mercredi 21 octobre 2015

Toyota rappelle 6,5 millions de véhicules dans le monde, dont 100.000 en France

Le géant japonais de l'automobile Toyota a annoncé mercredi le rappel de 6,5 millions de véhicules dans le monde. Environ 100.000 voitures sont concernées dans l'Hexagone. En cause : des lève-vitres défectueux.

En raison d'un risque de "surchauffe" et de "dégagement de fumée", Toyota rappelle 6,5 millions de véhicules dans le monde afin de "vérifier le bon fonctionnement de la commande principale de lève-vitres".

Ces derniers mois, le groupe a déjà dû faire revenir au garage près de 10 millions de
voitures du fait des airbags défectueux de son compatriote Takata, sur un total de 12 millions depuis le début de la crise liée à ces coussins de sécurité.

Dans le cas de ce nouveau rappel, les véhicules concernés -parmi lesquels des modèles Yaris, Corolla, Camry ou RAV4- ont été produits entre 2005 et 2010. L'opération affecte environ 600.000 unités au Japon, 2,7 millions aux Etats-Unis, 1,2 million en Europe dont 100.000 en France et 2 millions ailleurs.

Un homme brûlé à la main aux Etats-Unis

"Aucun cas d'accident attribué à ce problème n'a été rapporté" à ce stade, selon Toyota qui fait tout de même état d'un incident aux Etats-Unis où un automobiliste a été brûlé à la main et de 11 signalements de dommages matériels.  "Les modules de contact électrique de la commande principale de lève-vitres côté conducteur (qui contrôle l'ensemble des vitres de la voiture) sont lubrifiés par de la graisse dont la pulvérisation a pu être effectuée de manière irrégulière lors de la fabrication."

"De petits débris peuvent s'accumuler entre les bornes, là où la graisse a été insuffisamment appliquée" et "peuvent déclencher un court-circuit causant une surchauffe de l'ensemble de l'interrupteur et un risque qu'il fonde, avec un possible dégagement de fumée", détaille la firme nippone.

L'intervention, d'une durée d'une heure, consiste à inspecter les modules en question et "si un défaut est constaté, à remplacer le circuit électrique". 
 
 

mardi 20 octobre 2015

Info TF1 - Evry : un homme armé d'un couteau abattu par la police

Selon nos informations, un homme connu de la justice et armé d'un couteau s'est jeté sur les forces de l'ordre ce lundi midi dans la cité des Tarterêts à Evry, dans l'Essonne. Une policière a alors ouvert le feu. La "police des polices" est saisie.
Selon nos informations, un homme a été abattu ce mardi à la mi-journée par la police à Evry, dans l'Essonne. Tout a démarré vers 12h avec un appel de médecins de  l'hôpital de la ville, signalant la présence d'un homme armé d'un couteau. Le suspect était retrouvé par des effectifs de police un peu plus tard, dans la cité des Tarterêts.

D'après les premiers éléments de l'enquête, il s'est immédiatement jeté sur les fonctionnaires avec son couteau. Une policière a tiré à plusieurs reprises dans sa direction, le touchant au ventre. La victime vient de succomber à ses blessures.
L'homme était connu de la justice pour une tentative de meurtre et souffrait de problèmes psychiatriques. Une enquête est confiée à l'Inspection générale de la police nationale, la "police des polices".

lundi 19 octobre 2015

Fifa : la drôle de ligne de défense de Platini

Suspendu 90 jours par la commission d'éthique de la Fifa en raison d'un versement controversé de 2 millions de francs suisses, Michel Platini a accordé un entretien au Monde pour clamer sa bonne foi et livrer sa version des faits. Mais les réponses de l'ancien capitaine des Bleus laissent perplexe...
"L'histoire peut paraître étonnante". C'est Michel Platini qui le dit lui-même et sur ce point, personne n'osera le contredire. Toujours déterminé à prendre les rênes de la Fifa, malgré le versement controversé de 2 millions de francs suisses (1,8 million d'euros) reçus du président de la Fifa Joseph Blatter en 2011 qui fait polémique aujourd'hui, l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France a livré sa vérité dans un entretien au Monde. Mais certaines questions restent sans réponses.
Tout d'abord, quel travail a effectué précisément Michel Platini pour recevoir 2 millions de francs suisses ? A cette interrogation, il cite 3 projets sans donner plus de détails : une réforme du calendrier mondial des compétitions, le "goal project" et un dispositif d'aides et de soutien de la Fifa aux fédérations les plus pauvres du monde. La justice suisse attendra sans nul doute davantage de précisions sur ses activités.
"Un million... de quoi ?"
Plus étonnant surtout, pourquoi y a-t-il eu 9 ans d'écart entre la période où ce travail est censé avoir été effectué et le moment où Michel Platini a reçu sa rémunération ? Sur ce point, l'ancien n°10 de Juventus Turin livre une explication détaillée. Alors que Sepp Blatter envisage de prendre la présidence de la Fifa, ce dernier lui réclame son aide et son expertise. Et lorsque la question de sa rétribution est abordée, Michel Platini répond : "Un million". "De quoi ?" lui demande alors Blatter. "De ce que tu veux, des roubles, des livres des dollars", poursuit l'ancien international.
Quel que soit la monnaie utilisée, la sommé exigée dépasse les salaires en vigueur chez les dirigeants de la Fifa. A titre d'exemple, le secrétaire général touche 300.000 euros. Du coup, pour verser un tel montant Sepp Blatter doit élaborer un petit montage financier (un contrat de 300.000 francs suisses et le reste plus tard donc).
"Un truc d'homme à homme"
Une solution que l'ancien capitaine des Bleus accepte sans sourciller. Mais aucun contrat, ni document ne viendra sceller cet accord. "C'était un truc d'homme à homme. Il allait devenir président de la Fifa. La Fifa ! J'avais confiance", explique-t-il. Et démontrer sa bonne foi mais aussi son amateurisme, Michel Platini indique n'avoir "ni avocat, ni agent" pour défendre ses intérêts.
"Je ne suis pas un homme d'argent"' mais...
Or, cette explication soulève une contradiction. Michel Platini assure ne pas être "un homme d'argent". Pour nous convaincre, il précise avoir refusé une offre très lucrative du Real Madrid en 1992 et surtout avoir présidé le comité d'organisation de la Coupe du Monde 98 de façon bénévole. Pourtant, il réclame pour ses missions auprès de Sepp Blatter un montant trois fois supérieur au salaire du secrétaire général de la Fifa.
Amateur ou crédule ? La ligne de défense choisie par Michel Platini pour démontrer son honnêteté donne, sur la forme, une image peu compatible avec les responsabilités auxquelles il aspire à la tête de la Fifa. Et, sur le fond, elle ne dissipe pas les doutes sur la justification réelle des 2 millions de francs suisses versés. 
 

dimanche 18 octobre 2015

Recevoir un colis le dimanche juste avant Noël ? Ce sera possible le 20 décembre

La Poste va expérimenter la livraison de ses colis le dimanche 20 décembre, dans sept grandes villes de France. Les livreurs travailleront de 9h à 12h et distribueront une trentaine de colis chacun contre une centaine en semaine.
La Poste va expérimenter la livraison des colis un dimanche, le 20 décembre, dans sept grandes villes françaises et sur la base du volontariat de ses salariés, affirme Le Journal du dimanche.
 
D'après le JDD, les responsables syndicaux ont été convoqués vendredi pour discuter de la possibilité de travailler le dernier dimanche avant Noël pour livrer les colis dont le nombre double (deux millions) pendant les fêtes de fin d'année pour atteindre deux millions par jour.
 
L'expérimentation aura lieu dans sept villes : Paris, Lille, Rennes, Lyon, Bordeaux, Reims et Nice. "Les facteurs du dimanche seront volontaires. Ils travailleront de 9h à 12h et livreront une trentaine de colis chacun contre une centaine en semaine." Ils auront une contrepartie financière.

samedi 17 octobre 2015

Retraites complémentaires : accord entre le Medef et trois syndicats, la CGT et FO n'en veulent pas

Le Medef a décroché vendredi un "accord de principe" de la part de trois syndicats pour son projet visant à renflouer les caisses des retraites complémentaires, qui va inciter les salariés à travailler plus longtemps. La CGT et Force ouvrière ont qualifié ce projet "d'inacceptable".
Le Medef avait promis ce vendredi matin une nouvelle révision à la baisse des décotes envisagées et un geste supplémentaire en matière de cotisations patronales. Dans l'après-midi, les négociateurs de la CGT et de FO ont estimé que ces propositions sur les retraites complémentaires restaient inacceptables.

"Le projet d'accord qui est sur la table acte de fait le report de l'âge de départ en retraite et la baisse du niveau des pensions", a expliqué le négociateur de la CGT. "C'est très mauvais pour le monde du travail et les retraités."
"C'est la direction confédérale de la CGT qui prendra la décision officielle mais la délégation a une position tout à fait négative sur ce projet d'accord", a ajouté Eric Aubin. "On nous a dit que le texte n'était pas modifiable. La négociation est terminée, donc on s'en va."

La délégation de FO a également jugé la négociation terminée. Elle aquitté le siège du Medef. Son chef de file, Philippe Pihet, a mis dans la balance sa démission de la vice-présidence de l'Arrco, l'une des deux caisses de
retraites complémentaires des salariés du secteur privé, avec celle des cadres, l'Agirc.

Les autres syndicats favorables  

Les délégations de la CFDT, de la CFE-CGC et de la CFTC ont conclu un accord de principe avec le Medef. Ils se retrouveront le 30 octobre pour finaliser l'accord.
 
Un système de bonus-malus

Pour "sauver les régimes de retraites complémentaires", le Medef a maintenu vendredi sa volonté d'
"inciter" les salariés à travailler plus longtemps. Il a proposé la mise en place d'un système de bonus-malus, pour les départs à la retraite ne dépendant plus uniquement de l'âge mais aussi de la durée de cotisation.
Leur objectif: inciter les salariés, à partir de 2019, à travailler une année de plus, une fois qu'ils ont rempli les conditions nécessaires pour partir avec une retraite à taux plein (âge légal de 62 ans et durée de cotisation de 41,5 ans).

Ainsi, un salarié remplissant ces deux conditions qui déciderait de prendre sa retraite à 62 ans verrait sa retraite complémentaire amputée de 15% la première année, 12% la seconde et 10% la troisième, avant de récupérer une retraite à taux plein à 65 ans. En revanche, s'il travaille jusqu'à 63 ans (soit 4 trimestres de plus) ce malus serait annulé.
Autre cas de figure, une personne disposant de ses annuités à 64 ans devrait attendre 65 ans, pour partir à la retraite sans subir de décote. Des bonifications de 10, 20 et 30% seraient au contraire appliquées pendant un an pour les salariés restant en activité deux, trois ou quatre ans de plus.  Les retraités modestes exonérés de CSG ne seraient pas concernés. 
 

vendredi 16 octobre 2015

Quels sont les médicaments qui plombent la Sécu?

En 2014, l’Assurance maladie a remboursé 23 milliards d’euros de médicaments. Une dépense repartie à la hausse (+3,8 % par rapport à 2013), après deux années de baisse. Cette poussée est notamment due à une petite pilule très onéreuse, le Sovaldi, constate la Caisse nationale d’Assurance maladie dans un rapport paru jeudi.

Innovation thérapeutique coûteuse

Pour se procurer ce médicament contre l’hépatite C, il faut débourser environ 13.600 euros pour une boîte de 28 comprimés, soit près de 41.000 euros pour une cure qui dure en général trois mois.
>> A lire aussi : Le traitement miracle pour l’hépatite C que la France ne peut payer à ses malades
L’arrivée de nouveaux traitements contre l’hépatite C, mais aussi les cancers, a « principalement » tiré vers le haut les dépenses de l’Assurance maladie, constate le rapport. Ces médicaments de spécialité « apportent une innovation thérapeutique importante mais sont très coûteux ».

Paracétamol et anticholestérol dans le top 10 des remboursements

L’Humira, un traitement pour soigner les rhumatismes à renouveler toutes les deux semaines (voire chaque semaine) dont une injection coûte 830 euros, est le médicament qui a coûté le plus cher à l’Assurance maladie en 2014, à hauteur de 395,2 millions d’euros.
En troisième place, on retrouve le Doliprane, un médicament à base de paracétamol qui est pourtant délivré sans ordonnance en pharmacie (donc sans remboursement de l’Assurance maladie). Les patients se font toutefois souvent prescrire ce médicament lors d’une visite chez le médecin. Pour la Sécu, la facture s’est élevée à 320,9 millions d’euros en 2014.

Les génériques peuvent permettre de faire plus d’économies

Le Crestor, un anticholestérol arrive en deuxième position, avec un coût total de 322,2 millions d’euros. Ce médicament appartient pourtant à la catégorie des statines, pour laquelle des alternatives génériques bon marché existent. Si les médicaments génériques ont permis d’économiser 1,73 milliard d’euros en 2014 (contre 1,77 milliard en 2013), il reste donc des progrès à faire pour alléger la facture de la Sécu.

http://www.20minutes.fr/sante/1710655-20151016-medicaments-plombent-secu

mercredi 14 octobre 2015

Bygmalion: Lavrilleux accuse Sarkozy de "se défausser"

Jérôme Lavrilleux, acteur clé de l'affaire Bygmalion et ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé, accuse Nicolas Sarkozy de "se défausser" et de ne pas "assumer" ses responsabilités dans ce système de fausses factures durant sa campagne présidentielle de 2012, dans un entretien à L'Obs à paraître jeudi.
"Je vais vous dire quelque chose que je n’ai jamais dit, et dont j’ai la certitude, conforté par la lecture du dossier aujourd’hui : les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé, et pas seulement le budget consacré aux meetings. Il ne faudrait plus appeler cette affaire +Bygmalion+, mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy", déclare le député européen.
"Les comptes ont débordé de tous les côtés. Il n’y a que Nicolas Sarkozy pour dire dans sa déposition que cette affaire ne concerne pas sa campagne… C’est un système de défense voué à un échec total. Il adopte le même dans toutes les affaires où il est entendu : +c’est pas moi, c’est l’autre+. Dans Bygmalion, il dit +c’est pas moi, c’est Copé+. Il se défausse, il vit dans un monde irréel et ne sait pas assumer. Les grands chefs sont pourtant ceux qui assument. L’ingratitude est la marque des faibles", assène M. Lavrilleux, mis en examen dans cette affaire.
"Nicolas Sarkozy ment", accuse-t-il encore en réponse aux affirmations de l'ancien chef de l'Etat pour qui Lavrilleux était bel et bien au courant de l'état financier de sa campagne présidentielle.
Lors de son audition début septembre par la police, Nicolas Sarkozy a reconnu l'existence d'un système de fausses factures mais à d'autres fins, entre l'UMP alors dirigée par Jean-François Copé et Bygmalion, la société de ses proches. Des accusations qui ont rendu furieux le camp Copé et fortement tendu les relations Sarkozy-Copé ces dernières semaines.
Cinq figures de l'affaire Bygmalion se sont retrouvées chez les juges d'instruction vendredi pour une longue confrontation, la plus importante depuis le début de cette enquête.
Parmi les cinq mis en examen arrivés au pôle financier dans la matinée, Franck Attal, le patron d'Event and Cie, filiale de Bygmalion et société prestataire des meetings, et Jérôme Lavrilleux, qui avaient révélé ce système frauduleux au printemps 2014.
Lavrilleux a "parfois peur" de finir "comme Robert Boulin"
Etaient également présents le directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert, l'ancien directeur général de l'UMP, Eric Cesari, et l'ancienne directrice des ressources du parti, Fabienne Liadze, qui nient avoir participé à une fraude.
Les enquêteurs ont la conviction que des fausses factures ont permis d'imputer à l'UMP environ 18,5 millions d'euros de dépenses de meetings qui auraient dû figurer dans le budget de campagne du candidat. But de cette "ventilation", dissimuler une explosion du plafond légal des dépenses (22,5 M EUR).
"L’erreur majeure de Nicolas Sarkozy", poursuit Jérôme Lavrilleux, "est d’avoir pris pour mener sa campagne des gens qui le traitaient en fait comme un président de la République, dont les désirs étaient des ordres".
S'il se dit personnellement "serein et confiant", il lui arrive "d'avoir peur". "Je n’ai pas envie d’apprendre à nager dans 20 centimètres d’eau comme Robert Boulin. J’ai dit à mes proches que si un jour j’avais un accident de voiture, il faudrait faire une expertise. C’était de l’humour noir… quoique", lâche-t-il.
M. Lavrilleux assure voir "une ou deux fois par mois", pour "une conversation amicale", son ancien patron, Jean-François Copé, "quelqu'un qui ne lâche pas les gens". M. Copé se lancera-t-il dans la primaire pour 2017 ? A la rentrée, "il a très exactement réuni 45 parlementaires (...) Or, je remarque qu’il faut le soutien de 20 parlementaires pour la primaire de l’UMP", prévient-il.
Il revient aussi sur la bataille fratricide Copé-Fillon de 2012 pour la présidence de l'UMP: "Pour un certain microcosme, la victoire revenait forcément au notaire de province" Fillon "et pas au juif" Copé, assène-t-il.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/13/2197308-bygmalion-lavrilleux-accuse-sarkozy-de-se-defausser.html

mardi 13 octobre 2015

Crash du MH17 : l'avion a été abattu par un missile d'origine russe

Les enquêteurs internationaux ont conclu que le vol MH17 de la Malaysia Airlines a été abattu par un missile sol-air de type BUK en juillet 2014 tiré d'une zone de l'est de l'Ukraine contrôlée par les rebelles prorusses, a rapporté aujourd'hui le quotidien néerlandais de Volkskrant.

Le journal de référence cite trois sources «ayant contribué à la finalisation du rapport» sur les causes du crash, qui doit être publié mardi à 11H00 GMT aux Pays-Bas par le Bureau néerlandais pour la sécurité (OVV), coordonnateur de l'enquête internationale

http://www.lefigaro.fr/international/2015/07/17/01003-20150717ARTFIG00019-un-an-apres-le-crash-du-mh17-en-ukraine-des-questions-demeurent.php

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/13/97001-20151013FILWWW00073-le-vol-mh17-abattu-par-un-missile-buk-d-origine-russe.php

dimanche 11 octobre 2015

Onze migrants meurent au large de l'Egypte

Onze migrants syriens et africains ont péri tard hier au large de l'Egypte dans le naufrage de leur bateau à destination de l'Europe, ont affirmé des responsables égyptiens de la sécurité et de la santé. Les gardes-côtes égyptiens ont ensuite interpellé 15 survivants, originaires de Syrie, d'Egypte et de différents pays d'Afrique, après le naufrage de l'embarcation au large du port de Baltim (nord), ont précisé les responsables.

Aucune indication n'a été donnée sur les circonstances exactes du naufrage. Selon le Haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR), quelques 575.544 migrants ont traversé depuis janvier la Méditerranée pour rejoindre l'Europe et plus de 3.000 s'y sont noyés.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/11/97001-20151011FILWWW00045-onze-migrants-meurent-au-large-de-l-egypte.php

vendredi 9 octobre 2015

Vincent Lambert : la demande d'arrêt des traitements rejetée

Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a rejeté vendredi la demande d'arrêt des traitements de Vincent Lambert. Les juges administratifs ont estimé que les médecins du CHU de Reims étaient en droit, en vertu de leur "indépendance professionnelle et morale", de suspendre le processus d'arrêt des traitements engagé en juillet dernier.

Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a rejeté vendredi la demande d'arrêt des traitements de Vincent Lambert réclamé par son neveu après les décisions du Conseil d'Etat et de la justice européenne, a-t-on appris de source judiciaire.
 
Les juges administratifs ont estimé que les médecins du CHU de Reims, où Vincent Lambert se trouve en état végétatif depuis septembre 2008, étaient en droit, en vertu de leur "indépendance professionnelle et morale", de suspendre le processus d'arrêt des traitements engagé en juillet dernier après les décisions du Conseil d'Etat et de la Cour européenne validant l'interruption des soins. Selon le tribunal administratif qui a suivi les recommandations de la rapporteure publique, la décision d'arrêt de traitements ne peut être prise "qu'à titre personnel par le seul médecin en charge du patient", l'hôpital ne pouvant s'y opposer. Les juges ont également estimé qu'une précédente décision médicale ne pouvait pas s'imposer de fait à un nouveau médecin.

 
Bataille familiale
 
François Lambert, le neveu de l'ancien infirmier psychiatrique victime de lésions cérébrales irréversibles après un accident la route en septembre 2008, réclamait l'application par le CHU de Reims de la décision prise le 11 janvier 2014 par le docteur Eric Kariger en charge à l'époque de Vincent Lambert, de stopper l'alimentation et l'hydratation artificielles de son patient en l'accompagnant jusqu'à la mort par des soins palliatifs. L'arrêt des traitements, plusieurs fois contesté en justice par les parents, catholiques traditionalistes farouchement décidés à maintenir en vie leur fils, avait finalement été validé par le Conseil d'Etat pour qui la continuation des soins de Vincent Lambert constituait une obstination déraisonnable puis, en juin 2015, par la Cour européenne des droits de l'homme.

Après l'avis de la CEDH, le docteur Daniela Simon, désormais en charge de Vincent, avait engagé une "nouvelle procédure collégiale en vue d'une décision d'arrêt des soins". Mais elle l'avait suspendue à la surprise générale une semaine plus tard au motif officiel de pressions extérieures nuisant à la "sécurité" du patient comme des équipes médicales, notamment après des menaces d'enlèvement publiées dans un blog.
 
http://lci.tf1.fr/france/justice/vincent-lambert-la-demande-d-arret-des-traitements-rejetee-8667835.html

jeudi 8 octobre 2015

Grande distribution: «Sous prétexte qu'elle crée de l’emploi, les élus ferment les yeux sur des choses inacceptables»

Elle est l’Erin Brokovich des petits commerçants. Depuis plus de vingt ans, Martine Donnette se bat, « non pas contre la grande distribution, mais contre les abus de la grande distribution », explique-t-elle. A la tête de l’association En toute franchise, elle lutte notamment contre le développement illégal des enseignes, qui asphyxie le commerce de proximité. Dans l’ouvrage Seule face aux géants, publié ce jeudi aux éditions Max Milo, cette ex-commerçante raconte son combat. 20 Minutes l’a rencontrée.

Pourquoi publiez-vous ce livre maintenant ?

Parce que malheureusement, les choses n’avancent pas. Avec ce livre, j’espère révéler au grand jour les manigances de la grande distribution. J’espère faire comprendre au grand public que si ces enseignes respectaient les règles, 100.000 petits commerçants n’auraient pas disparu en l’espace de dix-neuf ans. Résultat : aujourd’hui, en France, une commune sur deux n’a plus aucun commerce de proximité.
>> Découvrez, à travers notre reportage, la vie d’un village français sans aucun commerce

Quelles règles ne respecte pas la grande distribution selon vous ?

Les enseignes étendent certaines de leurs surfaces sans autorisation, parfois même après un refus d’autorisation. Dans d’autres cas, elles obtiennent des autorisations qu’elles ne devraient pas recevoir, soit parce que leurs demandes comportent des vices, soit parce qu’elles cherchent à installer leurs magasins dans des zones protégées ou inondables. Notre association s’est spécialisée dans la lutte contre ces surfaces illicites qui, d’après une étude de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), représentent 9 % de l’ensemble des surfaces de la grande distribution (1). Surtout, nous dénonçons le fait que l’Etat ne fasse pas respecter la loi.
>> A lire également: «Si le gouvernement légifère dans le bon sens, la France pourra en finir avec le chômage de masse»

C’est-à-dire ?

Malgré nos dénonciations, la DGCCRF ne contrôle pas les surfaces de la grande distribution. Les PV ne sont donc jamais dressés. Nous avons décidé de mener nous-mêmes le combat : nous avons engagé 15 procédures contre des enseignes ayant développé des surfaces illicites. A chaque fois, elles ont été classées sans suite par les procureurs. Nous avons même effectué un recours devant le Conseil d’Etat sur 4 millions de m2 illicitement édifiés en 2008. Cette fois, nous avons obtenu gain de cause. Pour autant, les surfaces concernées n’ont pas été détruites et aucune amende n’a été prononcée contre les enseignes. Nous avons fait le calcul : si les pouvoirs publics condamnaient la grande distribution lorsqu’elle ne respecte pas les règles, ils auraient récupéré 418 milliards d’euros.

Que voulez-vous ?

Que l’Etat récupère cette somme ! 418 milliards d’euros, cela pourrait combler 30 fois le trou de la Sécurité sociale. Cette somme correspond également à cinq années d’impôt sur le revenu… Nous avons lancé une pétition pour inciter l’Etat à récupérer cette somme considérable (1). Notre but est par ailleurs d’obtenir l’ouverture d’une enquête parlementaire sur ces dysfonctionnements. Les lois existent, les pénalités existent, les infractions existent… Pourquoi le système ne s’enclenche-t-il pas ? Notre sentiment, c’est que les élus sont comme accros à la grande distribution. Sous prétexte qu’elle crée de l’emploi, ils ferment les yeux ou acceptent des choses inacceptables, comme l’ouverture de magasins dans des zones inondables.

Ceci dit, il est vrai que la grande distribution crée des emplois…

Elle en détruit bien plus. Pour deux emplois créés dans la grande distribution, sept emplois disparaissent à proximité, dans le commerce, l’agriculture et les PME. Et puis, quel type d’emploi crée la grande distribution ? Des temps partiels avec des horaires impossibles… C’est cela, le modèle de société que nous voulons ?

Vous dites que les élus sont accros à la grande distribution. Mais les consommateurs, à la recherche de prix bas, ne le sont-ils pas davantage ?

Certainement, mais ils devraient réfléchir : un hypermarché est, en moyenne, amorti en quatre ans. Alors, que paient réellement les consommateurs passé ce délai ? La grande distribution vend, par exemple, ses tomates à un prix dix fois supérieur à celui qui est payé à l’agriculteur qui les produit… Avec ses centrales d’achat agressives, elle fait mourir les agriculteurs, les fabricants, les petits industriels, pour finir par acheter dans la délocalisation. Non, la grande distribution n’apporte pas « des prix » mais « ses prix ».
>>A lire aussi : Pourquoi les producteurs de lait sont à bout

Vous vous battez depuis plus de vingt ans. Quelles victoires avez-vous obtenues ?

Elles sont rares… Nous avons notamment empêché l’installation d’enseignes dans des zones protégées. Surtout, nous avons écouté des petits commerçants qui étaient prêts à se suicider… Et nous avons évité ces drames. J’aimerais que plus personne n’ait à vivre ce que j’ai vécu : la perte de son commerce et l’endettement qui en découle. Il faut quinze ans pour sortir d’une faillite personnelle, quinze ans sans avoir le droit de signer un chèque ou de demander un crédit bancaire… J’ai dû vivre pendant quatorze ans en caravane pour payer mes dettes. Je ne suis pas un cas isolé, je connais plein de commerçants qui ont vécu dans des campings ou dans leurs camions. Cette vie, c’est celle de milliers de personnes en France.
(1) 20 Minutes a contacté la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), qui représente les grandes enseignes, pour recueillir sa réaction sur ces surfaces illicites. Nous n’avons pas eu de retour.
(2) 20 Minutes a contacté à plusieurs reprises le ministère de l’Economie et des Finances ainsi que le ministère de la Justice pour recueillir leur réaction sur leur prétendue inaction et sur cette pétition. Nous n’avons pas eu de retour.

http://www.20minutes.fr/economie/1704871-20151008-grande-distribution-sous-pretexte-cree-emploi-elus-ferment-yeux-choses-inacceptables

mercredi 7 octobre 2015

L'ancien ministre de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy est poursuivi pour "détournement de fonds publics" dans l'affaire des primes en liquide. Le procureur a requis 30 mois de prison avec sursis à son encontre.
Trente mois de prison avec sursis, 75.000 euros d'amende et cinq ans d'interdiction des droits civils et civiques. C'est ce qui a été requis mercredi à l'encontre de Claude Guéant dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur.

Par ailleurs, une peine de 10 mois de prison a été requise par le procureur, Patrice Amar, à l'encontre de l'ancien directeur général de la police nationale, Michel Gaudin. Ce dernier est lui-aussi poursuivi au côté de l'ex-bras droit de Nicolas Sarkozy.
Le représentant du ministère public a expliqué qu'il ne s'agissait pour lui "pas d'autre chose dans cette affaire que de morale civique". "Je considère que juridiquement et matériellement, le détournement de fonds publics est établi", a poursuivi le magistrat avant de lancer : "Je vous demande de remettre la vertu au goût du jour" à l'adresse des juges du siège.
Dans cette affaire, Claude Guéant est poursuivi pour "complicité de détournement de fonds publics et recel". Ce dernier est accusé d'avoir perçu personnellement et reversé à trois membres de son cabinet des primes en espèce prélevées sur les frais d'enquête et de surveillance des policiers. Les faits auraient eu lieu alors qu'il était directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy entre 2002 et 2004.
10 000 euros par mois
Michel Gaudin est lui renvoyé pour avoir transmis ces fonds évalués à 210.000 euros (10.000 euros par mois) à Claude Guéant. Il est poursuivi pour "détournement de fonds public". Par ailleurs, les trois membres du cabinet seront jugés pour "recel".
"A mes yeux, Claude Guéant est l'auteur principal. Il a eu le rôle premier, le rôle moteur. Il a décidé seul de puiser dans les fonds d'enquête et de surveillance à des fins de rémunération", a expliqué le procureur.
L'ancien patron de la police, Michel Gaudin, peut, à ses yeux, être considéré comme un "complice par assistance". Selon le magistrat, le policier savait que les fonds qu'il remettait à Claude Guéant "allaient servir de rémunérations illégales" et ne s'y est pas opposé, non par "obéissance" mais par "crainte".
Le détournement de fonds et la complicité sont punissables de 10 ans de prison et 150.000 euros d'amende et le recel de cinq ans de prison et 375.000 euros d'amende
 

mardi 6 octobre 2015

OM: Margarita Louis-Dreyfus est-elle sur le point de vendre le club?

L’Equipe y croit dur comme fer. Dans une double page de son édition du jour, le quotidien sportif étaye l’hypothèse d’une vente de l’OM dans un futur proche. Son prix est évalué à 100 millions d’euros. Des contacts auraient déjà été pris dans les pays du Golfe, ainsi qu’avec un groupe américain, l’Inde et Dubaï.
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« De la fiction » pour Labrune

Vincent Labrune ne ferme pas la porte à cette hypothèse. « Pour l’heure, c’est de la fiction, répond le président de l’OM. Mais si un jour, le fruit du travail de réforme nous permet d’attirer un investisseur comme celui du PSG, ce sera très bien. » Pour Christophe Bouchet, ancien président du club, tous les indices seraient réunis : assainissement de la masse salariale, acquisition du centre d’entraînement, récupération des abonnements.
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Pour Me Thierry Granturco, avocat en droit du sport, ce dernier point n’est pas déterminant. « On n’essaie pas de récupérer préventivement la billetterie, expliquait-il à 20 Minutes. Ou alors ça veut dire que la vente va se faire dans les deux mois. Si c’est juste une planification, ce ne serait pas stratégique de la part du président. Il aurait tout intérêt à habiller la récupération de la billetterie par l’annonce de la vente prochaine du club. » Ce que fait peut-être Vincent Labrune à demi-mot en ce moment.
http://www.20minutes.fr/marseille/1702867-20151006-om-margarita-louis-dreyfus-point-vendre-club

lundi 5 octobre 2015

Un médicament contre le reflux gastrique retiré de la vente lundi

Le Topaal, un médicament contre le reflux gastro-oesophagien de l'adulte, va être retiré de la vente, au nom du principe de précaution, a indiqué samedi l'Agence nationale de sécurité du médicament.
Le Topaal, un médicament contre le reflux gastro-oesophagien de l'adulte, va être retiré de la vente, au nom du principe de précaution, a indiqué samedi l'Agence nationale de sécurité du médicament(ANSM), confirmant une information parue dans Le Parisien. "L'arrêt de la commercialisation du Topaal sera effectif à compter de lundi prochain", a précisé une porte-parole de l'ANSM à l'AFP. Cette décision fait suite à une enquête menée en juillet dernier par l'ANSM à l'usine de la société Cargill France à Lannilis (Finistère) qui a abouti à la suspension de ses activités, dont la fabrication d'un des principes actifs du Topaal, l'acide alginique.

L'enquête avait été lancée après "neuf réclamations de patients pour défaut de qualité d'un médicament relatif à un mauvais goût et une odeur de poisson", selon la décision de police sanitaire de l'ANSM parue dans le Journal officiel du 1er octobre. Un patient a ainsi fait état d'une "éruption cutanée" après utilisation d'une "substance active provenant du site de Lannilis", précise l'ANSM. L'enquête a notamment révélé une "absence de propreté de l'environnement de fabrication", un "état général particulièrement dégradé des équipements de fabrication" de plusieurs ateliers et "des déficiences" dans le système de gestion de la qualité "Les conditions de fabrication sur le site de Lannilis de la société Cargill France présentent des risques de mettre à disposition des matières premières contaminées ou détériorées", constate l'ANSM.

En raison de "la suspicion de danger induite par l'utilisation de ces matières premières", l'agence a jugé nécessaire de "procéder au retrait des lots de
médicaments, dispositifs médicaux ou produits cosmétiques en comportant". Elle a aussi décidé de suspendre, pour une durée n'excédant pas un an, "la fabrication, le conditionnement, la mise sur le marché, la distribution, l'exportation, et l'utilisation des matières premières fabriquées par la société Cargill France" à Lannilis.
 

dimanche 4 octobre 2015

EN DIRECT. Alpes-Maritimes : au moins 16 morts et 3 disparus lors de violentes intempéries, Hollande décrète l'état de catastrophe naturelle

Au moins 16 personnes sont mortes et 3 sont toujours portées disparues après les violentes intempéries qui ont frappé les Alpes-Maritimes dans la nuit de samedi à dimanche. Le président de la République et le ministre de l'Intérieur sont arrivés sur place. L'état de catastrophe naturelle sera reconnu dès mercredi.
<<< Pour nous permettre de rendre compte au mieux de l'ampleur de la catastrophe qui s'est produite la nuit dernière dans les Alpes-Maritimes, si vous avez filmé certaines scènes, vous pouvez nous les envoyer à : nbednarick@tf1.fr >>>
Au moins 16 personnes sont mortes dans des inondations consécutives aux très violents orages qui se sont abattus samedi soir sur les Alpes-Maritimes, selon un nouveau bilan de la préfecture. Un déluge de pluie, qui a notamment entraîné la crue du petit fleuve côtier de la Brague, a submergé des rues de Cannes, Antibes, Mandelieu-la-Napoule, Villeneuve-Loubet et Nice. L'état de catastrophe naturelle sera reconnu dès mercredi, a annoncé François Hollande, arrivé sur place en milieu de matinée.
• 16 personnes ont perdu la vie, 3 sont portées disparues
Au fil de la journée, le bilan humain ne cesse de s'alourdir. Il est actuellement de 16 morts et 3 disparus selon François Hollande. "Le bilan n'est pas encore complet, c'est dire l'intensité de ce qui s'est produit", a ajouté le président de la République.
Une des victimes a été tuée en s'empalant dans un camping d'Antibes. Trois personnes âgées ont aussi péri noyées dans une maison de retraite de la commune de Biot, près d'Antibes. "Elles se trouvaient vraisemblablement au rez-de-chaussée et ont été noyées par une lame d'eau", a indiqué le directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes.
A Cannes, une femme d'une soixantaine d'années a été trouvée morte près d'un parking. Trois autres victimes ont été découvertes dans leur voiture à Vallauris-Golfe-Juan. Le véhicule a été pris par les eaux en empruntant un petit tunnel. Enfin, six personnes sont recherchées dont cinq dans les parkings de deux immeubles de Mandelieu-la-Napoule, qui sont actuellement pompés par les secours, a précisé la préfecture.
>>> Un numéro vert est ouvert à destination des familles : 04 93 72 22 22
• Des dizaines de foyers sans électricité
A Nice, des arbres se sont couchés sur la promenade des Anglais et une évacuation a eu lieu dans un quartier du nord-est de la ville. De gros dégâts matériels sont aussi à craindre alors que quelque 26.500 foyers sont encore privés d'électricité dans le département.
"Certains véhicules ont été emportés jusque dans la mer", a raconté le maire de Cannes David Lisnard, en indiquant que presque toute la ville était touchée. "C'est très spectaculaire, on a secouru beaucoup de personnes, on doit maintenant prévenir des phénomènes de pillages", a ajouté l'élu, qui a hébergé d'urgence 120 personnes dans un local durant la nuit. C'est pourquoi, des unités de CRS vont patrouiller dans les rues de Cannes pour faire face au pillage, indique France Bleu Azur.
 

samedi 3 octobre 2015

Kunduz: Neuf morts dans le bombardement de l'hôpital de MSF

L’incident « pourrait avoir » été engendré par une frappe américaine. Le centre de soins de Médecins sans Frontières (MSF) à Kunduz, ville afghane reprise aux talibans par l’armée, a été « fortement endommagé » par un bombardement nocturne qui a tué trois membres du personnel, d’après MSF. Neuf employés de MSF ont été tués et 37 personnes gravement blessées.
Selon l’Otan, dont les frappes aériennes ont soutenu l’armée afghane dans sa contre-offensive à Kunduz, une frappe américaine a été menée pendant la nuit contre des « personnes qui menaçaient les forces de la coalition » et elle « pourrait avoir engendré des dommages collatéraux dans un centre médical qui se trouvait à proximité ».

Plus de 30 disparus parmi les membres du personnel

Plus de 30 membres du personnel sont également portés disparus à la suite de cette frappe. Au moment du bombardement, 105 patients et 80 membres du personnel, des Afghans et des étrangers, étaient présents dans le centre de soins.
Le centre de soins de MSF a apporté une aide cruciale à la population civile depuis lundi et la prise de Kunduz par les talibans, puis la contre-offensive des forces de sécurité afghanes. C’est le seul hôpital dans cette région du nord de l’Afghanistan capable de traiter des grands blessés.
« MSF a traité 394 blessés depuis lundi », a expliqué Dr Bart Janssens, directeur des opérations de l’ONG. « Nous sommes profondément choqués par cette attaque », a-t-il ajouté. Kunduz, verrou stratégique du nord de l’Afghanistan, a été cette semaine le théâtre d’âpres combats entre les talibans et les forces de sécurité afghanes, qui ont repris le contrôle de la ville jeudi.
http://www.20minutes.fr/monde/afghanistan/1701183-20151003-afghanistan-hopital-medecins-frontieres-bombarde-kunduz