mercredi 30 juin 2010

Eric Cantona condamné à indemniser un réalisateur

La société de production Canto bros, appartenant l'ex-footballeur et comédien Eric Cantona, a été condamnée par le tribunal de grande instance (TGI) de Paris à verser 11.000 euros au réalisateur d'un film inachevé, dont elle avait acquis les droits après la liquidation judiciaire de son producteur.

Si le jugement, rendu le 27 mai, redonne à Philippe Barassat ses droits d'auteur sur son premier long métrage, il rejette ses autres demandes portant notamment sur le versement de dommages et intérêts et la restitution de l'ensemble du matériel du film. En conséquence le réalisateur qui avait assigné Canto bros en justice le 4 mars, "s'apprête à faire appel" a affirmé son avocat, Me Sébastien Haas.

Tournée en 2006, la comédie musicale "Lisa et le pilote d'avion" avec à l'affiche Eric Cantona et la comédienne Rachida Brakni, devenue son épouse, n'a pu être achevée "faute de moyens financiers suffisants", rappelle le jugement. Placé en liquidation judiciaire, le producteur Abracadabra a alors cédé pour 10.000 euros les droits de ce long métrage à la société Canto bros, laquelle a depuis "recherché des financements auprès de plusieurs sociétés distributrices" pour achever la post-production du film.

400.000 euros d'avance sur recettes

"Les réponses, dont la plus récente date du 23 juillet 2009, ont toutes été négatives", note encore dans son jugement le TGI. Pour l'avocat de Philippe Barassat, Canto bros s'était engagé à financer pour 200.000 euros, la post-production du film.

Par ailleurs, si "Lisa et le pilote d'avion" ne voyait pas le jour, la société d'Eric Cantona pourrait devoir rembourser les 400.000 euros d'avance sur recettes versés par le Centre national de la cinématographie et de l'image animée (CNC), souligne Me Sébastien Haas."En rachetant les droits du film, Eric Cantona a aussi racheté les obligations et les dettes qui vont avec. Or si le film n'est pas achevé, c'est qu'il a refusé de le terminer", dit-il.
http://lci.tf1.fr/people/2010-06/eric-cantona-condamne-a-indemniser-un-realisateur-5902352.html

Colonna: demande de remise en liberté

Les avocats d'Yvan Colonna ont annoncé qu'ils allaient déposer une demande de remise en liberté de leur client, après l'annulation de sa condamnation à la perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac, ouvrant la voie à un troisième procès d'assises. "Nous allons déposer une demande de remise en liberté dans les heures qui viennent", a déclaré à la presse Me Patrick Maisonneuve, l'un des avocats d'Yvan Colonna, qui est actuellement détenu à Fresnes, près de Paris.

Yvan Colonna, condamné à la perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac tué en 1998, sera jugé une troisième fois, a décidé mercredi la Cour de cassation en annulant, pour une question de forme, sa condamnation en appel à la perpétuité assortie de 22 ans de sûreté.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/30/97001-20100630FILWWW00526-colonna-demande-de-remise-en-liberte.php

16 migrants clandestins morts noyés

Neuf victimes, six hommes et trois femmes, ont été découverts mardi sur les berges grecques du fleuve, tandis que cinq autres cadavres ont été repérés côté turc, et les autorités turques averties, selon la même source. Les corps de deux femmes avaient déjà été retirés des eaux le 25 juin.

Selon la police, les victimes, dont neuf identifiées comme d'origine africaine, faisaient partie d'un groupe qui avait tenté de franchir l'Evros, les adultes à la nage et les mineurs, dont des enfants en bas âge, dans une barque, alors que les eaux du fleuve étaient gonflées par de fortes précipitations.

Le 25 juin, 25 d'entre eux, dont dix mineurs, Africains et Afghans, avaient été interceptés par les autorités grecques qu'ils avaient informées de la noyade de leurs compagnons. Le dernier drame de ce type signalé en Grèce remonte à janvier, quand douze corps de migrants noyés avaient été retrouvés sur les côtes près d'Alexandroupolis, dans le nord-est de la Grèce.

Selon le Forum des migrants de Grèce, plus de 500 personnes sont mortes noyées depuis 2007 en tentant de gagner la Grèce pour la plupart au départ des côtes turques.

Aux confins sud-orientaux de l'Europe, la Grèce reste le principal point d'entrée des migrants irréguliers en Europe. En 2009, 48.000 arrivants clandestins ont été arrêtés aux frontières terrestres et 30.400 aux frontières maritimes, soit 75% du total des entrées irrégulières dans l'UE, selon l'Agence européenne de surveillance des frontières,
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/30/97001-20100630FILWWW00406-16-migrants-clandestins-morts-noyes.php

Instituteur tué: 2 hommes interpellés

Deux hommes ont été interpellés et placés en garde à vue ce matin à Bastia dans le cadre de l'enquête sur le meurtre d'un instituteur tué par balle en 2008 dans cette ville, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Les deux hommes ont été arrêtés par des fonctionnaires de la Direction régionale de la police judiciaire sur commission rogatoire d'un magistrat du tribunal de grande instance de Bastia.

Emmanuel Multedo, un instituteur âgé de 40 ans, avait été tué d'une unique balle de gros calibre dans la tête le 8 septembre 2008, jour de rentrée scolaire, rue San Angelo, dans le quartier du palais de justice, au centre de Bastia, près de l'école où cet homme originaire de Bastia enseignait.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/30/97001-20100630FILWWW00390-instituteur-tue-2-hommes-interpelles.php

Affaire Grégory : y aura-t-il d'ultimes expertises ?

Si la Justice dit "oui", ce seront les expertises de la dernière chance. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon, chargée de l'enquête sur l'assassinat du petit Grégory, retrouvé noyé, pieds et poings liés dans la Vologne (Vosges) le 16 octobre 1984, va devoir se pencher mercredi sur la demande de "nouvelles investigations techniques", déposée en juin par Thierry Moser, l'avocat des parents du petit garçon, Jean-Marie et Christine Villemin. La justice pourrait cependant mettre sa décision en délibéré à la rentrée de septembre.

Les époux Villemin demandent notamment de réaliser l'analyse ADN d'un cheveux retrouvé sur le pantalon de l'enfant et d'une recherche complémentaire d'ADN "au coeur" des cordelettes qui avaient servi à entraver l'enfant de 4 ans. Avec ce nouveau procédé, appelé LCN, les cordelettes devront être découpées et donc détruites. Autre "investigation technique" demandée, la comparaison entre les enregistrements de la voix du corbeau et les voix des différents protagonistes de l'affaire, telles qu'elles ont été recueillies par les journalistes de l'époque, des documents sonores conservés à l'Institut national de l'audiovisuel (Ina). Il est également question de chercher des traces digitales "sur la partie collante des enveloppes" et des traces de foulage (reliefs sur une page dus à la pression de l'écriture) sur la lettre de revendication du crime.

Des expertises "sous réserve de faisabilité"

Le parquet général ira dans le sens des époux Villemin concernant ces cinq demandes, "sous réserve de faisabilité" pour les trois dernières, a déclaré lundi le procureur général de Dijon, Jean-Marie Beney. "De notre côté, nous demandons en plus une série de prélèvements ADN sur une dizaine de personnes : des anciens collègues de Jean-Marie Villemin et des voisins ou anciens voisins des parents Villemin", a ajouté le magistrat. En revanche, le parquet général va requérir le rejet des demandes concernant la recherche de micro-traces de contact sur l'anorak et le pantalon de Grégory et l'analyse des diatomées (micro-algues présentes dans l'eau) prélevées sur l'enfant, également souhaitées par Jean-Marie et Christine Villemin.

Selon leur avocat, "il s'agit, incontestablement, de la procédure de la dernière chance". En mai dernier, les espoirs de découvrir l'assassin du petit Grégory, grâce à une série d'analyses ADN menée depuis des mois, avaient été balayés, le parquet général de Dijon annonçant qu'elles ne menaient à aucune piste. Aucun prélèvement n'avait permis "d'identifier un ou plusieurs auteurs sur les différents scellés", avait déclaré Jean-Marie Beney, qui avait pourtant refusé de clore le dossier.

En octobre 2009, le parquet général de Dijon avait annoncé que des traces d'ADN avaient été découvertes sur les cordelettes qui avaient servi à entraver le petit garçon. Des empreintes génétiques avaient également été relevées sur des vêtements de l'enfant, ainsi que sur des courriers du "corbeau", dont l'un revendique la mort du garçonnet. Le laboratoire Biomnis, à Lyon, avait alors été chargé par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon de comparer ces traces avec les profils génétiques des quelque 150 protagonistes de l'affaire.
http://lci.tf1.fr/france/justice/2010-06/affaire-gregory-y-aura-t-il-d-ultimes-expertises-adn-5901577.html

Pourquoi Noriega a eu du mal à se faire entendre

Je m'appelle Manuel Noriega. Je suis un soldat professionnel"... Pour que le président déchu du Panama puisse ainsi commencer le récit de son parcours politique, devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, qui le juge pour blanchiment d'argent provenant du trafic de drogue, il a fallu attendre un bon quart d'heure... Quinze longues minutes, dans cette salle transformée en étuve, pour qu'après différents et vains essais de micros et trois ou quatre "effets larsen" à vous décrocher les tympans, la présidente, de guerre lasse, décide de demander à Noriega et à son interprète de parler (sic) un peu plus fort pour se faire entendre du tribunal et des avocats, puisque décidément les micros ne consentaient pas à marcher...

Misère, grande misère de la justice française. Il n'arrive pas tous les jours que l'on juge un ancien chef d'État, même au palais de justice de Paris. Aussi un certain nombre de journalistes hispaniques et anglo-saxons avaient fait le déplacement pour voir l'ancien dictateur, soupçonné d'avoir amassé et mis de côté des millions de dollars provenant du trafic de la cocaïne, s'expliquer devant des juges européens, après avoir purgé 17 ans dans une prison américaine. Ils n'ont pas été déçus : la justice française a beau utiliser des ordinateurs et des vidéos écrans plats, elle reste toujours un peu empoussiérée. Pas plus qu'ils n'ont été surpris, comme paraissait l'être étrangement la présidente du tribunal, devant le mutisme de Noriega quand il est question des mouvements importants de fonds sur des comptes bancaires à numéro, ouverts à Londres, au Luxembourg, à Hambourg ou à Paris.

Le spectre d'un retour au Panama

Très disert sur l'environnement géopolitique du Panama avant et au moment de l'intervention américaine du 20 décembre 1989, parlant d'abondance sous les questions bien dirigées d'un de ses avocats, maître Metzner, de ses contacts nombreux et fructueux avec la CIA, le général Noriega ne sait vraiment pas comment ses comptes bancaires s'alourdissaient chaque mois d'un bon million de dollars ! "Ah ! si, c'est vrai !, se souvient-il brusquement, il y avait beaucoup de fonds provenant des services secrets"...

Même s'il est noir comme un corbeau, aussi noir que ses cheveux teints qui, en dépit de ses 78 ans lui donnent encore belle prestance, le général Noriega, à en croire le dossier constitué contre lui ici, ne risque sans doute pas grand-chose de la justice française. Le plus grand danger qui guettera alors l'homme de Panama qui a trahi successivement ou en même temps la CIA, Fidel Castro, les contras et même le cartel de la drogue de Medellin, c'est que la procédure d'extradition introduite par son pays soit acceptée par la France et qu'il finisse par être jugé là où il a surtout péché.

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/michel-colomes/pourquoi-noriega-a-eu-du-mal-a-se-faire-entendre-29-06-2010-471620_55.php

mardi 29 juin 2010

Blanchiment: un scientologue en examen

Un ancien responsable de la scientologie dans le sud de la France a été mis en examen en début de mois pour blanchiment et travail dissimulé à Nice, pour avoir proposé à des entreprises des montages fiscaux qui pourraient être illégaux, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.

L'homme, âgé de 53 ans, a été mis en examen pour "blanchiment" et "travail dissimulé", et remis en liberté contre le paiement d'une caution de 25.000 euros, selon une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.

Selon la source judiciaire, le suspect est soupçonné d'avoir proposé à "plusieurs dizaines de sociétés" d'échapper à leurs obligations fiscales en France en montant des sociétés fictives dans des paradis fiscaux. Parmi ces sociétés se trouveraient des entreprises appartenant à des scientologues, selon la source proche du dossier.

Le suspect aurait aussi acheté des cours auprès de la scientologie, pour un montant qui n'a pas été précisé. Mais, selon la source judiciaire, la police judiciaire de Nice chargée du dossier n'enquête pas sur une affaire de financement de la scientologie mais bien sur "du financier et du fiscal pur". "On travaille sur un expert en fraude fiscale, qui se trouve être scientologue", a confirmé une source policière.

Selon une source proche de l'Eglise de scientologie, le suspect serait un ancien directeur des centres de dianétiques de Nice, Marseille et La Haye, condamné en 1999 pour escroquerie par le tribunal correctionnel de Marseille avec quatre autres scientologues. L'homme n'a plus aucune responsabilité dans l'Eglise depuis lors, ce qui ne l'empêche pas d'être scientologue "en temps que simple paroissien", a expliqué cette source.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/29/97001-20100629FILWWW00557-blanchiment-un-scientologue-en-examen.php

Villiers-le-Bel : un policier identifie un accusé comme un tireur

Deux ans et demi après les faits, un policier, partie civile au procès des tireurs présumés de Villiers-le-Bel, dans le Val d'Oise, a formellement reconnu mardi 29 juin, devant la cour d'assises de Pontoise, un des accusés comme étant un tireur.
J'ai eu un choc le 21 juin (date du début du procès, ndlr) en voyant entrer un des accusés dans le box, je l'ai reconnu comme un des tireurs", a déclaré à la barre le lieutenant José-Manuel Vergara en désignant Abderhamane Kamara, dit Abou. "J'ai reconnu le tireur qui nous a pris à partie et qui a fait la technique du dindon, qui sort sa tête à hauteur différente pour éviter les tirs", a-t-il ajouté.

"Lors de ma déposition, je n'étais pas dans un état normal", a expliqué le lieutenant qui venait de décrire la soirée du 25 novembre 2007 où, avec ses hommes, il a été pris à partie par "deux tireurs". "Il se trouvait à une dizaine de mètres, je lui ai lancé une grenade", a ajouté le policier à propos du tireur qu'il dit avoir reconnu.

"Ce que je reconnais chez lui, c'est son visage émacié, en triangle", a-t-il continué, ajoutant qu'il se souvenait de "la vivacité et la rapidité" de l'accusé : "On aurait dit un diable qui sortait de sa boite de pandore".

"Tout ça est faux", s'est défendu Adderhamane Kamara, interrogé par la cour d'assises. "Comment m'a-t-il vu ? Je n'y étais pas".



Mandat d'amener à l'encontre d'un témoin

Mardi matin, la présidente de la cour d'assises de Pontoise a délivré un mandat d'amener à l'encontre de Stéphane Farade, un témoin de 23 ans qui ne s'est pas présenté au procès.

"M. Farade était en détention, sa convocation lui avait été notifiée mais il se trouve qu'entre temps, il a été mis en libération conditionnelle", a expliqué la présidente Sabine Foulon.

Pendant l'enquête, Stéphane Farade avait désigné deux des accusés comme les tireurs et un troisième comme le meneur avant de se rétracter. "Son absence ce matin pose un problème. Il est indispensable que M. Farade soit entendu par la justice", a déclaré la présidente.



Désistements en rafale

Lundi, trois témoins sous X et un témoin à visage découvert, Christopher Benard, se sont également désistés.

"Nous avons appris que M. Benard se présenterait", a déclaré la présidente mardi sans plus de précisions. Quant aux témoins sous X, Sabine Foulon a ajouté : "Nous devons attendre encore que les débats soient un peu plus avancés pour savoir si nous pourrons les entendre ou pas".

"Il y a à l'évidence un problème par rapport à l'absence des témoins sous X", a déploré Me Michel Konitz, avocat de la défense. "On regrette tous l'absence de ces témoins mais aller faire rechercher un témoin à Villiers-le-Bel par des policiers en uniforme, c'est lever son anonymat", a expliqué la présidente.



Emeutes et échauffourées

Adama Kamara, Abderhamane Kamara, 29 ans tous les deux, Ibrahima Sow, 26 ans et Maka Kante, 23 ans, tous les quatre incarcérés, sont jugés pour tentative de meurtre en bande organisée sur des policiers dans les nuits des 25 et 26 novembre 2007 à Villiers-le-Bel, ainsi que pour détention et port d'arme prohibés. Le cinquième, Samuel Lambalamba, sous contrôle judiciaire, soupçonné d'avoir fourni un fusil à pompe, comparaît pour complicité.

Le 25 novembre 2007, la mort de deux adolescents - Moushin et Lakamy - tués à Villiers-le-Bel dans une collision entre leur moto et une voiture de police avait provoqué deux jours d'émeutes et d'échauffourées entre jeunes et forces de l'ordre. Une centaine de policiers avaient été blessés par des tirs d'armes à feu et des jets de pierres et de bouteilles, un commissaire roué de coups, des bâtiments publics et des commerces détruits.

Au moins 90 policiers se sont portés parties civiles dans le procès.

(Nouvelobs.com avec AFP)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20100629.OBS6342/villiers-le-bel-un-policier-identifie-un-accuse-comme-un-tireur.html

Action directe : Max Frérot en liberté conditionnelle

La cour d'appel de Paris a confirmé mardi 29 juin la libération conditionnelle de l'artificier d'Action directe Max Frérot, 53 ans, qui pourra sortir de prison à partir du 2 juillet après 23 ans de détention, a-t-on appris de source judiciaire.

Le tribunal d'application des peines (Tap), compétent en matière terroriste, avait donné le 10 juin son feu vert à une mesure de libération conditionnelle de Max Frérot, qui bénéficie déjà depuis juin 2009 d'un régime de semi-liberté.

Mais le parquet de Paris avait formé un appel suspensif. La cour d'appel de Paris a finalement confirmé mardi l'ordonnance du Tap et accordé la mesure de libération conditionnelle à Frérot, détenu à Nîmes, à partir du 2 juillet, selon cette source.


Chacun sa pénitence

Max Frérot était membre de la "branche nationale" ou "lyonnaise" du mouvement armé. Arrêté en 1987, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 18 ans en 1989, il est à nouveau condamné en 1992 à la même peine pour un attentat commis en 1986 contre le siège de la Brigade de répression du banditisme (BRB) à Paris, qui avait entraîné la mort d'un policier.

Converti au protestantisme durant sa détention, Frérot n'est pas le premier ancien d'Action directe à sortir de prison. Joëlle Aubron, libérée en juin 2004 pour raison médicale, est morte deux ans plus tard. Nathalie Ménigon bénéficie d'une liberté conditionnelle depuis août 2008, après un an de semi-liberté.

Georges Cipriani bénéficie pour sa part depuis avril 2010 d'un régime de semi-liberté. Quant à Jean-Marc Rouillan, il avait bénéficié en décembre 2007 d'une semi-liberté retirée un an plus tard après qu'il eut évoqué dans la presse les faits lui ayant valu d'être condamné. Soigné en prison pour une maladie rare, il demande une suspension de peine pour raisons médicales.

Concernant Max Frérot, la cour d'appel de Paris estime dans son arrêt que "l'épreuve de semi-liberté d'une année a été parfaitement respectée". La cour note par ailleurs que Max Frérot "a confirmé ses capacités de réinsertion dans les métiers du livre".

Max Frérot a par ailleurs "fait la preuve de son évolution positive, tant par la profondeur de sa réflexion sur son passage à l'acte que par son souci de l'indemnisation des victimes et son respect du cadre de la mesure", relève la cour.

(Nouvelobs.com)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20100629.OBS6339/action-directe-max-frerot-en-liberte-conditionnelle.html

Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier otages depuis six mois en Afghanistan

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AFGHANISTAN - Reporters sans frontières (RSF) déploie ce mardi une bâche géante sur les grilles du jardin du Luxembourg à Paris...
Six mois. Les deux journalistes de France Télévisions, Hervé Ghesquière, Stéphane Taponier et leurs trois accompagnateurs sont otages depuis six mois en Afghanistan.
A l'occasion de ce triste anniversaire, Reporters sans frontières (RSF) va déployer ce mardi une bâche géante sur les grilles du jardin du Luxembourg à Paris. Il sera possible d'y écrire un message de soutien aux deux journalistes de France 3 enlevés le 30 décembre dans la province de Kapisa, dans l'est de l'Afghanistan, alors qu'ils réalisaient un reportage pour le magazine Pièces à conviction de France 3.

Une prise d'otage plus longue que celle d'Aubenas, Chesnot et Malbrunot
Plusieurs quotidiens publient également un message alertant sur le fait qu'au cours de la dernière décennie, cette prise d'otages est plus longue que celle de Florence Aubenas (captive cinq mois en Irak en 2005) ou de Georges Malbrunot et Christian Chesnot (124 jours en Irak en 2004). De plus, des portraits géants seront déployés dans plusieurs grandes villes de France.

La semaine dernière, le ministre de la Défense, Hervé Morin, alors en déplacement en Afghanistant avec le président de France Télévisions, Patrick de Carolis, indiquait que les autorités françaises attendaient «des preuves de vie» des deux journalistes de la chaîne France 3 enlevés le 30 décembre.

Les autorités attendent des preuves de vie
Disposer de nouvelles preuves de vie, a souligné le ministre de la Défense serait «essentiel pour poursuivre à nouer le dialogue (avec les ravisseurs) et l'entretenir». «Ces preuves de vie, nous les attendons mais nous n'avons aucune raison particulière d'être plus inquiets aujourd'hui qu'hier», a-t-il insisté.Selon lui, la seule certitude dont disposent les autorités françaises est que les deux journalistes sont aux mains «de talibans, d'une organisation plus politique que mafieuse».

La libération de ces otages, a-t-il réaffirmé, est «une obsession permanente, une priorité nationale et des forces» françaises en Afghanistan, et «tous les moyens nécessaires sont mis en oeuvre pour qu'ils recouvrent la liberté le plus rapidement possible
http://www.20minutes.fr/article/581933/Media-Herve-Ghesquiere-et-Stephane-Taponier-otages-depuis-six-mois-en-Afghanistan.php

Etats-Unis: coup de filet contre un vaste réseau d'espionnage russe

Encre invisible, messages codés et argent enterré: tous les éléments du parfait roman d'espionnage sont réunis dans le coup de filet des autorités américaines annoncé lundi contre dix personnes accusées de travailler aux Etats-Unis pour le compte de la Russie.

Dix personnes ont été arrêtées dimanche dans cette affaire et une reste en fuite, a annoncé le ministère de la Justice dans un communiqué. Poursuivis pour espionnage et, pour neuf d'entre eux, pour blanchiment d'argent, ils risquent jusqu'à 25 ans de prison.

Ils devaient tous les dix être présentés à un juge fédéral lundi, quelques jours après une visite à Washington du président russe Dmitri Medvedev, pendant laquelle les deux pays ont assuré avoir tourné la page de la guerre froide.

Les suspects "prétendent" être Américains, Canadiens ou Péruviens, selon les deux plaintes déposées contre eux et qui ne précise pas leur nationalité réelle.

L'opération est l'aboutissement de près de dix ans d'enquête du FBI. Selon la police, il s'agissait de s'immerger dans la société afin d'"obtenir des informations" en "infiltrant les cercles politiques américains".

Après avoir été entraînés par le SVR, le renseignement russe, "les agents secrets se voyaient remettre une fausse identité - appelée +légende+", raconte la police. "Les agents opéraient souvent par deux, de telle sorte qu'ils pouvaient se faire passer pour un couple marié (...) et avaient souvent des enfants afin d'approfondir la +légende+".

Parmi ces fausses identités, l'un des hommes arrêtés possédait un acte de naissance authentique mais appartenant, selon le FBI, à un Canadien mort en 2005.

Avant de procéder au coup de filet, le FBI s'est introduit clandestinement dans les appartements occupés par ces "espions", à New York, Boston ou Seattle, pour prendre des photos ou copier des disque durs, les a suivis, surveillés, écoutés et lus et leur a même parlé sous couvert d'être des agents du gouvernement russe.

Les enquêteurs ont découvert un arsenal de moyens de communications, comme une technique de codage de données dans des photos ensuite diffusées sur des sites internet anodins, ou des radios à ondes courtes pour contacter directement Moscou. "Les radiogrammes étaient en général similaires à des communications en morse", explique le FBI.

Deux des agents utilisaient aussi un circuit internet fermé pour communiquer avec les Russes. Assise dans une librairie-café, une agente se branchait par exemple sur son ordinateur portable et envoyait des informations reçues par un représentant du gouvernement russe caché à l'intérieur d'une camionnette garée de l'autre côté de la rue.

Les agents secrets échangeaient des sacs remplis d'argent dans des escaliers de gare, des parcs publics ou des cafés. Dans un cas, une partie de l'argent a été enterrée.

"Environ deux ans plus tard (...), les suspects de Seattle sont revenus à New York et ont récupéré l'argent", explique le FBI, ajoutant que les agents se sont ensuite, selon les images d'une caméra cachée dans leur chambre d'hôtel, composé "une ceinture de billets" et ont "réparti le reste entre plusieurs portefeuilles".

Malgré ces subterfuges, les résultats décrits par le FBI sont restés peu concluants en terme d'informations recueillies.

Appelées "perroquet", "chat" ou "fermier", les cibles avec lesquelles les agents ont été en contact pouvaient être un "ancien conseiller auprès d'un parlementaire" ou "un haut responsable financier de New York". Mais la teneur des informations recueillies semble avoir été ténue.
http://www.lepoint.fr/monde/etats-unis-coup-de-filet-contre-un-vaste-reseau-d-espionnage-russe-29-06-2010-471290_24.php

lundi 28 juin 2010

Le sud-est de la France, sanctuaire des parrains en cavale

Arrêté vendredi dernier à Marseille, Giuseppe Falsone, le parrain de la Cosa Nostra d'Agrigente recherché par toutes les polices de la péninsule depuis 11 ans, avait échappé de peu aux enquêteurs transalpins en 2008. Mais, dans sa dernière planque sicilienne, les policiers avaient découvert une liste de chirurgiens esthétiques français. Un indice qui avait convaincu les catturandi - "les chasseurs" qui se consacrent uniquement à la traque des mafieux en cavale - que Falsone projetait de modifier ses traits et de s'installer dans l'Hexagone.

Deux ans d'enquête ont ainsi permis de "loger" le boss d'Agrigente dans un bel appartement du boulevard Notre-Dame à Marseille. "Je ne suis pas celui que vous m'accusez d'être", a tenté Falsone comme ultime défense en présentant aux policiers une fausse carte d'identité. En vain. Malgré le nez et la forme des yeux retouchés, une nouvelle coiffure et quelques kilos de moins, les empreintes digitales ont trahi celui que Bernardo Provenzano, le parrain des parrains, appelait "numéro 28" dans ses correspondances codées.

40 ans de liens étroits

Les liens entre la France et les mafias transalpines - Cosa Nostra, 'Ndrangheta et Camorra - ne sont pas nouveaux. En 2003, Bernardo Provenzano, alors numéro un de Cosa Nostra, s'était fait opérer de la prostate sous une fausse identité dans la clinique La Ciotat à Marseille. "Les mafias, et surtout la Cosa Nostra sicilienne, ont des implantations sur la Côte d'Azur qui remontent aux années 70 et à la french connection", explique au Point Francesco Forgione, ancien président de la commission parlementaire anti-mafia et auteur du livre Mafia Export.

Ainsi, sur les 35 mafieux importants arrêtés en France depuis une dizaine d'années, dix le furent à Nice, cinq à Marseille et sept à Cannes. Toutefois, la France n'est pas uniquement un sanctuaire pour parrains en cavale. "La criminalité organisée italienne est présente dans toute la France, car il n'y existe pas de législation spécifique anti-mafia, précise Forgione. Son chiffre d'affaires est supérieur à 100 milliards d'euros par an et elle réinvestit ses capitaux dans l'immobilier, le tourisme et le commerce.

Trafic de cocaïne

Outre la Côte d'Azur, des clans sont installés à Lyon, Millery, Toulouse, Paris, Bastia et Strasbourg. Et la 'Ndrangheta, la mafia calabraise aujourd'hui la plus puissante, contrôle le trafic d'une grosse partie de la cocaïne consommée en France." Maigre consolation, la Hollande, mais surtout l'Allemagne et l'Espagne sont nettement plus contaminées par les implantations mafieuses que la France. "Les gouvernements européens ferment les yeux, car les mafias évitent de faire couler du sang hors de la péninsule, estime Forgione. C'est une erreur, car elles sont devenues des multinationales et l'argent sale corrompt l'économie légale."


Reste que les plus grands boss mafieux ne quittent jamais leur terre natale où ils vivent protégés par un réseau de complicité. C'est à Palerme que Toto Riina fut arrêté en 1993 alors qu'il était recherché depuis 24 ans et dans une bergerie de Corleone que Bernard Provenzano fut débusqué en avril 2006 aux termes de 43 ans de cavale. Et toujours en Sicile, dans la région de Trapani, les catturandi donnent la chasse à Matteo Messina Denaro, le nouveau parrain des parrains.

http://www.lepoint.fr/monde/le-sud-est-de-la-france-sanctuaire-des-parrains-en-cavale-28-06-2010-471152_24.php

.Retraités maltraités : 2 femmes jugées

Une aide-soignante de 47 ans soupçonnée d'"agressions sexuelles" sur plusieurs résidents d'une maison de retraite de l'Allier va comparaître après-demain devant le tribunal correctionnel de Montluçon, aux côtés d'une collègue, poursuivie pour n'avoir pas dénoncé les faits.

Employée depuis 1992 dans cette maison de retraite de Cérilly, Marie-Hélène Baloux se voit reprocher "des gestes et des propos déplacés à connotation sexuelle" sur cinq pensionnaires, trois hommes et deux femmes, âgés de 66 à 93 ans, selon la direction de la maison de retraite.

Placée sous contrôle judiciaire, l'aide-soignante, qui a reconnu les faits devant le juge, est poursuivie pour "violences volontaires sans ITT (interruption temporaire de travail) et agressions sexuelles sur personnes vulnérables".

Une autre employée, Magalie Guessant, 37 ans, qui a assisté à ces agissements sans les dénoncer et sans tenter de s'interposer, est jugée à ses côtés.

Les faits avaient été dénoncés le 18 novembre 2009 par un pensionnaire de 92 ans, lui-même victime de l'aide-soignante. Les deux femmes encourent respectivement sept et cinq ans de prison.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/28/97001-20100628FILWWW00492-retraites-maltraites-2-femmes-jugees.php

Flashé à près de 240 km/heure sur l'A6

Un automobiliste de 32 ans a été flashé à 237 km/h dimanche sur l'autoroute A6 dans le sens Lyon-Paris. Son véhicule a été immédiatemment saisi

Un automobiliste a été flashé dimanche alors qu'il roulait à près de 240 km/heure sur l'autoroute A6 à hauteur de Poligny (Seine-et-Marne) dans le sens Paris-Lyon, a-t-on appris lundi auprès de la gendarmerie. L'automobiliste, 32 ans, originaire du Loiret, roulait à bord d'une grosse cylindrée, dont "la vitesse a été enregistrée exactement à 237 km/heure", a précisé cette source. La voiture a été saisie et placée sous scellés dans le cadre d'une "immobilisation judiciaire" et le chauffard devrait être privé de son permis en vertu d'une décision judiciaire attendue dans la journée.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-06/flashe-a-pres-de-240-km-heure-sur-l-a6-5899342.html

Procès de Villiers-le-Bel: les «témoins sous X» entendus ce lundi

Mais leur légitimité et leur crédibilité sont remises en question...
C'est au tour des «témoins sous X». Ce lundi matin et jusqu'à vendredi, la Cour d'Assises de Pontoise accueille la deuxième semaine du procès de Villiers-le-Bel. Cinq jeunes sont accusés d'avoir tiré sur les forces de l'ordre pendant les émeutes des 25 et 26 novembre 2007, déclenchées par la mort de deux adolescents en moto, percutée par une voiture de police. Ils comparaissent pour tentative de meurtre.

Et ce lundi:est une journée capitale: des témoins anonymes seront entendus lors d'une visio-conférence où leur visage et leur voix seront masqués. D'autres personnes dûment identifiées qui, elles aussi, désignent ces suspects sont également appelées à témoigner. Lors de l'instruction, deux d'entre elles ont assuré avoir fait l'objet de menaces de mort de la part d'inconnus. Une troisième a, elle, été agressée par plusieurs personnes au bas de son immeuble de Villiers-le-Bel en juillet 2008.

La légitimité et la crédibilité de ces «témoins sous X» risquent d'être mise à rude épreuve: des messages de la police judiciaire de Versailles avaient en effet été diffusés avec cette mention: «Toute information permettant d’orienter favorablement l’enquête pourra faire l’objet de rémunérations.»
http://www.20minutes.fr/article/581607/Proces-de-Villiers-le-Bel-les-temoins-sous-X-entendus-ce-lundi.php

Écroué pour avoir percuté un policier

Un chauffard de 32 ans, qui avait grièvement blessé un motard de la police en le percutant pour échapper à un contrôle routier, vendredi après-midi en Saône-et-Loire, a été mis en examen et écroué aujourd'hui, a-t-on appris auprès du parquet. Faride Beddaoudia, qui a refusé de s'expliquer sur les raisons de son geste, a été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité, a précisé à l'AFP la substitut du procureur de Chalon-sur-Saône, Aline Saenz-Cobo.

Le motard, Gilles Jeanson, 51 ans, souffrant de fracture et de commotions internes, a été opéré vendredi soir; ses jours ne sont plus en danger.

Roulant sur route à plus de 180 km/heure, le chauffard qui avait refusé de se soumettre à un contrôle routier, avait été pris en chasse successivement par les gendarmes, puis par la police sur près de 80 kilomètres entre Mâcon et Cluny (Saône-et-Loire). Arrivé à Torcy, vers 17H00, il avait délibérément foncé sur le motard avant de poursuivre sa course, a raconté le policier aux enquêteurs.

Contraint d'abandonner sa voiture, il avait pris la fuite à pied. Il avait été interpellé peu après dans "un état d'excitation" extrême, alors qu'il tentait de se cacher chez une connaissance.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/27/97001-20100627FILWWW00201-ecroue-pour-avoir-percute-un-policier.php

dimanche 27 juin 2010

Série de noyades tragiques

Une fillette de 4 ans et demi s'est noyée dimanche après-midi dans le fleuve La Meuse à Neufchâteau, dans les Vosges, a indiqué la gendarmerie. En début d'après-midi, l'enfant jouait avec son chien dans le jardin d'un logement, situé près du fleuve, et que ses parents, domiciliés à Toul (Meurthe-et-Moselle), étaient en train de rénover. Inquiet de ne plus entendre sa fille, le père est parti à sa recherche et l'a trouvée inanimée dans le cours d'eau vers 15h, selon la même source. Les pompiers et le Samu l'ont transportée à l'hôpital de Neufchâteau où elle est morte à son arrivée aux urgences.

Un homme de 37 ans s'est noyé accidentellement dimanche après-midi dans la Saône à Autet (Haute-Saône), à l'est de Vesoul, alors qu'il tentait de sauver un adolescent en difficulté, selon les pompiers et les gendarmes. Le drame s'est produit vers 16h dans un espace de baignade très fréquenté, aménagé au bord de la rivière, selon les pompiers. Apercevant un jeune de 14 ans en difficulté dans l'eau, en dehors de la zone de baignade, l'homme originaire de Besançon a plongé pour tenter de le secourir mais, victime d'un malaise, il a coulé à pic, selon les gendarmes. Selon les pompiers, une jeune fille a pu aider l'adolescent qui est sain et sauf. Le corps de l'homme a été retrouvé une heure et demie plus tard. Les secours n'ont pas pu le réanimer.

Un batelier de 52 ans s'est noyé dans la Seine dimanche en début d'après-midi à la hauteur de Port-Marly, dans les Yvelines, ont indiqué dimanche les pompiers. L'homme, qui travaillait sur une péniche, est tombé dans le fleuve alors qu'il regagnait vers 14h son bateau depuis une autre péniche. La victime a été repêchée quelques minutes plus tard par des pompiers mais elle n'a pas pu être réanimée.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/serie-de-noyades-5899045.html

Le recours de la conductrice au niqab examiné lundi matin

Lundi matin, à 9 heures, le tribunal de police de Nantes examine le recours formé par la conductrice verbalisée près de deux mois plus tôt pour conduite avec un niqab.


L'affaire remonte au début du mois d'avril dernier. Une femme de 31 ans portant le niqab avait écopé d'une amende de 22 euros, infligée pour "circulation dans des conditions non aisées" après un contrôle routier à Nantes. À l'époque, la femme et son mari s'étaient exprimés dans les médias pour dénoncer "une atteinte aux droits de l'homme". Leur avocat avait adressé une lettre de contestation au ministère public. Puis la polémique avait dérivé sur un autre terrain, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, demandant la déchéance de nationalité du mari, soupçonné de polygamie et de fraudes aux aides sociales.

Depuis, une autre affaire similaire est survenue en France. Une jeune conductrice a été verbalisée début juin dans le Nord pour port du niqab au volant, un vêtement qui restreignait son champ de vision selon la police. Mais le procès-verbal a finalement été classé sans suite à cause d'une erreur de procédure.

http://www.lepoint.fr/societe/nantes-le-recours-de-la-conductrice-au-niqab-examine-lundi-matin-27-06-2010-470909_23.php

Loire-Atlantique/accident ULM : 2 morts

Deux passagers d'un ULM sont décédés dimanche matin dans un accident à La Planche (Loire-Atlantique), près de Nantes, selon les secours. Les corps sans vie des deux victimes, originaires de la région, ont été retrouvés vers midi dans un champ, par un voisin.

Les passagers, dont l'un était détenteur du brevet de pilote, avaient décollé de la base de Frossai, près de Saint-Nazaire, distante d'une soixantaine de kilomètres.

Une enquête, conduite notamment par la brigade des transports aériens et la direction générale de l'aviation civile, a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident qui n'a pas eu de témoin, a-t-on précisé de même source.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/27/97001-20100627FILWWW00122-loire-atlantiqueaccident-ulm-2-morts.php

Soupçons sur des lingots de Peugeot

L'héritier de la famille Peugeot, Robert Peugeot, s'est fait voler à Paris en décembre des lingots d'or, dont la valeur a été revue à la baisse, sans doute par crainte d'une enquête fiscale, à propos de laquelle il a rencontré Eric Woerth, écrit le Journal du Dimanche.

L'héritier Peugeot a dîné quelques jours après ce cambriolage avec Eric Woerth, alors ministre du Budget, craignant "une enquête sur l'origine de son or", alors qu'il était "déjà sous le coup d'un litige fiscal", selon le JDD.

"Le montant du vol, sur la base de sa déclaration initiale a d'abord été estimé à 500.000 euros... puis aujourd'hui à 150.000 euros", écrit le journal. "Le préjudice réel de 150.000 euros, sur lequel l'assurance a remboursé 82.000 euros, est conforme à l'ISF de M. Peugeot", a réagi un de ses conseillers cité par le JDD. L'entourage d'Eric Woerth dément au journal une intervention du ministre, assurant que la différence entre les deux montants serait une "erreur de calcul de la police".

Le journal précise que Robert Peugeot a reçu la Légion d'honneur des mains d'Eric Woerth début juin. Interrogé, le porte-parole de la famille Peugeot a confirmé que le domicile de Robert Peugeot à Paris avait été cambriolé en fin d'année dernière, mais a refusé de commenter le détail de ce qui avait été dérobé, estimant que c'était "une information privée".

Il dément le montant de 500.000 euros de préjudice. "Le montant qui fait foi, sur la base de l'attestation de la compagnie d'assurance, c'est bien 82.000 euros", selon le porte-parole, le préjudice global pourrait donc être estimé entre 100 et 150.000 euros.
"On ne nie pas qu'Eric Woerth et Robert Peugeot se connaissent", dit le porte-parole, qui refuse de commenter un dîner entre le ministre et l'héritier. Il dément aussi l'existence d'un litige fiscal touchant Robert Peugeot, assurant qu'il "est totalement clair sur sa situation fiscale".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/27/97001-20100627FILWWW00062-soupcons-sur-des-lingots-de-peugeot.php

Drôme: accident mortel d'ULM

Un pilote âgé de 58 ans est décédé dans un accident d'ULM hier dans la Drôme, a-t-on appris auprès des pompiers et de la gendarmerie.

Pour une raison indéterminée, l'appareil a piqué du nez et s'est écrasé peu avant l'atterrissage sur l'aérodrome d'Albon en tuant sur le coup le pilote, seul à bord.

La victime avait décollé de Feurs, dans la Loire, en même temps qu'un autre pilote d'ULM dont l'appareil s'est posé sans aucun incident.

Une enquête a été ouverte pour connaître les circonstances exactes de l'accident.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/27/97001-20100627FILWWW00026-drome-accident-mortel-d-ulm.php

Ivre, il percute une voiture de police... à contresens sur l'A16

Vendredi, vers 23 heures, c’est un automobiliste qui a alerté les forces de l’ordre après avoir croisé cette camionnette qui roulait à contre sens sur l’autoroute A16, à Calais.
Une patrouille de CRS a rapidement retrouvé le véhicule, à hauteur de l’échangeur de la sortie Cité-Europe, sans pouvoir l’intercepter.

Après avoir heurté la voiture de police, le chauffeur de la camionnette a poursuivi sa route, à contre-sens…

Il a été interpellé plusieurs kilomètres plus loin, alors qu’il venait de coincer une voiture contre une barrière de sécurité et que son véhicule était immobilisé.

Ivre, le chauffeur, de nationalité polonaise a refusé de soumettre à un test d’alcoolémie, précise La Voix du Nord.

Il a été placé en garde à vue
http://www.lepost.fr/article/2010/06/27/2131153_ivre-il-percute-une-voiture-de-police-a-contresens-sur-l-a16.html#xtor=AL-235

samedi 26 juin 2010

Une femme passée sous un train survit

Une femme d'une quarantaine d'années qui voulait mettre fin à ses jours a survécu samedi après être passée sous un train en gare Saint-Quentin-en-Yvelines, a-t-on appris auprès des pompiers et de la police.

La femme est descendue du quai en fin de matinée avant de se mettre sur les voies. Un train venant de Paris est alors arrivé et lui est passé par dessus, sans la traîner.

A l'arrivée des policiers, la victime était sous le train, sur le ballast, blessée aux membres inférieurs mais vivante. "Deux wagons lui sont passés dessus et elle a survécu. Elle a eu une chance énorme, peut-être parce qu'elle s'était mise en boule", a expliqué une source proche du dossier.

Souffrant de blessures et de fractures multiples, la victime a été transportée à l'hôpital de Trappes (Yvelines). Ses jours ne sont pas en danger.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/26/97001-20100626FILWWW00524-une-femme-passee-sous-un-train-survit.php

Var : un poids lourd happe une femme

Une mère de famille a été mortellement happée par un poids lourd sur l'autoroute A8, à hauteur de Flassans (Var), après être sortie de sa voiture en panne sur la bande d'arrêt d'urgence, selon la gendarmerie et les pompiers.

L'accident s'est produit peu avant 14H00 sur l'axe Nice - Aix-en-Provence. Le chauffeur du poids lourd s'est immédiatement arrêté et l'alerte a été donnée.

La conductrice, âgée de 46 ans et résidant à Biot dans les Alpes-Maritimes, a été tuée sur le coup, ont indiqué les pompiers qui ont pris en charge ses deux enfants, laissés dans la voiture, en attendant l'arrivée du père.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/26/97001-20100626FILWWW00463-var-un-poids-lourd-happe-une-femme.php

Corse : le curé ripou condamné à trois ans de prison

Un ancien prêtre a été condamné samedi à trois ans de prison dont un avec sursis par le tribunal correctionnel d'Ajaccio pour avoir détourné durant vingt ans deux millions d'euros, essentiellement au détriment de l'Eglise catholique de Corse. Il a aussi été condamné à 100 000 euros d'amende et interdit de droits civiques pendant trois ans.

A 64 ans, Antoine Videau qui était l'économe de l'association diocésaine d'Ajaccio dépendant de l'évêque pour la Corse, a été arrêté et incarcéré en vertu d'un mandat de dépôt à la barre prononcé par le tribunal qui a suivi les réquisitions du procureur Thomas Pison contre ce «cas d'école en matière d'abus de confiance».

28 comptes en banques

Ancien curé du village de Calacuccia (Haute-Corse), Antoine Videau était imposé sur la fortune. Il possédait 28 comptes en banque en Corse et sur la Côte d'Azur, un important patrimoine immobilier dans l'île et sur le continent où il roulait... en Ferrari ! Pendant vingt ans, il a joué sur de nombreux registres de l'escroquerie: détournements de fonds, encaissement de loyers non déclarés, pots-de-vin, prêts d'argent, immobilier...

Manipulateur et cynique, ce «prédateur», selon le procureur, n'a aucun moment reconnu ces nombreuses malversations, lâchant même à l'audience que «entre charité et bêtise», il ne voyait pas la différence. Il avait finalement été interpellé en 2005 puis mis en examen pour gestion opaque du diocèse et des détournements massifs de chèques de fidèles.

Son avocat dénonce une «cabale»

Vivant en couple avec une femme résidant à La Ciotat (Bouches-du-Rhône), il déposait une partie des fonds sur des comptes au nom de celle-ci. L'ancien curé percevait les loyers non déclarés de chambres louées dans des locaux appartenant à l'Eglise à Ajaccio et dans un couvent qu'il avait fait restaurer à grands frais à Calacuccia. Il encaissait encore des fonds versés par les fidèles pour des pélerinages et voyages en Corse, sur le continent et à l'étranger, comme un «séjour culturel» à Las Vegas.

Qualifié de «Tartuffe» par Me Angeline Tomasi, avocate de la partie civile, il a enfin spolié d'au moins 550 000 euros les héritiers d'un archevêque corse mort à Rome qui en avait fait son exécuteur testamentaire.

Son avocat, Me Jean-Michel Mariaggi, a dénoncé la «cabale» montée contre lui. Evoquant des difficultés enregistrées dans d'autres diocèses, notamment dans l'est de la France, il a rappelé que «l'Eglise n'a jamais fait diligence dans la tenue de sa comptabilité».

Le comptable de l'association diocésaine, Bruno Servas, 56 ans, a également été condamné à un an avec sursis et 30 000 euros d'amende pour abus de confiance et faux et usage de faux lui ayant permis d'empocher près de 100 000 euros. Une employée de maison de l'association diocésaine, Marie-Thérèse Zavani, 64 ans, qui a bénéficié de 12 000 euros détournés, a été condamnée à six mois avec sursis et à rembourser les sommes encaissées.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/corse-le-cure-ripou-condamne-a-trois-ans-de-prison-26-06-2010-978834.php

Coursan accablé par la mort de ses enfants

Une adolescente de 15 ans s’est suicidée dans un village de l’Aude. Trois autres ont tenté de mettre fin à leurs jours mais sont hors de danger.Une tragédie qui intervient après les morts accidentelles de trois jeunes.
Ne pas ajouter de drame au drame et profiter au maximum de la vie : voilà le message que les parents, professeurs, éducateurs et psychologues tentent de faire passer ces derniers jours auprès des adolescents de Coursan, un bourg de l’Aude. Ses 6000 habitants vivent, depuis un mois, des malheurs à répétition, comme si, à l’orée de l’été, une malédiction s’était abattue sur sa jeunesse.
En mai, deux jeunes ont été tués par un chauffard ivre. Il y a dix jours, un autre est mort en fracassant son scooter contre un pylône électrique. Mercredi soir, Chloé, 15 ans, a succombé à l’hôpital de Perpignan (Pyrénées-Orientales). Le 17 juin, alors qu’elle était connectée à Facebook, un réseau social sur Internet, elle avait avalé une forte quantité de médicaments. Trois autres ados, âgés de 15 à 16 ans, et scolarisés dans le collège du village, ont également tenté d’en finir. Eux aussi étaient connectés à Facebook. Cela les a visiblement sauvés puisqu’ils y avaient consigné leurs funestes intentions. Deux d’entre eux ont repris les cours. Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne.

660 jeunes se donnent la mort chaque année

Dans le village, parents et professeurs redoutent que de nouveaux drames surviennent, confrontés de plein fouet à une dure réalité : en moyenne, chaque année en France, 660 jeunes, âgés de 10 à 19 ans, se donnent la mort. Deux par jour. Selon une étude de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), en 2007, plus d’un jeune de 16 ans sur dix a déjà fait une tentative de suicide. Malgré cela, les pédopsychiatres regrettent le tabou qui règne autour du suicide chez les adolescents. Les adultes, désemparés, pointent du doigt Internet et ses réseaux sociaux. Pour Xavier Pommereau, psychiatre spécialiste, il ne faut pas « partir bille en tête contre Internet », même s’il n’est pas sans danger. Pour le spécialiste, cet « immense champ de communication, d’échanges » peut aussi devenir un vecteur de prévention très efficace. Hier, sur le groupe Facebook dédié à la mort accidentelle des deux adolescents, les messages en ce sens abondaient.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/coursan-accable-par-la-mort-de-ses-enfants-26-06-2010-978229.php

Un jeune de 18 ans incarcéré après le meurtre d'une septuagénaire à Tarbes

Un jeune homme de 18 ans a été mis en examen pour homicide volontaire avec actes de torture et de barbarie et incarcéré à Pau après le meurtre à Tarbes d'une dame de 79 ans dont le corps portait de nombreux coups de cutter, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

Jérémy Priour se serait introduit lundi chez Colette Tanguy, une vieille dame de 79 ans qui vivait seule dans un appartement du centre de Tarbes. Il aurait volé et battu cette victime particulièrement vulnérable puisqu'elle avait de la peine à marcher et à voir, selon les premiers éléments de l'enquête communiqués par le parquet de Tarbes.

C'est un chéquier volé chez sa victime, retrouvé par un habitant dans son jardin, qui a permis à la police judiciaire de remonter jusqu'à ce Tarbais connu du tribunal pour enfants. Le suspect, un militaire déserteur de l'unité avec laquelle il est sous contrat en Bretagne, a dit aux enquêteurs ne se souvenir de rien, selon le parquet de Tarbes.
http://lci.tf1.fr/filnews/france/un-jeune-de-18-ans-incarcere-apres-le-meurtre-d-une-septuagenaire-5898639.html

Menaces terroristes sur la tour Eiffel ?

La tentative d’évasion cachait-elle un projet encore plus important ? Le 18 mai dernier, la sous-direction antiterroriste (SDAT) donne un coup de pied dans la fourmilière : treize hommes, dont des « historiques » du terrorisme islamique, sont cueillis en région parisienne, dans le centre de la France et… en prison. Ce groupe préparait l’évasion de Smaïn Aït Ali Belkacem, un ex-artificier des groupes islamiques armés algériens (GIA), condamné à la prison à vie pour avoir déposé une bombe en octobre 1995 à la station RER Musée d’Orsay.

Des voyous issus du braquage, des membres d’anciennes cellules de recrutement pour le Jihad en Irak et Djamel Beghal, assigné à résidence dans le Cantal après avoir été condamné pour avoir projeté un attentat suicide sur l’ambassade des Etats-Unis à Paris, s’activaient fiévreusement, selon les conversations téléphoniques interceptées par la PJ. Leur idée : sortir Belkacem de la maison centrale de Clairvaux, dans l’Aube, avec un voyou Fouad Bassim.

Un gaz proche du sarin
Mais la chaîne M6 vient d’affirmer que le groupe, outre l’évasion, préparait un autre projet d’envergure : sur les écoutes, les conspirateurs évoquent un projet d’attentat chimique à l’aide d’un gaz proche du sarin, mais moins volatile. Ils auraient encore envisagé de le disperser depuis un hélicoptère sur la tour Eiffel.

Un plan sans doute difficile à réaliser mais qui, au regard du pedigree des suspects, aurait incité les policiers à les interpeller sans plus attendre à Clichy, Gagny et Viry-Châtillon.
Au cours des perquisitions, les policiers ont saisi un plan de la centrale de Clairvaux, et, dans la propre cellule de Belkacem, la recette d’un poison mortel.

Contactés hier, les autorités bottent en touche ou refusent de répondre. Selon elles, le projet d’attentat sur la tour Eiffel ne figure pas dans la procédure judiciaire consacrée à Belkacem et Beghal. « Il n’y a pas à ma connaissance, de projet d’acte terroriste identifié », indique une source judiciaire. « Ça ne figure pas dans le dossier des juges d’instruction », assure un autre magistrat. Quant au parquet de Paris, il précise : « Personne n’a été mis en examen pour la préparation d’un acte terroriste. »
Une réunion à l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) a pourtant été organisée cette semaine à propos des attentats chimiques, preuve que le sujet inquiète de nouveau les forces de l’ordre.
http://www.francesoir.fr/faits-divers-police-securite-terrorisme/menaces-terroristes-sur-la-tour-eiffel

.Saône-et-Loire: un policier renversé

Un motard de la police a été gravement blessé cette après-midi en Saône-et-Loire, renversé par un conducteur qui a refusé de se soumettre à un contrôle routier, a-t-on appris de source policière. Souffrant de multiples fractures, les jours du fonctionnaire ne sont pas en danger. Il devait être opéré vendredi dans la soirée, a-t-on ajouté.

L'accident s'est produit à Torcy (Saône-et-Loire) à l'issue d'une course-poursuite de près de 80 km entre des gendarmes et un conducteur, qui a refusé de se soumettre à un contrôle routier entre Mâcon et Cluny (Saône-et-Loire). Après avoir réussi à semer les militaires, le chauffard a ensuite été repéré par la police aux abords de Torcy et a foncé sur la victime. L'homme a ensuite abandonné son véhicule avant de prendre la fuite à pied. Il a été rapidement interpellé.

Son "état d'excitation" n'a pas encore permis son audition, selon la même source.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/25/97001-20100625FILWWW00571-saone-et-loire-un-policier-renverse.php

vendredi 25 juin 2010

Un condamné à mort noir a-t-il droit à un nouveau procès ?

Il existe peu de photographies de Troy Davis. La plus emblématique est celle-ci : un cliché de mauvaise qualité montrant un jeune homme noir qui, derrière ses lunettes, fixe l'objectif. C'est cette photographie, datant de plusieurs années déjà, qui illustre les appels d'associations, dont Amnesty International, réclamant la réouverture de son procès. A 41 ans, il a passé près d'une vingtaine d'années dans le couloir de la mort en Georgie. Sept des neuf témoins qui l'accusaient à l'origine se sont depuis rétractés. Mais jamais les cours d'appel n'ont accepté de rouvrir le dossier. Le cas Troy Davis est devenu un symbole des associations militant contre la peine de mort, non seulement aux Etats-Unis, mais bien au-delà des frontières américaines.
Les deux jours d'audience qui se sont tenus cette semaine sont en soi une victoire : la Cour suprême des Etats-Unis, une première, a accepté que le condamné présente des preuves de son innocence devant un tribunal. Mais, coupable ou innocent, Troy Davis risque d'attendre encore longtemps la fin de son calvaire judiciaire. Les témoignages qui le disculpent, enfin exposés devant une cour, ne sont pas suffisants pour que la justice américaine rouvre le dossier. Le juge William Moore a donné aux deux parties (d'un côté : la défense de Troy Davis ; de l'autre, l'Etat de Georgie) jusqu'au 7 juillet pour présenter tous leurs arguments. Après les auditions, tout va donc se jouer en silence dans des dossiers de juristes. Qu'adviendra-t-il ensuite ? Du fait même du caractère inédit d'une telle audience, nul ne le sait précisément. Le juge pourrait décider que les preuves présentées par la défense de Davis ne sont pas de nature à faire peser un doute sur sa culpabilité, auquel cas une quatrième date d'exécution serait arrêtée. Il pourrait au contraire être ébranlé. Il s'est engagé à fournir "rapidement" ses conclusions à la Cour suprême, mais même si elles étaient favorables à Davis, personne ne peut dire quand et dans quelles conditions un nouveau procès pourrait être organisé.

Une enquête bâclée

Au fil des années passées dans le couloir de la mort, Troy Davis a déjà échappé trois fois, d'extrême justesse, à l'exécution. La première fois, le 16 juillet 2007, c'est à la veille de sa mort programmée que son recours en grâce avait été entendu. La deuxième fois - un peu plus d'un an plus tard - alors même qu'un nouvel appel avait été déposé devant la Cour suprême, sa nouvelle date d'exécution avait été fixée au 23 septembre par le procureur de district... en pleine période de congé des juges, qui ne devaient faire leur rentrée qu'en octobre. Il avait fallu que l'un d'eux, malgré ses vacances, réclame la suspension provisoire de l'exécution, à deux heures de l'horaire fatidique. Sursis de brève échéance puisque, la Cour suprême ayant refusé d'entendre l'affaire, une nouvelle date était fixée au 27 octobre... puis suspendue par une décision d'une cour d'appel rendue le 24 octobre.

Aujourd'hui, le condamné ne court plus le risque d'être exécuté entre deux appels : le procureur de district qui avait fixé la date de sa mort en pleines vacances de la Cour suprême - celui-là même qui était en charge de l'enquête où il était présenté comme le seul suspect du meurtre - a pris sa retraite. Et son successeur s'est engagé à ne pas fixer de nouvelle date d'exécution avant que la Cour suprême se soit prononcée.

L'acharnement des autorités judiciaires locales à obtenir la mort de Troy Davis n'en reste pas moins l'un des aspects les plus marquants de l'affaire - tout comme la précipitation de la police à réunir des preuves à son encontre. Preuves qui manquent encore cruellement aujourd'hui. Lorsqu'il a été condamné en 1991, c'est uniquement sur la foi de témoignages. L'arme du crime dont il était accusé - le meurtre d'un policier blanc, Mark Allen MacPhail, commis à Savannah lors de l'agression d'un SDF pour de la bière - n'a jamais été retrouvée, et aucune trace d'ADN, aucun autre élément matériel n'a permis de l'incriminer. "La logique qui a prévalu à l'époque", raconte Nicolas Krameyer, d'Amnesty France, qui a fait le déplacement en Georgie pour suivre les auditions, "était celle de trouver un coupable le plus vite possible, face à un crime abject, pour lequel la police locale était sur les dents". La soeur de Troy Davis, qui milite elle-même depuis des années au sein d'Amnesty, évoque encore plus directement "un pur dossier Noir contre Blancs". Et elle se souvient : "Si vous étiez un homme noir entre 15 et 40 ans à l'époque, il ne faisait pas bon traîner dans les rues".

Pressions policières et vengeance

Deux jours durant, les audiences se sont tenues devant la Cour fédérale de district de Savannah, et quatre des témoins cités ont pu réaffirmer, devant un tribunal cette fois, qu'ils avaient menti en accusant Troy Davis. Pour deux d'entre eux, il s'agissait de pressions policières. Darell Colins, par exemple, avait 16 ans à l'époque des faits : il a vu débarquer chez lui des policiers en armes qui l'ont emmené manu militari au poste où il a été interrogé pendant des heures sur ce qu'il avait vu le soir du meurtre. Des heures durant, il a répété qu'il n'avait pas vu l'auteur du tir mortel, avant de céder face à des enquêteurs qui le menaçaient de poursuites pour complicité. Un autre témoin, Antoine Williams, avait dû apposer sa signature sur une déclaration accusant Davis, alors qu'il était illettré. Egalement cité, Kevin Mac Queen a avoué avoir agi par vengeance...

Ces témoignages étaient déjà connus. La surprise à l'audience a été la déclaration faite par un proche du principal témoin à charge, Sylvester Coles. Coles était l'homme qui avait fourni la description la plus détaillée du meurtre du policier MacPhail. Il était présent sur les lieux de l'agression. Mais bizarrement, il n'a jamais été considéré comme un suspect dans cette enquête. Il était aussi présent sur les lieux d'une autre agression par arme à feu commise la même nuit, mais ce fait n'est jamais apparu dans les rapports de police. Et devant la Cour fédérale de district de Savannah, Coles s'est retrouvé pour la première fois accusé d'être l'auteur des tirs qui avaient tué Mark Allen MacPhail.
http://lci.tf1.fr/monde/amerique/2010-06/un-condamne-a-mort-noir-a-t-il-droit-a-un-nouveau-proces-5898398.html

Bettencourt : le parquet au courant de possibles fraudes fiscales depuis 2008

Nouvelle révélation détonante dans la saga Banier-Bettencourt. Selon l'hebdomadaire Marianne, qui s'appuie sur une série de pièces figurant dans l'enquête préliminaire ouverte à la suite de la plainte de Françoise Bettencourt-Meyers contre l'artiste François-Marie Banier, le parquet "avait entre ses mains, dès mars 2008, tous les éléments nécessaires pour alerter l'administration fiscale et déclencher une enquête". Parmi ces pièces : une lettre de François-Marie Banier à la milliardaire, datée du 19 mai 2005 et consignée au dossier le 4 mars 2008, faisant référence à l'île d'Arros, aux Seychelles, que la milliardaire aurait possédé sans la déclarer à l'administration fiscale française.
C'est moi qui vous ai fait connaître d'Arros, c'est moi qui vous ai fait connaître cet endroit idyllique. Et vous refusez que j'y vienne quinze jours avec P., M. et D. (...) Je suis profondément triste de votre attitude", écrit l'artiste dans cette lettre, dont l'hebdomadaire Marianne publie un extrait. Il y parle aussi de cette île "que je vous ai fait acheter". Or, selon l'hebdomadaire, qui publie également un extrait de la déclaration d'impôt sur la fortune (ISF) 2007 de Mme Bettencourt, cette île n'était pas mentionnée dans les déclarations fiscales de l'héritière versées au dossier. "L'autorité judiciaire a préféré fermer les yeux. Du coup, le fisc aussi", en conclut Marianne, indiquant que le parquet avait l'obligation légale, sur la base de ces éléments, de "saisir le fisc pour que celui-ci lance une enquête". Sollicité par l'AFP, le parquet de Nanterre, dirigé par le procureur Philippe Courroye, n'avait pu être joint vendredi midi.


Contacté par l'AFP, l'avocat de Liliane Bettencourt, Me Georges Kiejman, n'a pas pu confirmer si sa cliente était bel et bien propriétaire de l'île d'Arros, ni si des documents concernant cette île avaient été portés à la connaissance du parquet de Nanterre. "Tout le monde a toujours su qu'elle allait régulièrement sur l'île d'Arros. Mais ça m'étonnerait qu'elle en soit la propriétaire", a assuré Me Kiejman, en précisant ne pas connaître "le dossier par coeur"
http://lci.tf1.fr/france/justice/2010-06/bettencourt-le-parquet-au-courant-de-possibles-fraudes-fiscales-5898309.html

Prison avec sursis pour des pêcheurs

Des peines de prison avec sursis ont été requises auiourd'hui à Brest contre 17 marins-pêcheurs qui comparaissaient pour avoir détruit du poisson d'importation dans une centrale d'achats lors de la crise de la pêche de 2008.

Le 21 mai 2008, un groupe de pêcheurs venus du Guilvinec (sud du Finistère) avaient détruit des caisses de poisson surgelé d'importation dans les locaux de la centrale d'achat des centres Leclerc, la Scarmor, au Relecq-Kerhuon, près de Brest.
Selon Me Gérard Chevallier, avocat de la Scarmor, les dégâts avaient été chiffrés à 67.000 euros.

Les 17 pêcheurs ont expliqué leur action par les difficultés vécues par la filière en 2008: hausse du prix du gasoil, mévente des produits, marges de la grande distibution et concurrence du poisson d'importation.

"Ca n'a pas changé, aujourd'hui, on ne vend plus nos langoustines car les hypermarchés préférent vendre de la crevette d'importation", a lancé un des prévenus. "On ne voulait pas crever la gueule ouverte", a ajouté un pêcheur.

L'avocat a également rappelé les propos de Nicoles Sarkozy en 2007 à Lorient. "Je ne mettrai jamais sur le même plan la colère des pêcheurs qui ne veulent pas mourir et la violence gratuite des fraudeurs et des voyous", avait déclaré le candidat à la présidentielle devant les pêcheurs.

A l'issue de l'audience, les pêcheurs ont distribué 400 kilos de langoustines aux passants dans les rues de Brest. Le tribunal de grande instance doit rendre sa décision le 2 juillet
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/25/97001-20100625FILWWW00295-prison-avec-sursis-pour-des-pecheurs.php

Un violeur arrêté 7 ans après les faits

Une analyse ADN de routine a permis d'identifier et d'arrêter l'auteur présumé d'un viol commis en 2003 à Blois et non élucidé depuis près de sept ans, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Le suspect, interpellé mardi, mis en examen et placé sous mandat de dépôt, avait été arrêté une première fois à l'automne dernier pour une affaire de stupéfiants. Les gendarmes avaient alors prélevé son ADN dans le cadre de la procédure.

Récemment, un rapprochement formel a été établi entre cet échantillon et une trace biologique prélevée par la police après l'agression et le viol commis un matin d'automne 2003 sur une jeune femme dans un square de Blois, alors qu'elle se rendait à la gare.
A l'époque des faits, l'enquête avait débouché sur un non-lieu : en l'absence d'indices et de témoignages autres que celui de la victime, l'auteur n'avait pu être identifié.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/25/97001-20100625FILWWW00236-un-violeur-arrete-7-ans-apres-les-faits.php

Stupéfiants au volant : un contrôle édifiant en Ile-de-France

La consommation de produits stupéfiants au volant se banalise-t-elle ? On pourrait le croire à la lecture de la lettre hebdomadaire de la Préfecture de police. Dans la nuit de vendredi à samedi, vingt-trois personnes étaient positives sur les cinquante soumises à un despistage salivaire en Ile-de-France.

Des gendarmes, des policiers des départements de Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne et Val-d'Oise ainsi que près de 400 policiers de la préfecture ont mis en place 40 points de contrôle.
Ils ont contrôlé 157 deux-roues et 3 894 véhicules. La quasi-totalité des conducteurs ont subi un contrôle d'alcoolémie, 153 se sont révélé positifs.

A la différence de l'alcool, l'effet des stupéfiants dans l'organisme est long. On peut donc être contrôlé positif même si l'on n'a pas consommé de drogue dans la journée. Selon le Code de la route, l'usage des stupéfiants (cannabis, amphétamines, cocaïne et opiacés) peut être puni d'un retrait de six points sur le permis de conduire, de deux ans d'emprisonnement et de 4 500 euros d'amende.
http://www.leparisien.fr/societe/stupefiants-au-volant-un-controle-edifiant-en-ile-de-france-24-06-2010-976837.php

jeudi 24 juin 2010

Boulogne-Billancourt : arrestation du violeur du Pont de Sèvres

Il aurait fait pas moins de sept victimes, des adolescentes âgées de 13 à 25 ans, à Boulogne-Billancourt entre avril 2009 et mai dernier. Recherché depuis des mois par la police judiciaire des Hauts-de-Seine, le «violeur du pont de Sèvres» a été arrêté mercredi soir à Boulogne.

Ce suspect de 27 ans, dont les enquêteurs avaient pu dresser le portrait-robot au fil des viols et tentatives de viols, a été interpellé dans le quartier où il sévissait.
Il a été confondu par la comparaison de son empreinte génétique avec les traces d'ADN laissées sur ses victimes. L'homme est interrogé en garde à vue depuis mercredi soir.


http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/boulogne-billancourt-arrestation-du-violeur-du-pont-de-sevres-24-06-2010-976730.php

Mougins: un laboratoire de faux papiers

Deux couples composés de trois Britanniques et une Russe, soupçonnés d'escroqueries immobilières et d'avoir monté dans ce but un laboratoire de faux papiers, devaient être présentés cet après-midi au tribunal de Grasse, selon une source proche de l'enquête.

L'enquête de près d'un an des gendarmes de la section de recherches de Marseille a permis de démonter le mécanisme des escroqueries qui étaient effectuées sur la Côte d'Azur mais aussi dans tout le pays, pour un préjudice de plusieurs millions d'euros.
Avec de fausses identités, les escrocs présumés achetaient des propriétés. Ils payaient une partie en liquide pour rassurer les vendeurs et le reste avec des crédits frauduleux, avant de revendre les biens dans la foulée.

Un laboratoire servant à faire de faux papiers avait été installé à Mougins dans la villa d'un des couples, un Britannique et une Russe. L'autre couple résidait à Mouans-Sartoux.

Les quatre personnes ont été interpellées mardi. La véritable identité du principal escroc présumé a été déterminée mercredi, l'homme, qui se savait recherché en Grande-Bretagne, ayant pris plusieurs identités.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/24/97001-20100624FILWWW00547-mougins-un-laboratoire-de-faux-papiers.php

Otage, mon frère

Depuis six mois, Thierry Taponier attend Stéphane, son cadet, et Hervé Ghesquière, détenus en Afghanistan. Il a décidé de parler pour qu'on ne les oublie pas.
Thierry Taponier tend des photos de son frère cadet, Stéphane, journaliste à France 3, otage depuis bientôt six mois. Lui-même n'a pas un oeil pour ces images connues par coeur. A son bras gauche, au-dessus de sa montre qui égrène le temps, d'abord des jours, puis des semaines et désormais presque six mois, il porte un bracelet bleu où il est inscrit: "Libérez-les !" Une barbe clairsemée et des cheveux bruns grisonnants encadrent son visage.

Pour lui, comme pour les membres de la famille, l'enfer a commencé le 29 décembre 2009. Ce jour-là, Thierry reçoit un appel de sa mère, en pleurs. Elle lui apprend que Stéphane et son confrère Hervé Ghesquière, en reportage en Afghanistan, ont été enlevés par un groupe de taliban. Thierry assiste alors à la rencontre Montpellier Hérault Rugby-Stade français. La nouvelle le tétanise. "Pour une fois que Montpellier s'imposait", plaisante-t-il, comme si la dérision pouvait être un remède à l'inquiétude.

Favorable à un décompte quotidien

Assis sur son canapé, il raconte avec retenue l'angoisse des premiers jours, quand le téléphone sonne ; puis la "minidépression" au fil des mois. "Attendre, maintenant, c'est la seule chose à faire", soupire-t-il. Attendre, mais pas se taire. Le silence a assez duré.
Le frère du journaliste ne veut plus être "discret", comme l'avait exigé des familles le gouvernement français. Même si cela lui coûte, lui qui dit ne pas aimer parler, "encore moins être mis en avant". Derrière des lunettes noires et carrées, ses yeux marron trahissent sa stupeur lorsqu'il évoque le refus de Patrick de Carolis, patron de France Télévisions, de diffuser à l'antenne un décompte quotidien de la détention des otages. "On les montre tous les jeudis, pourquoi pas tous les jours? s'étonne Thierry. Ils ne sont pas otages que le jeudi!"

A l'initiative du comité de soutien, une centaine de mairies affichent photos et banderoles. Près de 7 000 personnes ont signé la pétition réclamant la libération des otages. Le 29 juin, Stéphane et Hervé seront retenus depuis cent quatre-vingt-deux jours. Plus que Florence Aubenas. Plus que Christian Chesnot et Georges Malbrunot. L'été sera là. D'ordinaire, à cette période, Thierry reçoit la visite de Stéphane, à Montpellier, "pour profiter des plages et des terrasses". Sans doute pas cette année. Thierry n'espère rien jusqu'à la rentrée. Sauf une mobilisation grandissante. Car, de son frère, son "meilleur ami", il n'a que peu de nouvelles. Toujours les mêmes: Stéphane est en vie et en bonne santé. Rien de plus.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/otage-mon-frere_901338.html

L'Auvergnat, pirate du Twitter d'Obama, devant la justice

Poursuivi pour "intrusion dans un système de données", François C., alias "Hacker-Croll", encourt jusqu'à deux ans de prison. Ce jeune Auvergnat de 23 ans est accusé d'avoir infiltré en 2009 des comptes du réseau social Twitter, dont un au nom du président américain Barack Obama. Il comparaîtra jeudi à partir de 14 heures devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand. Interpellé le 24 mars à Beaumont (Puy-de-Dôme) au terme d'une enquête franco-américaine, relâché peu après, le jeune homme, qui était parvenu à obtenir les codes administrateurs de Twitter et pouvait y naviguer en créant ou supprimant des comptes.
"Anxieux" à l'approche de son procès, il "regrette d'avoir agi ainsi", selon son avocat, Me Jean-François Canis. Me Canis, qui a précisé à l'AFP que son client avait entre-temps trouvé un emploi "dans l'informatique", insistera à l'audience sur une affaire "sans gravité particulière" dans laquelle il n'y a pas eu "de réel préjudice ni d'escroquerie". C'est peut-être pour cette raison que ni Twitter, à l'origine du dépôt de plainte, ni les autorités américaines, ni les détenteurs des messageries électroniques piratées ne se sont constitués partie civile, estime ainsi le parquet de Clermont-Ferrand.

"Je ne suis pas un hacker"

Au terme de longues recherches, les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologiques de l'information et de la communication (OCCLTIC), alertés par le FBI, avaient réussi à démonter sa méthode, somme toute basique. Ainsi, "Hacker-Croll" était parvenu à découvrir les mots de passe des comptes ouverts par leurs collaborateurs, au nom du président américain ou de la chanteuse Britney Spears, en les devinant par la consultation des réseaux sociaux, où apparaissent par exemple dates de naissance ou noms des enfants, un grand classique des mots de passe.

Barack Obama n'a pas personnellement de compte twitter. @barackobama renvoie sur "Organizing For America", l'organisation qu'il a mise en place durant la campagne et reste très active, mais ce n'est pas à proprement parler son compte. Autre possibilité utilisée par le jeune pirate : se servir de la "question secrète", posée à l'internaute en cas d'oubli de son mot de passe, souvent trop simple. Suite à cette affaire, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) avait d'ailleurs rappelé qu'il faut "seulement une seconde pour +casser+ un mot" de passe de huit caractères simples du fait de la rapidité des logiciels.

Au lendemain de son arrestation, ce féru d'informatique avait affirmé à l'AFP avoir "simplement voulu démontrer que les grandes sociétés ne sont pas plus en sécurité que n'importe quel internaute". "Je ne suis pas un hacker. Je n'ai pas voulu détruire", avait confié le jeune titulaire d'un BEP d'électronique. Ce qu'avait confirmé le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, estimant que, par défi, il était juste "entré dans une maison dont la porte était restée ouverte"
http://lci.tf1.fr/france/justice/2010-06/le-pirate-du-twitter-d-obama-devant-la-justice-5896911.html

mercredi 23 juin 2010

Cocaign, le détenu cannibale, a eu une "montée d'adrénaline"

Nicolas Cocaign a décrit mercredi au troisième jour de son procès devant la Cour d'assises de la Seine-Maritime "la montée d'adrénaline" qui l'a conduit à tuer son co-détenu de la maison d'arrêt de Rouen et à manger une partie de ses poumons "pour goûter de la chair humaine". Le drame s'est produit le 2 janvier 2007 alors que Thierry Baudry, 31 ans, revenait des toilettes de la cellule de 11 mètres carrés que tous deux partageaient avec un troisième détenu. "Je lui dis : 'va te laver les mains'. Il le fait. A ce moment, il me lance un regard méchant", raconte Nicolas Cocaign, 35 ans au moment des faits. L'accusé qui dit être devenu "incontrôlable" rejoint alors sa future victime sur son lit : "J'ai eu une pulsion sexuelle, une montée d'adrénaline. Je le déshabille. Les coups pleuvent, avec les pieds, les poings".
Puis, Nicolas Cognain va chercher une lame de ciseaux et lui porte "une dizaine de coups sur le dos, le cou et le thorax". Il prend ensuite des sacs-poubelles et l'étouffe "durant cinq minutes" pour s'assurer de sa mort. Un peu plus tard, il décide de se faire son repas du soir et c'est à ce moment, selon lui, que lui vient l'idée de manger le coeur de sa victime : "Je prends une lame de rasoir et je lui ouvre la poitrine. J'enfonce ma main et je lui prends ce que je croyais être le coeur, mais qui était en fait un morceau depoumon que je mets dans un tupperware". Nicolas Cogaign en mange une partie crue puis fait cuire le reste dans une poêle avec des oignons. "Je l'ai fait par curiosité pour manger de la chair humaine", assure-t-il.

La "dangerosité" du Cocaign pas pris en compte par la prison

Mardi, les débats avaient essentiellement tournés autour des dysfonctionnements au sein de la maison d'arrêt de Rouen. "Cet établissement évoluait dans un contexte de surpopulation chronique qui sans atteindre le chiffre de 140% de détenus relevé en 2004 atteignait les 119,31% au premier janvier 2007", selon ce rapport réalisé juste après les faits par l'Inspection des services pénitentiaires. Les enquêteurs évoquent notamment des cellules de 11 m2 où étaient incarcérés jusqu'à trois détenus. C'était le cas de celle occupée par Nicolas  Cocaign, 36 ans, et de sa victime Thierry Baudry, 31 ans, qui hébergeait un troisième détenu, David Lagrue, 35 ans, mis hors de cause dans ce crime.  

Me Etienne Noël, l'avocat de la famille Baudry, estime que l'administration  pénitentiaire n'a pas tenu compte dans ce regroupement de la "dangerosité" de  l'accusé et de la "vulnérabilité" de la victime signalée lors de son incarcération. Yves Bidet qui était directeur de la maison d'arrêt au moment des faits reconnaît aujourd'hui que ce placement constituait une "erreur" même si les trois hommes avaient demandé à être regroupés. "C'est un métier humain. C'est un métier d'humains. On brasse de la matière humaine. Il restera toujours une faille. L'homme n'est pas prévisible", dit-il en guise d'explication. Sandrine Flao, chef de la division 2 de la maison d'arrêt où le crime a été commis, reconnaît que l'administration répond plutôt favorablement à ces demandes de regroupement, compte-tenu de la surpopulation. "Quand des détenus veulent être à trois on ne va pas dire non parce que cela nous fait gagner de la place", dit-elle.

Les enquêteurs ont par ailleurs pointé l'absence de circulation de  l'information qui n'a pas permis aux services de la maison d'arrêt de Rouen de connaître la "dangerosité" de l'accusé. Cette dangerosité avait conduit Nicolas Cocaign à faire l'objet d'une mesure d'hospitalisation d'office, à la demande de ses parents adoptifs, à sa sortie en 2005 du centre de détention de Val-de-Reuil (Eure) où il venait de purger une peine de cinq ans de prison pour des faits de violence. Elle avait été signalée à nouveau quelques mois plus tard par un psychiatre commis par un juge qui instruisait des faits d'agressions sexuelles reprochés à Nicolas Cocaign. "Il se construit un monde délirant, s'estimant avoir des droits sur les autres et débordant des limites des interdits", disait ce psychiatre en insistant sur la caractère "dangereux" du sujet qui pourrait "aller jusqu'au crime", selon ses termes. Cette mesure d'hospitalisation d'office n'avait pas été signalée à la maison d'arrêt. Le verdict est attendu jeudi.
http://lci.tf1.fr/france/justice/2010-06/cocaign-le-detenu-cannibale-a-eu-une-montee-d-adrenaline-5896676.html

Nicolas Sarkozy supprime la garden-party

Économies obligent, le chef de l'État va annoncer aujourd'hui, sauf surprise, que la traditionnelle garden-party du 14 Juillet dans le parc de l'Elysée est annulée!

Et ce n'est pas tout : selon nos informations, Nicolas Sarkozy devrait aller plus loin en annonçant la suppression définitive de la garden-party pour les années à venir, signant ainsi la fin d'une institution présidentielle.
En période de restrictions budgétaires, son coût risquait de heurter les Français, priés de se serrer la ceinture et de travailler plus longtemps pour sauver le système de retraites par répartition. La «garden» du 14 juillet 2009 avait en effet coûté aux contribuables la bagatelle de 732 826 euros pour 7 500 invités, selon le député PS René Dosière, soit près de 100 euros par invité.
http://www.leparisien.fr/politique/nicolas-sarkozy-supprime-la-garden-party-23-06-2010-974756.php

Cannibale de Rouen : l'administration sur la sellette

La cour d'assises de la Seine-Maritime qui juge depuis hier Nicolas Cocaign, le détenu accusé d'avoir tué un autre détenu et mangé un morceau de ses poumons, va examiner ce mardi après-midi les éventuels «dysfonctionnements» à la maison d'arrêt de Rouen au moment des faits.
Les débats s'ordonneront autour d'un rapport d'enquête administratif réalisé par l'Inspection des services pénitentiaires après le crime. La cour entendra en particulier Yves Bidet, qui était directeur au moment des faits de cette maison d'arrêt datant de 1864.

Selon Me Etienne Noël, avocat de la famille de Thierry Baudry, le détenu tué à l'âge de 31 ans, le premier «dysfonctionnement» réside dans les conditions de détention. Trois détenus vivaient dans une cellule de 11 m².

Dans la matinée, les jurés ont entendu les médecins légistes décrire les conditions du décès de Thierry Baudry qui correspondent aux déclarations faites dès le début de l'enquête par Nicolas Cocaign. «Tout ce qu'a dit Nicolas Cocaign a été confirmé par nos constatations et l'autopsie», avait, la veille, assuré le commandant Pierre Bohers chargé de l'enquête et qui avait qualifié l'accusé de suspect «très coopérant».

Le drame s'était déroulé le 2 janvier 2007 à la suite d'une querelle sur l'hygiène de la cellule. Obéissant «à une pulsion d'agressivité», Nicolas Cocaign alors âgé de 35 ans, avait frappé à coups de poings et de ciseaux Thierry Baudry avant de l'étouffer avec des sacs-poubelles.

Puis, Nicolas Cocaign avait préparé son repas du soir avec l'intention de manger le coeur de sa victime. Avec une lame de rasoir, il avait découpé le thorax de Thierry Baudry, enlevé une côte et prélevé un organe qui s'est avéré être par la suite un morceau de poumon et non le coeur. Il avait mangé une partie crue et avait cuisiné le reste avec des oignons sur un réchaud de fortune.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/cannibale-de-rouen-l-administration-sur-la-sellette-22-06-2010-973958.php

Cinq hommes en garde à vue après la manif des Chinois de Belleville

Cinq personnes étaient toujours en garde à vue mardi à Paris après une manifestation de plusieurs milliers de Chinois, pour protester contre les violences dont ils se disent la cible, dimanche à Belleville.

Ces cinq Chinois sont soupçonnés d'avoir participé à des dégradations et des violences dimanche, lors d'échauffourées qui ont éclaté en fin de manifestation, entre des jeunes internes à la manifestation et une dizaine de jeunes extérieurs au cortège.
A l'issue de leur garde à vue, ils pourraient être déférés ou convoqués devant un tribunal.

Environ 8.500 personnes, selon la police, ont pris part à cette marche organisée par un collectif d'associations franco-chinoises entre la rue de Belleville et la place du Colonel-Fabien, dans un quartier métamorphosé ces dix dernière années par un nouvel afflux d'immigrés asiatiques. Certains habitants du quartier ont dénoncé le caractère «trop communautaire» du rassemblement, y voyant le risque de creuser les antagonismes.
http://www.leparisien.fr/paris-75/cinq-hommes-en-garde-a-vue-apres-la-manif-des-chinois-de-belleville-22-06-2010-974178.php

mardi 22 juin 2010

Accident mortel chez PSA à Sochaux

Un homme de 32 ans employé à la maintenance de toitures sur le site PSA Peugeot Citroën de Sochaux, dans le Doubs, dont certaines ont été endommagées par une récente tempête de grêle, s'est tué aujourd'hui dans une chute, a-t-on appris auprès de la direction et de FO.

La victime, employée d'un sous-traitant, est passée en fin de matinée au travers d'une plaque de fibrociment d'un toit et a chuté d'une dizaine de mètres. Un violent orage de grêle le 9 juin a provoqué d'importants dégâts sur le site industriel de Sochaux, où la production a dû être stoppée pendant quelques jours. D'après la police et le syndicat FO, la victime de l'accident travaillait aux réparations liées à cet orage.

"Il n'y a pas eu de victime sérieuse pendant la tempête de grêle, mais c'est aujourd'hui qu'on commence à avoir des soucis. Il faut être très vigilants", a commenté Eric Peultier, délégué FO du site de Sochaux. La direction a indiqué de son côté que les travaux de maintenance sur les toits de l'usine sont fréquents.

Les huit mini-concerts que devait donner la chanteuse Juliette à l'intérieur de l'usine PSA de Sochaux, pendant quatre jours consécutifs dans le cadre du festival Bancs Public, ont été annulés jusqu'à vendredi.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/22/97001-20100622FILWWW00738-accident-mortel-chez-psa-a-sochaux.php

RebondissEmeutiers de Villiers-le-Bel : un nouveau témoin à charge au procèsement

Rebondissement, mardi en début d'après-midi, au palais de justice de Pontoise, au deuxième jour du procès des auteurs présumés des tirs sur les policiers, lors des émeutes de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) en novembre 2007. En début d'après-midi, à la reprise des débats, la procureure de la République a indiqué qu'un nouveau témoin accablant pour l'un des cinq accusés s'était présenté lundi dans un commissariat de police.
«Il a rapporté des propos entendus lors de sa détention avec un des prévenus», a-t-elle annoncé à la surprise générale.

La représentante du ministère public s'est défendu d'avoir guidé cetté révélation. «Cette situation ne me satisfait pas, car elle a l'air de laisser penser aux avocats de la défense que le parquet sort une bombe, a-t-elle précisé. Retenir cette information serait une faute professionnelle. Si un témoignage avait mis hors de cause un des accusés, j'en aurais donné connaissance dans les même circonstances.»

Le témoin, qui a accepté de parler à visage découvert, devrait être entendu par la cour d'assises dans l'après-midi. Le procès, qui s'est ouvert lundi, doit durer deux semaines. Quatre jeunes, incarcérés, sont jugés pour tentative de meurtre en bande organisée sur des policiers dans les nuits des 25 et 26 novembre 2007 à Villiers-le-Bel, ainsi que pour détention et port d'arme prohibés. Le cinquième, sous contrôle judiciaire, soupçonné d'avoir fourni un fusil à pompe, comparaît pour complicité.

La première journée s'était déroulée dans une ambiance tendue avec une forte présence policière à l'intérieur et autour du tribunal. .
http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/emeutiers-de-villiers-le-bel-un-nouveau-temoin-a-charge-au-proces-22-06-2010-974134.php

Les femmes moins dangereuses que les hommes au volant

Femme au volant, mort au tournant ? Voilà un proverbe misogyne que l'on devrait vite voir disparaître... Selon un sondage Ifop réalisé pour l'association française des automobilistes : " L'Automobile Club ", les femmes ne seraient pas aussi maladroites au volant qu'on ne le pense. 67% des femmes interrogées approuvent les mesures destinées à limiter la vitesse des véhicules contre 55% des hommes. Bien que plus sérieuses que les hommes, les femmes avouent néanmoins qu'elles ont " tendance à dépasser les limitations de vitesse ", mais moins souvent que les hommes : 32%, contre 41% chez les messieurs. Par ailleurs, les femmes estiment être moins agressives que les hommes en voiture : 19% contre 16% chez la gent masculine.
http://www.elle.fr/elle/Societe/News/Les-femmes-moins-dangereuses-que-les-hommes-au-volant/(gid)/1264055

Versailles : le procès du préfet Blanchou renvoyé en novembre

Le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines) a renvoyé mardi matin le procès du Préfet, hors cadre, Jean-Louis Blanchou au 2 novembre prochain. Cet homme de 61 ans comparait devant le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines) pour des faits de violence avec arme, avec dégradation et sans interruption temporaire de travail, commis le 15 avril 2009 sur l'autoroute A 13 à hauteur de Vaucresson (Hauts-de-Seine).

Ce matin là, le préfet est dans les embouteillages sur les bretelles d'accès de l'autoroute de l'Ouest. Il serait entré en collision avec la voiture qui est devant lui. Patrick L.., le conducteur, sort et les deux hommes se fâchent. «Jean-Louis Blanchou s'est énervé, précise une source proche de l'affaire. Et il a voulu doubler la voiture de la victime. En dépassant, il aurait coincé les jambes de Patrick L.. entre les deux voitures avant de prendre la fuite». La victime dépose plainte et le commissariat de Versailles gère l'affaire sous l'autorité du procureur. Le préfet est convoqué et s'explique sur ce qui est arrivé sans autre difficulté. Devant les enquêteurs, il nie tout ce qui lui est reproché.

L'avocat du préfet, Me Patrick Maisonneuve souligne que cette affaire «ne tient pas la route une seule seconde. Les deux hommes ont eu altercation pour une histoire de dépassement. Blanchou a contourné la voiture un peu rapidement mais il n'a en aucun cas coincé les jambes de l'autre. Le seul témoin de la scène va dans ce sens et la victime n'a aucune marque ou blessure sur les jambes». En ce qui concerne les dégradations, Me Patrick Maisonneuve estime que les preuves sont aussi insuffisantes car la victime aurait apporté des preuves de réparation un an après les faits. Le tribunal a ordonné hier un supplément d’information afin que la police entende ce témoin de la défense.

Jean-Louis Blanchou est passe de devenir «M. Sécurité privée» au ministère de l'intérieur. Il devra veiller à une meilleure intégration de ces quelque 165 000 agents dans la chaîne de sécurité nationale. Cette mission est érigée au rang de priorité gouvernementale. L'accent sera d'abord porté sur la déontologie et la moralisation du secteur. Jusqu'alors directeur de la sûreté et du management des risques chez Aéroports de Paris, ce haut fonctionnaire a été auparavant secrétaire général pour l'administration de la police dans les préfectures de Versailles puis de Paris.
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