Les diamants remis à Naomi Campbell sont «des vrais»

La police sud-africaine a annoncé samedi que les «pierres à l'aspect sale», «les diamants de sang» que Naomi Campbell a reçus après avoir rencontré l'ancien président Liberia Charles Taylor à un dîner en 1997, sont de vrais diamants. Elle s'est accordée le droit d'interroger le mannequin à ce sujet.
La top modèle, dans un rôle peu habituel, a témoigné jeudi devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL)à La Haye. Dans ce procès, Charles Taylor est poursuivi pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Il est soupçonné d'avoir dirigé en sous-main les rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF) en Sierra Leone en leur fournissant armes et munitions en échange de diamants. Le témoignage de Campbell est capital pour les procureurs du TSSL qui comptaient sur le mannequin pour démontrer que le responsable politique a menti en affirmant ne jamais avoir possédé de diamants bruts.

Peut-être pas la fin des soucis pour la mannequin

Devant les juges, Naomi Campbell a affirmé avoir reçu ces diamants dans la nuit qui suivit un dîner de charité organisé en 1997 au Cap par l'ancien président sud-africain Nelson Mandela, et auquel participait Charles Taylor. Elle a ensuite assuré avoir donné dans la foulée les pierres à Jeremy Ratcliffe, ancien directeur d'une oeuvre caritative, le Fonds d'aide à l'enfance (NMCF) de l'ex-président sud-africain Nelson Mandela. Des déclarations confirmées par ce dernier qui les a remises à la police sud-africaine.

«Ce sont de vrais diamants qui nous ont été remis et l'enquête commence», a donc confirmé Musa Zondi, porte-parole de l'unité des enquêtes spéciales de la police sud-africaine. Le porte-parole de la police sud-africaine a ajouté que le top model pourrait être interrogé sur ces diamants.

Dans cette affaire, le témoignage de la top modèle n'est donc peut-être pas la dernière apparition de celle que les passionnés de mode appelaient la «panthère noire»
http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/les-diamants-remis-a-naomi-campbell-sont-des-vrais-07-08-2010-1025003.php

Un journaliste brésilien agressé en Afrique du Sud

«En plein jour, à la sortie du Carlton Center, l’un des plus grand centres commerciaux d’Afrique du Sud, j’ai été attaqué par neuf hommes armés qui m’ont plaqué au sol. Ils ont pris mes papiers et mon argent, mais m’ont laissé la vie sauve». Ce témoignage de Cristiano Dias, envoyé spécial du quotidien brésilien Estado de Sao Paulo à Johannesburg, ravive certaines questions sur la sécurité en Afrique du Sud, à moins de deux mois de début de la Coupe du monde.

Le journaliste ne s’y trompe d’ailleurs pas. «Le climat en Afrique du Sud est pesant et le ressentiment est palpable, juge-t-il. Depuis, je me demande si ce pays est ou non en état d’organiser un Mondial.» L’organisation a tout de même prévu de mobilier 41.000 policiers pour s’assurer que ce genre de débordements ne se produise pas.
20minutes