «Nous devons prêter la plus grande attention aux crimes ayant un grand retentissement, y compris ceux qui ont une signification politique», a-t-il déclaré devant des responsables du ministère russe de l'Intérieur lors d'une intervention télévisée. «Nous devons affranchir la Russie de la honte et des tragédies comme celle que nous venons de voir : le meurtre audacieux de Boris Nemtsov, dans le centre de la capitale», a lancé M. Poutine, affichant un visage particulièrement sombre.
http://www.leparisien.fr/international/russie-la-voiture-des-assassins-de-nemtsov-liee-aux-services-de-securite-05-03-2015-4578567.php

mercredi 4 mars 2015

Ecoutes de Sarkozy: Lumière sur l'affaire qui embarrasse l'ancien président

Journée cruciale pour Nicolas Sarkozy dans l’affaire de favoritisme présumé pour laquelle il est mis en examen pour «corruption active», «trafic d’influence active» et «recel de violation du secret professionnel». La justice examine en effet ce mercredi la validité des écoutes entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog, un jugement qui devrait être mis en délibéré. En cas d’invalidation, c’est tout le dossier, celui qui a valu la première garde à vue à un ex-président de la République, qui s’effondrera.

Dans quel cadre ont été réalisées ces écoutes?

Cette affaire est en quelque sorte un «dommage collatéral» de l’affaire du présumé financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy, qui a débuté en avril 2013. En effet, ce sont les deux juges chargés de cette enquête financière qui décident de placer l’ex-chef de l’Etat sur écoute en septembre 2013. Et c’est dans ce cadre qu’ils interceptent des conversations qui laissent suggérer un présumé trafic d’influence de la part de Nicolas Sarkozy dans un autre dossier. En février 2014, une nouvelle information judiciaire est ouverte pour violation du secret de l’instruction et trafic d’influence.

Pourquoi ces écoutes sont embarrassantes?

La première conversation qui leur met la puce à l’oreille, en janvier 2013, montre que les deux hommes sont un peu trop bien renseignés sur une procédure couverte par le secret en cours à la Cour de cassation sur l’affaire Bettencourt, où Nicolas Sarkozy est cité. Les écoutes montrent clairement par la suite que pour se renseigner, ils ont pu compter sur le premier avocat général à la Cour de cassation, Gilbert Azibert «parce qu’il a eu accès à l’avis» du rapporteur pourtant confidentiel, explique Me Herzog. Un haut magistrat  à qui ils auraient promis, en échange, d’activer leurs réseaux pour obtenir une promotion à Monaco. 

Nicolas Sarkozy savait-il qu’il était sur écoute?

Oui mais non ou peut-être. Oui, il se savait écouté sur sa ligne officielle, ou du moins le craignait-il puisqu'il évoquait ses dossiers sensibles sur une deuxième ligne de téléphone, ouverte sous un nom d’emprunt, le fameux Paul Bismuth. Dans une conversation du 11 février 2014 sur leurs portables non-officiels, Sarkozy et Herzog se mettent d’accord pour se rappeler sur la ligne officielle de Nicolas Sarkozy, qu’ils savent surveillée pour mettre en scène une conversation. Nicolas Sarkozy se permettant même d’ironiser sur «ces messieurs qui nous écoutent». Aux enquêteurs, il a expliqué qu’il communiquait avec son avocat de cette manière depuis 2012 par souci de confidentialité. Mais Nicolas Sarkozy a-t-il su à un moment que cette deuxième ligne était écoutée? C'est ce que tentent de déterminer les deux juges d'instruction.

Les écoutes prouvent-elles qu’il a aidé le juge Azibert?

Non, mais pour le chef d’accusation de «corruption active», l’intention vaut l’action. Les enquêteurs pensent même que c’est parce que les deux hommes sont finalement au courant que leurs téléphones non-officiels sont sur écoute qu’il y a un tel revirement. Car dans quatre écoutes début février, Nicolas Sarkozy répète à plusieurs reprises qu'il aidera Gilbert Azibert. Mais subitement, le 26 février, Sarkozy fait un pas en arrière: «ça m'embête de demander quelque chose» pour quelqu'un qu'il ne connaît pas bien, selon la source.

Comment le camp Sarkozy veut obtenir l’invalidité de ses écoutes?

Me Herzog et Nicolas Sarkozy comptent notamment sur la notion de «violation du secret professionnel». Ce sont d’ailleurs les avocats qui se sont mobilisés quasiment le plus vite sur ce point qui stipule que toute conversation entre un client et son avocat est soumis au principe de confidentialité et ne peut être retranscrite. Seule exception: si l’avocat est soupçonné d’une infraction, ce qui n’était vraisemblablement pas le cas ici. Et dans ce cas, le bâtonnier doit alors être averti, ce qui n’a pas été fait. Ces pourquoi certains avocats ont parlé de «détournement de procédure». Du côté de la justice, on rétorque que c’est le portable de Nicolas Sarkozy qui était mis sur écoute, et non celui de Me Herzog, renvoyant pour le reste au secret de l’instruction.
http://www.20minutes.fr/societe/1554511-20150304-ecoutes-sarkozy-lumiere-affaire-embarrasse-ancien-president

Meurtre de Nemtsov: des suspects identifiés

Plusieurs suspects ont été identifiés dans l'enquête sur l'assassinat de l'opposant Boris Nemtsov, a annoncé aujourd'hui le directeur du FSB, les services de sécurité russes.

Alexandre Bortnikov a toutefois déclaré que ces suspects n'entraient que dans le cadre d'une des hypothèses suivies par les enquêteurs, rapporte l'agence Interfax.

Agé de 55 ans, Boris Nemtsov, vice-Premier ministre de Boris Eltsine à la fin des années 1990, a été tué de quatre balles dans le dos vendredi dernier à proximité du Kremlin. Son assassinat a suscité une forte émotion en Russie   

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/04/97001-20150304FILWWW00132-meurtre-de-nemtsov-des-suspects-identifies.php

Australie : 700 koalas affamés euthanasiés

Les autorités australiennes ont euthanasié près de 700 koalas dans une région où les marsupiaux, trop nombreux, étaient condamnés à mourir de faim, un abattage qui a suscité colère et émotion parmi les défenseurs des droits des animaux.

Les koalas ont été anesthésiés puis euthanasiés en 2013 et 2014 autour du Cape Otway, sur la côte sud-est du pays, a expliqué mercredi le ministre de l'Environnement de l'Etat de Victoria, Lisa Neville.

"L'opération était indispensable pour éviter des souffrances aux koalas qui ne trouvaient pas de quoi se nourrir", a plaidé la ministre qui n'était pas en fonction à l'époque.

Réduits à consommer l'écorce des eucalyptus dont ils ne mangent ordinairement que les feuilles, les marsupiaux agonisaient longuement, leurs cadavres jonchant la côte, a témoigné le gérant d'un camping local, Frank Fotinas.

"Les koalas qui mouraient naturellement étaient beaucoup plus nombreux que ceux qui ont été euthanasiés. Ca sentait la mort", a raconté Frank Fotinas.

Au total, 686 koalas ont été abattus. La ministre a indiqué qu'elle s'était entourée d'experts pour améliorer la gestion des populations de marsupiaux, sans exclure cependant une nouvelle campagne d'abattage.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/04/97001-20150304FILWWW00122-australie-700-koalas-affames-euthanasies.php

mardi 3 mars 2015

Obsèques de Boris Nemtsov sous tension

L'exécution d'une Américaine reportée à cause d'un défaut du produit létal

Les autorités pénitentiaires de Géorgie (Etats-Unis) ont décidé de reporter une exécution. Le produit létal qui devait être injecté à l'accusée était «trouble».
Voilà 16 ans qu'elle attend dans le couloir de la mort. Condamnée pour le meurtre de son mari, Kelly Gissendaner, 46 ans, devait être exécutée lundi soir par injection dans une prison de Géorgie, aux Etats-Unis.
Or, en raison d'un défaut apparent de barbiturique, le produit létal qui devait lui être injecté, les autorités pénitentiaires ont préféré reporter sine die l'exécution, déjà repoussée de quelques jours à cause d'une tempête de neige.

Après avoir été testé par un laboratoire indépendant, le produit «est apparu trouble». Un pharmacien a donc recommandé, «par précaution», de reporter l'exécution, a indiqué la porte-parole du pénitencier de Jackson (sud d'Atlanta).

«Le protocole approuvé a été remplacé par des mélanges expérimentaux de produits non testés et obtenus de manière illégale. Beaucoup de choses sont cachées à la vue de tous, particulièrement en Géorgie», dénoncent les avocats de l'accusée, qui demandent un sursis à la haute Cour, le temps qu'elle tranche fin avril.

Aucune femme exécutée en Géorgie depuis 70 ans

Kelly Gissendaner a été condamnée à la peine de mort en février 1997 pour avoir commandité l'assassinat de son mari. Elle avait recruté son amant pour perpétrer le meurtre et toucher l'assurance-vie. Ce dernier avait plaidé coupable et témoigné contre elle au procès en 1998. Il avait écopé de la réclusion criminelle à perpétuité. Le bureau des grâces de Géorgie avait refusé d'accorder sa clémence à Kelly Gissendaner.

Son exécution aurait été la première d'une femme en 70 ans dans cet Etat de Géorgie, qui a mis à mort 57 hommes depuis 1976, dont deux cette année. A l'échelle des Etats-Unis, Kelly Gissendamer devait être la 16e femme à être exécutée depuis le rétablissement de la peine de mort en 1976.

http://www.leparisien.fr/international/l-execution-d-une-americaine-reportee-a-cause-d-un-defaut-du-produit-letal-03-03-2015-4571357.php

lundi 2 mars 2015

Russie-Ukraine : Boris Nemtsov détenait-il des preuves contre Poutine ?

L'opposant russe Boris Nemtsov, assassiné vendredi à Moscou, avait accumulé des "preuves" de la présence de soldats russes en Ukraine qu'il était sur le point de publier, a affirmé lundi son ami Ilia Iachine. "Il avait des preuves. Il disait être en contact à Ivanovo, Iaroslavl et dans d'autres villes avec des proches de soldats russes tués" en Ukraine, a déclaré à l'AFP M. Iachine, qui dirige le mouvement d'opposition Solidarnost et était l'un de ses proches amis. M. Iachine a déclaré craindre maintenant que ces preuves ne soient jamais rendues publiques.
"Je ne sais pas comment il avait obtenu ces informations. Les enquêteurs sont venus chez lui deux heures après le meurtre, puis à son bureau le lendemain. Ils ont emporté des documents et les locaux sont maintenant bloqués", a-t-il précisé à l'AFP. Ces informations devaient être rassemblées dans "un rapport intitulé Poutine et la guerre" qui était sur le point d'être publié, avait confié Boris Nemtsov deux jours avant son assassinat, selon Ilia Iachine.
 
 
"Je pense que s'il avait fini ce rapport, il aurait fait sensation", avait auparavant assuré M. Iachine à la chaîne de TV d'opposition Dojd. "Mais je ne peux pas affirmer que son meurtre est précisément lié à cette affaire. Il me semble que c'est une donnée importante, à laquelle l'enquête devrait prêter attention." Boris Nemtsov avait publié plusieurs rapports dans le passé, dont l'un sur la corruption lors de la préparation des Jeux olympiques d'hiver de 2014 à Sotchi. Peu d'informations ont filtré sur l'enquête depuis l'assassinat par balle de l'opposant vendredi peu avant minuit, non loin du Kremlin.
http://www.lepoint.fr/monde/russie-ukraine-boris-nemtsov-detenait-il-des-preuves-contre-poutine-02-03-2015-1909192_24.php

dimanche 1 mars 2015

Des dizaines de milliers de Moscovites dans la rue pour rendre hommage à l’opposant Nemtsov

Ces balles sont pour chacun de nous.» «Il est mort pour l’avenir de la Russie.» «Il s’est battu pour une Russie libre.» Voilà quelques uns des slogans que l’on pouvait lire dans les rues de Moscou (Russie). Environ 70.000 personnes selon les organisateurs – 21.000 selon la police– ont défilé, ce dimanche, dans la capitale russe en hommage à Boris Nemtsov, l’opposant et ancien vice-Premier ministre assassiné, vendredi, près du Kremlin.
>> Interview: Quelles conséquences pour la Russie?
Leur nombre dépasse largement celui des manifestants ayant répondu aux appels de l'opposition ces derniers temps et ce rassemblement rappelle par son ampleur les grandes manifestations organisées en 2011 et 2012 contre Vladimir Poutine.

«Un assassinat politique»

L'opposition avait annulé la manifestation contre Vladimir Poutine prévue à l'origine pour la remplacer par cette marche dont les participants ont traversé le centre de Moscou avant de rejoindre l'endroit où a été tué Boris Nemtsov de quatre balles dans le dos. «C'est un assassinat politique pour l'exemple, pour terroriser les gens. Maintenant, la terreur politique va s'intensifier», a déclaré un ingénieur qui défilait, Alexandre Akouline.
>> Portrait: Qui était Boris Nemtsov?
Le pont sur lequel l'opposant de 55 ans a été tué, pendant qu'il se promenait à pied avec une jeune femme venue d'Ukraine présentée comme sa compagne, était recouvert de fleurs, de bougies, de photos et de messages apportés par des personnalités connues et une foule d'anonymes.

Des rassemblements sur toute la planète

A Saint-Pétersbourg, la deuxième ville de Russie, plus de 6.000 personnes se sont rassemblées pour honorer sa mémoire. «Je porte un drapeau ukrainien car Nemtsov s'est battu pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Et ils l'ont tué pour ça», explique notamment Vsevolod Nelaïev.
Des milliers de personnes lui ont également rendu hommage en province, notamment à Ekaterinbourg, dans l'Oural, et à Tomsk, en Sibérie, ainsi qu'à l'étranger où des rassemblements ont été organisés à Paris, Kiev, Budapest, Varsovie et Vilnius.
>> Diaporame: La Russie défile pour Nemtsov
Quelques heures avant d'être assassiné, Boris Nemtsov, avait appelé, sur les ondes de la radio Echo de Moscou, à manifester dimanche dans la capitale contre «l'agression de Vladimir Poutine» en Ukraine. Son assassinat a été un choc brutal pour ses partisans et des milliers d'anonymes. Il a provoqué un concert de condamnations indignées dans la communauté internationale.

Une prime de trois millions de roubles

Vladimir Poutine s'est engagé à châtier les assassins de Nemtsov. «Tout sera fait pour que les organisateurs et les exécutants de ce crime lâche et cynique reçoivent le châtiment qu'ils méritent», a-t-il affirmé.
>> Enquête: Quelles sont les différentes pistes?
Selon le Comité d'enquête de Moscou, le meurtre de l'ancien vice-Premier ministre du président Boris Eltsine devenu opposant radical à l'actuel chef de l'Etat russe, a été «minutieusement planifié». La police de Moscou a annoncé offrir une prime de trois millions de roubles (45.000 euros) pour toute information concernant le ou les meurtriers.
http://www.20minutes.fr/monde/1552147-20150301-dizaines-milliers-moscovites-rue-rendre-hommage-opposant-nemtsov

Enlèvement d'une française au Yémen : des négociations délicates

Meurtre de Boris Nemtsov : Poutine dit vouloir châtier les coupables

Alors qu'une marche de l'opposition russe en hommage à Boris Nemtsov se déroulera ce dimanche à Moscou, Vladimir Poutine a affirmé à la mère de l'opposant russe que "tout sera fait pour que les organisateurs et les exécutants de ce crime lâche et cynique reçoivent le châtiment qu'ils méritent".
Une marche est programmée ce dimanche dans le centre de Moscou en hommage à Boris Nemtsov, l'opposant et ancien vice-Premier ministre russe assassiné près du Kremlin dans la nuit de vendredi à samedi. Parallèlement, l'enquête se poursuit pour retrouver les auteurs du meurtre. Selon le Comité d'enquête de Moscou s'appuyant sur les premiers éléments disponibles, le meurtre de Boris Nemtsov a été "minutieusement planifié". "Vers 23h15, une voiture s'est approchée d'eux, quelqu'un a tiré des coups de feu, dont quatre l'ont touché dans le dos, causant sa mort", a déclaré la porte-parole du ministère de l'Intérieur, Elena Alexeeva, à la chaîne de télévision Rossiya 24.
Des images diffusées samedi soir sur la chaîne russe TVC et prises par une caméra de vidéosurveillance située à une grande distance du pont en hauteur montrent ce qui est présenté comme le déroulement de l'assassinat, malgré la piètre qualité des prises de vue. Au moment du meurtre, Boris Nemtsov et sa compagne se trouvent toutefois cachés par un engin de déneigement, dans l'angle de la caméra. On peut ensuite apercevoir un individu, présenté comme étant l'assassin, courir vers la chaussée avant de monter dans une voiture de couleur claire qui l'attendait et de quitter les lieux.
50.000 personnes attendus pour lui rendre hommage
Samedi, le président Vladimir Poutine s'est engagé à tout faire pour châtier les assassins de Nemtsov, dont le meurtre a choqué les dirigeants occidentaux et l'opposition en Russie, les alliés du Kremlin dénonçant une "provocation" visant à "déstabiliser le pays".
"Tout sera fait pour que les organisateurs et les exécutants de ce crime lâche et cynique reçoivent le châtiment qu'ils méritent", a affirmé Vladimir Poutine dans un message de condoléances adressé à la mère de Boris Nemtsov. Alors que la police était à la recherche du ou des assassins, plusieurs milliers de personnes ont déposé des fleurs et des bougies samedi sur le pont, à proximité des murs du Kremlin, où l'opposant de 55 ans a été tué la veille peu avant minuit alors qu'il se promenait à pied avec une jeune femme venue d'Ukraine et présentée comme sa compagne.
Quelques heures avant d'être assassiné, Boris Nemtsov, intervenant sur les ondes de la radio Echo de Moscou, avait appelé les Russes à manifester dimanche dans la capitale contre ce qu'il avait appelé "l'agression de Vladimir Poutine" en Ukraine. Cette manifestation a été annulée pour se transformer en marche à la mémoire de l'opposant. "Nous avons donné notre accord pour cet événement", a déclaré à l'agence de presse Ria Novosti un responsable de la ville de Moscou, Alexeï Maïorov. Les autorités ont donné leur accord pour une marche qui pourra rassembler jusqu'à 50.000 participants.