Les amis et les proches de Cathy Lombard et Jean Aubert, deux Leucatois tués dans l’attentat de Marrakech (Maroc) le 30 avril, leur ont rendu un dernier hommage ce matin.
Tous ceux qui n’avaient pas pu se rendre aux obsèques qui se sont déroulées hier en la cathédrale de Tarbes, se sont retrouvés sur la petite plage de la Franqui, où le couple aimait se retrouver - comme une plaque souvenir le rappelle désormais.
Après un émouvant message d’espoir délivré par les mères de Cathy et Jean qui ont expliqué qu’il ne fallait pas avoir de la haine, la centaine de personnes présentes a jeté des fleurs à la mer. Alors qu’au large des surfeurs, réunis en cercle, saluaient leur ami Jean.
http://www.midilibre.fr/2011/05/08/leucate-le-dernier-adieu-a-cathy-et-jean,315698.php
Revue de presse nationale et internationale Des faits divers de société Des informations insolites
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dimanche 8 mai 2011
samedi 7 mai 2011
Attentat de Marrakech : Aqmi nie toute implication
Alors que trois personnes ont été arrêtées jeudi par les autorités marocaines, dont l'auteur présumé de l'attentat , Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a nié toute implication dans l'attentat meurtrier du 28 avril à Marrakech, au Maroc, dans un communiqué diffusé par une agence privée mauritanienne d'information en ligne, l'Agence Nouakchott Informations (ANI). Dans ce texte daté de vendredi publié en arabe, Aqmi rappelle l'attentat qui a fait 17 morts, dont 8 Français, puis les informations diffusées par les autorités marocaines qualifiant le principal suspect d'"admirateur d'Al-Qaïda". "Nous démentons toute relation avec cette explosion et affirmons n'être aucunement impliqués dans cette opération", assure la branche régionale du réseau islamiste. Ce communiqué n'a pu être authentifié immédiatement mais l'ANI a régulièrement publié par le passé des communiqués ou des déclarations de membres d'Aqmi sans jamais avoir été démentie.
Par ailleurs, plusieurs centaines de personnes, dont des étrangers établis à Marrakech, se sont rassemblées samedi sur le lieu du récent attentat meurtrier de Marrakech pour dire "non au terrorisme" et une manifestation est prévue dimanche à l'appel du mouvement pro-démocratie du royaume. De son côté, le Mouvement du 20 février, qui revendique des réformes politiques profondes au Maroc, a prévu une manifestation pacifique dimanche place Jemaa-el-Fna, le lieu de l'attentat pour "dénoncer le terrorisme et insister sur la démocratie".
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/attentat-de-marrakech-aqmi-nie-toute-implication-6442564.html
Par ailleurs, plusieurs centaines de personnes, dont des étrangers établis à Marrakech, se sont rassemblées samedi sur le lieu du récent attentat meurtrier de Marrakech pour dire "non au terrorisme" et une manifestation est prévue dimanche à l'appel du mouvement pro-démocratie du royaume. De son côté, le Mouvement du 20 février, qui revendique des réformes politiques profondes au Maroc, a prévu une manifestation pacifique dimanche place Jemaa-el-Fna, le lieu de l'attentat pour "dénoncer le terrorisme et insister sur la démocratie".
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/attentat-de-marrakech-aqmi-nie-toute-implication-6442564.html
vendredi 6 mai 2011
Attentat de Marrakech : trois personnes arrêtées, dont l'auteur présumé
L'enquête pour retrouver les responsables de l'attentat de Marrakech, qui a tué 16 personnes dont 8 Français le 28 avril, a progressé jeudi avec l'arrestation de trois Marocains, dont l'auteur principal présumé de l'attentat. Comme les autorités le redoutaient depuis le début au regard du mode opératoire, il a bien été perpétré par Al-Qaïda. L'auteur principal présumé était "imprégné de l'idéologie jihadiste" et a fait "allégeance à l'organisation Al-Qaïda", ont précisé les autorités jeudi soir dans un communiqué. Il "avait déjà entrepris plusieurs tentatives pour rejoindre certains foyers de tension notamment la Tchétchénie et l'Irak avant de décider de perpétrer un acte terroriste à l'intérieur du Maroc", affirme le ministère. "Après s'être initié à la fabrication d'explosifs sur internet, il a mis au point deux engins explosifs, commandés à distance", poursuit le ministère. Il s'est fait passer pour un touriste afin d'accéder au café Argana, sur la place Jamâa El-Fna, coeur touristique de Marrakech.
Ces trois suspects ont été arrêtés jeudi après-midi à Safi, à 350 km au sud de Casablanca. Selon une source sécuritaire marocaine, ils avaient des "antécédents", et étaient connus pour avoir "participé au recrutement de combattants pour l'Irak". Selon la loi anti-terroriste au Maroc, les suspects peuvent rester en garde à vue jusqu'à 12 jours. Ils seront ensuite présentés devant le procureur du tribunal anti-terroriste de Rabat, qui leur notifiera les accusations, puis les placeront en détention provisoire en attentant d'être présentés devant un juge d'instruction.
Ces trois suspects ont été arrêtés jeudi après-midi à Safi, à 350 km au sud de Casablanca. Selon une source sécuritaire marocaine, ils avaient des "antécédents", et étaient connus pour avoir "participé au recrutement de combattants pour l'Irak". Selon la loi anti-terroriste au Maroc, les suspects peuvent rester en garde à vue jusqu'à 12 jours. Ils seront ensuite présentés devant le procureur du tribunal anti-terroriste de Rabat, qui leur notifiera les accusations, puis les placeront en détention provisoire en attentant d'être présentés devant un juge d'instruction.
Pas d'identification
Jeudi, des enquêteurs cités par l'agence marocaine Map ont annoncé que plusieurs personnes avaient été auditionnées puis relâchées. La veille, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, avait indiqué que deux suspects auraient été identifiés. Selon une source proche de l'enquête, il s'agissait notamment d'un homme connu des services marocains, présenté comme ayant des liens avec l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamiste (Aqmi) et qui aurait été identifié par des témoins auxquels un portrait-robot a été présenté. Cet homme avait été interpellé à Madrid en 2007 et condamné à 3 ans de prison au Maroc pour "préparation d'actes terroristes". Il a été récemment libéré mais est recherché par la police qui le soupçonne d'avoir tué un Marocain et blessé un touriste français dans un café touristique à Tanger, mi-avril. Aucune précision n'a été apportée à son sujet jeudi soir.
Jeudi, des enquêteurs cités par l'agence marocaine Map ont annoncé que plusieurs personnes avaient été auditionnées puis relâchées. La veille, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, avait indiqué que deux suspects auraient été identifiés. Selon une source proche de l'enquête, il s'agissait notamment d'un homme connu des services marocains, présenté comme ayant des liens avec l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamiste (Aqmi) et qui aurait été identifié par des témoins auxquels un portrait-robot a été présenté. Cet homme avait été interpellé à Madrid en 2007 et condamné à 3 ans de prison au Maroc pour "préparation d'actes terroristes". Il a été récemment libéré mais est recherché par la police qui le soupçonne d'avoir tué un Marocain et blessé un touriste français dans un café touristique à Tanger, mi-avril. Aucune précision n'a été apportée à son sujet jeudi soir.
jeudi 5 mai 2011
Pour Camille, les habitants d'Herlies allumeront une bougie demain soir
Organiser un hommage à Camille, cela fait quelques jours que la maire d'Herlies, Marie-Françoise Auger, y pense. D'autant que les Herlilois sont nombreux à le lui avoir demandé. ...
Mais rien n'avait été officialisé, ni décidé, tant que la famille Dewailly-Bédague n'avait pas été consultée. « Je veux absolument respecter leurs souhaits », avait indiqué l'élue, lundi.
C'est maintenant chose faite.
« En souvenir de Camille, en geste de paix contre la violence terroriste dans le monde, nous proposons à chacun de signaler son affection, sa présence, en plaçant une bougie allumée en devanture de son domicile dans la nuit de vendredi à samedi », a annoncé la première magistrate dans un courrier qu'elle a fait distribuer aux habitants. Demain, dès 18 heures, les commerçants seront invités à baisser grilles et volets.
Les portes de l'église du village seront ouvertes à la prière, de 18 heures à minuit. L'abbé Carton proposera une veillée de prières à 20 heures. Le registre, ouvert lundi à la mairie à l'intention des parents et de la fillette, sera mis à disposition à l'intérieur de l'église.
Dans l'attente des consignes du Quai d'Orsay, la date des funérailles religieuses de la fillette n'est pas encore fixée.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/05/05/article_pour-camille-les-habitants-d-herlies-all.shtml
C'est maintenant chose faite.
« En souvenir de Camille, en geste de paix contre la violence terroriste dans le monde, nous proposons à chacun de signaler son affection, sa présence, en plaçant une bougie allumée en devanture de son domicile dans la nuit de vendredi à samedi », a annoncé la première magistrate dans un courrier qu'elle a fait distribuer aux habitants. Demain, dès 18 heures, les commerçants seront invités à baisser grilles et volets.
Les portes de l'église du village seront ouvertes à la prière, de 18 heures à minuit. L'abbé Carton proposera une veillée de prières à 20 heures. Le registre, ouvert lundi à la mairie à l'intention des parents et de la fillette, sera mis à disposition à l'intérieur de l'église.
La famille hospitalisée au CHR de Lille
Les cinq membres de la famille, rapatriés mardi soir, sont actuellement hospitalisés au CHR de Lille. Le grand-père maternel de Camille, médecin à la retraite, qui après l'attentat s'était rendu à Marrakech avec plusieurs proches, a indiqué que les blessés avaient reçu « un accueil et une prise en charge extraordinaires ».Dans l'attente des consignes du Quai d'Orsay, la date des funérailles religieuses de la fillette n'est pas encore fixée.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/05/05/article_pour-camille-les-habitants-d-herlies-all.shtml
Attentat de Marrakech : 2 suspects identifiés, une arrestation ?
Six jours après l'attentat de Marrakech, qui a fait 16 victimes, dont huit Français, Alain Juppé a annoncé mercredi soir que deux suspects possibles auraient été identifiés. "Pour l'instant l'enquête se poursuit. Nous avons des enquêteurs venus en soutien des enquêteurs marocains. D'après les informations que j'ai, ça avance bien. On semble avoir identifié deux suspects possibles", a déclaré le chef de la diplomatie lors d'une audition devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Selon Le Figaro, citant une source française proche de l'enquête non identifiée, ces deux suspects évoqués par Alain Juppé sont de la mouvance Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique).
Et à en croire Europe 1, un des suspects recherchés aurait même été interpellé au Maroc. Cet homme, dont le signalement correspond à l'un des deux portraits-robots établis par les autorités marocaines selon la radio, serait interrogé très discrètement par les services de renseignement marocains. Une information confirmée par des sources policières françaises. Le suspect en garde à vue aurait déjà mené une attaque il y a trois semaines dans un café particulièrement réputé à Tanger. Un Marocain avait été tué et un touriste français blessé.
Le Maroc ne confirme ni n'infirme
Même si l'attaque a été perpétrée contre un café très fréquenté par les touristes français, le patron du Quai d'Orsay a par ailleurs estimé que les ressortissants de notre pays n'étaient spécifiquement visés. "En général, ces mouvements terroristes cherchent à déstabiliser l'économie du pays et l'économie du pays vit du tourisme en grande partie", a-t-il relevé. Pour l'instant, l'enquête a mis en avant qu'il s'agissait d'un attentat commis avec une bombe commandée à distance et non d'un acte kamikaze.
Aucune revendication n'est encore parvenue. Le gouvernement marocain n'a pas confirmé mercredi les informations divulguées par Alain Juppé. "L'enquête se poursuit. Mais nous avons pris le parti de ne pas communiquer en l'état actuel. Nous sommes tenus pour l'efficacité de l'enquête de ne communiquer les informations qu'au compte-goutte", a indiqué à l'AFP le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication. Le ministre marocain a ajouté que les enquêteurs n'avaient à ce stade établi qu'un portrait-robot, avec le concours de deux touristes néerlandais, qui se trouvaient dans le café quelques instants avant l'explosion.
mercredi 4 mai 2011
Attentat de Marrakech: Deux suspects ont été identifiés
Alain Juppé annonce que les enquêteurs avancent...
L'enquête progresse malgré l'absence de revendication. La France dispose d'informations selon lesquelles deux suspects possibles auraient été identifiés au Maroc dans l'enquête sur l'attentat du 28 avril à Marrakech, a affirmé ce mercredi le chef de la diplomatie française, Alain Juppé.
Alain Juppé a également indiqué qu'il ne «pense pas» que les Français aient été spécifiquement visés dans cet attentat. «En général, ces mouvements terroristes cherchent à déstabiliser l'économie du pays et l'économie du pays vit du tourisme en grande partie», a-t-il relevé. Une bombe commandée à distance a soufflé le 28 avril un café, l'Argana, sur la place Jamâa El-Fna, haut lieu du tourisme à Marrakech, faisant 16 morts et 21 blessés. Parmi les morts figurent 8 Français.
http://www.20minutes.fr/article/718126/monde-attentat-marrakech-deux-suspects-identifies
L'enquête progresse malgré l'absence de revendication. La France dispose d'informations selon lesquelles deux suspects possibles auraient été identifiés au Maroc dans l'enquête sur l'attentat du 28 avril à Marrakech, a affirmé ce mercredi le chef de la diplomatie française, Alain Juppé.
«D'après les informations que j'ai, ça avance bien»
«Pour l'instant l'enquête se poursuit. Nous avons des enquêteurs venus en soutien des enquêteurs marocains. D'après les informations que j'ai, ça avance bien. On semble avoir identifié deux suspects possibles», a déclaré le ministre lors d'une audition devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française. «Il n'y a pas eu de revendication pour l'instant», a-t-il aussi rappelé.Alain Juppé a également indiqué qu'il ne «pense pas» que les Français aient été spécifiquement visés dans cet attentat. «En général, ces mouvements terroristes cherchent à déstabiliser l'économie du pays et l'économie du pays vit du tourisme en grande partie», a-t-il relevé. Une bombe commandée à distance a soufflé le 28 avril un café, l'Argana, sur la place Jamâa El-Fna, haut lieu du tourisme à Marrakech, faisant 16 morts et 21 blessés. Parmi les morts figurent 8 Français.
http://www.20minutes.fr/article/718126/monde-attentat-marrakech-deux-suspects-identifies
mardi 3 mai 2011
Les auteurs de l'attentat de Marrakech seront punis, dit Sarkozy
Les auteurs de l'attentat de Marrakech, qui a fait 16 morts dont huit Français le 28 avril, seront traqués "sans répit" pour répondre de leur crime, a déclaré mardi Nicolas Sarkozy.
Une bombe qui "a voulu détruire le bonheur, défigurer la joie de vivre, taillader avec une détermination sadique vos vies heureuses", a déclaré Nicolas Sarkozy lors d'une allocution sur le tarmac de l'aéroport.
"Les terroristes visaient bien sûr le Maroc, mais ils visaient aussi de fait les touristes étrangers et notamment français", a-t-il poursuivi.
"Car si toutes les victimes ne sont pas toutes françaises (...), c'est la France qui, avec huit morts et neuf blessés, paie le plus lourd tribut à la haine terroriste", a-t-il ajouté.
La France "ne laissera pas ce crime impuni", a-t-il lancé, dressant un parallèle avec la mort d'Oussama ben Laden, responsable présumé des attentats du 11 septembre 2001 sur le sol américain. Le chef d'Al Qaïda a été tué par un commando américain dans la nuit de dimanche à lundi au Pakistan.
"Les terroristes savent désormais qu'ils n'auront aucun répit, nulle part, jamais, où qu'ils se trouvent, où qu'ils se cachent. Ils seront recherchés, suivis à la trace, débusqués par tous les moyens et ils auront à rendre compte de leurs crimes", a dit Nicolas Sarkozy.
"J'ai une pensée aujourd'hui pour les victimes elles aussi innocentes des attentats du 11-Septembre dont les instigateurs viennent d'être châtiés, comme les assassins de la place Djemaa el Fna le seront un jour", a-t-il poursuivi.
"Cela prendra le temps qu'il faudra, des mois, des années peut-être, mais ils paieront aussi".
"J'espère très sincèrement que nous obtiendrons au plus vite des résultats tangibles mais si tel n'était pas le cas, je vous conjure de vous souvenir de l'engagement que je viens de prendre aujourd'hui devant vous", a-t-il dit aux familles.
"La France n'oubliera rien et la France ne cessera jamais de réclamer justice", a-t-il conclu.
Le chef de l'Etat a dit faire toute confiance aux autorités marocaines "pour conduire l'enquête jusqu'au bout, identifier et juger les criminels qui sont à l'origine de ce massacre". Des enquêteurs français participent aux recherches sur place
http://fr.news.yahoo.com/4/20110503/tts-france-maroc-attentat-sarkozy-ca02f96.html
Le chef de l'Etat s'est rendu à l'aéroport d'Orly, près de Paris, pour se recueillir, en présence de leurs familles, devant les dépouilles des huit victimes rapatriées par avion du Maroc.
Parmi elles une fillette de dix ans, Camille, tuée dans l'explosion d'une bombe avec les sept autres ressortissants français dans un café de la place Djemaa el Fna.Une bombe qui "a voulu détruire le bonheur, défigurer la joie de vivre, taillader avec une détermination sadique vos vies heureuses", a déclaré Nicolas Sarkozy lors d'une allocution sur le tarmac de l'aéroport.
"Les terroristes visaient bien sûr le Maroc, mais ils visaient aussi de fait les touristes étrangers et notamment français", a-t-il poursuivi.
"Car si toutes les victimes ne sont pas toutes françaises (...), c'est la France qui, avec huit morts et neuf blessés, paie le plus lourd tribut à la haine terroriste", a-t-il ajouté.
La France "ne laissera pas ce crime impuni", a-t-il lancé, dressant un parallèle avec la mort d'Oussama ben Laden, responsable présumé des attentats du 11 septembre 2001 sur le sol américain. Le chef d'Al Qaïda a été tué par un commando américain dans la nuit de dimanche à lundi au Pakistan.
"Les terroristes savent désormais qu'ils n'auront aucun répit, nulle part, jamais, où qu'ils se trouvent, où qu'ils se cachent. Ils seront recherchés, suivis à la trace, débusqués par tous les moyens et ils auront à rendre compte de leurs crimes", a dit Nicolas Sarkozy.
"J'ai une pensée aujourd'hui pour les victimes elles aussi innocentes des attentats du 11-Septembre dont les instigateurs viennent d'être châtiés, comme les assassins de la place Djemaa el Fna le seront un jour", a-t-il poursuivi.
"Cela prendra le temps qu'il faudra, des mois, des années peut-être, mais ils paieront aussi".
"J'espère très sincèrement que nous obtiendrons au plus vite des résultats tangibles mais si tel n'était pas le cas, je vous conjure de vous souvenir de l'engagement que je viens de prendre aujourd'hui devant vous", a-t-il dit aux familles.
"La France n'oubliera rien et la France ne cessera jamais de réclamer justice", a-t-il conclu.
Le chef de l'Etat a dit faire toute confiance aux autorités marocaines "pour conduire l'enquête jusqu'au bout, identifier et juger les criminels qui sont à l'origine de ce massacre". Des enquêteurs français participent aux recherches sur place
http://fr.news.yahoo.com/4/20110503/tts-france-maroc-attentat-sarkozy-ca02f96.html
Sarkozy rend hommage aux victimes françaises de Marrakech
Le président de la République a rendu hommage mardi à l'aéroport d'Orly aux huit victimes françaises de l'attentat de Marrakech. Ces dernières ont été rapatriées en France dans la journée à bord d'un avion de la République française. Outre Nicolas Sarkozy, Carla Bruni-Sarkozy et les ministres des Affaires étrangères Alain Juppé et de l'Intérieur Claude Guéant étaient également présents
Rappelant la mémoire de toutes les victimes, dont la jeune Camille, 10 ans, Nicolas Sarkozy a également tenu lors de cette tribune solennelle à mettre en garde les auteurs de l'attentat : "les démocraties ne laisseront pas un acte terroriste impuni". "La France n'oubliera pas", a-t-il assuré, avant d'ajouter que "face au terrorisme", il ne fallait "en rien céder". La France ne laissera pas le "crime" de l'attentat de Marrakech "impuni", a précisé le chef de l'Etat, promettant que les terroristes "n'auront aucun répit, nulle part, jamais". Le président a également tenu à honorer l'attitude du pouvoir marocain et a rendu "hommage aux secouristes marocains" : "Aujourd'hui, le Maroc est en deuil, la France est en deuil", a déclaré Nicolas Sarkozy.
L'avion transportant les corps des huit victimes françaises de l'attentat a atterri mardi peu avant, à l'aéroport d'Orly. L'avion chargé de ramener les corps transportait également les proches des victimes, qui avaient pu se recueillir dans l'intimité peu avant le décollage. L'ambassadeur de France, la consule générale de France à Marrakech, ainsi que des représentants des autorités locales avaient fait le déplacement à l'aéroport de Marrakech.
Seize personnes ont été tuées jeudi dernier dans l'explosion d'une bombe, dans un café de la place Jamâa El-Fna, le coeur touristique de Marrakech. Outre les huit Français, trois Marocains, un Suisse, un Britannique, un Canadien, un Néerlandais et un Portugais ont trouvé la mort. L'attaque a également fait une vingtaine de blessées, selon le dernier bilan des autorités marocaines. L'attentat n'a pas toujours pas été revendiqué.
Hommage aux victimes de l'attentat de Marrakech: Sarkozy attendu sur place
Les cercueils des huit victimes françaises ont été rapatriés ce mardi après-midi à laéroport dOrly...
http://20min.fr/a/717361
Cinq jours après l'attentat meurtrier de Marrakech, l'Airbus A330 qui transportait les cercueils des huit victimes françaises a atterri à l'aéroport d'Orly aux alentours de 16h45. Nicolas Sarkozy doit se rendre sur place pour rendre hommage aux victimes et prononcer un discours d'une dizaine de minutes. Il devrait évoquer le terrorisme mais aucune mesure ne sera annoncée, précise-t-on.
Pour le moment, les cercueils, recouverts chacun d'un drapeau français, sont déjà alignés sur le tarmac de l'aéroport, où l'hommage doit être rendu. La garde républicaine est arrivée sur place et les familles des victimes se recueillent déjà devant les cercueils. http://20min.fr/a/717361
Les corps des deux Audois Jean et Cathy rapatriés en France à 18 h
Les cercueils des huit victimes françaises de l'attentat au Maroc sont arrivés mardi matin à l'aéroport de Marrakech en vue des rapatriements en France à 18 h. Parmi les victimes figurent les deux Audois Jean Aubert et Cathy Lombard.
Les cercueils ont quitté la morgue pour l'aéroport dans des ambulances rouges de la protection civile à partir de 9 h (8 h GMT).
Les familles devaient se recueillir dans l'intimité à l'aéroport, où se trouvent l'ambassadeur de France et la consule générale de Marrakech.
L'avions transportant les victimes devraient décoller ensuite en milieu de journée, en direction de l'aéroport d'Orly, au sud de Paris. A 18 h heure française (16 h GMT), au pavillon d'honneur de cet aéroport, le président français Nicolas Sarkozy rendra hommage aux victimes, en présence des ministres des Affaires étrangères Alain Juppé et de l'Intérieur Claude Guéant.
A l'issue de cette cérémonie, le président s'entretiendra à huis clos avec les familles des victimes. La victime suisse de l'attentat devait également être rapatriée mardi matin dans son pays.
Au total, seize personnes ont perdu la vie dans cet attentat qui a touché un café de la place Jamâa El-Fna le 28 avril dernier. Vingt-unes autres ont été blessées, selon le dernier bilan des autorités marocaines. Pour l'heure, cette attaque n'a pas été revendiquée.
http://www.midilibre.fr/2011/05/03/les-corps-de-deux-audois-jean-et-cathy-transportes-a-l-aeroport-de-marrakech,313045.php
Les cercueils ont quitté la morgue pour l'aéroport dans des ambulances rouges de la protection civile à partir de 9 h (8 h GMT).
Les familles devaient se recueillir dans l'intimité à l'aéroport, où se trouvent l'ambassadeur de France et la consule générale de Marrakech.
L'avions transportant les victimes devraient décoller ensuite en milieu de journée, en direction de l'aéroport d'Orly, au sud de Paris. A 18 h heure française (16 h GMT), au pavillon d'honneur de cet aéroport, le président français Nicolas Sarkozy rendra hommage aux victimes, en présence des ministres des Affaires étrangères Alain Juppé et de l'Intérieur Claude Guéant.
A l'issue de cette cérémonie, le président s'entretiendra à huis clos avec les familles des victimes. La victime suisse de l'attentat devait également être rapatriée mardi matin dans son pays.
Au total, seize personnes ont perdu la vie dans cet attentat qui a touché un café de la place Jamâa El-Fna le 28 avril dernier. Vingt-unes autres ont été blessées, selon le dernier bilan des autorités marocaines. Pour l'heure, cette attaque n'a pas été revendiquée.
http://www.midilibre.fr/2011/05/03/les-corps-de-deux-audois-jean-et-cathy-transportes-a-l-aeroport-de-marrakech,313045.php
Attentat de Marrakech : l'hommage de Sarkozy aux victimes
La cérémonie aura lieu à 18 heures au pavillon d'honneur de l'aéroport, où seront rapatriés les corps des victimes. Nicolas Sarkozy rendra hommage mardi à Orly aux huit Français tués dans l'attentat de Marrakech au Maroc. A cette occasion, le président s'exprimera sur la lutte contre le terrorisme et la mort d'Oussama Ben Laden. A ses côtés, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, et celui de l'Intérieur, Claude Guéant. A l'issue de cet hommage, le chef de l'Etat s'entretiendra à huis clos avec les familles des victimes.
Seize personnes au total ont été tuées jeudi par l'explosion d'une bombe visant un café de la place Jamâa El-Fna, le coeur touristique de Marrakech, et 21 blessées, selon le dernier bilan des autorités marocaines. Cet attentat n'a pas été revendiqué. Outre les 8 morts français, l'attentat de Marrakech a fait "9 blessés" français, selon le ministère français des Affaires étrangères. "D'ores et déjà, des rapatriements sanitaires ont été effectuées à la demande des blessés ou de leur famille" et "d'autres interviendront dans les prochains jours", a indiqué le porte-parole du Quai d'Orsay.
http://lci.tf1.fr/politique/attentat-de-marrakech-l-hommage-de-sarkozy-aux-victimes-6430925.html
Seize personnes au total ont été tuées jeudi par l'explosion d'une bombe visant un café de la place Jamâa El-Fna, le coeur touristique de Marrakech, et 21 blessées, selon le dernier bilan des autorités marocaines. Cet attentat n'a pas été revendiqué. Outre les 8 morts français, l'attentat de Marrakech a fait "9 blessés" français, selon le ministère français des Affaires étrangères. "D'ores et déjà, des rapatriements sanitaires ont été effectuées à la demande des blessés ou de leur famille" et "d'autres interviendront dans les prochains jours", a indiqué le porte-parole du Quai d'Orsay.
http://lci.tf1.fr/politique/attentat-de-marrakech-l-hommage-de-sarkozy-aux-victimes-6430925.html
lundi 2 mai 2011
Attentat de Marrakech : le Maroc confirme «la piste d’Al-Qaïda»
Quatre jours après l’attentat de Marrakech qui a coûté la vie à 16 personnes dont huit Français, Khalid Naciri, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement marocain, affirme que Al-Qaïda est derrière cette attaque terroriste.
Où en êtes-vous dans l'enquête sur les auteurs de cet attentat ?
Khalid Naciri. Il est établi maintenant que la piste la plus probable est celle d'Al-Qaïda. Les éléments de l'enquête permettent de l'affirmer.
Peut-on entrer un peu plus dans les détails ?
Non, cela est prématuré. L'enquête est toujours en cours, et il est évident -je me dois de le rappeler- que la démarche fondamentale en l'occurrence est celle du maximum de sévérité, d'efficacité et de transparence.
Y a-t-il eu une revendication ?
Non, pas encore. Il est évident que les commanditaires de ce genre d'opération n'obéissent pas toujours à la logique des gens normaux comme vous et moi.
Vous avez une piste assez sérieuse s'agissant d'Al-Qaïda ?
Exactement. Je le confirme.
Le 1er mai, les gens sont sortis dans la rue aussi pour dire non au terrorisme...
Aucun doute. Il y a le contexte actuel. Sur la problématique naturelle revendicative du 1er mai sont venus se greffer deux nouveaux éléments. Celui, présent dans tous les esprits: de l'attentat terroriste de Marrakech et de la liste des victimes. Et d'un autre côté, la poursuite du processus des réformes démocratiques institutionnelles, politiques, sociales, économiques. Le Maroc est engagé, comme beaucoup de pays arabes, dans un processus de revendications sociales et politiques menées par les forces démocratiques, etc. Avec cette spécificité marocaine, lorsque les manifestants achèvent leur défilé, ils ne sont pas accueillis par l'armée, mais sont invités sur les plateaux de télévision pour pouvoir s'exprimer. C'est la singularité marocaine en la matière.
Pas de répression ?
Il n'y a jamais eu de réaction violente de la part des autorités ni des forces de l'ordre. Les manifestations se sont toujours déroulées dans le plein respect des exigences légales, même si parfois des manifestants descendent dans la rue sans demander au préalable l'autorisation qui est de mise dans tous les pays démocratiques. Nous pouvons passer outre. Mais ce n'est pas le plus important aujourd'hui. Le plus important, c'est que les jeunes arrivent à s'exprimer dans la liberté la plus totale, mais de manière pacifique. Une multitude de radios libres ont pignon sur rue aujourd'hui et permettent aux citoyens de s'exprimer, y compris les publiques où des débats généraux sont engagés dans le respect de la pluralité des opinions.
Quel a été le message du roi lors de sa visite samedi sur les lieux de l'attentat, a t-il été entendu ?
La communion entre le trône et le peuple est confirmée. Elle l'a été de manière particulièrement éloquente. Personne ne pouvait imaginer que le roi n'accomplirait pas un acte ayant valeur symbolique pour montrer à quel point il était directement concerné par l'épreuve qu'endure actuellement tout le Maroc. Il est évident que tout le Maroc est dans une grosse émotion. Le roi a transmis un message particulièrement significatif au monde entier pour dire que cela ne nous empêchera pas de continuer notre chemin pour construire notre pays, notre démocratie, et aller le plus loin possible dans les réformes que nous avons mises en oeuvre.
En matière de tourisme, cet attentat est un coup dur pour le Maroc...
C'est sûr, je le reconnais, mais nous avons été chaudement accompagnés par une réaction extrêmement positive, extrêmement amicale des touristes, des tours opérateurs des pays qui sont concernés. Le ministre de l'Intérieur Français, M. Guéant, vient de s'exprimer avec beaucoup de clarté pour dire qu'il ne déconseillait pas aux Français de se rendre au Maroc et qu'il faisait confiance aux institutions et aux services de sécurité pour faire leur travail. Je dois constater également que les touristes continuent de venir à Marrakech, même si on peu observer un petit tassement, tout à fait compréhensible. Mais je suis sûr que nous arriverons à remonter la pente en démontrant que le Maroc demeure un pays totalement sûr dans un environnement foncièrement déstabilisé. Tout l'espace méditerranéen est, hélas, déstabilisé par le terrorisme actuellement. Nous allons serrer les coudes, l'Europe et le monde arabo-méditerranéen pour nous entraider mutuellement pour mettre un terme à cette calamité du XXIe siècle, qui s'appelle le terrorisme international.
Qu'attendez-vous précisément de la France aujourd'hui ?
Qu'elle nous accompagne avec la même amitié et la même considération dont elle a toujours fait preuve à l'endroit de ce pays qui le lui rend bien.
Où en êtes-vous dans l'enquête sur les auteurs de cet attentat ?
Khalid Naciri. Il est établi maintenant que la piste la plus probable est celle d'Al-Qaïda. Les éléments de l'enquête permettent de l'affirmer.
Peut-on entrer un peu plus dans les détails ?
Non, cela est prématuré. L'enquête est toujours en cours, et il est évident -je me dois de le rappeler- que la démarche fondamentale en l'occurrence est celle du maximum de sévérité, d'efficacité et de transparence.
Y a-t-il eu une revendication ?
Non, pas encore. Il est évident que les commanditaires de ce genre d'opération n'obéissent pas toujours à la logique des gens normaux comme vous et moi.
Vous avez une piste assez sérieuse s'agissant d'Al-Qaïda ?
Exactement. Je le confirme.
Le 1er mai, les gens sont sortis dans la rue aussi pour dire non au terrorisme...
Aucun doute. Il y a le contexte actuel. Sur la problématique naturelle revendicative du 1er mai sont venus se greffer deux nouveaux éléments. Celui, présent dans tous les esprits: de l'attentat terroriste de Marrakech et de la liste des victimes. Et d'un autre côté, la poursuite du processus des réformes démocratiques institutionnelles, politiques, sociales, économiques. Le Maroc est engagé, comme beaucoup de pays arabes, dans un processus de revendications sociales et politiques menées par les forces démocratiques, etc. Avec cette spécificité marocaine, lorsque les manifestants achèvent leur défilé, ils ne sont pas accueillis par l'armée, mais sont invités sur les plateaux de télévision pour pouvoir s'exprimer. C'est la singularité marocaine en la matière.
Pas de répression ?
Il n'y a jamais eu de réaction violente de la part des autorités ni des forces de l'ordre. Les manifestations se sont toujours déroulées dans le plein respect des exigences légales, même si parfois des manifestants descendent dans la rue sans demander au préalable l'autorisation qui est de mise dans tous les pays démocratiques. Nous pouvons passer outre. Mais ce n'est pas le plus important aujourd'hui. Le plus important, c'est que les jeunes arrivent à s'exprimer dans la liberté la plus totale, mais de manière pacifique. Une multitude de radios libres ont pignon sur rue aujourd'hui et permettent aux citoyens de s'exprimer, y compris les publiques où des débats généraux sont engagés dans le respect de la pluralité des opinions.
Quel a été le message du roi lors de sa visite samedi sur les lieux de l'attentat, a t-il été entendu ?
La communion entre le trône et le peuple est confirmée. Elle l'a été de manière particulièrement éloquente. Personne ne pouvait imaginer que le roi n'accomplirait pas un acte ayant valeur symbolique pour montrer à quel point il était directement concerné par l'épreuve qu'endure actuellement tout le Maroc. Il est évident que tout le Maroc est dans une grosse émotion. Le roi a transmis un message particulièrement significatif au monde entier pour dire que cela ne nous empêchera pas de continuer notre chemin pour construire notre pays, notre démocratie, et aller le plus loin possible dans les réformes que nous avons mises en oeuvre.
En matière de tourisme, cet attentat est un coup dur pour le Maroc...
C'est sûr, je le reconnais, mais nous avons été chaudement accompagnés par une réaction extrêmement positive, extrêmement amicale des touristes, des tours opérateurs des pays qui sont concernés. Le ministre de l'Intérieur Français, M. Guéant, vient de s'exprimer avec beaucoup de clarté pour dire qu'il ne déconseillait pas aux Français de se rendre au Maroc et qu'il faisait confiance aux institutions et aux services de sécurité pour faire leur travail. Je dois constater également que les touristes continuent de venir à Marrakech, même si on peu observer un petit tassement, tout à fait compréhensible. Mais je suis sûr que nous arriverons à remonter la pente en démontrant que le Maroc demeure un pays totalement sûr dans un environnement foncièrement déstabilisé. Tout l'espace méditerranéen est, hélas, déstabilisé par le terrorisme actuellement. Nous allons serrer les coudes, l'Europe et le monde arabo-méditerranéen pour nous entraider mutuellement pour mettre un terme à cette calamité du XXIe siècle, qui s'appelle le terrorisme international.
Qu'attendez-vous précisément de la France aujourd'hui ?
Qu'elle nous accompagne avec la même amitié et la même considération dont elle a toujours fait preuve à l'endroit de ce pays qui le lui rend bien.
dimanche 1 mai 2011
Un huitième Français décédé dans l'attentat au Maroc
Un huitième Français a été tué lors de l'attentat qui a fait seize morts dans un café de Marrakech, au Maroc, annonce France Info dimanche 1er mai. L'attaque n'a toujours pas été revendiquée.
La mort d'un jeune Portugais a également été annoncée plus tôt dans la journée. "Un jeune citoyen portugais a été victime de l'attentat brutal de Marrakech", a déclaré le secrétaire d'Etat aux Communautés portugaises, sans autre précision.
Une source médicale avait déjà indiqué vendredi qu'un ressortissant portugais se trouvait parmi les personnes ayant péri dans cet attentat.
Le ministre marocain de l'Intérieur avait pour sa part annoncé vendredi que treize des seize personnes tuées dans l'attentat avaient été identifiées, dont sept Français, deux Canadiens, deux Marocains, un Anglais et un Néerlandais.
Visite du roi Mohammed VI
Le roi Mohammed VI du Maroc s'est par ailleurs rendu samedi sur les lieux de l'attentat, un café d'où les touristes aimaient admirer la place Jamâa El-Fna. Il s'est ensuite brièvement entretenu avec des agents de la police technique et scientifique marocaine, qui continuaient à recueillir des indices.
Le souverain est ensuite allé à l'hôpital Ibn-Tofail, où se trouvent selon l'agence marocaine Map sept blessés, deux Marocains et cinq Français, ainsi qu'à l'hôpital militaire, où deux Néerlandais, deux Français et un Marocain reçoivent des soins.
Selon une source diplomatique française, deux blessés français ont été rapatriés dans leur pays.
L'attaque de jeudi est la plus meurtrière au Maroc depuis les attentats islamistes de mai 2003 à Casablanca qui avaient tué 33 personnes, ainsi que les 12 kamikazes impliqués.
L'attentat n'a pas découragé les touristes, qui sont une source de revenus indispensables pour ce pays d'Afrique du nord de 32 millions d'habitants, épargné jusqu'ici par les violences qui secouent la région depuis le début de l'année. "Il y a eu quelques annulations, mais peu jusqu'à présent, rien de dramatique. Ca se compte par dizaines", a assuré à l'AFP le ministre du Tourisme, Yassir Zénagui.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110501.OBS2175/un-huitieme-francais-decede-dans-l-attentat-au-maroc.html
La mort d'un jeune Portugais a également été annoncée plus tôt dans la journée. "Un jeune citoyen portugais a été victime de l'attentat brutal de Marrakech", a déclaré le secrétaire d'Etat aux Communautés portugaises, sans autre précision.
Une source médicale avait déjà indiqué vendredi qu'un ressortissant portugais se trouvait parmi les personnes ayant péri dans cet attentat.
Le ministre marocain de l'Intérieur avait pour sa part annoncé vendredi que treize des seize personnes tuées dans l'attentat avaient été identifiées, dont sept Français, deux Canadiens, deux Marocains, un Anglais et un Néerlandais.
Visite du roi Mohammed VI
Le roi Mohammed VI du Maroc s'est par ailleurs rendu samedi sur les lieux de l'attentat, un café d'où les touristes aimaient admirer la place Jamâa El-Fna. Il s'est ensuite brièvement entretenu avec des agents de la police technique et scientifique marocaine, qui continuaient à recueillir des indices.
Le souverain est ensuite allé à l'hôpital Ibn-Tofail, où se trouvent selon l'agence marocaine Map sept blessés, deux Marocains et cinq Français, ainsi qu'à l'hôpital militaire, où deux Néerlandais, deux Français et un Marocain reçoivent des soins.
Selon une source diplomatique française, deux blessés français ont été rapatriés dans leur pays.
L'attaque de jeudi est la plus meurtrière au Maroc depuis les attentats islamistes de mai 2003 à Casablanca qui avaient tué 33 personnes, ainsi que les 12 kamikazes impliqués.
L'attentat n'a pas découragé les touristes, qui sont une source de revenus indispensables pour ce pays d'Afrique du nord de 32 millions d'habitants, épargné jusqu'ici par les violences qui secouent la région depuis le début de l'année. "Il y a eu quelques annulations, mais peu jusqu'à présent, rien de dramatique. Ca se compte par dizaines", a assuré à l'AFP le ministre du Tourisme, Yassir Zénagui.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110501.OBS2175/un-huitieme-francais-decede-dans-l-attentat-au-maroc.html
Marrakech : Mohamed VI se rend au chevet des victimes
Le roi s'est rendu samedi à Marrakech, sur les lieux de l'attentat qui a fait 16 morts, dont au moins 11 étrangers. Pour l'heure, «rien ne permet d'affirmer» que la France était visée, affirme Claude Guéant.
Selon une source diplomatique française, deux blessés français ont été rapatriés en France samedi.
http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/30/01003-20110430ARTFIG00448-marrakech-des-experts-etrangers-aident-a-l-enquete.php

• Le roi Mohamed VI à Marrakech
Deux jours après l'attentat de Marrakech qui a fait 16 morts, dont au moins 11 étrangers, le roi Mohamed VI s'est rendu samedi sur les lieux du drame. Un important dispositif de police avait été mis en place sur la place Jemaa el Fna, ainsi qu'aux abords de l'hôpital Ibn-Tofail, où le roi s'est ensuite rendu au chevet des blessés. Dès jeudi, Mohamed VI avait ordonné une enquête rapide et transparente et demandé que l'opinion publique soit tenue au courant de son déroulement.• Des experts étrangers participent à l'enquête
Les autorités marocaines n'enquêtent pas seules sur l'attentat de jeudi. «Il s'agit d'une affaire internationale [et] des experts américains, français et espagnols participent à l'enquête», a déclaré samedi un haut responsable du ministère de l'Intérieur marocain. La France a notamment dépêché une délégation de dix policiers de la brigade antiterroriste, chargés d'assister les autorités marocaines dans la recherche de l'identité des victimes, dont certains corps sont «très abîmés», selon le ministre de l'Intérieur français, Claude Guéant. Une enquête préliminaire avait également été ouverte dès jeudi à par le parquet de Paris• La France n'était pas visée, affirme Claude Guéant
Si la France a payé le plus lourd tribut dans cet attentat, avec 7 ressortissants tués, dont une fillette de 10 ans originaire du Nord, «rien ne permet d'affirmer» qu'elle était spécifiquement visée, a jugé Claude Guéant dans un entretien au Journal du Dimanche. «Le Maroc a déjà été le théâtre d'attentats importants : 45 morts, dont 12 kamikazes à Casablanca en 2003, d'autres encore en 2007», a rappelé le ministre de l'Intérieur français. «Cela étant, c'est vrai que ce café (où a eu lieu l'attentat, ndlr) est un haut lieu touristique et, vu l'engouement des Français pour Marrakech, il y avait une forte probabilité que des Français soient touchés», a-t-il remarqué.Selon une source diplomatique française, deux blessés français ont été rapatriés en France samedi.
• Toujours aucune arrestation
En dépit de l'assistance des polices étrangères, l'enquête n'a donné lieu pour l'instant à aucune arrestation. «Nous ne sommes pas en mesure de donner des éléments sur les responsables de cet acte», explique-t-on pour l'instant au ministère de l'Intérieur marocain. «L'hypothèse kamikaze», d'abord avancée, a toutefois été «exclue». La bombe, composée de nitrate d'ammonium, d'explosifs et de clous, aurait été déclenchée à distance, dans un mode opératoire qui rappelle celui d'al-Qaida. À Paris, Claude Guéant estime qu'il faut «attendre la revendication» pour savoir si al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) est impliqué. Une vidéo attribuée à Aqmi, diffusée sur internet, avait notamment menacé le Maroc trois jours avant l'attentat.http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/30/01003-20110430ARTFIG00448-marrakech-des-experts-etrangers-aident-a-l-enquete.php
samedi 30 avril 2011
Attentat Marrakech : une fillette de 10 ans originaire d'Herlies parmi les victimes
Camille Dewailly, une fillette de 10 ans originaire de Herlies, dans les Weppes, figure parmi les 16 morts victimes de l'attentat perpétré jeudi à Marrakech, alors que ses parents, Isabelle et Patrick, son frère Bastien, sa soeur Sophie et sa tante Nathalie figurent parmi les 26 blessés, a-t-on appris auprès de la mairie de Herlies.
Le père de la fillette a été grièvement blessé dans l'attentat, tandis que sa mère, son frère de 15 ans et sa soeur de 13 ans auraient été plus légèrement atteints, a indiqué Marie-Françoise Auger, maire de Herlies, une commune de 2 000 habitants située dans les Weppes, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Lille. Sa tante a également été blessée dans l'explosion. « On est juste entrés dans le café, on est montés à l'étage pour profiter de la vue et on s'est installés près des balustrades. On s'est assis, et ça a explosé », a-t-elle raconté au Parisien depuis son lit d'hôpital. La famille devait reprendre un avion pour la France le jour même, quelques heures après l'attentat.
De nombreux proches (grands-parents maternels, oncles) ont pris l'avion ce samedi matin pour le Maroc, selon Mme Auger. Depuis l'annonce de la mort de la fillette, parvenue « officiellement » en mairie hier soir, Herlies vit dans « la stupéfaction et l'horreur », a confié l'élue. « C'est la catastrophe, nous sommes tous atterrés. Nous pleurons beaucoup ». La famille, dont le grand-père maternel a exercé pendant 30 ans comme médecin dans la commune, est très connue et impliquée dans la vie associative locale.
Le drapeau sera en berne à la mairie, et plusieurs manifestations festives prévues au cours des prochaines semaines ont été annulées ou le seront sans délai, a précisé Marie-Françoise Auger.
http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2011/04/30/nef-1394897.shtml
Attentat de Marrakech : une Normande décède, deux autres blessées
L’une des victimes de l’attentat perpétré jeudi, à Marrakech (Maroc) est une habitante d’Alençon (Orne). Âgée d’une soixantaine d’années, cette retraitée s’était rendue dans le pays du Maghreb pour des vacances, accompagnée de membres de sa famille. C’est la première fois qu’elle y séjournait.
Présidente de l'amicale du personnel
La nouvelle a suscité une vive émotion chez ses anciens collègues. La retraitée de 61 ans était en effet depuis de nombreuses années la présidente de l’amicale du personnel d’un établissement public d’Alençon. « Elle s’est donnée massivement pour l’amicale, témoigne un membre de la direction. Elle aimait les voyages, organisait beaucoup de sorties. Elle avait la fibre de l’utile. Elle essayait toujours de trouver des nouveautés pour le personnel. »
Ses nièces gravement blessées
Elle avait pris sa retraite en 2006 mais était restée à la tête de l’amicale. « Ça fait 30 ans qu’elle voulait aller au Maroc, raconte un de ses anciens collègues. C’était un peu le rêve de sa vie. » Elle était partie avec des membres de sa famille. Deux de ses nièces, deux jeunes Bayeusaines (Calvados) âgées de 18 et 20 ans, ont été gravement blessées dans l’attentat.
Les parents vont se rendre sur place
Leurs parents ont vécu, dans l’angoisse, une attente interminable depuis qu’ils ont appris la terrible nouvelle, jeudi, tard dans la soirée. « C’est très difficile à gérer, témoigne la maman, choquée. Dans ce genre de situation, on ne sait pas trop quoi faire, quand il faut partir… » Le couple de Bayeusains a régulièrement été en liaison téléphonique avec la Préfecture et le consulat ce vendredi pour obtenir des informations. Ils ont quitté Bayeux cet après-midi pour rejoindre le Maroc en avion, au départ de Nantes, après avoir été alertés que l’état de santé de l’une de leurs filles se dégradait.
Les deux Bayeusaines étaient arrivées mercredi dans cette ville du Maroc pour y passer un séjour touristique d’une semaine en compagnie de trois membres de leur famille.
Le dernier bilan officiel fait état de 15 morts, dont au moins deux français. L'Elysée n'a pour l'instant pas donné le nombre de victimes françaises.
Marrakech: "Pourquoi ont-ils fait ça?"
Au départ, ce ne devait être que des vacances entre filles, pour fêter l’anniversaire des deux petites-cousines. En cadeau, leurs grandes-tantes leur avaient offert ce beau voyage jusqu’à Marrakech. Histoire d’en profiter vraiment, jeudi matin, les deux jeunes femmes de 18 et 20 ans, et l’une de leurs trois chaperons avaient décidé d’aller boire un verre à l’Argana pour contempler la vue que l’établissement offre sur la place Jamâa el-Fna. Puis est survenue l’explosion. "Nous devions les rejoindre dix minutes plus tard, seulement dix minutes, soupire l’une des tantes aussi épuisée que bouleversée. C’est horrible, ce qui s’est passé." Leur journée de vendredi, les deux grandes-tantes l’ont passée à chercher leurs parentes dans Marrakech. Elles ont ainsi fait un détour par la morgue: "N’ayant aucune nouvelle, j’étais obligée d’y aller, lâche l’une d’elles. C’est terrible. Les corps alignés sont dans le même état que lorsqu’ils sont entrés." Parmi eux, il y avait celui de leur cousine de 60 ans originaire d’Alençon .
Les deux jeunes filles ont été transférées dans deux hôpitaux de la ville. La cadette est décédée tard hier soir. La deuxième a été admise au CHU Mohammed-VI. C’est dans cet hôpital civil situé dans la ville nouvelle, à une dizaine de minutes des lieux du drame, que les principales victimes de l’attentat, qui a fait 16 morts, dont sept Français, et 22 blessés ont été amenées jeudi. Les cas les plus lourds ont été transférés au service de réanimation des urgences. Amputations, membres écrasés, brûlures, corps transpercés de clous, lésions importantes à la face… La description des blessures faite par le Dr Nejmi, chef du service, est un petit glossaire de l’indicible. Parmi les patients, les membres de la famille Dewailly, des Français venus du Nord. Le père, la mère, leurs trois enfants de 10, 13 et 16 ans, ainsi qu’une tante, était présents dans le café lors de l’attentat. Le père était hier entre la vie et la mort. L’un des membres de la famille a été amputé d’un membre inférieur. La fillette de 10 ans est décédée.
Des récits de vies fracassées
À côté de ces blessés français, se trouvent des Marocains mais aussi une Néerlandaise, venue faire une semaine de vélo au Maroc avec 17 compatriotes. Ineke et Myriam sont venues lui rendre visite. Après plus d’une heure d’attente, elles finissent par accéder à sa chambre. Ineke racontera ensuite: "Elles nous a dit qu’elle était heureuse d’être vivante, qu’elle allait se battre et qu’elle espérait revoir son compagnon qui a été transféré dans un autre hôpital de la ville. Elle a été formidablement courageuse." La jeune femme a été amputée des deux jambes.
Ceux qui n’ont pas réchappé à l’explosion ont été rassemblés à la morgue municipale, petit bâtiment aux murs ocres, dont l’entrée est gardée par une demi-douzaine de policiers. Y défilent ambulances et camionnettes de la police scientifique, mais aussi des familles endeuillées, principalement marocaines. Moustapha Bouzidi, arrivé de Bordeaux jeudi soir, a perdu son petit frère dans l’attentat. Yacine avait 32 ans, il était l’un des serveurs du café. "Il avait commencé ce travail il y a six mois, explique son aîné, tout en émotion contenue. Son patron était content de lui et il allait l’embaucher. Yacine, c’était quelqu’un de bien, de calme, de très croyant. Sa femme est enceinte. Il avait aussi une fille de 7 ans. Qu’est-ce que vous voulez que je ressente après ça? De la haine, de l’injustice."
Ces récits de vies fracassées appartiennent désormais à l’histoire de Marrakech, qui recevra aujourd’hui la visite du roi Mohammed VI, après s’être longtemps crue à l’écart du terrorisme. C’est à Casablanca, notamment en 2003, que les attentats les plus sanglants du Maroc se sont produits. Tous répètent que jamais ils n’auraient imaginé qu’une telle chose puisse se produire dans leur ville et surtout pas place Jamâa el-Fna, l’une des plus surveillée du pays. Aujourd’hui, que va-t-il advenir de ce haut lieu du tourisme marocain, qui voit passer une bonne partie des 9 millions d’étrangers qui visitent le pays chaque année?
"On est tous effrayés"
Déjà, comme pour conjurer le sort, la place Jamâa el-Fna avait dès hier matin repris des allures troublantes de normalité. Comme si de rien n’était, les marchands de jus d’orange avaient garni leurs étals, les calèches s’étaient à nouveau sagement alignées à l’entrée de l’esplanade. Et les touristes continuaient à défiler. Difficile tout de même lorsque l’on accède sur la place de ne pas voir le ventre déchiré du restaurant, de nier que la ville est aujourd’hui traumatisée. "Bien sûr que l’on a tous peur. Même les gens chez eux, ils n’ont pas dormi de la nuit. Qui nous dit qu’ils vont pas remettre ça?" , se demande Sofiane, 46 ans, venu à mobylette sur la place. "On est tous effrayés , s’inquiète quant à elle Radija, hôtelière, propriétaire d’un riad dans la médina. Tout le monde soupçonne tout le monde. Et chacun se pose la même question: pourquoi ont-ils fait ça?"
Attentat au Maroc. Le spectre d'al-Qaïda
Au lendemain du sanglant attentat à Marrakech, qui a fait seize morts dont au moins sept Français, les soupçons se tournent vers al-Qaïda.
Au moins sept Français parmi les victimes.
Selon les derniers bilans officiels, quinze personnes ont été tuées -dont onze étrangers- et une vingtaine blessées dans l'explosion qui a soufflé le café Argana, sur la place Jamâa El-Fna, haut lieu du tourisme à Marrakech. Paris a confirmé qu'au moins sept Français étaient au nombre des tués, et au moins six parmi les blessés.
Une bombe déclenchée à distance.
Privilégiée par les enquêteurs après l'attentat, la piste d'un kamikaze a été définitivement abandonnée. Aucune revendication n'était toujours parvenue, hier. Mais c'est un engin explosif déclenché à distance qui a été utilisé. «Les premières enquêtes ont montré (que la bombe était composée) de nitrate d'ammonium ainsi que d'explosif TATP, ainsi que de clous, et que l'explosion a été déclenchée à distance», a déclaré le ministre de l'Intérieur, Taeb Cherkaoui.
Un témoignage clé.
Afin d'identifier le ou les poseurs de bombe, les enquêteurs s'appuient sur le témoignage d'un touriste néerlandais présent dans le café quelques minutes avant l'explosion. «Il y avait un Arabe dans le café portant deux énormes sacs: un sac à dos (...) qui mesurait près d'un mètre de haut, et un deuxième sac de sport, également très gros», a expliqué cet homme de 47 ans. «Il buvait du thé je crois, je le regardais dans les yeux, il écoutait un lecteur MP3, il n'était pas du tout nerveux», a décrit le touriste. Son témoignage a permis d'élaborer un portrait-robot de cet homme, désormais considéré comme le principal suspect. «Il serait déjà connu des services de police», a-t-il ajouté.
Al-Qaïda avait menacé le Maroc.
«Toutes les pistes y compris celle d'al-Qaïda sont étudiées», ont indiqué les autorités. Et certains indices laissent supposer la signature des extrémistes islamiques. Le TATP, tout d'abord, retrouvé sur les lieux de l'explosion, est un explosif chimique très prisé par al-Qaïda. Le mode opératoire, ensuite, qui suscite «une organisation professionnelle car la place Jamâa el-Fna est très surveillée; le choix de Marrakech, ville très touristique et enfin le restaurant, l'Argana qui est un lieu de rencontre des étrangers», explique Jean-Yves Moisseron, rédacteur en chef de la revue spécialisée Maghreb-Machrek. Par ailleurs, trois jours avant l'attentat, Aqmi avait menacé le Maroc dans une vidéo diffusée sur internet. Par ce coup d'éclat, les réseaux d'Aqmi chercheraient à revenir sur une scène régionale dont ils ont été exclus par les révoltes démocratiques. «Depuis le début du printemps arabe, les réseaux al-Qaïda se sont tus parce qu'ils ne savent pas se positionner. Les peuples ont réussi à faire ce qu'eux n'ont pas réussi: faire tomber les régimes», constate Anne Giudicelli, consultante spécialisée sur le terrorisme en Afrique et au Moyen-Orient.
La France était-elle visée directement
Derrière le Maroc, Aqmi, si cette hypothèse se confirme, a pu aussi vouloir viser la France, sa cible privilégiée. «C'est plus facile de frapper le Maroc que la France. En touchant le Maroc, on se rapproche de la France», souligne Anne Giudicelli
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/attentat-au-maroc-le-spectre-d-al-qaida-30-04-2011-1286212.php
Au moins sept Français parmi les victimes.
Selon les derniers bilans officiels, quinze personnes ont été tuées -dont onze étrangers- et une vingtaine blessées dans l'explosion qui a soufflé le café Argana, sur la place Jamâa El-Fna, haut lieu du tourisme à Marrakech. Paris a confirmé qu'au moins sept Français étaient au nombre des tués, et au moins six parmi les blessés.
Une bombe déclenchée à distance.
Privilégiée par les enquêteurs après l'attentat, la piste d'un kamikaze a été définitivement abandonnée. Aucune revendication n'était toujours parvenue, hier. Mais c'est un engin explosif déclenché à distance qui a été utilisé. «Les premières enquêtes ont montré (que la bombe était composée) de nitrate d'ammonium ainsi que d'explosif TATP, ainsi que de clous, et que l'explosion a été déclenchée à distance», a déclaré le ministre de l'Intérieur, Taeb Cherkaoui.
Un témoignage clé.
Afin d'identifier le ou les poseurs de bombe, les enquêteurs s'appuient sur le témoignage d'un touriste néerlandais présent dans le café quelques minutes avant l'explosion. «Il y avait un Arabe dans le café portant deux énormes sacs: un sac à dos (...) qui mesurait près d'un mètre de haut, et un deuxième sac de sport, également très gros», a expliqué cet homme de 47 ans. «Il buvait du thé je crois, je le regardais dans les yeux, il écoutait un lecteur MP3, il n'était pas du tout nerveux», a décrit le touriste. Son témoignage a permis d'élaborer un portrait-robot de cet homme, désormais considéré comme le principal suspect. «Il serait déjà connu des services de police», a-t-il ajouté.
Al-Qaïda avait menacé le Maroc.
«Toutes les pistes y compris celle d'al-Qaïda sont étudiées», ont indiqué les autorités. Et certains indices laissent supposer la signature des extrémistes islamiques. Le TATP, tout d'abord, retrouvé sur les lieux de l'explosion, est un explosif chimique très prisé par al-Qaïda. Le mode opératoire, ensuite, qui suscite «une organisation professionnelle car la place Jamâa el-Fna est très surveillée; le choix de Marrakech, ville très touristique et enfin le restaurant, l'Argana qui est un lieu de rencontre des étrangers», explique Jean-Yves Moisseron, rédacteur en chef de la revue spécialisée Maghreb-Machrek. Par ailleurs, trois jours avant l'attentat, Aqmi avait menacé le Maroc dans une vidéo diffusée sur internet. Par ce coup d'éclat, les réseaux d'Aqmi chercheraient à revenir sur une scène régionale dont ils ont été exclus par les révoltes démocratiques. «Depuis le début du printemps arabe, les réseaux al-Qaïda se sont tus parce qu'ils ne savent pas se positionner. Les peuples ont réussi à faire ce qu'eux n'ont pas réussi: faire tomber les régimes», constate Anne Giudicelli, consultante spécialisée sur le terrorisme en Afrique et au Moyen-Orient.
La France était-elle visée directement
Derrière le Maroc, Aqmi, si cette hypothèse se confirme, a pu aussi vouloir viser la France, sa cible privilégiée. «C'est plus facile de frapper le Maroc que la France. En touchant le Maroc, on se rapproche de la France», souligne Anne Giudicelli
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/attentat-au-maroc-le-spectre-d-al-qaida-30-04-2011-1286212.php
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