lundi 28 février 2011

Côte d'Ivoire: réunion d'urgence à l'ONU

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité afin d'examiner la situation en Côte d'Ivoire et en particulier une livraison présumée illégale d'armes à l'une des parties au conflit. "Le secrétaire général espère que le Conseil de sécurité envisagera de tenir d'urgence une réunion pour évoquer cette question", a déclaré un porte-parole de M. Ban.


L'appel du secrétaire général intervient à la suite d'informations sur la livraison en cours de trois hélicoptères d'attaque du Bélarus et de matériel d'appui à Yamoussoukro destinés aux forces du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo. La première livraison est arrivée par avion tard dimanche et d'autres vols sont prévus lundi, a ajouté le porte-parole.


"Il s'agit d'une grave violation de l'embargo contre la Côte d'Ivoire qui est en vigueur depuis 2004", a ajouté le porte-parole. "Le secrétaire général exige un respect complet de l'embargo et avertit le fournisseur de ce matériel militaire et M. Gbagbo que des mesures appropriées seront prises en réponse à cette violation" de l'embargo. Alassane Ouattara, rival de M. Gbagbo, est reconnu comme président par quasiment l'ensemble de la communauté internationale depuis l'élection présidentielle du 28 novembre. La mission de l'ONU en Côte d'Ivoire, l'Onuci, a accusé les forces fidèles au président sortant Laurent Gbagbo d'avoir blessé trois Casques bleus dans une "embuscade". Le camp Gbagbo accuse la mission onusienne, dont il réclame le départ depuis décembre, d'être complice des "rebelles" alliés selon lui à Alassane Ouattara.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/28/97001-20110228FILWWW00372-cote-d-ivoire-reunion-d-urgence-a-l-onu.php

dimanche 27 février 2011

Charles Bignon en savait-il trop?

Dans un livre consacré à la mort suspecte du ministre Robert Boulin, sa fille laisse entendre que Charles Bignon, ancien député de la Somme, a également été assassiné.


Ce 1er avril 1980, une foule considérable se presse aux abords de l'église de Sénarpont. Ils sont près de 3 000, anonymes ou personnalités, à vouloir rendre un dernier hommage à Charles Bignon, ancien député de la Somme décédé trois jours plus tôt dans un accident de la route. Un accident ? Depuis plus de trente ans, un doute persiste sur l'origine exacte de la mort de Charles Bignon. Doute que vient une nouvelle fois d'alimenter Fabienne Boulin-Burgeat, fille de l'ancien ministre Robert Boulin, retrouvé suicidé dans 50 cm d'eau dans la forêt de Rambouillet, le 30 octobre 1979. Dans ce livre ( Le dormeur du val, aux éditions Don Quichotte), le troisième consacré à l'affaire, l'auteur démontre avec talent l'impossibilité de la thèse du suicide. Elle avance au contraire la piste d'un crime d'État. Boulin, premier ministrable en puissance, serait devenu un homme gênant, une «menace pour certains milieux politiques. » Mais il n'était peut-être pas le seul. A la fin des années 1970, une série de morts violentes endeuille la République. Outre Robert Boulin, Robert Fontanet, Jean de Broglie et donc, Charles Bignon, décèdent dans des conditions troublantes.


L'ancien député du Vimeu, président de la commission des conflits du RPR au moment des faits, meurt le 29 mars 1980, à 1 h 45 du matin. Sa voiture, arrêtée tous feux éteints sur la voie lente de l'autoroute A 10, près de Rambouillet, est percutée par un camion danois. La voiture est carbonisée, le corps est à l'intérieur. Pour étayer la thèse de l'assassinat de Charles Bignon, Fabienne Boulin-Burgeat s'appuie sur une note blanche des Renseignements généraux datée du 28 mai 1982. Cette note «met sérieusement en doute la thèse de l'accident du député, écrit l'auteur. Curieusement, elle figure au dossier judiciaire de mon père ; tout aussi curieusement, elle n'a jamais été exploitée. »


Autre fait troublant, les nombreuses similitudes qui entourent la mort des deux hommes politiques. Boulin et Bignon sont morts dans le même secteur géographique, la forêt de Rambouillet. Amis, ils partageaient une certaine conception de la vie politique. Tous deux avaient été choqués des manipulations électorales supposées d'un certain Charles Pasqua, lors d'un vote interne au conseil national du RPR, le 20 juin 1979. «Avec quelques autres, dont Charles Bignon, Boulin avait obtenu de Chirac que le vote soit annulé et que Pasqua soit évincé du Conseil national, rappelle l'auteur. Conseil qu'il réintégra huit jours à peine après la mort du ministre du Travail. » Troublant. Mais à la différence de Robert Boulin, la famille de Charles Bignon n'a jamais douté de la thèse officielle. Pour son fils Jérôme Bignon, député UMP du Vimeu, l'histoire du complot ne tient pas debout. « C'est un fantasme entretenu depuis des années par des journalistes qui cherchent à faire du sensationnel, s'agace l'élu. En tant qu'avocat, j'ai eu accès au dossier et je n'ai jamais eu le moindre doute sur la thèse de l'accident. Le chauffeur qui a percuté la voiture de mon père a d'ailleurs été poursuivi et condamné pour homicide involontaire. Mme Boulin ferait bien de laisser les morts en paix. »


Le dormeur du Val, de Fabienne Boulin-Burgeat, éditions Don Quichotte, 16, 90 euros


http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Charles-Bignon-en-savait-il-trop

samedi 26 février 2011

MAM "sereine", malgré l'hallali

Malgré son départ du ministère des Affaires étrangères annoncé comme inéluctable, Michèle Alliot-Marie distille encore, depuis le Koweït où elle assiste aux cérémonies du 50e anniversaire de l'indépendance, des petites phrases dans lesquelles elle se dit confiante. La presse l'étrille pourtant sévèrement : Jacques Guyon, dans La Charente Libre, pense que "plus le temps passe et plus la contagion révolutionnaire bouleverse le monde arabe, moins la position de MAM est tenable". D'autant, raconte-t-il, que "ses gentils compagnons de l'UMP ne font même plus semblant aujourd'hui de la soutenir et montrent qu'ils sont capables d'être encore plus féroces à son égard que l'opposition". Le Midi Libre, sous la plume de François Martin souligne que "le malaise autour des bourdes de MAM ébranle les rangs de la majorité". Il explique que "sa mise en quarantaine est pitoyable. Absente de Tunis, lundi. D'Ankara, hier. Son sort est bien scellé". "Sa position n'est plus tenable", constate lui aussi Rémi Godeau (L'Est républicain). "Bouc émissaire ou pas, elle ne peut que partir".


L'intéressée, pour sa part, s'exprime dans les colonnes du quotidien gratuit 20 Minutes. En pleine visite au Koweït, elle dit n'avoir aucun rendez-vous prévu dans l'immédiat avec Nicolas Sarkozy. Tout au plus téléphonera-t-elle dimanche au chef de l'Etat pour lui rendre compte de son action "comme je le fais à chaque fois". Pour le reste, "je suis sereine, je fais mon travail", dit-elle. Et interrogée sur la déclaration de son compagnon et collègue au gouvernement, Patrick Ollier, affirmant qu'il quitterait son ministère si elle était limogée, elle répond : "C'est sans doute une boutade. En tout cas une jolie preuve d'amour".


"Juppé est programmé"


Pourtant, beaucoup annoncent que son sort sera scellé dans le courant du week-end. Le ministre de la Défense, Alain Juppé, pourrait prendre sa place et serait lui-même remplacé par le chef du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet, qui était vendredi du voyage avec Nicolas Sarkozy en Turquie alors que ce n'était pas prévu. Prié de dire s'il renouvelait sa confiance à sa ministre, le président français a refusé de répondre lors d'une conférence de presse à Ankara, expliquant qu'il ne s'exprimait jamais sur des sujets de politique intérieure quand il était à l'étranger.


"Ça ne peut plus durer. Elle n'est plus audible. Il faut qu'elle parte et, pour que ce soit digne, il faut qu'elle parte d'elle-même", a déclaré une source gouvernementale. Selon une autre source gouvernementale, "le principe du départ de 'MAM' est acté". "Juppé est programmé pour prendre rapidement sa succession, avec beaucoup de pression du président de la République", a-t-on ajouté en soulignant que l'actuel ministre de la Défense se fait tirer l'oreille pour reprendre les Affaires étrangères.


D'autres sources gouvernementales évoquent la possibilité d'un remaniement beaucoup plus large qui verrait Alain Juppé remplacer le Premier ministre François Fillon, le Quai d'Orsay revenant au ministre des Affaires européennes Laurent Wauquiez. Le député UMP Bernard Debré a dit tout haut vendredi ce que des parlementaires de plus en plus nombreux de la majorité affirmaient de manière anonyme ces derniers jours. Pour un député de la majorité, "ce sera dimanche ou lundi". La situation est selon lui intenable : plus de la moitié des Français réclament selon les sondages le départ de Michèle Alliot-Marie et les députés qui reviennent de leurs circonscriptions sont alarmés par les conséquences de cette affaire sur les résultats des élections cantonales.


http://lci.tf1.fr/politique/mam-sereine-malgre-l-hallali-6293660.html

vendredi 25 février 2011

Otages au Niger: la Française libérée

Une Française, un Togolais et un Malgache qui avaient été enlevés avec quatre autres Français en septembre 2010 dans le nord du Niger par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) ont été libérés dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris de source sécuritaire à Niamey. L'Elysée a confirmé la libération de trois otages.


"Ils ont été acheminés sur Niamey par les autorités nigériennes", a ajouté la source sécuritaire, sans donner de précision sur les conditions de leur libération ni sur le sort des autres otages.


Le 16 septembre 2010, sept personnes, dont un cadre d'Areva et son épouse (Françoise Larribe la seule femme du groupe), tous deux Français, ainsi que cinq employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) de son sous-traitant Satom, filiale du groupe Vinci, avaient été enlevées à Arlit dans le nord du Niger, un site d'extraction d'uranium.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/25/97001-20110225FILWWW00531-otages-au-niger-la-francaise-liberee.php

MAM bientôt remplacée par Juppé ?

Alors que plusieurs médias font état d'un remaniement gouvernemental d'ici la semaine prochaine pour remplacer Michèle Alliot-Marie, au coeur d'une polémique sur ses vacances en Tunisie, l'intéressée a réfuté vendredi toutes les rumeurs sur son départ. Mais au jeu des pronostics, on parle d'une arrivée d'Alain Juppé au Quay d'Orsay et de Gérard Longuet à la Défense, selon Europe 1. Selon Le Parisien, Nicolas Sarkozy a plusieurs rendez-vous politiques à son agenda ce week-end. Si remaniement il y a, il pourrait intervenir dès dimanche soir, affirment certains responsables de la majorité.


Interrogée pour savoir si elle avait proposé sa démission jeudi lors d'un rendez-vous avec Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie a répondu sur France Info : "ma devise c'est bien faire et laisser dire. Depuis des semaines, il y a des polémiques, des rumeurs, des attaques et ceci est très désagréable et encore plus quand sa famille est visée. Mais je m'en suis expliquée".


"Moi, aujourd'hui, je travaille"


"Il n'y a eu aucune action illégale, fautive" et "moi, aujourd'hui, je travaille", a-t-elle encore souligné, en précisant qu'elle quittait Paris dans la matinée pour le Koweït pour une visite jusqu'à dimanche. "Les rumeurs ne m'intéressent pas. Je suis dans mon travail au Quai d'Orsay (...) et c'est ma responsabilité de tenir la maison et d'améliorer la situation", a-t-elle insisté.


Interrogée par ailleurs sur le dossier libyen, elle a précisé que Paris et Londres ont proposé au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution sur la Libye prévoyant "un embargo total sur les armes", "des sanctions", et une "saisine de la CPI pour crime contre l'humanité". Elle a aussi indiqué qu'elle serait lundi à Genève pour une réunion du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Michèle Alliot-Marie doit dans ce cadre rencontrer son homologue américaine, Hillary Clinton.


http://lci.tf1.fr/politique/mam-sur-le-depart-les-rumeurs-ne-m-interessent-pas-6292585.html

Alliot-Marie écarte un départ ou une démission du gouvernement

Michèle Alliot-Marie traverse une zone de turbulence mais a balayé, vendredi matin, les rumeurs évoquant son départ du gouvernement. La ministre des Affaires étrangères est en position délicate depuis la révélation de ses vacances tunisiennes et pour avoir avoir proposé une coopération sécuritaire au régime Ben Ali.


Interrogée vendredi matin sur France Info, MAM a écarté l'idée d'un départ ou d'une démission. «Ma devise, c'est bien faire et laisser dire, a expliqué la patronne du Quai d'Orsay. C'est vrai que depuis des semaines, il y a des polémiques, il y a des rumeurs, il y a des attaques, et ceci est très désagréable, encore plus d'ailleurs quand sa famille est visée. Mais je m'en suis expliquée, il n'y a eu aucune action illégale ni aucune action fautive, d'ailleurs le président de la République l'a dit lui-même. Je ne reviendrai donc pas là-dessus. Moi aujourd'hui, je travaille».


MAM a été reçue à l'Elysée jeudi


A l'heure où Nicolas Sarkozy envisagerait un remaniement express, et où le nom d'Alain Juppé revient pour éventuellement succéder à Michèle Alliot-Marie, cette dernière explique: « les rumeurs ne m'intéressent pas. Encore une fois, je suis dans mon travail au Quai d'Orsay. Il y a beaucoup de choses à faire, il se passe des tas de choses dans le monde. »


Reste que MAM a été reçue, jeudi, à l'Elysée par le président de la République. Officiellement, Nicolas Sarkozy et sa ministre ont évoqué le Brésil, d'où revenait Michèle Alliot-Marie : «Bien sûr, c'est pour cette raison que j'étais » à l'Elysée, a t-elle commenté. La ministre des Affaires étrangères était en déplacement au Brésil, lundi et mardi, au moment où sa collègue Christine Lagarde, ministre de l'Economie, assurait un déplacement en Tunisie
http://www.leparisien.fr/politique/alliot-marie-ecarte-un-depart-ou-une-demission-du-gouvernement-25-02-2011-1331335.php

jeudi 24 février 2011

Le sort de MAM en suspens

Loin de retomber, la pression s'accentue sur les épaules de Michèle Alliot-Marie. Absente remarquée, mercredi, du conseil des ministres, en raison d'un voyage officiel au Brésil prévu de longue date, dixit son époux Patrick Ollier, la ministre des Affaires étrangères a laissé à ses collèges de l'Economie, Christine Lagarde, et des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, le soin de se renouer le contact avec la Tunisie. Côté cour (de l'Elysée), ces aléas d'agenda ne présage d'aucun changement à la tête du Quai d'Orsay: "Il y en a un qui décide, c'est le président de la République, a fait ainsi savoir François Baroin à la sortie du conseil des ministres. Et lorsqu'il accorde sa confiance, ce qui est le cas à l'égard de la ministre des Affaires étrangères, il l'accorde pleinement et entièrement", a ajouté le porte-parole du gouvernement, pour qui l'éviction de MAM est une "question ne se pose pas".


Côté jardin, en revanche, les choses semblent toutefois bien moins nettes. Pas plus tard que jeudi matin, le numéro 2 du gouvernement, Alain Juppé, n'a pas fait la démonstration d'une défense acharnée vis-à-vis de sa consœur. "Je ne vais pas commenter indéfiniment tout ce qui concerne Michèle Alliot-Marie", a laissé tomber le ministre de la Défense au micro de France Inter, ajoutant qu'il appartient aux autorités compétentes de l'Etat de tirer les conséquences si elles le souhaitent, ce n'est pas à moi de le faire".


La veille, Jean-François Copé s'était débarrassé à peu près de la même manière de la patate chaude du moment à droite. "C'est vraiment l'appréciation du président et du Premier ministre. Moi, je n'ai pas à faire de commentaires sur ce sujet. On verra dans les jours ou les semaines qui viennent, je crois que ce qui est important c'est que petit à petit les choses reviennent à l'apaisement", avait déclaré le secrétaire général de l'UMP. Pourtant, loin de cet "apaisement" souhaité, dans les rangs de la majorité, certains ont employé des formules plus directes pour réclamer le départ de l'encombrante locataire du Quai d'Orsay. "Il faut qu'elle dégage", a notamment éructé un député, sous couvert d'anonymat, à l'agence de presse Reuters.


Du côté de l'Elysée, vers qui tous les regards se tournent, Nicolas Sarkozy a officiellement apporté son soutien à sa ministre en danger, ne serait-ce que pour ne pas donner l'impression de céder à la pression ou de fragiliser son Premier ministre, François Fillon, lui aussi embarqué dans la polémique pour ses vacances de Noël dernier passées en Egypte. Toutefois, croient savoir Les Echos du jour, le départ de MAM serait effectivement acté, à plus ou moins brève échéance. Comme le bruit en circule avec insistance dans le landerneau politique, le chef de l'Etat pourrait ainsi "profiter" de l'après-cantonales pour procéder à un remaniement du gouvernement plus profond que prévu.


Beaucoup le souhaitent à droite, à commencer par l'un des poids lourds de la majorité, Jean-Pierre Raffarin. Mardi, sur Europe 1, l'ancien Premier ministre a remis sur le tapis son souhait d'un "acte II du quinquennat" et a clairement plaidé pour "une relance politique après les élections cantonales". Un remaniement peut être un levier à actionner, a-t-il ajouté, alors que de nouveaux secrétaires d'Etat sont pressentis pour intégrer l'équipe Fillon, notamment à l'Immigration et aux Anciens combattants. L'heureux élu de ce dernier portefeuille officierait sous la tutelle d'Alain Juppé boulevard Saint-Germain. A moins que celui-ci ne soit appelé à d'autres fonctions. Au petit jeu des pronostics, l'ex-locataire de Matignon fait effectivement figure de favori pour retrouver la tête du Quai d'Orsay, si d'aventure la place est bien à prendre dans les semaines qui viennent.
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Le-destin-de-Michele-Alliot-Marie-au-ministere-des-Affaires-etrangeres-ne-tiendrait-qu-a-un-fil-273659



Alain Juppé
envoyé par franceinter. - L'info video en direct.

mercredi 23 février 2011

François-Marie Banier porte plainte contre Rue89

Il réclame 19.000 euros au site...
Cette fois-ci François-Marie Banier n’a pas raté le coche. Le photographe, qui doit sa célébrité aux largesses dont il aurait bénéficié de la part de Liliane Bettencourt, n’a pas goûté un article mis en ligne en juin dernier sur le site Rue89 et publié dans sa version papier en décembre. Il a donc décidé d’attaquer Rue89, a révélé le site, mardi soir.


Il s’agit d’un billet publié par Pascal Riché, rédacteur en chef du site, qui évoque comment François-Marie Banier «fait partie des jeunes gens qui volètent autour du poète» Louis Aragon et établit un parallèle avec l’affaire Bettencourt.


«Parallèle infamant»


«Bettencourt/Aragon: Pascal Riché a pointé le parallélisme entre deux histoires, deux atmosphères. Banier étant le personnage commun. Rien de très méchant: c'était un simple billet politique. Jamais notre journaliste n'a accusé Banier d'avoir dérobé quoi que ce soit dans l'appartement d'Aragon», explique Rue89 en dévoilant la plainte qui le vise.


Mais François-Marie Banier reproche à ce billet d'avoir «terni son honorabilité avec un parallèle infamant». Un billet pourtant passé inaperçu cet été. Le photographe n'a initialement pas réagi au billet publié l'été dernier, et a laissé passer le délai de trois mois pendant lequel il pouvait attaquer l'article. Entretemps, la famille a laissé tomber ses poursuites contre lui, relustrant d'un coup l'honneur du photographe. L'article ayant été repris dans Rue89 Le Mensuel à la fin de l'année, ce dernier a décidé de l'attaquer», souligne encore Rue89. Et d’ajouter : «Nous comprenons mal sa plainte. Constater que Banier égayait des vieilles personnes généreuses et qu'il a collectionné les mécènes n'est pas diffamatoire.» Ce sera donc à un tribunal d’en juger
http://www.20minutes.fr/article/675341/media-francois-marie-banier-porte-plainte-contre-rue89

Visionex : 3 cafetiers audois à nouveau relaxés par la cour d'appel de Montpellier

La cour d'appel de Montpellier a confirmé mardi la relaxe de trois cafetiers de l'Aude accusés de "détention et exploitation d'appareils de jeu interdits" pour avoir utilisé des bornes Visionex, a déclaré mardi le patron de la société nantaise distributrice de ces bornes.


"La cour d'appel de Montpellier a prononcé une relaxe générale", s'est félicité Olivier Sigoignet, le dirigeant de Visionex, désormais en faillite.


Ces bornes lui ont valu une condamnation en janvier dernier à Créteil à 30.000 € d'amende pour infraction à la législation sur les jeux de hasard et une mise en examen en mai 2010 pour le même motif à Paris, tout comme un ex-conseiller de MAM et avec le fils de l'ex-garde des Sceaux
Albin Chalandon.


L'entrepreneur nantais, âgé de 51 ans, a toujours démenti que ses bornes internet soient en fait des machines à sous clandestines, comme l'en accusent les policiers parisiens qui questionnent aussi la procédure d'autorisation auprès du ministère de l'Intérieur.


"Même si la justice nous donne raison in fine, ce que j'espère, le médicament ne sert à rien quand le malade est mort", a déclaré mardi M. Sigoignet. L'audience de la cour d'appel de
Montpellier a eu lieu le 18 janvier dernier, sur saisine du parquet de Carcassone qui contestait la relaxe prononcée le 7 avril 2010 par le tribunal correctionnel au terme du procès de trois cafetiers de Limoux, Quillan et Axat et d'un installateur des bornes.


A l'époque, le tribunal de Carcassonne avait estimé que les bornes Visionex ne contredisaient pas la législation sur les jeux car leurs utilisateurs achetaient du temps internet, "contrairement au quidam qui peut en toute liberté dépenser des centaines d'euros aux comptoirs de la Française des Jeux sans autre contrepartie que des chimères".


Le jugement de Créteil est en voie d'appel, à la demande à la fois du parquet et du patron de Visionex. A la barre, M. Sigoignet avait nié toute intention coupable et assuré avoir sollicité en vain plusieurs administrations avant de commercialiser ses bornes.


Parallèlement, l'enquête conduite par la juge d'instruction parisienne Nadine Berthélémy-Dupuy est toujours en cours. Dans ce volet judiciaire, Fabien Chalandon, conseiller technique de la société et fils de l'ancien garde des sceaux, a été mis en examen pour infraction à la législation sur les jeux de hasard.


Il est soupçonné d'avoir intercédé auprès du ministre de l'Intérieur de l'époque, Michèle Alliot-Marie, pour obtenir les autorisations d'exploitation. Selon des sources proches du dossier, son interlocuteur place Beauvau était alors David Sénat, un ancien conseiller de MAM, mis en examen dans ce dossier fin septembre.


En décembre, Albin Chalandon, 90 ans, a lui-même été placé en garde à vue pendant deux jours à son domicile parisien, toujours dans le cadre de cette enquête. Après deux mois en détention préventive, Olivier Sigoignet, lui, se trouve "sans revenu et à la recherche d'une autre activité", comme il l'a dit mardi.


http://www.midilibre.com/articles/2011/02/23/A-LA-UNE-Visionex-3-cafetiers-audois-a-nouveau-relaxes-1546929.php5

mardi 22 février 2011

MAM n’en a pas fini avec la Tunisie… et la Libye

Jusqu’à quand Michèle Alliot-Marie sera-t-elle poursuivie par ses vacances en Tunisie ? Dans son édition d’hier, le journal « Tunis Hebdo » affirme que la ministre des Affaires étrangères aurait rencontré en secret, le 27 décembre, le général Ali Seriati, chef de la sécurité présidentielle de Ben Ali, et Rafik Hadj Kacem, alors ministre de l’Intérieur
Ces deux hommes forts du régime Ben Ali auraient tenté de convaincre Alliot-Marie de les aider à mater la rébellion. Une information formellement démentie par le cabinet de la patronne du Quai d’Orsay, qui se trouve actuellement en visite diplomatique au Brésil.


Mais au moment où le régime du colonel Kadhafi vacille, c’est le compagnon de MAM, Patrick Ollier, ministre des Relations avec le Parlement, qui pourrait être rattrapé par ses relations avec la Libye. Ollier, qui assure n’avoir « aucun intérêt financier en Tunisie et en Libye » explique s’être rendu à Tripoli pour la première fois en 2003. Président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée, il avait participé à une rencontre parlementaire organisée dans la capitale libyenne. Il a ensuite fondé un groupe d’amitié franco-libyen à l’Assemblée nationale. Depuis, Ollier a effectué de nombreux déplacements dans ce pays, le dernier remontant au 23 octobre 2010, et rencontré à plusieurs reprises Kadhafi
http://www.leparisien.fr/politique/mam-n-en-a-pas-fini-avec-la-tunisie-et-la-libye-22-02-2011-1326100.php

Quand Boris Boillon, l'ambassadeur controversé, défendait Kadhafi

Encore une vidéo embarrassante pour le nouvel ambassadeur de France en Tunisie. Dans un extrait d’interview qui avait déjà été visionné 20 000 fois hier soir sur Dailymotion , on voit Boris Boillon tenter de réhabiliter le dictateur libyen, en novembre dernier sur le plateau du «Grand journal» de Canal Plus: «Kadhafi a été un terroriste, il ne l’est plus, il a fait son autocritique.


En poste depuis à peine quatre jours à Tunis, Boris Boilon s'était signalé par son comportement envers la presse tunisienne. Il avait s'excuser publiquement sur la chaîne nationale de télévision après que des manifestants ont réclamé son départ.
Au cours d'une conférence de presse, diffusée depuis sur la toile, il semblait avoir perdu son sang-froid lorsqu’une journaliste l’avait interrogé sur la gestion de la révolution tunisienne par la diplomatie française. « N’essayez pas de me faire tomber sur des trucs débiles », avait-il répliqué.
http://www.leparisien.fr/international/video-quand-boris-boillon-l-ambassadeur-controverse-defendait-kadhafi-21-02-2011-1325517.php

Boillon défend Kadhafi (C+)
envoyé par LePostfr. - L'actualité du moment en vidéo.

lundi 21 février 2011

Patrick Ollier, ce très silencieux "Monsieur Libye"

Alors que la Libye est en ébullition, les amitiés libyennes de Patrick Ollier, ministre et compagnon de MAM, posent question. Quelques phrases d'un carnet du général Rondot, ressorties la semaine dernière dans Libération, évoquent des "accointances excessives" avec le régime de Mouammar Kadhafi
Jeudi dernier, la Libye s'enflamme après quelques jours "d'échauffements" à l'occasion d'une "Journée de la colère". Le régime du colonel Kadhafi, inébranlable jusqu'à aujourd'hui, fait face, pour la première fois, à une contestation sociale. Alors que le nombre de morts grimpe durant le week-end, le quai d'Orsay suit la rhétorique qu'il applique depuis la révolution égyptienne, invitant le régime libyen à entendre la rue et à arrêter toute répression sanglante. Au lendemain du discours provocateur d'un fils de Mouammar Kadhafi, plusieurs membres du gouvernement –Eric Besson, Laurent Wauquiez, François Baroin– réitèrent cet appel au calme et à la raison. Mais l'un d'entre eux est bien silencieux: Patrick Ollier, ministre chargé des Relations avec le Parlement (*), également connu pour être le compagnon de Michèle Alliot-Marie.


Patrick Ollier, surnommé POM ou POL selon les médias, est pourtant celui qui connaît le mieux la Libye. Il est à la fois l'artisan de la réconciliation entre Paris et Tripoli, et l'un des défenseurs les plus actifs des entreprises françaises de l'autre côté de la Méditerranée. Avant sa nomination au gouvernement, il a multiplié les casquettes: député-maire de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), président de la Commission des Affaires économiques et membre actif du groupe "Libye" au Palais Bourbon. Il a par ailleurs été à la tête d'une association France-Libye, qui se voulait "l'instrument d’un partenariat renforcé dans tous les domaines de coopération, culturel, économique et scientifique".


Influence au Palais
En vingt ans, POL est devenu le "Monsieur Libye" de la classe politique française. Rôle qu'il joue volontiers à l'Elysée depuis 2002. En cette période de "pré-réchauffement" des relations franco-libyennes, encouragé des entreprises françaises souhaitant sceller des contrats, Jacques Chirac l'a envoyé en éclaireur. Selon Jeune Afrique , Patrick Ollier a porté un message au "Guide de la Grande révolution", incitant la Libye à soutenir la France dans la lutte contre la guerre en Irak. Un an plus tard, le député accompagnait Jacques Chirac à Tripoli.


POL a continué son travail sous la mandature Sarkozy. Son efficacité a rapidement fait effet: le parlementaire a notamment participé au dénouement, en juillet 2007, de l'affaire des infirmières bulgares, extradées puis graciées via l'entremise de Paris dans les négociations entre Tripoli et Sofia. Il avait alors annoncé, sur L'Express.fr , une "normalisation rapide" des relations France-Libye. Un pronostic qui s'est avéré juste: Mouammar Kadhafi s'est rendu à Paris quelques mois plus tard. "Le colonel Kadhafi (...) possède des capacités d'analyse et de décision qui sont stupéfiantes. Contrairement à ce que l'on croit, ce n'est pas un personnage fantasque", déclarait Patrick Ollier dans les colonnes du Journal du Dimanche. Sur Europe 1, le 12 décembre 2007, il a faisait l'éloge du "Guide".


La "diplomatie économique" comme crédo
Mais derrière le diplomate se cache le VRP. En tant que président de la Commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, Patrick Ollier a tissé de nombreuses relations avec le pouvoir libyen. Des "accointances excessives" selon le général Rondot. Cet ancien maître du Renseignement, médiatisé par l'affaire Clearstream, semble avoir mené une enquête sur le député. Selon Libération, qui a dévoilé l'information en 2006, l'espion écrit, dans un de ses fameux carnets daté de 2004, "compromission de POL. Irak, Libye, Syrie ".


A l'époque, Patrick Ollier, chantre de la "diplomatie économique", se rendait une à deux fois par an en Libye. En mars 2005, un article de France Soir insinuait qu'il aidait Thalès, grosse entreprise française d'armement, à décrocher un contrat en Libye. L'information était démentie quelques jours plus tard à la demande du député. Pour cause, sa compagne, Michèle Alliot-Marie, était alors ministre de la Défense...


Un conflit d'intérêt potentiel qui ne l'a pas empêché en 2006 de défendre, publiquement cette fois, un rapprochement avec Tripoli dans le but de vendre un réacteur nucléaire civil. Une tentative qui a échoué au bénéfice du Royaume-Uni. "Les Anglo-Saxons savent mettre leur diplomatie au service de leurs entreprises. Nos fonctionnaires en sont loin", regrettait-il alors dans Le Nouvel Observateur. Mais la diplomatie économique implique souvent de fermer les yeux sur certains problèmes politiques, concernant les Droits de l'Homme par exemple. Patrick Ollier n'a jamais nié l'existence de la torture en Libye, mais s'est souvent empressé de décrire le régime de Mouammar Kadhafi sous son meilleur jour. Son silence, depuis le début de la contestation sociale en Libye, est d'ailleurs éloquent.


(*) Sollicité par leJDD.fr, le ministère chargé des Relations avec le Parlement n'a pas souhaité faire suite à notre demande d'entretien
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Patrick-Ollier-ce-tres-silencieux-Monsieur-Liby-e-272165

MAM/Tunisie: nouveau démenti

Michèle Alliot-Marie dément catégoriquement avoir rencontré deux lieutenants de l'ancien président tunisien Zine Ben Ali lors de son séjour de fin d'année en Tunisie, a indiqué aujourd'hui son cabinet.


L'hebdomadaire Tunis-Hebdo affirme que Michèle Alliot-Marie a rencontré l'ex-ministre tunisien de l'Intérieur Rafik Belhaj Kacem et Ali Seriati, chef de la garde présidentielle, le 27 décembre lors de son passage à Tabarka. Selon le journal, "la réunion a eu lieu le 27 décembre à 11 heures dans le salon d'honneur de l'hôtel Tabarka Beach durant laquelle Hadj Kacem et Seriati ont tenté de convaincre, par tous les moyens, l'ancienne ministre de l'Intérieur qu'elle fut, de les aider afin de mater la 'rébellion'".


Cette information, également publiée par le site de l'hebdomadaire, webdo.tn, a été démentie par le cabinet de la ministre, en déplacement officie aujourd'hui au Brésil. "Le ministère des Affaires étrangères dément formellement cette information, dénuée de tout fondement, et précise que Michèle Alliot-Marie n'a eu aucun contact durant son séjour avec les deux personnes citées dans ces articles", indique-t-il dans un communiqué.


L'article de Tunis hebdo intervient après plusieurs semaines de polémiques sur le séjour tunisien de la ministre des Affaires étrangères. Le 2 février, le Canard enchaîné avait révélé que la ministre des affaires étrangères avait bénéficié d'un jet privé d'un homme d'affaires tunisien proche de Ben Ali, Aziz Miled, pour se rendre dans la station de Tabarka. Elle avait reconnu quelques jours plus tard avoir emprunté l'appareil une seconde fois pour une excursion. Le 16 février, l'hebdomadaire satirique a affirmé que, pendant ce séjour familial, le père de Michèle Alliot-Marie avait investi dans l'un des complexes immobiliers en cours de construction d'Aziz Miled.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/21/97001-20110221FILWWW00453-mamtunisie-nouveau-dementi.php

dimanche 20 février 2011

MAM doit-elle démissionner ? L'avis des Français

Michèle Alliot-Marie peine à surmonter la polémique sur ses vacances en Tunisie, deux semaines avant la chute du président Ben Ali. La ministre, qui a remplacé Bernard Kouchner le 14 novembre, doit aujourd'hui faire face presque seule aux attaques de l'opposition à chaque nouvelle révélation sur cet épisode. Après de nouvelles révélations sur une transaction immobilière entre les parents de la ministre et un grand patron tunisien proche de Ben Ali, en pleine révolution en Tunisie, l'opposition a réclamé mercredi le départ de Michèle Alliot-Marie, dénonçant désormais une succession de "mensonges" et une "confusion des genres" nuisibles pour l'image de l'Etat français. Les sénateurs socialistes et communistes, qui réclament comme leurs collègues députés sa démission, ont boycotté jeudi une audition de Michèle Alliot-Marie.


Qu'en pensent les Français ? Cinquante-quatre pour cent d'entre eux souhaitent que la chef de la diplomatie démissionne, selon un sondage publié dimanche dans Le Parisien (1). Parmi les sympathisants de gauche, le pourcentage des personnes souhaitant qu'elle quitte son poste atteint 82%. Cinquante-quatre pour cent des personnes interrogées estiment également que cette affaire, qui a sérieusement écorné l'image de la diplomatie française, est "grave".


"Elle est très affaiblie"


Mais Nicolas Sarkozy a maintenu jusqu'ici son soutien à sa chef de la diplomatie, en partie parce qu'il n'aime guère agir sous la pression, en partie parce qu'au moment où elle était en Tunisie, le Premier ministre François Fillon profitait de l'hospitalité du président égyptien Hosni Moubarak, également obligé depuis de renoncer au pouvoir. Une issue que n'a pas su prévoir Paris, pas plus que la fin du régime de Ben Ali en Tunisie, et qui prive le chef de l'Etat français d'un de ses principaux appuis au Proche-Orient.


Nombre d'élus de la majorité se posent désormais ouvertement la question du départ de Michèle Alliot-Marie. "Elle est très affaiblie", souligne un député UMP. "Sa crédibilité est atteinte auprès de ses collègues européens et sur la scène internationale. Il y a un problème à régler." Le plus grave à ses yeux n'est pas tant l'usage que Michèle Alliot-Marie a fait du jet privé d'un homme d'affaire tunisien réputé proche de Ben Ali ou l'achat immobilier effectué par son père auprès du même Aziz Miled lors de ce voyage, que le fait qu'elle ait tardé à reconnaître les faits.


(1) L'enquête Harris-Interactive a été réalisé en ligne les 16 et 17 février 2011 auprès d'un échantillon de 1051 personnes de 18 ans et plus représentatifs de la population française, selon la méthode des quotas
http://lci.tf1.fr/politique/mam-doit-elle-demissionner-l-avis-des-francais-6285261.html

samedi 19 février 2011

Georges Tron hébergé par la famille Le Pen

La famille Le Pen affirme que le secrétaire d'Etat à la Fonction publique a profité de l'un de leurs appartements à Draveil.


Entre Georges Tron et les Le Pen, les couteaux sont tirés. Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, qui est aussi maire UMP de Draveil, a déclaré mercredi que la "famille Le Pen" était "derrière l'attaque" portée contre sa belle-soeur à propos d'un emploi aidé dont elle bénéficie dans sa ville. Cette information a été révélée par Rue 89.


"J'ai dans ma commune la famille Le Pen, dont Marie-Caroline Le Pen (soeur de Marine Le Pen, ndlr) et la famille Olivier, et je suis en grande hostilité avec eux", a-t-il indiqué à Montréal où il était en visite, promettant d'en dire plus "le moment venu".


"Tout ça le dérangeait moins quand il était hébergé par la famille Le Pen à Draveil", a souligné vendredi Marine Le Pen à l'AFP.


Son conseiller politique, Philippe Olivier, qui est aussi l'époux de Marie-Caroline Le Pen, a assuré que Georges Tron avait été logé depuis "fin 2008" dans un appartement de son fils.


Une domicialisation fiscale


"C'était gratuit parce que l'électricité n'était pas installée, mais il avait besoin d'y entrer pour sa domiciliation fiscale", a-t-il avancé, indiquant que Georges Tron "a commencé à payer un loyer en mai 2009" puis "donné son congé pour juillet".


"Il a demandé (ce logement) à la famille de Marie-Caroline Le Pen, en toute connaissance de cause parce qu'il sait très bien que les Olivier et les Le Pen, sur Draveil, c'est la même famille (...) Il ne nous jugeait pas infréquentables à l'époque", s'est amusé Philippe Olivier, qui réfute être à l'origine de l'article de Rue 89.


"Nous avons trouvé cet appartement par le bouche-à-oreille. Quand j'ai découvert à qui il appartenait, j'ai résilié le bail le lendemain. On a dû rentrer en mai 2009 et je l'ai quitté en juin", s'est défendu le secrétaire d'Etat.


Selon la lettre de résiliation du bail, datée du 26 juin 2009, dont l'AFP a eu copie, le propriétaire a pour patronyme le nom Olivier
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/georges-tron-heberge-par-la-famille-le-pen_964045.html

vendredi 18 février 2011

Jean-Noël Guérini se défend et contre attaque

L'Affaire Alexandre Guérini glisse lentement mais sûrement vers une affaire Jean-Noël Guérini. Entre les deux frères : un lien fraternel fort... et plusieurs coups de fil. L'entrepreneur Alexandre Guérini, soupçonné d'avoir bénéficié de marchés publics frauduleux et incarcéré depuis décembre, aurait été prévenu par son président de frère que la justice était sur ses traces, selon les informations de France 3 Provence-Alpes et Le Parisien.


« Jean-Noël Guérini : tu es censé ne pas le savoir. Moi je suis censé ne pas le savoir(...)il se dit qu'une enquête préliminaire sera ouverte. A mon avis ça doit être pour les décharges (de déchets. Alexandre Guérini aurait demandé à son frère d'intervenir pour faire baisser la redevance de décharges lui appartenant, NDLR).

-Alexandre Guérini : Eh, qu'est ce que tu veux que ce soit ?

-JNG : Hum, mais de toute façon au bout de trois ans y'a prescription, ils peuvent rien faire.

-AG : Si je te dis que j'ai rien à me reprocher je sais de quoi je parle, non ? »


Cet échange, révélé par France 3, aurait eu lieu le 27 avril 2009, 11 jours seulement après le début de l'enquête au tribunal de Marseille autour de présomptions de marchés publics frauduleux concernant Alexandre. Par ailleurs, d'autres écoutes téléphoniques réalisées au printemps 2009 par les gendarmes témoignent de liens professionnels poussés entre les Guérini, selon Le Parisien. Les deux frères parlent tantôt en corse, tantôt en français, mais l'échange ne fait pas de doute selon le quotidien : le sénateur et président du conseil général des Bouches-du-Rhône donne des coups de pouce à son frère pour l'aider à boucler ses affaires.


Jean-Noël porte plainte
« Oui je vous doit la vérité. J'ai eu mon frère au téléphone, est-ce un délit ? », s'est défendu Jean-Noël Guérini mercredi soir devant des militants. La contre-attaque est à la hauteur de la mise en cause. « Je porte en moi un délit de patronyme : ça suffit », s'est-il exclamé, dénonçant une campagne politico-médiatique visant à « détruire et salir » sa réputation. Il a annoncé avoir porté plainte pour « violation et recel du secret de l’instruction », afin de découvrir, dit-il, l'origine de ces fuites dans la presse
http://www.francesoir.fr/actualite/faits-divers/jean-noel-guerini-se-defend-et-contre-attaque-74387.html

jeudi 17 février 2011

Georges Tron répond sur l'embauche de sa belle-soeur

Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique Georges Tron (UMP) a déclaré, mercredi 16 février, à Montréal que la famille Le Pen était "derrière l'attaque" portée contre sa belle-soeur à propos d'un contrat de travail que lui a accordé la ville de Draveil (Essonne) dont il est maire.


Sur le même sujetLa belle-sœur de Georges Tron en contrat aidé à la mairie de Draveil
"C'était une attaque dont les raisons sont locales, liées au Front National, et sur lesquelles je m'exprimerai le moment venu", a indiqué Georges Tron, interrogé par les journalistes à l'issue d'une visite de trois jours au Canada où il était venu s'informer sur la réforme de l'Etat.


"J'ai dans ma commune la famille Le Pen, dont Marie-Caroline Le Pen et la famille Olivier, et je suis en grande hostilité avec eux", a précisé l'homme politique.
Il a confirmé que sa belle-soeur par alliance, séparée de son conjoint depuis 17 mois, en pleine procédure de divorce et se trouvant dans une situation financière difficile, avait bénéficié pendant deux ans d'un contrat subventionné destiné "aux personnes en grande difficulté", des informations révélées par Rue89.


Une enquête


Il a souligné que son dossier, proposé par la mairie avec une dizaine d'autres, avait été instruit non par la ville, mais par Pôle emploi, donc par l'Etat. Le travail en question lui apportait la somme de 800 euros par mois.


Possédant des compétences en histoire de l'art, la jeune femme a travaillé sur les dossiers de réfection de deux bâtiments religieux, la chapelle Sainte-Hélène, dite chapelle d'Alphonse Daudet, et de l'église Saint-Rémy.


Georges Tron a déploré par ailleurs que des informations d'ordre privé concernant sa belle-soeur, dont celles concernant son patrimoine, soient sorties dans la presse et indiqué qu'il demanderait une enquête pour vérifier si et comment de tels renseignements ont été "dérobés" du service des Ressources humaines de la mairie.


"Un collaborateur, qui a quitté la mairie en raison de différents facteurs, s'est manifestement vanté de façon ouverte d'être à l'origine de plusieurs indiscrétions sorties dernièrement", a-t-il observé
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110217.OBS8217/georges-tron-repond-sur-l-embauche-de-sa-belle-soeur.html

Faut-il sauver le soldat Alliot-Marie ?

Jusqu'où faudra-t-il aller dans le conflit d'intérêts pour que le chef de l'Etat comprenne que le crédit de la France, dont il est garant, est engagé ?" Cette question posée par le journal Le Monde donne le ton de l'ampleur prise désormais dans la presse par "l'affaire des vacances tunisiennes" de Michèle Alliot-Marie. Les quotidiens critiquent unanimement l'obstination du gouvernement et de l'Elysée autour du "soldat MAM", plombé par son épopée tunisienne, et le comportement de cette "Dame de Fer" maintenue aux commandes d'une diplomatie française à l'image sérieusement écornée.


Dans Libération, Laurent Joffrin estime "qu'Italie mise à part, on voit peu de pays où cette succession de maladresses n'aurait pas débouché sur la nomination, à ce poste sensible qui réclame tact et jugement, d'un ou d'une remplaçante." "Le voyage de Michèle Alliot-Marie et de Patrick Ollier, deux ministres de premier plan, qui mêle, sur fond de mensonges, amitié trouble avec la galaxie Ben Ali et juteux investissements, fait déborder un vase déjà trop plein", pointe Patrick Apel-Muller dans L'Humanité.


L'image de la France écornée


Dans La Charente Libre, Jacques Guyon tire à boulets rouges : "L'encouragement venu du haut tout comme les tirs de barrage déclenchés par la troupe UMP pour sauver le soldat MAM ont du coup dopé la ministre, plus dame de fer que jamais." Hervé Favre, dans La Voix du Nord, rappelle que d'autres ont précédée la ministre dans la tempête politico-médiatique : "Dans l'univers impitoyable de la politique, on appelle cela 'être dans la lessiveuse'. On pense que le programme va s'arrêter après le rinçage et l'essorage et puis quelqu'un de bien intentionné relance le cycle. Il est rare que le ministre visé en sorte plus blanc que blanc. Ce genre de programme se termine généralement avec une forte odeur de brûlé, voire de carbonisé".


Pour Rémi Godeau dans L'Est Républicain, l'image de la France à l'étranger s'en trouve du coup sérieusement écornée. "En plein G20, voilà l'image du pays ternie", déplore-t-il. "Et la crédibilité de notre diplomatie pour longtemps amoindrie. A vrai dire, la France n'aura plus qu'un fantôme de ministre des Affaires étrangères. Sans crédit, ni voix. Fragilisé, le gouvernement redevient inaudible et le travail des députés transparent." Philippe Waucampt dans Le Républicain lorrain pense même que l'Elysée "traîne désormais comme un boulet une Michèle Alliot-Marie dont la succession de bourdes (...) et l'accumulation de demi-vérités rendent notre diplomatie inaudible sur la scène internationale".


Dans les colonnes de Sud-Ouest, Yves Harté enfonce le clou. "Ces huit derniers jours ont froidement mis sous nos yeux l'état de notre diplomatie. A parler vrai, elle est en lambeaux", selon l'éditorialiste qui ne retient de ces derniers jours que des "cocoricos et des rodomontades" et "des colères montées sur ergots". Seul L'Union/L'Ardennais, sous la plume d'Hervé Chabaud, se range derrière "le soldat MAM". "C'est l'hallali contre Alliot-Marie !", regrette l'éditorialiste pour qui "la campagne pour l'Elysée est lancée et l'on sait que les couvercles des cuves à lisier sont levés
http://lci.tf1.fr/politique/faut-il-sauver-le-soldat-alliot-marie-6280932.html

mercredi 16 février 2011

Une nouvelle "affaire" à la tête de l'Etat ?

La belle-soeur du secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron, bénéficie d'un contrat subventionné dédié "aux personnes en grande difficulté" à Draveil (Essonne), ville dont il est maire, a indiqué aujourd'hui sa directrice de cabinet, confirmant des informations de Rue89.


Le site a révélé que la belle-soeur par alliance de M. Tron, âgée de 51 ans et mère de trois enfants, travaille au secrétariat général de la mairie depuis deux ans dans le cadre d'un Contrat à durée déterminée d'accompagnement à l'emploi (CAE) qui s'achève le 31 mars. Ce type de contrat est réservé selon l'Etat aux personnes "qui rencontrent des difficultés sociales et professionnelles particulières d'accès à l'emploi".


Pour
Valérie Ragot, directrice de cabinet de M. Tron à la mairie de Draveil, "les choses étaient claires dès le départ", la belle-soeur entrant "tout à fait dans les critères du CAE" et ayant "le profil idoine". "Ce n'est pas nous qui avons estimé ça, c'est Pôle emploi. Nous avons proposé son CV à Pôle emploi, son dossier a été accepté", a-t-elle expliqué, précisant que la ville avait recruté dix autres CAE.


"C'est une personne qui était au chômage depuis un bout de temps. Elle n'a pas le profil de quelqu'un qui vit sur un tas d'or", a insisté Mme Ragot, précisant que "l'intéressée fait trois heures de transport par jour pour 800 euros par mois". La belle-soeur du maire est "en instance de séparation", insiste Mme Ragot. De son côté, Rue89 note que son mari est cadre dans l'industrie de l'automobile.


Le couple habite dans les Yvelines, dans une résidence dont les maisons sont évaluées entre 1,2 et 1,5 million d'euros, précise le site.


En mars 2010, M. Tron avait déjà été l'objet d'une polémique, le Canard enchaîné affirmant qu'il était locataire à Paris d'un appartement à loyer modéré de 118 m2 de la société Domaxis, "une société HLM contrôlée par le 1% logement". M. Tron avait assuré à l'époque qu'il ne s'agissait pas d'un HLM mais bien d'un ILN (immeuble à loyer normal), sans "aucun système de conventionnement, aucun seuil, ni plafond de loyer à l'entrée dans les lieux".


http://www.midilibre.com/articles/2011/02/16/A-LA-UNE-Une-nouvelle-affaire-a-la-tete-de-l-Etat-1540492.php5

Affaire Wildenstein, la belle-fille porte plainte

Nouveau rebondissement dans la saga Wildenstein : après la belle-mère, la belle-fille. Les Wildenstein n'ont décidément pas de chance avec les femmes. Liouba Wildenstein, veuve d'Alec Wildenstein, qui s'était faite discrète jusqu'ici, vient à son tour de porter plainte contre X pour abus de confiance auprès du parquet de Paris. Défendue par Me Jérôme Casey, elle doit être entendue début mars par les juges Daieff et Tournaire, chargés d'enquêter sur la succession du richissime marchand d'art Daniel Wildenstein, décédé en 2001.


Liouba, jolie artiste franco-russe de 39 ans, s'estime elle aussi lésée dans le cadre de la succession du patriarche. En 2008, à la mort de son mari, l'un des deux fils du collectionneur, elle aurait dû toucher une part de l'héritage. Mais sa belle-famille l'a tenue à l'écart, l'empêchant de nommer son propre notaire pour la succession comme le prévoit la loi. "Depuis le début, le fils d'Alec fait pression sur moi avec son oncle Guy pour que je renonce à la succession de mon mari, ou que j'hérite du moins possible", a-t-elle expliqué aux enquêteurs. Et de poursuivre : "Je suis aujourd'hui en grande difficulté financière car je ne reçois aucun revenu des trusts de la famille Wildenstein." Pourtant, la jeune femme affirme "être bénéficiaire de deux trusts : de Louve Trust, à Guernesey (...), et d'un second, Drawdale Trust, aux îles Vierges".




Avant elle, Sylvia Roth, la seconde femme de Daniel Wildenstein, avait déposé une plainte pour "abus de confiance" et "blanchiment". Depuis plusieurs années, l'épouse du marchand d'art accusait ses beaux-fils Guy et Alec de l'avoir flouée sur l'héritage en l'empêchant d'avoir accès aux trusts à l'étranger, dans lesquels est logée la majeure partie de la fortune des Wildenstein. Sylvia est décédée en novembre dernier, trop tôt pour voir aboutir ses démarches judiciaires. Mais Liouba, elle, a bon espoir d'obtenir une part du gâteau.




Intimidations




Comme le révèle Le Point, une réunion "familiale" est prévue chez le notaire des Wildenstein, Me Oury, en vue d'une négociation. Pour l'anecdote, ce même notaire a été perquisitionné en décembre dernier par le fisc. Un fisc jusque-là peu tatillon sur les étranges pratiques fiscales des "W", comme on les appelle. Les poux, c'est plutôt dans la tête de Liouba que Bercy est allé les chercher. Depuis la mort de son mari, la sculptrice fait l'objet d'un important contrôle fiscal sur les revenus et l'ISF du couple.


Mais Liouba a connu des soucis plus graves. En novembre 2009, elle a porté plainte contre X pour "tentative d'assassinat" auprès du parquet de Paris. Quinze jours plus tôt, l'artiste, qui vit en France, avait reçu un étrange SMS envoyé du Royaume-Uni, lui recommandant la prudence. Son mystérieux interlocuteur aurait été contacté par une agence privée pour exécuter un contrat qui aurait été commandité par le fils d'Alec, Alec Junior. La plainte a été classée sans suite. Mais, très récemment, comme le révèle Le Point, un complément d'information a été transmis au parquet. Liouba a en effet réussi à identifier la provenance des fameux SMS. Ils renvoient à un portable faisant partie d'une flottille de téléphones appartenant à la célèbre agence d'intelligence économique Kroll...
http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-affaire-wildenstein-la-belle-fille-porte-plainte-15-02-2011-1295807_23.php

MAM a bien téléphoné à Ben Ali pendant ses vacances

Le ministère des Affaires étrangères a confirmé que Michèle Alliot-Marie avait téléphoné à Ben Ali pendant ses vacances tunisiennes. Jean-Marc Ayrault, patron des députés PS, appelle à sa démission.


La pression monte encore sur Michèle Alliot-Marie. Le ministère des Affaires étrangères a confirmé l'information de Mediapart selon laquelle la ministre a appelé Ben Ali pendant ses vacances tunisiennes.


On ne connait pas la teneur de cette conversation, mais cette confirmation officielle met à mal la défense de MAM, qui a toujours soutenu qu'elle n'avait pas eu de contacts privilégiés avec le dictateur déchu.


Cela s'ajoute aux révélations du Canard enchaîné. Dans son édition de mercredi, l'hebdomadaire satirique révèle que les parents de la ministre ont racheté des parts appartenant à l'homme d'affaires Aziz Miled dans une société civile immobilière le 30 décembre dernier, en plein voyage controversé de la ministre en Tunisie.


C'est la même affaire qui continue", a dit Jean-Marc Ayrault sur France Info, pointant une "situation particulièrement grave" en France avec d'un côté "le président des riches qui annonce qu'il veut supprimer l'ISF" et de l'autre un "gouvernement des conflits d'intérêts".


"Au président de crever l'abcès"


Pour le député-maire de Nantes, MAM était "en voyage d'affaires en Tunisie", elle "n'a cessé de mentir aux Français", "on est au coeur même de ce qu'il ne faut pas faire quand on dirige l'Etat".


"Si Michèle Alliot-Marie et Patrick Ollier avaient le sens de l'Etat et de l'intérêt de la France, eux-mêmes s'expliqueraient sur la totalité de ce qui les met en cause, ils démissionneraient", a-t-il estimé, ajoutant: "S'ils ne le font pas, c'est au président de la République de crever l'abcès".


"On est dans une République qui n'est plus crédible et c'est la France qui n'est plus crédible", a-t-il déploré, appelant à "de la transparence" et "des règles" en la matière.


http://www.lexpress.fr/actualite/politique/mam-a-bien-telephone-a-ben-ali-pendant-ses-vacances_963025.html

Zapping des matinales - 16 février 2011
envoyé par LEXPRESS. - L'info video en direct.

MAM : 125.000 euros pour un étrange sondage

Le ministère des Affaires étrangères a commandé début janvier un sondage pour évaluer la satisfaction des participants aux réunions du G8 et du G20 organisées par la France, révèle Europe 1. L'administration de Michèle Alliot-Marie a lancé le 10 janvier auprès des instituts de sondage un appel d'offre à 125.000 euros pour savoir si les participants des différentes réunions organisées par la présidence française ont été satisfaits de l'accueil, de l'hébergement et de la restauration. Une commande discutable en ces temps de rigueur budgétaire et qui tombe au plus mal pour MAM, empêtré dans une nouvelle affaire tunisienne.

http://www.europe1.fr/Politique/MAM-125.000-euros-pour-un-etrange-sondage-415207

mardi 15 février 2011

Le père d'Alliot-Marie aurait investi dans l'immobilier tunisien

Les parents de Michèle Alliot-Marie ont acheté les parts d'une société civile immobilière à l'homme d'affaires Aziz Miled pendant les vacances tunisiennes de leur fille, écrit Le Canard enchaîné.


Pour l'hebdomadaire satirique, à paraître mercredi, la famille Alliot-Marie faisait ainsi "des affaires" avec un proche de l'ex-président Ben Ali "en pleine révolution tunisienne".


L'entourage de la ministre des Affaires étrangères a répondu que cette éventuelle transaction "ne concerne en rien Michèle Alliot-Marie." "Cela concerne ses parents exclusivement", a-t-on dit à Reuters.


Mise en cause pour ses vacances tunisiennes, trois semaines avant la chute du régime, Michèle Alliot-Marie avait elle-même indiqué avoir voyagé avec ses parents, âgés de 92 et 94 ans, lors de la trêve de fin d'année.


Elle a également reconnu avoir pris place à deux reprises à bord d'un jet privé d'Aziz Miled pour se rendre dans une station balnéaire et faire une excursion avec sa famille.


Elle a cependant affirmé que l'homme d'affaires tunisien n'était pas proche du clan Ben Ali mais "une victime" de l'entourage de l'ancien président, qui aurait capté des parts de certaines de ses sociétés.


Selon le Canard enchaîné, les parents de Michèle Alliot-Marie ont profité du séjour de la ministre pour racheter la totalité des parts d'une société civile immobilière appartenant à Aziz Miled et dans laquelle ils possédaient déjà 13%.


Compte tenu des procédures en vigueur en Tunisie, cette opération immobilière a été "forcément préparée de longue date", avance l'hebdomadaire.


Le montant exact de la transaction inscrite dans le registre municipal de Tabarka et dont il publie des extraits n'est pas connu, car seule la valeur nominale des parts y figure, ajoute-t-il.


Celle-ci se monte à 755.000 dinars, soit 325.000 euros, mais la somme réellement payée peut-être supérieure, écrit-il.


Le Premier ministre, François Fillon, avait réaffirmé le 8 février son soutien à Michèle Alliot-Marie avant de révéler lui-même avoir séjourné en Egypte aux frais des autorités lors de son séjour de fin d'année dans ce pays.


Selon le Canard enchaîné, François Fillon est un "récidiviste" car il avait déjà effectué un séjour privé - prolongeant une visite officielle - avec sa famille en Egypte, aux frais du gouvernement, en 2008.


Depuis la répétition de polémiques liées aux invitations par des autorités étrangères, le président Nicolas Sarkozy a demandé à ses ministres de privilégier désormais la France pour passer leurs vacances. Tout voyage à l'invitation d'autorités étrangères devra obtenir l'aval de l'Elysée.


http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/le-pere-d-alliot-marie-aurait-investi-dans-l-immobilier-tunisien-15-02-2011-1295715_240.php

Les indiscrets ...MAM...Fillon ...les vacances..;

Une vilaine rumeur court dans les cabinets ministériels : assurée d’être débarquée du gouvernement en début de semaine dernière, Michèle Alliot-Marie aurait tenté une manœuvre en faisant balancer au Canard enchaîné l’affaire des vacances égyptiennes de François Fillon.




Intimidation


Une vilaine rumeur court dans les cabinets ministériels : assurée d’être débarquée du gouvernement en début de semaine dernière, Michèle Alliot-Marie aurait tenté une manœuvre en faisant balancer au Canard enchaîné l’affaire des vacances égyptiennes de François Fillon. Si c’est le cas, l’intimidation a réussi puisque l’Elysée a préféré garder MAM plutôt que de provoquer une crise politique qui aurait amené à s’interroger sur les vacances de fin d’année passées par Nicolas Sarkozy et son épouse dans une résidence de la famille royale marocaine à Marrakech.


http://www.republicain-lorrain.fr/fr/metz-orne/article/4618050/Les-indiscrets.html

lundi 14 février 2011

Hippodrome de Compiègne: 2 juges supplémentaires vont enquêter

Deux juges d'instruction financiers parisiens ont été récemment désignés pour mener l'enquête sur le volet non ministériel de la vente de l'hippodrome de Compiègne (Oise), pour laquelle Eric Woerth fait l'objet d'une enquête distincte, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.
La Cour de cassation avait ordonné le 13 janvier le dépaysement de l'information judiciaire ouverte dans l'Oise sur les conditions de la vente pour 2,5 millions d'euros d'une parcelle de la forêt de Compiègne comportant un golf et un hippodrome à la Société des courses de Compiègne.


Dans cette affaire, une enquête a par ailleurs été ouverte pour «prise illégale d'intérêts» à la Cour de justice de la République (CJR) visant Eric Woerth, accusé d'avoir «bradé» le terrain lorsqu'il était ministre du Budget.


Les juges du pôle financier du tribunal de grande instance (TGI) de Paris, Roger Le Loire et René Grouman, ont été désignés «la semaine dernière» pour instruire le volet non ministériel.


Le 20 décembre, le parquet de Compiègne avait ouvert une information judiciaire pour abus d'autorité, complicité de prise illégale d'intérêt, trafic d'influence par personne dépositaire de l'autorité publique, trafic d'influence par particulier et favoritisme, ainsi que recel de ces infractions.


Cette enquête avait été ouverte à la suite d'une plainte déposée par sept députés PS.


http://www.liberation.fr/politiques/01012319925-hippodrome-de-compiegne-2-juges-supplementaires-vont-enqueter

Attentat de Karachi: les interrogations du gouvernement Jospin

Une note confidentielle du Quai d'Orsay, datant de 1997 et récemment versée au dossier de l'enquête sur l'attentat de Karachi en 2002, évoquait le lancement au Pakistan d'une opération mains propres susceptible d'avoir des "conséquences délicates" pour des personnalités françaises.


Cette note, datée du 29 août 1997 et dont Le Monde et Médiapart font état ce lundi 14 février, a été récemment déclassifiée par le ministère français des Affaires étrangères et versée au dossier de l'enquête menée par le juge antiterroriste Marc Trévidic. "Le gouvernement pakistanais aurait décidé de lancer une offensive politique 'mains propres' qui pourrait avoir des conséquences délicates pour nous", écrit dans cette note Pierre Sellal, directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères de Lionel Jospin, Hubert Védrine.


"Si cela progresse, il faudra les prévenir"




"L'affaire de la vente de sous-marins Agosta qui ferait l'objet d'une enquête pourrait en effet impliquer d'anciens ministres de la Défense (Pierre Joxe et François Léotard) et Nicolas Bazire", ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur à Matignon, poursuivait Pierre Sellal dans cette note, destinée à son ministre. "Il faut se préparer à évoquer l'affaire à un niveau élevé avec les Pakistanais pour obtenir de leur part une certaine retenue", ajoutait Pierre Sellal, cinq ans avant l'attentat. Une mention manuscrite figurant sous une flèche pointant la phrase où sont cités Pierre Joxe, François Léotard et Nicolas Bazire, précise: "Si cela progresse, il faudra les prévenir".


Le juge Marc Trévidic suit la piste d'un arrêt du versement de commissions sur un contrat de vente de sous-marins Agosta franco-pakistanais comme mobile de l'attentat de mai 2002, qui avait fait 15 morts, dont 11 salariés français de la Direction des constructions navales (DCN).


http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110214.OBS7991/attentat-de-karachi-les-interrogations-du-gouvernement-jospin.html

dimanche 13 février 2011

Affaire Boulin : le mystérieux Monsieur Paul

Agé d'une soixantaine d'années, il a tenu à se faire appeler M. Paul et n'a accepté de s'exprimer qu'après de multiples sollicitations. Originaire du Sud-Ouest, il est toujours resté dans l'ombre. Au moment de l'affaire Boulin, c'était l'un des hommes de main du Service d'action civique (SAC), l'organisation clandestine fondée par les gaullistes au moment de la guerre d'Algérie. « Si je prends le risque de parler, c'est pour la famille de Boulin... Quand je vois ce qu'a vécu sa fille, ce n'est pas correct. Je ne crois pas à la thèse du suicide du ministre. Cette histoire sent mauvais. »


C'est en 1983 que M. Paul plonge malgré lui dans l'affaire Boulin. Juste au moment où l'enquête est relancée après la plainte pour homicide volontaire déposée par la fille de l'ancien ministre. Totalement dévoyé, le SAC avait été dissous un an plus tôt, après la tuerie d'Auriol où certains de ses membres avaient été impliqués. « Il n'a pas disparu d'un seul coup. Il a été remplacé par le MIL (Mouvement initiative et liberté). En 1983, c'est Pierre Debizet, l'ancien grand patron du SAC, qui présidait la réunion à laquelle on m'a demandé d'assister. »






« Un coup à la Kojak »


« Pierre Debizet est resté trois jours à Bordeaux. Le premier soir, il est venu me voir. Il m'a dit : "Il y a des documents très importants à récupérer dans le Libournais, Est-ce que tu veux t'en occuper ?" Je ne savais pas de quoi il s'agissait, j'ai dit oui. Il m'a alors demandé de me mettre en relation avec Regis D. C'était un cadre du SAC bordelais. Je le connaissais. Ancien des services secrets, il a viré truand à la fin de sa vie et est mort d'un cancer il y a trois ans.


Le troisième jour, avant le départ de Pierre Debizet, nous avons dîné tous les trois. C'est là qu'ils m'ont dit que les documents concernaient Robert Boulin. Régis D. était très bien renseigné : il connaissait l'adresse et le lieu exact où ils étaient cachés, à l'intérieur d'une résidence secondaire d'un notable dans le Libournais. Régis D. a établi le mode opératoire. Je devais infiltrer un groupe de truands sans envergure qui avaient l'habitude de faire des casses dans des baraques de la région. »


« Je les ai suivis sur quelques coups, puis j'ai glissé l'adresse que m'avait donnée Régis D. Au cas où nous nous ferions arrêter par la police, on m'avait donné un numéro de téléphone à appeler. Pendant que les truands mettaient la maison sens dessus-dessous, j'ai visité la pièce qu'on m'avait indiquée. En quelques secondes, j'ai récupéré le dossier. Il était épais d'une dizaine de centimètres. Je ne l'ai pas ouvert. Ce n'est qu'après que j'ai compris l'importance de ces documents. Le soir même, j'ai tout remis à Régis D. avec qui j'avais rendez-vous dans un bar bordelais où le SAC avait ses habitudes. Il les a regardés et il a pris un avion. Je pense qu'il a tout remis à Debizet. »


En l'état, il est bien sûr impossible d'accorder aux souvenirs de M. Paul plus de valeur qu'à un témoignage anonyme. Reste que toutes les vérifications que nous avons pu réaliser autour de ses paroles et de son parcours (dont il nous est impossible de faire état sans compromettre son identité) attestent de la crédibilité de son témoignage.


« On a dit que le SAC était dans le coup dans la mort de Boulin. Mais jusqu'en 1983, je n'en entendais pas parler dans les réunions, poursuit M. Paul. Si le SAC est mouillé, ce que j'ignore, à mon avis ce n'est pas une opération montée par l'organisation. Comment dire, c'est pas du bon boulot. Enfin, c'est pas un professionnel qui a fait ça. Je pencherais plutôt pour des éléments isolés. Un coup à la Kojak (sic), comme pour la tuerie d'Auriol. À la fin, il y avait beaucoup d'éléments incontrôlables au sein du SAC. »


Groupes occultes


À l'évidence, les documents volés par M. Paul s'ajoutent à la longue liste des disparitions de pièces qui ont accompagné le dossier Boulin. Selon Fabienne Boulin, dès 1980 « des barbouzes du RPR » seraient venus interroger Laëtitia Sanguinetti (la fille d'un des fondateurs du SAC) pour savoir « si elle possédait des preuves écrites de l'assassinat ». Plusieurs cambriolages auraient également eu lieu à son domicile.


Les confidences de M. Paul ne nous apprendront rien sur le contenu du dossier volé dans le Libournais (vraisemblablement chez un avocat, selon nos informations). Mais elles illustrent au moins une chose, s'il en était encore besoin : le rôle assigné à des groupes plus ou moins occultes dans le suivi des affaires sensibles de la Ve République. Et la porosité qui a pu exister entre ces groupes, les politiques et les services de renseignement. À l'évidence, au moins à l'heure où il était question d'ouvrir une instruction pour l'homicide d'un ministre, ce petit monde n'a pas manqué de s'intéresser de très près au dossier Boulin.


http://www.sudouest.fr/2011/02/12/le-mysterieux-m-paul-316684-2780.php

MPM : l'affaire Alexandre Guérini provoque le clash

Le calme avant la tempête. Autant l'heure était au "no comment" lundi en Conseil municipal à Marseille, autant l'ambiance a tourné au règlement de comptes en début de Conseil communautaire à Marseille Provence Métropole ce matin. Si le maire Jean-Claude Gaudin, de l'aveu même de Renaud Muselier, avait demandé à ses troupes de garder le silence sur cette question dans son hémicycle, il n'en a pas été de même pour celui d'Eugène Caselli (PS). Une chose est sûre, le chef de file de l'UMP à la communauté urbaine a fini par livrer ce qu'il avait sur le coeur concernant l'affaire Alexandre Guérini et la garde à vue du président de MPM, dont il est ressorti libre et sans charge.


Eugène Caselli a d'abord introduit lui-même la question, en considérant qu'il ne pouvait "ouvrir cette séance sans évoquer l'épisode de la semaine dernière, concernant notre institution et son président". "Vous me voyez aussi serein et déterminé que je pouvais l'être avant", a-t-il assuré, précisant que ces auditions ont aussi conforté sa conviction "que toutes les décisions prises étaient inspirées par la volonté de préserver l'institution. Et de la maintenir toujours en situation de remplir ses obligations et d'exercer pleinement ses compétences sans frein, ni entrave, ni interférence d'aucune sorte". Et de donner la parole à l'UMP Renaud Muselier.


Précisant s'exprimer pour ne pas que son silence soit interprété comme "un manque de courage, de la complaisance, une tactique politicienne, voire pire, de la complicité", il a dit tenir à sa "liberté de ton" et prévenu : "L'expression sera sans concession, mais républicaine et courtoise." Sans concession donc, il a rappelé au président de MPM que son "premier job est de ne pas se trouver dans cette situation qui entache la réputation de notre institution (...). Vous nous devez une explication". "De quels faits avez-vous été alerté ? Par qui ont-ils été commis ? Avez-vous attendu avant d'agir et si oui pourquoi ? Qu'avez-vous fait ensuite pour y mettre fin ?" a poursuivi le candidat malheureux à la présidence de MPM.


Se posant en "monsieur Propre", il s'est ensuite adressé à l'ensemble de ses collègues d'un : "Levez-vous, libérez-vous", avant de se tourner vers le leader du Modem Jean-Luc Bennahmias : "Tu aurais dit il y a dix jours devant la presse 'Les affaires, je n'en parle pas, je n'ai pas envie de me prendre une balle dans la tête'. Si c'est une plaisanterie, elle n'est pas drôle. Si c'est vrai, alors rejoins-nous, tu n'es plus seul, assume ta liberté, tu n'es plus seul". Une tirade qui en a fait sourire plus d'un. Pas Jean-Luc Bennahmias qui lui a répondu, outré : "Je n'ai évidemment jamais dit ça, quand je prends ma voiture, je ne regarde pas s'il y a une bombe dessous. Cette mise en cause est totalement irresponsable de votre part. Quant à la protection de l'UMP, merci, je m'en passerais."


La réplique d'Eugène Caselli, visiblement très contrarié, ne s'était pas non plus fait attendre : "Entre votre discours de la veille et votre intervention dans l'hémicycle, le fossé est énorme", lui a-t-il reproché, se refusant à commenter une affaire en cours. "Après une garde à vue dont je sors libre et sans charge, vous vous trouvez un peu à court et cherchez à me salir, a-t-il poursuivi. Votre discours a des allures de réquisitoire, je veux bien que l'on travaille ensemble, à condition qu'un des partenaires ne s'érige pas en juge." Et de conclure : "La polémique a assez duré, j'espère bien que désormais, cette assemblée pourra travailler avec un peu plus de sérénité." Le pire était effectivement passé. Pour cette fois.


http://www.laprovence.com/article/region/mpm-laffaire-alexandre-guerini-provoque-le-clash

samedi 12 février 2011

La disparition de Véronique Mainguy, notre amie

Véronique Mainguy vient de nous quitter. Elle allait avoir 56 ans. Entrée à L'Express en 1984, elle intègre la rédaction du journal quelques années plus tard. Responsable de l'Echéancier de L'Express, de 1992 à 2004, Véronique a affronté la maladie avec la même énergie qu'elle mit à faire de cette publication, aujourd'hui disparue, un outil reconnu par tous les professionnels de l'information. Elle n'avait pas sa pareille pour débusquer l'événement, et mettre de l'esprit à son annonce.


Ce qui frappait chez Véronique, c'était son sourire carmin, ses yeux pétillants, sa rousseur d'écureuil. Prompte à la répartie, Véronique aimait profondément la vie et les autres, auxquels elle était toujours attentive. Elle avait une fraîcheur juvénile, et sa gaieté de tous les jours contrastait avec le sérieux et la rigueur qu'elle mettait à l'élaboration de cet Echéancier dont elle était si fière. Ses amis de L'Express ont de la peine.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/la-disparition-de-veronique-mainguy-notre-amie_961605.html
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Affaire Bettencourt : Perquisition au domicile d'Eric Woerth : développement

Le domicile de l'ancien ministre du travail, Eric Woerth, a été perquisitionné par les enquêteurs de la brigade financière, sur ordre des juges d’instruction bordelais en charge de l’enquête sur l’affaire dite Bettencourt.


Une perquisition a été conduite, il y a quelques jours, au domicile de l'ancien ministre du travail, Eric Woerth, à Chantilly (Oise), rapporte le journal Le Monde. Cette perquisition a été ordonnée par les trois juges d'instruction de Bordeaux, Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël.


Dans un communiqué, le procureur de la République de Bordeaux, Claude Laplaud, a confirmé vendredi après-midi, que des perquisitions et des auditions avaient eu lieu dans le cadre du dossier Bettencourt. Il n’a toutefois cité aucun nom.
« A la suite de la parution, ce jour, d'informations relatives aux affaires dites Bettencourt, le Parquet apporte la confirmation de ce que les magistrats instructeurs en charge du dossier ouvert contre X le 29 octobre 2010 des chefs d'atteinte à la vie privée, violation du secret professionnel, publication illicite d'enregistrements, subornation de témoins, dénonciation calomnieuse, vols, trafic d'influence, blanchiment, escroquerie, abus de confiance, abus de biens sociaux, financement illicite de parti politique ou de campagne électorale, violences sur ascendant, ont commencé leurs investigations et ont, notamment, diligenté plusieurs opérations de perquisitions assorties du recueil de plusieurs témoignages », précise le texte.


D’autre part, les magistrats ont entendu, jeudi 10 février, comme témoin, Patrick Ouart, l'ancien-conseiller pour la justice du président de la République Nicolas Sarkozy. Des perquisitions ont également eu lieu à son domicile et dans ses bureaux.


Les dossiers de l’affaire Bettencourt ont été transférés, le 17 novembre dernier, par la Cour de cassation du tribunal de Nanterre à celui de Bordeaux. Six jours ont été désignés pour instruire les dossier.
http://www.actualite-francaise.com/depeches/affaire-bettencourt-perquisition-domicile-eric-woerth,10127.html

vendredi 11 février 2011

Perquisition chez Eric Woerth dans le dossier Bettencourt

S'il n'est plus membre du gouvernement, Eric Woerth reste néanmoins toujours au coeur du dossier Bettencourt ; et ces derniers jours, une perquisition a été conduite chez lui, dans le cadre de l'enquête sur ses liens avec l'héritière de L'Oréal. Comme l'écrivent Le Monde et Mediapart, cette mesure a été ordonnée par les trois juges d'instruction de Bordeaux, Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël, désignés pour reprendre l'enquête fin 2010 après le dessaisissement du tribunal de Nanterre.


Les magistrats bordelais se sont mis très vite au travail, et nous nous en félicitons, car M. Woerth souhaite que son innocence soit rapidement reconnue afin de pouvoir tourner la page d'une affaire qui n'a que trop duré", a dit Me Jean-Yves Leborgne, avocat d'Eric Woerth, à Mediapart.


Un ancien conseiller de Sarkozy entendu


Les juges conduisent une information judiciaire ouverte notamment pour "trafic d'influence et financement illégal de parti politique". Eric Woerth doit être interrogé sur l'embauche de sa femme en 2007 par le gestionnaire de fortune des Bettencourt, Patrice de Maistre, et sur la légion d'honneur remise à ce dernier par le ministre début 2008. Il est également question dans cette procédure d'une allégation de financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. L'ex-comptable de Liliane Bettencourt a en effet dit à la police avoir appris de Patrice de Maistre qu'il avait remis à Eric Woerth 150.000 euros en espèces obtenus de Liliane Bettencourt pour la campagne Sarkozy. Eric Woerth et Patrice de Maistre nient ces allégations.


Par ailleurs, la police a récemment auditionné Patrick Ouart, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy pour les questions de justice, a révélé Le Monde. Il est apparu sur des enregistrements clandestins de la milliardaire réalisés par un majordome que Patrick Ouart était en relations avec Patrice de Maistre et l'informait des progrès d'une enquête ouverte après une plainte de la fille de Liliane Bettencourt pour abus de faiblesse, rapporte le quotidien. Néanmoins, dans cette autre partie du dossier Bettencourt, l'héritière de L'Oréal et sa fille se sont réconciliées fin 2010 et cette dernière a renoncé à poursuivre le bénéficiaire d'environ un milliard d'euros de dons de sa mère, François-Marie Banier. La procédure pour abus de faiblesse, également transférée à Bordeaux, pourrait donc prochainement être refermée.
http://lci.tf1.fr/france/justice/perquisition-chez-eric-woerth-dans-le-dossier-bettencourt-6273678.html

Jacques Chirac refuse de témoigner dans l'affaire Karachi

Jacques Chirac refuse de témoigner dans l'enquête sur l'attentat de Karachi, au Pakistan, où ont péri onze Français en 2002, a-t-on appris de source judiciaire, confirmant une information de parismatch.com.
Me Jean Veil, son avocat, l'a fait savoir au juge d'instruction Marc Trévidic. Sans convoquer formellement l'ex-chef de l'Etat, le juge l'avait sollicité la semaine dernière pour envisager les modalités d'une déposition, a expliqué cette source à Reuters,


Cette enquête judiciaire, où est apparue une présumée affaire de corruption datant de 1995, trouble la majorité et l'Elysée en relançant de vieilles querelles à un an et demi de l'élection présidentielle de 2012.


Jacques Chirac, 78 ans, avait déjà refusé dans d'autres dossiers de s'expliquer sur ses actes de président, invoquant la séparation des pouvoirs et l'immunité pénale dont jouissait le chef de l'Etat lorsqu'il était président.


Le juge Trévidic a la possibilité de le faire venir de force mais il est très peu probable qu'il prenne une telle décision.


Cette demande d'audition avait été formulée par les familles de victimes de l'attentat de Karachi après la déposition le 31 janvier chez le juge Trévidic de François Léotard, ministre de la Défense en 1993-1995.


Ce dernier a estimé que l'arrêt par Jacques Chirac en 1995 du paiement de certaines commissions dues à des intermédiaires en marge d'une vente par la France de sous-marins au Pakistan était l'une des causes de l'attentat.


Les juges soupçonnent qu'un duo d'intermédiaires qui devait recevoir 33 des 84 millions de commissions dues avait pour mission d'organiser un retour frauduleux de l'argent en France pour financer la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995.


C'est en raison de ce soupçon qu'une fois élu Jacques Chirac, son rival à droite, a ordonné l'arrêt de ces paiements, selon plusieurs témoins, dont Dominique de Villepin, ex-secrétaire général de l'Elysée.


http://fr.news.yahoo.com/4/20110211/tts-france-chirac-karachi-ca02f96.html

Woerth: perquisition des juges

Selon le site d'informations Mediapart, les juges d'instruction qui ont désormais en charge l'affaire Bettencourt, ont mené une perquisition ces derniers jours au domicile de l'ancien ministre du Travail, Eric Woerth.
Par ailleurs, un ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Ouart, a été interrogé jeudi par la brigade financière dans le cadre de l'affaire Bettencourt. Considéré comme le «garde des Sceaux bis» sous l'ère Rachida Dati avant son retour au sein du groupe de luxe LVMH en novembre 2009, il a été entendu comme témoin et n'a pas fait l'objet d'une garde à vue.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/11/97001-20110211FILWWW00437-woerth-perquisition-des-juges.php

jeudi 10 février 2011

L'ex-conseiller justice de Sarkozy entendu par la police dans l'affaire Bettencourt

EXCLUSIF - Cette initiative s'inscrit dans l'une des instructions confiées à des juges du tribunal de Bordeaux
L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy pour la justice, Patrick Ouart, a été interrogé jeudi à Paris par la brigade financière dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Bettencourt. L'ancien magistrat, considéré comme l'un des collaborateurs les plus influents du chef de l'État jusqu'à son départ de l'Élysée, en novembre 2009, avait été soupçonné d'interventions sur le cours de l'enquête judiciaire.


Cette initiative s'inscrit dans l'une des instructions confiées à des juges du tribunal de Bordeaux, après le dessaisissement du TGI de Nanterre par la Cour de cassation. Des perquisitions auraient été effectuées par les policiers au domicile parisien de Patrick Ouart, ainsi que dans son bureau, au siège du groupe de luxe LVMH, dont l'ex-magistrat est membre du comité exécutif. Des documents auraient été saisis.


Embarras


Le rôle du conseiller de l'Élysée dans les coulisses de l'affaire Bettencourt avait été dévoilé l'an dernier grâce aux enregistrements du maître d'hôtel de Liliane Bettencourt - révélés par Le Point et le site Mediapart. Les conversations surprises entre la milliardaire, héritière de L'Oréal, et son homme de confiance, Patrice de Maistre, révélaient que ce dernier s'entretenait régulièrement des évolutions de l'enquête auprès de Patrick Ouart, alors que celui-ci exerçait ses fonctions auprès de Nicolas Sarkozy, mais aussi après son départ de l'Élysée. Ces interventions secrètes avaient alimenté le soupçon de manoeuvres conçues au sommet de l'État pour étouffer une affaire devenue embarrassante.


"J'ai eu l'Élysée, le conseil juridique de Nicolas Sarkozy, que je vois régulièrement pour vous, racontait ainsi M. de Maistre à la vieille dame, le 21 juillet 2009. Il m'a dit que le procureur Courroye allait annoncer le 3 sep... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/politique/l-ex-conseiller-justice-de-sarkozy-entendu-par-la-police-dans-l-affaire-bettencourt-10-02-2011-1294102_20.php

mercredi 9 février 2011

52% des Français pour une démission de MAM

Une courte majorité des Français souhaite la démission de la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, après les révélations sur ses vacances en Tunisie, selon un sondage BVA pour LCI. Ils sont ainsi 52%, contre 46% d'une opinion contraire, à souhaiter que la chef de la diplomatie française quitte le gouvernement, selon cette enquête diffusée mercredi. BVA souligne que les Français sont peu enclins à réclamer "la tête" d'un politique et que, contrairement à de récentes affaires, le mélange jet privé et liens avec des proches d'un pouvoir dictatorial reproché à la ministre "ne passe pas." Toutefois, si 75% des sympathisants de gauche souhaitent la démission de Michèle Alliot-Marie, ils ne sont que 23% à droite à partager ce souhait.


Ce sondage a été réalisé les 8 et 9 février auprès d'un échantillon de 1.061 personnes, représentatif de la population française


http://lci.tf1.fr/politique/52-des-francais-pour-une-demission-de-mam-6270648.html

François Fillon sur son voyage en Egypte: «J'ai respecté strictement toutes les règles»

Le Premier ministre s'est de nouveau justifié devant les députés à l’Assemblée ce mercredi...
Comme mardi, les députés de l’opposition n’ont pas manqué d’interroger le gouvernement ce mercredi à l’Assemblée sur l’actuelle polémique des vacances de l’exécutif à l’étranger. François Fillon, à son tour visé après sa ministre des Affaires étrangères, a ainsi répondu que pendant son voyage en Egypte fin 2010, il avait «respecté strictement toutes les règles qui s’attachent aux déplacements privés du Premier ministre et du président de la République».


François Fillon et sa famille ont utilisé un «Falcon 7X de l’ETEC» appartenant à la flotte gouvernementale française pour se rendre en Egypte, comme l’exigent les conditions de sécurité. Mais le Premier ministre affirme s’être acquitté du billet, au tarif établi par l’armée de l’air.


http://www.20minutes.fr/article/667358/politique-francois-fillon-voyage-egypte-j-respecte-strictement-toutes-regles