Un «cadeau» de 2,5 millions de francs.
La Fondation du bénévolat est créée en 1994, grâce à l’argent du ministère de la Jeunesse et des Sports. A l’époque, la ministre s’appelle Michèle Alliot-Marie. MAM apporte à la fondation 2,5 millions de francs, sur le budget du ministère, et réussit aussi à convaincre EDF et Renault de mettre au pot. Budget total: 5,5 millions de francs. La fondation sera reconnue d’utilité publique par un décret du 5 mai 1995, la veille du second tour de l’élection présidentielle. Statut très envié, une Fondation d’intérêt public permet notamment, grâce à des exonérations fiscales, de recueillir des legs et des dons beaucoup plus facilement. Ecartée du gouvernement d’Alain Juppé en 1995, MAM prend alors la présidence de la Fondation, installée avenue Bugeaud, dans le 16ème arrondissement de Paris. Au cabinet de Guy Drut, le successeur de MAM, on s’interroge néanmoins sur cette dotation de 2,5 millions de francs, au point d’envisager d’exiger son remboursement. «Juppé voulait de la rigueur budgétaire. J’avais demandé des explications sur cette fondation. Tout a été épluché, mais nous avons convenu que les choses étaient en règle», se souvient Guy Drut.
La Direction du renseignement militaire entre en scène.
Elue à la tête du RPR fin 1999, MAM quitte la tête de la Fondation. Son père et son beau-frère prennent le relais. Pendant toutes ces années, la Fondation ne fera guère parler d’elle, jusqu’à une rocambolesque histoire de piratage informatique, en 2006. A l’époque, MAM est ministre de la Défense et envisage de se présenter contre Nicolas Sarkozy pour obtenir l’investiture de l’UMP à l’élection présidentielle. Le monde associatif et ses 10 millions de bénévoles ne doivent pas être négligés. Lobbyiste infatiguable, Bernard Marie convainc le ministère des sports, dirigé par Jean-François Lamour, de financer un système visant à offrir, via la Fondation, une assurance responsabilité civile aux dirigeants d’association. La Fondation travaille alors avec une société, EAR (Refasso), dirigée par Christian Beder, qui dispose de la plus grande base de données du monde associatif. Mais après plus de deux ans de collaboration, Bernard Marie juge les prétentions financières de EAR trop élevées. Christian Beder tente de trouver une solution avec Florimont Olive, le petit-fils de Bernard Marie et neveu de MAM. «Puis, du jour au lendemain, je n’ai plus eu de nouvelles», explique Christian Beder. Coïncidence? Au même moment, sa base de données est «aspirée», victime d’une attaque informatique de la DRM, la direction du renseignement militaire, qui dépend du ministère de la Défense, dirigé par Michèle Alliot-Marie, et dont la nièce, Ludivine Olive, la sœur de Florimont, est chef de cabinet. «La DRM a reconnu avoir aspiré ma base de données, mais nous a expliqué qu’il s’agissait d’un test et que ma société avait été choisie au hasard», raconte Christian Beder. Ce dernier a depuis attaqué en justice, et la DRM devant le Tribunal administratif de Paris, et la Fondation du bénévolat, au civil, pour «rupture abusive de pourparlers». Débouté en première instance dans les deux procédures l’an passé, il a fait appel devant la Cour administrative d’appel et la Cour d’appel d’Aix-en-provence. Quant à sa société, elle a été placée en redressement judiciaire.
560000 euros de subventions en 2007
En 2007, la Fondation du bénévolat obtiendra 560000 euros de subventions du ministère des sports, selon les comptes que nous avons consultés. Et ne déboursera, pour assurer les dirigeants bénévoles, que 63000 euros, via un contrat collectif souscrit à la Macif. «Nous n’avons jamais gagné un centime sur ces assurances! Evidemment que tout a été entièrement redistribué aux bénévoles», répond Bernard Marie. En 2008, la convention avec le ministère ne sera pas renouvelée, malgré les efforts de Bernard Marie…et de MAM. «Elle m’avait demandé de recevoir son père. Je l’ai fait. Il prétendait qu’il pouvait soutenir les bénévoles grâce à des assurances. Cela ne me semblait pas très opérationnel», se souvient Martin Hirsch, haut-commissaire en charge de la vie associative en 2009, qui ne donnera pas suite.
Des prestataires écroués pour escroquerie
Mais les aventures de la Fondation du bénévolat ne s’arrêtent pas là. Pour remplacer EAR, qui s’occupait de son site Internet, Bernard Marie choisit une société du nom d’Amplitude. Or, le dirigeant de cette société, Constantin Guay, et son père, Maxime Guay, sont au cœur d’une vaste affaire d’escroquerie, qui leur a valu d’être écroués l’an passé et de faire l’objet de 400 plaintes, dont la moitié déposée par une association appelée «Peintres en colère». Les deux hommes faisaient miroiter à des artistes-peintres expositions dans des salles prestigieuses, catalogues haut-de-gamme et leur carnet d’adresses soi-disant bien garni. Pour mieux appâter le chaland, l’un de leurs salariés, lui aussi mis en examen, se fera même passer pour…le neveu de Michèle Alliot-Marie. Sous couvert d'anonymat, l’une des peintres de l'association «Peintres en colère» raconte : «il y a quelques mois, Florimont Olive m’a appelé. Il s’était rendu compte qu’on s’était servi de lui. Il m’a demandé si je pouvais trouver des témoignages pour attester qu’il n’y était pour rien. Il avait très peur que son nom soit mêlé à tout ça».
Une nouvelle association…toujours en famille
La Fondation du bénévolat a depuis rompu avec Amplitude. «Nous n’en étions pas satisfaits, il n’y avait pas de suivi. Je les ai perdus de vue», explique Bernard Marie. Installée désormais dans le 18ème arrondissement, la Fondation compte trois salariés. Une association a également été créée, «Les amis de la Fondation du bénévolat». Sur son site internet, on peut lire que «l’association apportera à la Fondation du Bénévolat les moyens financiers, matériels et les compétences techniques l’aidant à réaliser ses actions”. Jean-Pierre Olive en est le trésorier, Bernard Marie le président. La famille, c’est sacré.
http://www.parismatch.com/
Revue de presse nationale et internationale Des faits divers de société Des informations insolites
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mardi 8 mars 2011
samedi 26 février 2011
MAM "sereine", malgré l'hallali
Malgré son départ du ministère des Affaires étrangères annoncé comme inéluctable, Michèle Alliot-Marie distille encore, depuis le Koweït où elle assiste aux cérémonies du 50e anniversaire de l'indépendance, des petites phrases dans lesquelles elle se dit confiante. La presse l'étrille pourtant sévèrement : Jacques Guyon, dans La Charente Libre, pense que "plus le temps passe et plus la contagion révolutionnaire bouleverse le monde arabe, moins la position de MAM est tenable". D'autant, raconte-t-il, que "ses gentils compagnons de l'UMP ne font même plus semblant aujourd'hui de la soutenir et montrent qu'ils sont capables d'être encore plus féroces à son égard que l'opposition". Le Midi Libre, sous la plume de François Martin souligne que "le malaise autour des bourdes de MAM ébranle les rangs de la majorité". Il explique que "sa mise en quarantaine est pitoyable. Absente de Tunis, lundi. D'Ankara, hier. Son sort est bien scellé". "Sa position n'est plus tenable", constate lui aussi Rémi Godeau (L'Est républicain). "Bouc émissaire ou pas, elle ne peut que partir".
L'intéressée, pour sa part, s'exprime dans les colonnes du quotidien gratuit 20 Minutes. En pleine visite au Koweït, elle dit n'avoir aucun rendez-vous prévu dans l'immédiat avec Nicolas Sarkozy. Tout au plus téléphonera-t-elle dimanche au chef de l'Etat pour lui rendre compte de son action "comme je le fais à chaque fois". Pour le reste, "je suis sereine, je fais mon travail", dit-elle. Et interrogée sur la déclaration de son compagnon et collègue au gouvernement, Patrick Ollier, affirmant qu'il quitterait son ministère si elle était limogée, elle répond : "C'est sans doute une boutade. En tout cas une jolie preuve d'amour".
"Juppé est programmé"
Pourtant, beaucoup annoncent que son sort sera scellé dans le courant du week-end. Le ministre de la Défense, Alain Juppé, pourrait prendre sa place et serait lui-même remplacé par le chef du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet, qui était vendredi du voyage avec Nicolas Sarkozy en Turquie alors que ce n'était pas prévu. Prié de dire s'il renouvelait sa confiance à sa ministre, le président français a refusé de répondre lors d'une conférence de presse à Ankara, expliquant qu'il ne s'exprimait jamais sur des sujets de politique intérieure quand il était à l'étranger.
"Ça ne peut plus durer. Elle n'est plus audible. Il faut qu'elle parte et, pour que ce soit digne, il faut qu'elle parte d'elle-même", a déclaré une source gouvernementale. Selon une autre source gouvernementale, "le principe du départ de 'MAM' est acté". "Juppé est programmé pour prendre rapidement sa succession, avec beaucoup de pression du président de la République", a-t-on ajouté en soulignant que l'actuel ministre de la Défense se fait tirer l'oreille pour reprendre les Affaires étrangères.
D'autres sources gouvernementales évoquent la possibilité d'un remaniement beaucoup plus large qui verrait Alain Juppé remplacer le Premier ministre François Fillon, le Quai d'Orsay revenant au ministre des Affaires européennes Laurent Wauquiez. Le député UMP Bernard Debré a dit tout haut vendredi ce que des parlementaires de plus en plus nombreux de la majorité affirmaient de manière anonyme ces derniers jours. Pour un député de la majorité, "ce sera dimanche ou lundi". La situation est selon lui intenable : plus de la moitié des Français réclament selon les sondages le départ de Michèle Alliot-Marie et les députés qui reviennent de leurs circonscriptions sont alarmés par les conséquences de cette affaire sur les résultats des élections cantonales.
http://lci.tf1.fr/politique/mam-sereine-malgre-l-hallali-6293660.html
L'intéressée, pour sa part, s'exprime dans les colonnes du quotidien gratuit 20 Minutes. En pleine visite au Koweït, elle dit n'avoir aucun rendez-vous prévu dans l'immédiat avec Nicolas Sarkozy. Tout au plus téléphonera-t-elle dimanche au chef de l'Etat pour lui rendre compte de son action "comme je le fais à chaque fois". Pour le reste, "je suis sereine, je fais mon travail", dit-elle. Et interrogée sur la déclaration de son compagnon et collègue au gouvernement, Patrick Ollier, affirmant qu'il quitterait son ministère si elle était limogée, elle répond : "C'est sans doute une boutade. En tout cas une jolie preuve d'amour".
"Juppé est programmé"
Pourtant, beaucoup annoncent que son sort sera scellé dans le courant du week-end. Le ministre de la Défense, Alain Juppé, pourrait prendre sa place et serait lui-même remplacé par le chef du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet, qui était vendredi du voyage avec Nicolas Sarkozy en Turquie alors que ce n'était pas prévu. Prié de dire s'il renouvelait sa confiance à sa ministre, le président français a refusé de répondre lors d'une conférence de presse à Ankara, expliquant qu'il ne s'exprimait jamais sur des sujets de politique intérieure quand il était à l'étranger.
"Ça ne peut plus durer. Elle n'est plus audible. Il faut qu'elle parte et, pour que ce soit digne, il faut qu'elle parte d'elle-même", a déclaré une source gouvernementale. Selon une autre source gouvernementale, "le principe du départ de 'MAM' est acté". "Juppé est programmé pour prendre rapidement sa succession, avec beaucoup de pression du président de la République", a-t-on ajouté en soulignant que l'actuel ministre de la Défense se fait tirer l'oreille pour reprendre les Affaires étrangères.
D'autres sources gouvernementales évoquent la possibilité d'un remaniement beaucoup plus large qui verrait Alain Juppé remplacer le Premier ministre François Fillon, le Quai d'Orsay revenant au ministre des Affaires européennes Laurent Wauquiez. Le député UMP Bernard Debré a dit tout haut vendredi ce que des parlementaires de plus en plus nombreux de la majorité affirmaient de manière anonyme ces derniers jours. Pour un député de la majorité, "ce sera dimanche ou lundi". La situation est selon lui intenable : plus de la moitié des Français réclament selon les sondages le départ de Michèle Alliot-Marie et les députés qui reviennent de leurs circonscriptions sont alarmés par les conséquences de cette affaire sur les résultats des élections cantonales.
http://lci.tf1.fr/politique/mam-sereine-malgre-l-hallali-6293660.html
vendredi 25 février 2011
MAM bientôt remplacée par Juppé ?
Alors que plusieurs médias font état d'un remaniement gouvernemental d'ici la semaine prochaine pour remplacer Michèle Alliot-Marie, au coeur d'une polémique sur ses vacances en Tunisie, l'intéressée a réfuté vendredi toutes les rumeurs sur son départ. Mais au jeu des pronostics, on parle d'une arrivée d'Alain Juppé au Quay d'Orsay et de Gérard Longuet à la Défense, selon Europe 1. Selon Le Parisien, Nicolas Sarkozy a plusieurs rendez-vous politiques à son agenda ce week-end. Si remaniement il y a, il pourrait intervenir dès dimanche soir, affirment certains responsables de la majorité.
Interrogée pour savoir si elle avait proposé sa démission jeudi lors d'un rendez-vous avec Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie a répondu sur France Info : "ma devise c'est bien faire et laisser dire. Depuis des semaines, il y a des polémiques, des rumeurs, des attaques et ceci est très désagréable et encore plus quand sa famille est visée. Mais je m'en suis expliquée".
"Moi, aujourd'hui, je travaille"
"Il n'y a eu aucune action illégale, fautive" et "moi, aujourd'hui, je travaille", a-t-elle encore souligné, en précisant qu'elle quittait Paris dans la matinée pour le Koweït pour une visite jusqu'à dimanche. "Les rumeurs ne m'intéressent pas. Je suis dans mon travail au Quai d'Orsay (...) et c'est ma responsabilité de tenir la maison et d'améliorer la situation", a-t-elle insisté.
Interrogée par ailleurs sur le dossier libyen, elle a précisé que Paris et Londres ont proposé au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution sur la Libye prévoyant "un embargo total sur les armes", "des sanctions", et une "saisine de la CPI pour crime contre l'humanité". Elle a aussi indiqué qu'elle serait lundi à Genève pour une réunion du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Michèle Alliot-Marie doit dans ce cadre rencontrer son homologue américaine, Hillary Clinton.
http://lci.tf1.fr/politique/mam-sur-le-depart-les-rumeurs-ne-m-interessent-pas-6292585.html
Interrogée pour savoir si elle avait proposé sa démission jeudi lors d'un rendez-vous avec Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie a répondu sur France Info : "ma devise c'est bien faire et laisser dire. Depuis des semaines, il y a des polémiques, des rumeurs, des attaques et ceci est très désagréable et encore plus quand sa famille est visée. Mais je m'en suis expliquée".
"Moi, aujourd'hui, je travaille"
"Il n'y a eu aucune action illégale, fautive" et "moi, aujourd'hui, je travaille", a-t-elle encore souligné, en précisant qu'elle quittait Paris dans la matinée pour le Koweït pour une visite jusqu'à dimanche. "Les rumeurs ne m'intéressent pas. Je suis dans mon travail au Quai d'Orsay (...) et c'est ma responsabilité de tenir la maison et d'améliorer la situation", a-t-elle insisté.
Interrogée par ailleurs sur le dossier libyen, elle a précisé que Paris et Londres ont proposé au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution sur la Libye prévoyant "un embargo total sur les armes", "des sanctions", et une "saisine de la CPI pour crime contre l'humanité". Elle a aussi indiqué qu'elle serait lundi à Genève pour une réunion du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Michèle Alliot-Marie doit dans ce cadre rencontrer son homologue américaine, Hillary Clinton.
http://lci.tf1.fr/politique/mam-sur-le-depart-les-rumeurs-ne-m-interessent-pas-6292585.html
Alliot-Marie écarte un départ ou une démission du gouvernement
Michèle Alliot-Marie traverse une zone de turbulence mais a balayé, vendredi matin, les rumeurs évoquant son départ du gouvernement. La ministre des Affaires étrangères est en position délicate depuis la révélation de ses vacances tunisiennes et pour avoir avoir proposé une coopération sécuritaire au régime Ben Ali.
Interrogée vendredi matin sur France Info, MAM a écarté l'idée d'un départ ou d'une démission. «Ma devise, c'est bien faire et laisser dire, a expliqué la patronne du Quai d'Orsay. C'est vrai que depuis des semaines, il y a des polémiques, il y a des rumeurs, il y a des attaques, et ceci est très désagréable, encore plus d'ailleurs quand sa famille est visée. Mais je m'en suis expliquée, il n'y a eu aucune action illégale ni aucune action fautive, d'ailleurs le président de la République l'a dit lui-même. Je ne reviendrai donc pas là-dessus. Moi aujourd'hui, je travaille».
MAM a été reçue à l'Elysée jeudi
A l'heure où Nicolas Sarkozy envisagerait un remaniement express, et où le nom d'Alain Juppé revient pour éventuellement succéder à Michèle Alliot-Marie, cette dernière explique: « les rumeurs ne m'intéressent pas. Encore une fois, je suis dans mon travail au Quai d'Orsay. Il y a beaucoup de choses à faire, il se passe des tas de choses dans le monde. »
Reste que MAM a été reçue, jeudi, à l'Elysée par le président de la République. Officiellement, Nicolas Sarkozy et sa ministre ont évoqué le Brésil, d'où revenait Michèle Alliot-Marie : «Bien sûr, c'est pour cette raison que j'étais » à l'Elysée, a t-elle commenté. La ministre des Affaires étrangères était en déplacement au Brésil, lundi et mardi, au moment où sa collègue Christine Lagarde, ministre de l'Economie, assurait un déplacement en Tunisie
http://www.leparisien.fr/politique/alliot-marie-ecarte-un-depart-ou-une-demission-du-gouvernement-25-02-2011-1331335.php
Interrogée vendredi matin sur France Info, MAM a écarté l'idée d'un départ ou d'une démission. «Ma devise, c'est bien faire et laisser dire, a expliqué la patronne du Quai d'Orsay. C'est vrai que depuis des semaines, il y a des polémiques, il y a des rumeurs, il y a des attaques, et ceci est très désagréable, encore plus d'ailleurs quand sa famille est visée. Mais je m'en suis expliquée, il n'y a eu aucune action illégale ni aucune action fautive, d'ailleurs le président de la République l'a dit lui-même. Je ne reviendrai donc pas là-dessus. Moi aujourd'hui, je travaille».
MAM a été reçue à l'Elysée jeudi
A l'heure où Nicolas Sarkozy envisagerait un remaniement express, et où le nom d'Alain Juppé revient pour éventuellement succéder à Michèle Alliot-Marie, cette dernière explique: « les rumeurs ne m'intéressent pas. Encore une fois, je suis dans mon travail au Quai d'Orsay. Il y a beaucoup de choses à faire, il se passe des tas de choses dans le monde. »
Reste que MAM a été reçue, jeudi, à l'Elysée par le président de la République. Officiellement, Nicolas Sarkozy et sa ministre ont évoqué le Brésil, d'où revenait Michèle Alliot-Marie : «Bien sûr, c'est pour cette raison que j'étais » à l'Elysée, a t-elle commenté. La ministre des Affaires étrangères était en déplacement au Brésil, lundi et mardi, au moment où sa collègue Christine Lagarde, ministre de l'Economie, assurait un déplacement en Tunisie
http://www.leparisien.fr/politique/alliot-marie-ecarte-un-depart-ou-une-demission-du-gouvernement-25-02-2011-1331335.php
jeudi 24 février 2011
Le sort de MAM en suspens
Loin de retomber, la pression s'accentue sur les épaules de Michèle Alliot-Marie. Absente remarquée, mercredi, du conseil des ministres, en raison d'un voyage officiel au Brésil prévu de longue date, dixit son époux Patrick Ollier, la ministre des Affaires étrangères a laissé à ses collèges de l'Economie, Christine Lagarde, et des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, le soin de se renouer le contact avec la Tunisie. Côté cour (de l'Elysée), ces aléas d'agenda ne présage d'aucun changement à la tête du Quai d'Orsay: "Il y en a un qui décide, c'est le président de la République, a fait ainsi savoir François Baroin à la sortie du conseil des ministres. Et lorsqu'il accorde sa confiance, ce qui est le cas à l'égard de la ministre des Affaires étrangères, il l'accorde pleinement et entièrement", a ajouté le porte-parole du gouvernement, pour qui l'éviction de MAM est une "question ne se pose pas".
Côté jardin, en revanche, les choses semblent toutefois bien moins nettes. Pas plus tard que jeudi matin, le numéro 2 du gouvernement, Alain Juppé, n'a pas fait la démonstration d'une défense acharnée vis-à-vis de sa consœur. "Je ne vais pas commenter indéfiniment tout ce qui concerne Michèle Alliot-Marie", a laissé tomber le ministre de la Défense au micro de France Inter, ajoutant qu'il appartient aux autorités compétentes de l'Etat de tirer les conséquences si elles le souhaitent, ce n'est pas à moi de le faire".
La veille, Jean-François Copé s'était débarrassé à peu près de la même manière de la patate chaude du moment à droite. "C'est vraiment l'appréciation du président et du Premier ministre. Moi, je n'ai pas à faire de commentaires sur ce sujet. On verra dans les jours ou les semaines qui viennent, je crois que ce qui est important c'est que petit à petit les choses reviennent à l'apaisement", avait déclaré le secrétaire général de l'UMP. Pourtant, loin de cet "apaisement" souhaité, dans les rangs de la majorité, certains ont employé des formules plus directes pour réclamer le départ de l'encombrante locataire du Quai d'Orsay. "Il faut qu'elle dégage", a notamment éructé un député, sous couvert d'anonymat, à l'agence de presse Reuters.
Du côté de l'Elysée, vers qui tous les regards se tournent, Nicolas Sarkozy a officiellement apporté son soutien à sa ministre en danger, ne serait-ce que pour ne pas donner l'impression de céder à la pression ou de fragiliser son Premier ministre, François Fillon, lui aussi embarqué dans la polémique pour ses vacances de Noël dernier passées en Egypte. Toutefois, croient savoir Les Echos du jour, le départ de MAM serait effectivement acté, à plus ou moins brève échéance. Comme le bruit en circule avec insistance dans le landerneau politique, le chef de l'Etat pourrait ainsi "profiter" de l'après-cantonales pour procéder à un remaniement du gouvernement plus profond que prévu.
Beaucoup le souhaitent à droite, à commencer par l'un des poids lourds de la majorité, Jean-Pierre Raffarin. Mardi, sur Europe 1, l'ancien Premier ministre a remis sur le tapis son souhait d'un "acte II du quinquennat" et a clairement plaidé pour "une relance politique après les élections cantonales". Un remaniement peut être un levier à actionner, a-t-il ajouté, alors que de nouveaux secrétaires d'Etat sont pressentis pour intégrer l'équipe Fillon, notamment à l'Immigration et aux Anciens combattants. L'heureux élu de ce dernier portefeuille officierait sous la tutelle d'Alain Juppé boulevard Saint-Germain. A moins que celui-ci ne soit appelé à d'autres fonctions. Au petit jeu des pronostics, l'ex-locataire de Matignon fait effectivement figure de favori pour retrouver la tête du Quai d'Orsay, si d'aventure la place est bien à prendre dans les semaines qui viennent.
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Le-destin-de-Michele-Alliot-Marie-au-ministere-des-Affaires-etrangeres-ne-tiendrait-qu-a-un-fil-273659
Alain Juppé
envoyé par franceinter. - L'info video en direct.
Côté jardin, en revanche, les choses semblent toutefois bien moins nettes. Pas plus tard que jeudi matin, le numéro 2 du gouvernement, Alain Juppé, n'a pas fait la démonstration d'une défense acharnée vis-à-vis de sa consœur. "Je ne vais pas commenter indéfiniment tout ce qui concerne Michèle Alliot-Marie", a laissé tomber le ministre de la Défense au micro de France Inter, ajoutant qu'il appartient aux autorités compétentes de l'Etat de tirer les conséquences si elles le souhaitent, ce n'est pas à moi de le faire".
La veille, Jean-François Copé s'était débarrassé à peu près de la même manière de la patate chaude du moment à droite. "C'est vraiment l'appréciation du président et du Premier ministre. Moi, je n'ai pas à faire de commentaires sur ce sujet. On verra dans les jours ou les semaines qui viennent, je crois que ce qui est important c'est que petit à petit les choses reviennent à l'apaisement", avait déclaré le secrétaire général de l'UMP. Pourtant, loin de cet "apaisement" souhaité, dans les rangs de la majorité, certains ont employé des formules plus directes pour réclamer le départ de l'encombrante locataire du Quai d'Orsay. "Il faut qu'elle dégage", a notamment éructé un député, sous couvert d'anonymat, à l'agence de presse Reuters.
Du côté de l'Elysée, vers qui tous les regards se tournent, Nicolas Sarkozy a officiellement apporté son soutien à sa ministre en danger, ne serait-ce que pour ne pas donner l'impression de céder à la pression ou de fragiliser son Premier ministre, François Fillon, lui aussi embarqué dans la polémique pour ses vacances de Noël dernier passées en Egypte. Toutefois, croient savoir Les Echos du jour, le départ de MAM serait effectivement acté, à plus ou moins brève échéance. Comme le bruit en circule avec insistance dans le landerneau politique, le chef de l'Etat pourrait ainsi "profiter" de l'après-cantonales pour procéder à un remaniement du gouvernement plus profond que prévu.
Beaucoup le souhaitent à droite, à commencer par l'un des poids lourds de la majorité, Jean-Pierre Raffarin. Mardi, sur Europe 1, l'ancien Premier ministre a remis sur le tapis son souhait d'un "acte II du quinquennat" et a clairement plaidé pour "une relance politique après les élections cantonales". Un remaniement peut être un levier à actionner, a-t-il ajouté, alors que de nouveaux secrétaires d'Etat sont pressentis pour intégrer l'équipe Fillon, notamment à l'Immigration et aux Anciens combattants. L'heureux élu de ce dernier portefeuille officierait sous la tutelle d'Alain Juppé boulevard Saint-Germain. A moins que celui-ci ne soit appelé à d'autres fonctions. Au petit jeu des pronostics, l'ex-locataire de Matignon fait effectivement figure de favori pour retrouver la tête du Quai d'Orsay, si d'aventure la place est bien à prendre dans les semaines qui viennent.
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Le-destin-de-Michele-Alliot-Marie-au-ministere-des-Affaires-etrangeres-ne-tiendrait-qu-a-un-fil-273659
Alain Juppé
envoyé par franceinter. - L'info video en direct.
mardi 22 février 2011
MAM n’en a pas fini avec la Tunisie… et la Libye
Jusqu’à quand Michèle Alliot-Marie sera-t-elle poursuivie par ses vacances en Tunisie ? Dans son édition d’hier, le journal « Tunis Hebdo » affirme que la ministre des Affaires étrangères aurait rencontré en secret, le 27 décembre, le général Ali Seriati, chef de la sécurité présidentielle de Ben Ali, et Rafik Hadj Kacem, alors ministre de l’Intérieur
Ces deux hommes forts du régime Ben Ali auraient tenté de convaincre Alliot-Marie de les aider à mater la rébellion. Une information formellement démentie par le cabinet de la patronne du Quai d’Orsay, qui se trouve actuellement en visite diplomatique au Brésil.
Mais au moment où le régime du colonel Kadhafi vacille, c’est le compagnon de MAM, Patrick Ollier, ministre des Relations avec le Parlement, qui pourrait être rattrapé par ses relations avec la Libye. Ollier, qui assure n’avoir « aucun intérêt financier en Tunisie et en Libye » explique s’être rendu à Tripoli pour la première fois en 2003. Président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée, il avait participé à une rencontre parlementaire organisée dans la capitale libyenne. Il a ensuite fondé un groupe d’amitié franco-libyen à l’Assemblée nationale. Depuis, Ollier a effectué de nombreux déplacements dans ce pays, le dernier remontant au 23 octobre 2010, et rencontré à plusieurs reprises Kadhafi
http://www.leparisien.fr/politique/mam-n-en-a-pas-fini-avec-la-tunisie-et-la-libye-22-02-2011-1326100.php
Ces deux hommes forts du régime Ben Ali auraient tenté de convaincre Alliot-Marie de les aider à mater la rébellion. Une information formellement démentie par le cabinet de la patronne du Quai d’Orsay, qui se trouve actuellement en visite diplomatique au Brésil.
Mais au moment où le régime du colonel Kadhafi vacille, c’est le compagnon de MAM, Patrick Ollier, ministre des Relations avec le Parlement, qui pourrait être rattrapé par ses relations avec la Libye. Ollier, qui assure n’avoir « aucun intérêt financier en Tunisie et en Libye » explique s’être rendu à Tripoli pour la première fois en 2003. Président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée, il avait participé à une rencontre parlementaire organisée dans la capitale libyenne. Il a ensuite fondé un groupe d’amitié franco-libyen à l’Assemblée nationale. Depuis, Ollier a effectué de nombreux déplacements dans ce pays, le dernier remontant au 23 octobre 2010, et rencontré à plusieurs reprises Kadhafi
http://www.leparisien.fr/politique/mam-n-en-a-pas-fini-avec-la-tunisie-et-la-libye-22-02-2011-1326100.php
lundi 21 février 2011
MAM/Tunisie: nouveau démenti
Michèle Alliot-Marie dément catégoriquement avoir rencontré deux lieutenants de l'ancien président tunisien Zine Ben Ali lors de son séjour de fin d'année en Tunisie, a indiqué aujourd'hui son cabinet.
L'hebdomadaire Tunis-Hebdo affirme que Michèle Alliot-Marie a rencontré l'ex-ministre tunisien de l'Intérieur Rafik Belhaj Kacem et Ali Seriati, chef de la garde présidentielle, le 27 décembre lors de son passage à Tabarka. Selon le journal, "la réunion a eu lieu le 27 décembre à 11 heures dans le salon d'honneur de l'hôtel Tabarka Beach durant laquelle Hadj Kacem et Seriati ont tenté de convaincre, par tous les moyens, l'ancienne ministre de l'Intérieur qu'elle fut, de les aider afin de mater la 'rébellion'".
Cette information, également publiée par le site de l'hebdomadaire, webdo.tn, a été démentie par le cabinet de la ministre, en déplacement officie aujourd'hui au Brésil. "Le ministère des Affaires étrangères dément formellement cette information, dénuée de tout fondement, et précise que Michèle Alliot-Marie n'a eu aucun contact durant son séjour avec les deux personnes citées dans ces articles", indique-t-il dans un communiqué.
L'article de Tunis hebdo intervient après plusieurs semaines de polémiques sur le séjour tunisien de la ministre des Affaires étrangères. Le 2 février, le Canard enchaîné avait révélé que la ministre des affaires étrangères avait bénéficié d'un jet privé d'un homme d'affaires tunisien proche de Ben Ali, Aziz Miled, pour se rendre dans la station de Tabarka. Elle avait reconnu quelques jours plus tard avoir emprunté l'appareil une seconde fois pour une excursion. Le 16 février, l'hebdomadaire satirique a affirmé que, pendant ce séjour familial, le père de Michèle Alliot-Marie avait investi dans l'un des complexes immobiliers en cours de construction d'Aziz Miled.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/21/97001-20110221FILWWW00453-mamtunisie-nouveau-dementi.php
L'hebdomadaire Tunis-Hebdo affirme que Michèle Alliot-Marie a rencontré l'ex-ministre tunisien de l'Intérieur Rafik Belhaj Kacem et Ali Seriati, chef de la garde présidentielle, le 27 décembre lors de son passage à Tabarka. Selon le journal, "la réunion a eu lieu le 27 décembre à 11 heures dans le salon d'honneur de l'hôtel Tabarka Beach durant laquelle Hadj Kacem et Seriati ont tenté de convaincre, par tous les moyens, l'ancienne ministre de l'Intérieur qu'elle fut, de les aider afin de mater la 'rébellion'".
Cette information, également publiée par le site de l'hebdomadaire, webdo.tn, a été démentie par le cabinet de la ministre, en déplacement officie aujourd'hui au Brésil. "Le ministère des Affaires étrangères dément formellement cette information, dénuée de tout fondement, et précise que Michèle Alliot-Marie n'a eu aucun contact durant son séjour avec les deux personnes citées dans ces articles", indique-t-il dans un communiqué.
L'article de Tunis hebdo intervient après plusieurs semaines de polémiques sur le séjour tunisien de la ministre des Affaires étrangères. Le 2 février, le Canard enchaîné avait révélé que la ministre des affaires étrangères avait bénéficié d'un jet privé d'un homme d'affaires tunisien proche de Ben Ali, Aziz Miled, pour se rendre dans la station de Tabarka. Elle avait reconnu quelques jours plus tard avoir emprunté l'appareil une seconde fois pour une excursion. Le 16 février, l'hebdomadaire satirique a affirmé que, pendant ce séjour familial, le père de Michèle Alliot-Marie avait investi dans l'un des complexes immobiliers en cours de construction d'Aziz Miled.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/21/97001-20110221FILWWW00453-mamtunisie-nouveau-dementi.php
dimanche 20 février 2011
MAM doit-elle démissionner ? L'avis des Français
Michèle Alliot-Marie peine à surmonter la polémique sur ses vacances en Tunisie, deux semaines avant la chute du président Ben Ali. La ministre, qui a remplacé Bernard Kouchner le 14 novembre, doit aujourd'hui faire face presque seule aux attaques de l'opposition à chaque nouvelle révélation sur cet épisode. Après de nouvelles révélations sur une transaction immobilière entre les parents de la ministre et un grand patron tunisien proche de Ben Ali, en pleine révolution en Tunisie, l'opposition a réclamé mercredi le départ de Michèle Alliot-Marie, dénonçant désormais une succession de "mensonges" et une "confusion des genres" nuisibles pour l'image de l'Etat français. Les sénateurs socialistes et communistes, qui réclament comme leurs collègues députés sa démission, ont boycotté jeudi une audition de Michèle Alliot-Marie.
Qu'en pensent les Français ? Cinquante-quatre pour cent d'entre eux souhaitent que la chef de la diplomatie démissionne, selon un sondage publié dimanche dans Le Parisien (1). Parmi les sympathisants de gauche, le pourcentage des personnes souhaitant qu'elle quitte son poste atteint 82%. Cinquante-quatre pour cent des personnes interrogées estiment également que cette affaire, qui a sérieusement écorné l'image de la diplomatie française, est "grave".
"Elle est très affaiblie"
Mais Nicolas Sarkozy a maintenu jusqu'ici son soutien à sa chef de la diplomatie, en partie parce qu'il n'aime guère agir sous la pression, en partie parce qu'au moment où elle était en Tunisie, le Premier ministre François Fillon profitait de l'hospitalité du président égyptien Hosni Moubarak, également obligé depuis de renoncer au pouvoir. Une issue que n'a pas su prévoir Paris, pas plus que la fin du régime de Ben Ali en Tunisie, et qui prive le chef de l'Etat français d'un de ses principaux appuis au Proche-Orient.
Nombre d'élus de la majorité se posent désormais ouvertement la question du départ de Michèle Alliot-Marie. "Elle est très affaiblie", souligne un député UMP. "Sa crédibilité est atteinte auprès de ses collègues européens et sur la scène internationale. Il y a un problème à régler." Le plus grave à ses yeux n'est pas tant l'usage que Michèle Alliot-Marie a fait du jet privé d'un homme d'affaire tunisien réputé proche de Ben Ali ou l'achat immobilier effectué par son père auprès du même Aziz Miled lors de ce voyage, que le fait qu'elle ait tardé à reconnaître les faits.
(1) L'enquête Harris-Interactive a été réalisé en ligne les 16 et 17 février 2011 auprès d'un échantillon de 1051 personnes de 18 ans et plus représentatifs de la population française, selon la méthode des quotas
http://lci.tf1.fr/politique/mam-doit-elle-demissionner-l-avis-des-francais-6285261.html
Qu'en pensent les Français ? Cinquante-quatre pour cent d'entre eux souhaitent que la chef de la diplomatie démissionne, selon un sondage publié dimanche dans Le Parisien (1). Parmi les sympathisants de gauche, le pourcentage des personnes souhaitant qu'elle quitte son poste atteint 82%. Cinquante-quatre pour cent des personnes interrogées estiment également que cette affaire, qui a sérieusement écorné l'image de la diplomatie française, est "grave".
"Elle est très affaiblie"
Mais Nicolas Sarkozy a maintenu jusqu'ici son soutien à sa chef de la diplomatie, en partie parce qu'il n'aime guère agir sous la pression, en partie parce qu'au moment où elle était en Tunisie, le Premier ministre François Fillon profitait de l'hospitalité du président égyptien Hosni Moubarak, également obligé depuis de renoncer au pouvoir. Une issue que n'a pas su prévoir Paris, pas plus que la fin du régime de Ben Ali en Tunisie, et qui prive le chef de l'Etat français d'un de ses principaux appuis au Proche-Orient.
Nombre d'élus de la majorité se posent désormais ouvertement la question du départ de Michèle Alliot-Marie. "Elle est très affaiblie", souligne un député UMP. "Sa crédibilité est atteinte auprès de ses collègues européens et sur la scène internationale. Il y a un problème à régler." Le plus grave à ses yeux n'est pas tant l'usage que Michèle Alliot-Marie a fait du jet privé d'un homme d'affaire tunisien réputé proche de Ben Ali ou l'achat immobilier effectué par son père auprès du même Aziz Miled lors de ce voyage, que le fait qu'elle ait tardé à reconnaître les faits.
(1) L'enquête Harris-Interactive a été réalisé en ligne les 16 et 17 février 2011 auprès d'un échantillon de 1051 personnes de 18 ans et plus représentatifs de la population française, selon la méthode des quotas
http://lci.tf1.fr/politique/mam-doit-elle-demissionner-l-avis-des-francais-6285261.html
jeudi 17 février 2011
Faut-il sauver le soldat Alliot-Marie ?
Jusqu'où faudra-t-il aller dans le conflit d'intérêts pour que le chef de l'Etat comprenne que le crédit de la France, dont il est garant, est engagé ?" Cette question posée par le journal Le Monde donne le ton de l'ampleur prise désormais dans la presse par "l'affaire des vacances tunisiennes" de Michèle Alliot-Marie. Les quotidiens critiquent unanimement l'obstination du gouvernement et de l'Elysée autour du "soldat MAM", plombé par son épopée tunisienne, et le comportement de cette "Dame de Fer" maintenue aux commandes d'une diplomatie française à l'image sérieusement écornée.
Dans Libération, Laurent Joffrin estime "qu'Italie mise à part, on voit peu de pays où cette succession de maladresses n'aurait pas débouché sur la nomination, à ce poste sensible qui réclame tact et jugement, d'un ou d'une remplaçante." "Le voyage de Michèle Alliot-Marie et de Patrick Ollier, deux ministres de premier plan, qui mêle, sur fond de mensonges, amitié trouble avec la galaxie Ben Ali et juteux investissements, fait déborder un vase déjà trop plein", pointe Patrick Apel-Muller dans L'Humanité.
L'image de la France écornée
Dans La Charente Libre, Jacques Guyon tire à boulets rouges : "L'encouragement venu du haut tout comme les tirs de barrage déclenchés par la troupe UMP pour sauver le soldat MAM ont du coup dopé la ministre, plus dame de fer que jamais." Hervé Favre, dans La Voix du Nord, rappelle que d'autres ont précédée la ministre dans la tempête politico-médiatique : "Dans l'univers impitoyable de la politique, on appelle cela 'être dans la lessiveuse'. On pense que le programme va s'arrêter après le rinçage et l'essorage et puis quelqu'un de bien intentionné relance le cycle. Il est rare que le ministre visé en sorte plus blanc que blanc. Ce genre de programme se termine généralement avec une forte odeur de brûlé, voire de carbonisé".
Pour Rémi Godeau dans L'Est Républicain, l'image de la France à l'étranger s'en trouve du coup sérieusement écornée. "En plein G20, voilà l'image du pays ternie", déplore-t-il. "Et la crédibilité de notre diplomatie pour longtemps amoindrie. A vrai dire, la France n'aura plus qu'un fantôme de ministre des Affaires étrangères. Sans crédit, ni voix. Fragilisé, le gouvernement redevient inaudible et le travail des députés transparent." Philippe Waucampt dans Le Républicain lorrain pense même que l'Elysée "traîne désormais comme un boulet une Michèle Alliot-Marie dont la succession de bourdes (...) et l'accumulation de demi-vérités rendent notre diplomatie inaudible sur la scène internationale".
Dans les colonnes de Sud-Ouest, Yves Harté enfonce le clou. "Ces huit derniers jours ont froidement mis sous nos yeux l'état de notre diplomatie. A parler vrai, elle est en lambeaux", selon l'éditorialiste qui ne retient de ces derniers jours que des "cocoricos et des rodomontades" et "des colères montées sur ergots". Seul L'Union/L'Ardennais, sous la plume d'Hervé Chabaud, se range derrière "le soldat MAM". "C'est l'hallali contre Alliot-Marie !", regrette l'éditorialiste pour qui "la campagne pour l'Elysée est lancée et l'on sait que les couvercles des cuves à lisier sont levés
http://lci.tf1.fr/politique/faut-il-sauver-le-soldat-alliot-marie-6280932.html
Dans Libération, Laurent Joffrin estime "qu'Italie mise à part, on voit peu de pays où cette succession de maladresses n'aurait pas débouché sur la nomination, à ce poste sensible qui réclame tact et jugement, d'un ou d'une remplaçante." "Le voyage de Michèle Alliot-Marie et de Patrick Ollier, deux ministres de premier plan, qui mêle, sur fond de mensonges, amitié trouble avec la galaxie Ben Ali et juteux investissements, fait déborder un vase déjà trop plein", pointe Patrick Apel-Muller dans L'Humanité.
L'image de la France écornée
Dans La Charente Libre, Jacques Guyon tire à boulets rouges : "L'encouragement venu du haut tout comme les tirs de barrage déclenchés par la troupe UMP pour sauver le soldat MAM ont du coup dopé la ministre, plus dame de fer que jamais." Hervé Favre, dans La Voix du Nord, rappelle que d'autres ont précédée la ministre dans la tempête politico-médiatique : "Dans l'univers impitoyable de la politique, on appelle cela 'être dans la lessiveuse'. On pense que le programme va s'arrêter après le rinçage et l'essorage et puis quelqu'un de bien intentionné relance le cycle. Il est rare que le ministre visé en sorte plus blanc que blanc. Ce genre de programme se termine généralement avec une forte odeur de brûlé, voire de carbonisé".
Pour Rémi Godeau dans L'Est Républicain, l'image de la France à l'étranger s'en trouve du coup sérieusement écornée. "En plein G20, voilà l'image du pays ternie", déplore-t-il. "Et la crédibilité de notre diplomatie pour longtemps amoindrie. A vrai dire, la France n'aura plus qu'un fantôme de ministre des Affaires étrangères. Sans crédit, ni voix. Fragilisé, le gouvernement redevient inaudible et le travail des députés transparent." Philippe Waucampt dans Le Républicain lorrain pense même que l'Elysée "traîne désormais comme un boulet une Michèle Alliot-Marie dont la succession de bourdes (...) et l'accumulation de demi-vérités rendent notre diplomatie inaudible sur la scène internationale".
Dans les colonnes de Sud-Ouest, Yves Harté enfonce le clou. "Ces huit derniers jours ont froidement mis sous nos yeux l'état de notre diplomatie. A parler vrai, elle est en lambeaux", selon l'éditorialiste qui ne retient de ces derniers jours que des "cocoricos et des rodomontades" et "des colères montées sur ergots". Seul L'Union/L'Ardennais, sous la plume d'Hervé Chabaud, se range derrière "le soldat MAM". "C'est l'hallali contre Alliot-Marie !", regrette l'éditorialiste pour qui "la campagne pour l'Elysée est lancée et l'on sait que les couvercles des cuves à lisier sont levés
http://lci.tf1.fr/politique/faut-il-sauver-le-soldat-alliot-marie-6280932.html
mercredi 16 février 2011
MAM a bien téléphoné à Ben Ali pendant ses vacances
Le ministère des Affaires étrangères a confirmé que Michèle Alliot-Marie avait téléphoné à Ben Ali pendant ses vacances tunisiennes. Jean-Marc Ayrault, patron des députés PS, appelle à sa démission.
La pression monte encore sur Michèle Alliot-Marie. Le ministère des Affaires étrangères a confirmé l'information de Mediapart selon laquelle la ministre a appelé Ben Ali pendant ses vacances tunisiennes.
On ne connait pas la teneur de cette conversation, mais cette confirmation officielle met à mal la défense de MAM, qui a toujours soutenu qu'elle n'avait pas eu de contacts privilégiés avec le dictateur déchu.
Cela s'ajoute aux révélations du Canard enchaîné. Dans son édition de mercredi, l'hebdomadaire satirique révèle que les parents de la ministre ont racheté des parts appartenant à l'homme d'affaires Aziz Miled dans une société civile immobilière le 30 décembre dernier, en plein voyage controversé de la ministre en Tunisie.
C'est la même affaire qui continue", a dit Jean-Marc Ayrault sur France Info, pointant une "situation particulièrement grave" en France avec d'un côté "le président des riches qui annonce qu'il veut supprimer l'ISF" et de l'autre un "gouvernement des conflits d'intérêts".
"Au président de crever l'abcès"
Pour le député-maire de Nantes, MAM était "en voyage d'affaires en Tunisie", elle "n'a cessé de mentir aux Français", "on est au coeur même de ce qu'il ne faut pas faire quand on dirige l'Etat".
"Si Michèle Alliot-Marie et Patrick Ollier avaient le sens de l'Etat et de l'intérêt de la France, eux-mêmes s'expliqueraient sur la totalité de ce qui les met en cause, ils démissionneraient", a-t-il estimé, ajoutant: "S'ils ne le font pas, c'est au président de la République de crever l'abcès".
"On est dans une République qui n'est plus crédible et c'est la France qui n'est plus crédible", a-t-il déploré, appelant à "de la transparence" et "des règles" en la matière.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/mam-a-bien-telephone-a-ben-ali-pendant-ses-vacances_963025.html
Zapping des matinales - 16 février 2011
envoyé par LEXPRESS. - L'info video en direct.
La pression monte encore sur Michèle Alliot-Marie. Le ministère des Affaires étrangères a confirmé l'information de Mediapart selon laquelle la ministre a appelé Ben Ali pendant ses vacances tunisiennes.
On ne connait pas la teneur de cette conversation, mais cette confirmation officielle met à mal la défense de MAM, qui a toujours soutenu qu'elle n'avait pas eu de contacts privilégiés avec le dictateur déchu.
Cela s'ajoute aux révélations du Canard enchaîné. Dans son édition de mercredi, l'hebdomadaire satirique révèle que les parents de la ministre ont racheté des parts appartenant à l'homme d'affaires Aziz Miled dans une société civile immobilière le 30 décembre dernier, en plein voyage controversé de la ministre en Tunisie.
C'est la même affaire qui continue", a dit Jean-Marc Ayrault sur France Info, pointant une "situation particulièrement grave" en France avec d'un côté "le président des riches qui annonce qu'il veut supprimer l'ISF" et de l'autre un "gouvernement des conflits d'intérêts".
"Au président de crever l'abcès"
Pour le député-maire de Nantes, MAM était "en voyage d'affaires en Tunisie", elle "n'a cessé de mentir aux Français", "on est au coeur même de ce qu'il ne faut pas faire quand on dirige l'Etat".
"Si Michèle Alliot-Marie et Patrick Ollier avaient le sens de l'Etat et de l'intérêt de la France, eux-mêmes s'expliqueraient sur la totalité de ce qui les met en cause, ils démissionneraient", a-t-il estimé, ajoutant: "S'ils ne le font pas, c'est au président de la République de crever l'abcès".
"On est dans une République qui n'est plus crédible et c'est la France qui n'est plus crédible", a-t-il déploré, appelant à "de la transparence" et "des règles" en la matière.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/mam-a-bien-telephone-a-ben-ali-pendant-ses-vacances_963025.html
Zapping des matinales - 16 février 2011
envoyé par LEXPRESS. - L'info video en direct.
MAM : 125.000 euros pour un étrange sondage
Le ministère des Affaires étrangères a commandé début janvier un sondage pour évaluer la satisfaction des participants aux réunions du G8 et du G20 organisées par la France, révèle Europe 1. L'administration de Michèle Alliot-Marie a lancé le 10 janvier auprès des instituts de sondage un appel d'offre à 125.000 euros pour savoir si les participants des différentes réunions organisées par la présidence française ont été satisfaits de l'accueil, de l'hébergement et de la restauration. Une commande discutable en ces temps de rigueur budgétaire et qui tombe au plus mal pour MAM, empêtré dans une nouvelle affaire tunisienne.
http://www.europe1.fr/Politique/MAM-125.000-euros-pour-un-etrange-sondage-415207
http://www.europe1.fr/Politique/MAM-125.000-euros-pour-un-etrange-sondage-415207
mardi 15 février 2011
Le père d'Alliot-Marie aurait investi dans l'immobilier tunisien
Les parents de Michèle Alliot-Marie ont acheté les parts d'une société civile immobilière à l'homme d'affaires Aziz Miled pendant les vacances tunisiennes de leur fille, écrit Le Canard enchaîné.
Pour l'hebdomadaire satirique, à paraître mercredi, la famille Alliot-Marie faisait ainsi "des affaires" avec un proche de l'ex-président Ben Ali "en pleine révolution tunisienne".
L'entourage de la ministre des Affaires étrangères a répondu que cette éventuelle transaction "ne concerne en rien Michèle Alliot-Marie." "Cela concerne ses parents exclusivement", a-t-on dit à Reuters.
Mise en cause pour ses vacances tunisiennes, trois semaines avant la chute du régime, Michèle Alliot-Marie avait elle-même indiqué avoir voyagé avec ses parents, âgés de 92 et 94 ans, lors de la trêve de fin d'année.
Elle a également reconnu avoir pris place à deux reprises à bord d'un jet privé d'Aziz Miled pour se rendre dans une station balnéaire et faire une excursion avec sa famille.
Elle a cependant affirmé que l'homme d'affaires tunisien n'était pas proche du clan Ben Ali mais "une victime" de l'entourage de l'ancien président, qui aurait capté des parts de certaines de ses sociétés.
Selon le Canard enchaîné, les parents de Michèle Alliot-Marie ont profité du séjour de la ministre pour racheter la totalité des parts d'une société civile immobilière appartenant à Aziz Miled et dans laquelle ils possédaient déjà 13%.
Compte tenu des procédures en vigueur en Tunisie, cette opération immobilière a été "forcément préparée de longue date", avance l'hebdomadaire.
Le montant exact de la transaction inscrite dans le registre municipal de Tabarka et dont il publie des extraits n'est pas connu, car seule la valeur nominale des parts y figure, ajoute-t-il.
Celle-ci se monte à 755.000 dinars, soit 325.000 euros, mais la somme réellement payée peut-être supérieure, écrit-il.
Le Premier ministre, François Fillon, avait réaffirmé le 8 février son soutien à Michèle Alliot-Marie avant de révéler lui-même avoir séjourné en Egypte aux frais des autorités lors de son séjour de fin d'année dans ce pays.
Selon le Canard enchaîné, François Fillon est un "récidiviste" car il avait déjà effectué un séjour privé - prolongeant une visite officielle - avec sa famille en Egypte, aux frais du gouvernement, en 2008.
Depuis la répétition de polémiques liées aux invitations par des autorités étrangères, le président Nicolas Sarkozy a demandé à ses ministres de privilégier désormais la France pour passer leurs vacances. Tout voyage à l'invitation d'autorités étrangères devra obtenir l'aval de l'Elysée.
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/le-pere-d-alliot-marie-aurait-investi-dans-l-immobilier-tunisien-15-02-2011-1295715_240.php
Pour l'hebdomadaire satirique, à paraître mercredi, la famille Alliot-Marie faisait ainsi "des affaires" avec un proche de l'ex-président Ben Ali "en pleine révolution tunisienne".
L'entourage de la ministre des Affaires étrangères a répondu que cette éventuelle transaction "ne concerne en rien Michèle Alliot-Marie." "Cela concerne ses parents exclusivement", a-t-on dit à Reuters.
Mise en cause pour ses vacances tunisiennes, trois semaines avant la chute du régime, Michèle Alliot-Marie avait elle-même indiqué avoir voyagé avec ses parents, âgés de 92 et 94 ans, lors de la trêve de fin d'année.
Elle a également reconnu avoir pris place à deux reprises à bord d'un jet privé d'Aziz Miled pour se rendre dans une station balnéaire et faire une excursion avec sa famille.
Elle a cependant affirmé que l'homme d'affaires tunisien n'était pas proche du clan Ben Ali mais "une victime" de l'entourage de l'ancien président, qui aurait capté des parts de certaines de ses sociétés.
Selon le Canard enchaîné, les parents de Michèle Alliot-Marie ont profité du séjour de la ministre pour racheter la totalité des parts d'une société civile immobilière appartenant à Aziz Miled et dans laquelle ils possédaient déjà 13%.
Compte tenu des procédures en vigueur en Tunisie, cette opération immobilière a été "forcément préparée de longue date", avance l'hebdomadaire.
Le montant exact de la transaction inscrite dans le registre municipal de Tabarka et dont il publie des extraits n'est pas connu, car seule la valeur nominale des parts y figure, ajoute-t-il.
Celle-ci se monte à 755.000 dinars, soit 325.000 euros, mais la somme réellement payée peut-être supérieure, écrit-il.
Le Premier ministre, François Fillon, avait réaffirmé le 8 février son soutien à Michèle Alliot-Marie avant de révéler lui-même avoir séjourné en Egypte aux frais des autorités lors de son séjour de fin d'année dans ce pays.
Selon le Canard enchaîné, François Fillon est un "récidiviste" car il avait déjà effectué un séjour privé - prolongeant une visite officielle - avec sa famille en Egypte, aux frais du gouvernement, en 2008.
Depuis la répétition de polémiques liées aux invitations par des autorités étrangères, le président Nicolas Sarkozy a demandé à ses ministres de privilégier désormais la France pour passer leurs vacances. Tout voyage à l'invitation d'autorités étrangères devra obtenir l'aval de l'Elysée.
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/le-pere-d-alliot-marie-aurait-investi-dans-l-immobilier-tunisien-15-02-2011-1295715_240.php
Les indiscrets ...MAM...Fillon ...les vacances..;
Une vilaine rumeur court dans les cabinets ministériels : assurée d’être débarquée du gouvernement en début de semaine dernière, Michèle Alliot-Marie aurait tenté une manœuvre en faisant balancer au Canard enchaîné l’affaire des vacances égyptiennes de François Fillon.
Intimidation
Une vilaine rumeur court dans les cabinets ministériels : assurée d’être débarquée du gouvernement en début de semaine dernière, Michèle Alliot-Marie aurait tenté une manœuvre en faisant balancer au Canard enchaîné l’affaire des vacances égyptiennes de François Fillon. Si c’est le cas, l’intimidation a réussi puisque l’Elysée a préféré garder MAM plutôt que de provoquer une crise politique qui aurait amené à s’interroger sur les vacances de fin d’année passées par Nicolas Sarkozy et son épouse dans une résidence de la famille royale marocaine à Marrakech.
http://www.republicain-lorrain.fr/fr/metz-orne/article/4618050/Les-indiscrets.html
Intimidation
Une vilaine rumeur court dans les cabinets ministériels : assurée d’être débarquée du gouvernement en début de semaine dernière, Michèle Alliot-Marie aurait tenté une manœuvre en faisant balancer au Canard enchaîné l’affaire des vacances égyptiennes de François Fillon. Si c’est le cas, l’intimidation a réussi puisque l’Elysée a préféré garder MAM plutôt que de provoquer une crise politique qui aurait amené à s’interroger sur les vacances de fin d’année passées par Nicolas Sarkozy et son épouse dans une résidence de la famille royale marocaine à Marrakech.
http://www.republicain-lorrain.fr/fr/metz-orne/article/4618050/Les-indiscrets.html
mercredi 9 février 2011
52% des Français pour une démission de MAM
Une courte majorité des Français souhaite la démission de la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, après les révélations sur ses vacances en Tunisie, selon un sondage BVA pour LCI. Ils sont ainsi 52%, contre 46% d'une opinion contraire, à souhaiter que la chef de la diplomatie française quitte le gouvernement, selon cette enquête diffusée mercredi. BVA souligne que les Français sont peu enclins à réclamer "la tête" d'un politique et que, contrairement à de récentes affaires, le mélange jet privé et liens avec des proches d'un pouvoir dictatorial reproché à la ministre "ne passe pas." Toutefois, si 75% des sympathisants de gauche souhaitent la démission de Michèle Alliot-Marie, ils ne sont que 23% à droite à partager ce souhait.
Ce sondage a été réalisé les 8 et 9 février auprès d'un échantillon de 1.061 personnes, représentatif de la population française
http://lci.tf1.fr/politique/52-des-francais-pour-une-demission-de-mam-6270648.html
Ce sondage a été réalisé les 8 et 9 février auprès d'un échantillon de 1.061 personnes, représentatif de la population française
http://lci.tf1.fr/politique/52-des-francais-pour-une-demission-de-mam-6270648.html
mardi 8 février 2011
MAM de nouveau soutenue par l'exécutif
La ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, qui est sur la sellette pour son récent voyage en Tunisie, a obtenu mardi le soutien de François Fillon et de Nicolas Sarkozy. "Je voudrais dire à Michèle tout mon soutien. Elle a le soutien du président de la République et du Premier ministre", a déclaré François Fillon devant les députés UMP réunis à l'Assemblée nationale, selon plusieurs participants. Le chef du groupe UMP de l'Assemblée, Christian Jacob, a fait applaudir Michèle Alliot-Marie, qui était présente à la réunion, par les députés, selon la même source.
L'opposition réclame la démission du chef de la diplomatie française, accusée d'avoir utilisé par deux fois le jet privé d'un homme d'affaires tunisien lors de ses vacances fin décembre en Tunisie peu avant la chute du régime de Zine Ben Ali.
http://lci.tf1.fr/politique/mam-de-nouveau-soutenue-par-l-executif-6266611.html
L'opposition réclame la démission du chef de la diplomatie française, accusée d'avoir utilisé par deux fois le jet privé d'un homme d'affaires tunisien lors de ses vacances fin décembre en Tunisie peu avant la chute du régime de Zine Ben Ali.
http://lci.tf1.fr/politique/mam-de-nouveau-soutenue-par-l-executif-6266611.html
Vacances en Tunisie: Journée sous haute tension pour MAM
La ministre des Affaires étrangères ne serait plus en odeur de sainteté à l'Elysée...
L'UMP a beau faire bloc derrière Michèle Alliot-Marie, lui réitérant son soutien ce mardi matin, la journée s'annonce tendue pour la ministre. Selon plusieurs médias, son intervention lors des questions au gouvernement à l'Assemblée sera suivie attentivement depuis l'Elysée.
MAM risque bien d'être de nouveau prise à partie sur ses vacances en Tunisie, notamment par les députés de gauche, qui réclament sa démission depuis plusieurs jours. Mais selon Les Echos, même les députés UMP remonteraient ce mardi matin de leurs circonscriptions sonnés par les reproches entendus sur cette nouvelle polémique.
La sortie du Canard très attendue
Mais surtout, c'est la sortie du Canard Enchaîné de mercredi, et l'éventuelle publication de nouvelles révélations, qui pourrait décider du sort de MAM. L'hebdomadaire satirique est à l'origine des premières sorties sur le séjour en Tunisie de la ministre et son voyage dans un jet privé appartenant à un homme d'affaires tunisien.
Selon Europe 1, Nicolas Sarkozy considère la ligne de défense de la ministre «maladroite» et «inopportune». Au cours de leur voyage officiel ensemble à Varsovie, le chef de l'Etat a refusé de s'exprimer sur le sujet. Un silence interprété comme un désaveu de Michèle Alliot-Marie, selon le site Internet du quotidien polonais Gazeta Wyborcza, qui a annoncé lundi qu'elle «ne dirigeait plus la diplomatie française». Information aussitôt démentie par l'entourage de la ministre.
Recadrage ou limogeage?
Nicolas Sarkozy devrait intervenir sur la question dans la semaine, peut-être même mercredi, lors du Conseil des ministres, histoire de ne pas «polluer» son intervention dans «Paroles de Français», sur TF1 jeudi soir, avec cette affaire.
Le Président se contentera-t-il d'un recadrage ou ira-t-il jusqu'au limogeage, au risque de donner satisfaction à la gauche? Les paris restent ouverts.
http://20min.fr/a/666456
L'UMP a beau faire bloc derrière Michèle Alliot-Marie, lui réitérant son soutien ce mardi matin, la journée s'annonce tendue pour la ministre. Selon plusieurs médias, son intervention lors des questions au gouvernement à l'Assemblée sera suivie attentivement depuis l'Elysée.
MAM risque bien d'être de nouveau prise à partie sur ses vacances en Tunisie, notamment par les députés de gauche, qui réclament sa démission depuis plusieurs jours. Mais selon Les Echos, même les députés UMP remonteraient ce mardi matin de leurs circonscriptions sonnés par les reproches entendus sur cette nouvelle polémique.
La sortie du Canard très attendue
Mais surtout, c'est la sortie du Canard Enchaîné de mercredi, et l'éventuelle publication de nouvelles révélations, qui pourrait décider du sort de MAM. L'hebdomadaire satirique est à l'origine des premières sorties sur le séjour en Tunisie de la ministre et son voyage dans un jet privé appartenant à un homme d'affaires tunisien.
Selon Europe 1, Nicolas Sarkozy considère la ligne de défense de la ministre «maladroite» et «inopportune». Au cours de leur voyage officiel ensemble à Varsovie, le chef de l'Etat a refusé de s'exprimer sur le sujet. Un silence interprété comme un désaveu de Michèle Alliot-Marie, selon le site Internet du quotidien polonais Gazeta Wyborcza, qui a annoncé lundi qu'elle «ne dirigeait plus la diplomatie française». Information aussitôt démentie par l'entourage de la ministre.
Recadrage ou limogeage?
Nicolas Sarkozy devrait intervenir sur la question dans la semaine, peut-être même mercredi, lors du Conseil des ministres, histoire de ne pas «polluer» son intervention dans «Paroles de Français», sur TF1 jeudi soir, avec cette affaire.
Le Président se contentera-t-il d'un recadrage ou ira-t-il jusqu'au limogeage, au risque de donner satisfaction à la gauche? Les paris restent ouverts.
http://20min.fr/a/666456
L'entourage de MAM dément un départ de ses fonctions
L'entourage de Michèle Alliot-Marie a formellement démenti lundi soir un départ de ses fonctions de la ministre des Affaires étrangères, qui aurait été décidé, selon un site d'information polonais, lors du voyage en Pologne dans la journée du président Nicolas Sarkozy. "Nous démentons formellement cette information qui n'a aucun fondement. Nous l'avons démentie auprès du site polonais ainsi qu'auprès des sites français ayant repris cette information absolument ridicule", a déclaré à l'AFP Guillaume Didier, conseiller en communication de Michèle Alliot-Marie.
Le site internet du quotidien polonais Gazeta Wyborcza avait auparavant affirmé que "Michèle Alliot-Marie ne dirigeait plus la diplomatie française". "Le président le lui a fait savoir sur la route de Varsovie" le menant à un sommet avec ses homologues polonais Bronislaw Komorowski et allemande Angela Merkel, a ajouté le journal citant des "sources diplomatiques".
La ministre affronte depuis une semaine des appels à sa démission, pour avoir utilisé par deux fois, durant des vacances fin 2010 en Tunisie alors en révolte sociale, l'avion d'un ami tunisien en relation d'affaires avec le clan Ben Ali. Michèle Alliot-Marie, qui est accusée par l'opposition socialiste d'avoir affaibli la diplomatie française, accompagnait Nicolas Sarkozy à Varsovie. Lors d'une conférence de presse dans la capitale polonaise, le président français a refusé de s'exprimer sur cette polémique.
http://lci.tf1.fr/politique/l-entourage-de-mam-dement-un-depart-de-ses-fonctions-6266228.html
Le site internet du quotidien polonais Gazeta Wyborcza avait auparavant affirmé que "Michèle Alliot-Marie ne dirigeait plus la diplomatie française". "Le président le lui a fait savoir sur la route de Varsovie" le menant à un sommet avec ses homologues polonais Bronislaw Komorowski et allemande Angela Merkel, a ajouté le journal citant des "sources diplomatiques".
La ministre affronte depuis une semaine des appels à sa démission, pour avoir utilisé par deux fois, durant des vacances fin 2010 en Tunisie alors en révolte sociale, l'avion d'un ami tunisien en relation d'affaires avec le clan Ben Ali. Michèle Alliot-Marie, qui est accusée par l'opposition socialiste d'avoir affaibli la diplomatie française, accompagnait Nicolas Sarkozy à Varsovie. Lors d'une conférence de presse dans la capitale polonaise, le président français a refusé de s'exprimer sur cette polémique.
http://lci.tf1.fr/politique/l-entourage-de-mam-dement-un-depart-de-ses-fonctions-6266228.html
lundi 7 février 2011
L'UMP vole au secours de MAM
La direction nationale de l'UMP a apporté aujourd'hui son soutien à la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, face aux appels à la démission de la gauche et à l'embarras de la droite, sur fond de polémique autour de ses vacances privées en Tunisie. "Jean-François Copé et l'UMP soutiennent la ministre des Affaires étrangères dans la tourmente qu'elle affronte", a déclaré l'entourage du secrétaire général Jean-François Copé, interrogé par l'AFP sur les difficultés de la chef de la diplomatie française qui embarrassent la droite et l'exécutif.
Dimanche, un proche de M. Copé, le chef des députés UMP Christian Jacob, avait estimé que Michèle Alliot-Marie n'avait pas "commis de faute" et qu'elle n'était "en aucun cas disqualifiée" pour mener la "politique étrangère" de la France. La ministre, critiquée publiquement ou en privé par certains de ses collègues ou parlementaires, a également reçu lundi le soutien des jeunes militants de l'UMP.
Le bureau des Jeunes Populaires s'est ainsi "attristé" dans un communiqué "devant le spectacle d’attaques injustes et de déclarations fantaisistes envers la ministre d’Etat Michèle Alliot-Marie". "Alors que les responsables du PS devraient avoir à coeur de (...) construire l’avenir du pays, ils préfèrent livrer aux chiens l’honneur d’une femme", déclarent les Jeunes Populaires, paraphrasant François Mitterrand aux obsèques de son ex-Premier ministre Pierre Bérégovoy après son suicide.
"Les responsables du PS ont l’indignation sélective: ils se lancent sur la base de simples amalgames dans une véritable chasse à l’homme contre Michèle Alliot-Marie alors qu’hier encore ils siégeaient sur les mêmes bancs que M. Ben Ali au sein de l’Internationale socialiste", ajoutent les Jeunes UMP.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/07/97001-20110207FILWWW00609-l-ump-vole-au-secours-de-mam.php
Dimanche, un proche de M. Copé, le chef des députés UMP Christian Jacob, avait estimé que Michèle Alliot-Marie n'avait pas "commis de faute" et qu'elle n'était "en aucun cas disqualifiée" pour mener la "politique étrangère" de la France. La ministre, critiquée publiquement ou en privé par certains de ses collègues ou parlementaires, a également reçu lundi le soutien des jeunes militants de l'UMP.
Le bureau des Jeunes Populaires s'est ainsi "attristé" dans un communiqué "devant le spectacle d’attaques injustes et de déclarations fantaisistes envers la ministre d’Etat Michèle Alliot-Marie". "Alors que les responsables du PS devraient avoir à coeur de (...) construire l’avenir du pays, ils préfèrent livrer aux chiens l’honneur d’une femme", déclarent les Jeunes Populaires, paraphrasant François Mitterrand aux obsèques de son ex-Premier ministre Pierre Bérégovoy après son suicide.
"Les responsables du PS ont l’indignation sélective: ils se lancent sur la base de simples amalgames dans une véritable chasse à l’homme contre Michèle Alliot-Marie alors qu’hier encore ils siégeaient sur les mêmes bancs que M. Ben Ali au sein de l’Internationale socialiste", ajoutent les Jeunes UMP.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/07/97001-20110207FILWWW00609-l-ump-vole-au-secours-de-mam.php
Alliot-Marie débarquée du gouvernement ?
Sarkozy, en route vers Varsovie, a limogé sa ministre des Affaires étrangères", annonce le journal polonais Gazeta Wyborcza sur son site internet .
Selon ce journal, qui cite des sources diplomatiques, "Michèle Alliot-Marie ne conduit plus la diplomatique française. Le président lui a fait savoir sa décision dans l'avion en chemin vers la Pologne".
LIRE L'ARTICLE (en polonais)
http://wyborcza.pl/1,75248,9068395,Sarkozy_w_drodze_do_Warszawy_wyrzucil_swoja_minister.html
http://www.lalsace.fr/actualite/2011/02/07/alliot-marie-debarquee-du-gouvernement
Selon ce journal, qui cite des sources diplomatiques, "Michèle Alliot-Marie ne conduit plus la diplomatique française. Le président lui a fait savoir sa décision dans l'avion en chemin vers la Pologne".
LIRE L'ARTICLE (en polonais)
http://wyborcza.pl/1,75248,9068395,Sarkozy_w_drodze_do_Warszawy_wyrzucil_swoja_minister.html
http://www.lalsace.fr/actualite/2011/02/07/alliot-marie-debarquee-du-gouvernement
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