jeudi 27 mars 2014

Près de 100.000 soldats russes massés le long de la frontière ukrainienne

Un chiffre bien supérieur aux plus de 20.000 hommes évoqué par les Etats-Unis...
La Russie a massé près de 100.000 soldats le long de sa frontière avec l'Ukraine, a affirmé jeudi le président du conseiller de sécurité nationale ukrainien, un chiffre bien supérieur aux plus de 20.000 hommes évoqué par les Etats-Unis.
«Près de 100.000 soldats sont stationnés à la frontière ukrainienne. Ils sont prêts à frapper depuis plusieurs semaines», a déclaré Andriy Parubiy lors d'une intervention par internet depuis Kiev avec l'Atlantic Council, un cercle de réflexion basé à Washington.

http://www.20minutes.fr/monde/1335285-pres-de-100-000-soldats-russes-masses-le-long-de-la-frontiere-ukrainienne

lundi 24 mars 2014

Vol MH370 : l'avion est tombé dans l'océan Indien

Le vol du MH370 s'est terminé dans l'océan Indien, selon le Premier ministre malaisien qui a convoqué les familles des victimes lundi après-midi pour leur annoncer officiellement la terrible nouvelle. Il a expliqué le Boeing était tombé dans l'océan Indien. Après analyse des données satellite, il a ajouté que la dernière position de l'avion était à l'ouest de Perth, au large des côtes australiennes.
Des débris au large de l'Australie. L'avion aurait donc parcouru au moins 5.000 kilomètres avant de s'abîmer en mer. Ces derniers jours, plusieurs images satellites ont montré des débris pouvant appartenir au Boeing de la Malaysia Airlines. Une armada de navires sillonne cette zone et devrait retrouver des débris dans les prochaines heures.
Cinq heures de trajet. Malgré cette information importante, plusieurs questions restent toujours en suspend. Ce détournement était-il intentionnel ? Si oui, qui sont les responsables de la disparition de l'appareil ?
Un Boeing 777 peut voler à une vitesse de croisière de 1.000 kilomètres par heure. Que s'est-il alors passé à bord pendant les cinq heures qu'on pu durer le trajet entre la mer de Chine et l'océan Indien ?
 

samedi 22 mars 2014

Assaut des forces russes contre une base ukrainienne en Crimée

Des forces russes ont encerclé samedi la base aérienne de Belbek, l'une des rares encore contrôlées par l'Ukraine en Crimée. Un assaut aurait commencé en milieu d'après-midi.

Des forces russes ont encerclé la base aérienne de Belbek en Crimée samedi après avoir adressé un ultimatum aux soldats ukrainiens pour obtenir leur reddition, a déclaré le vice-commandant ukrainien de la base. "Les forces russes déployées autour de notre aérodrome nous ont donné une heure pour nous rendre sinon ils lanceront l'assaut. Nous n'allons nulle part, nous allons voir en quoi consiste cet assaut", a dit Oleg Podovalov à Reuters. L'ultimatum était censé expirer à 12h30 GMT (13h30 en France). Après plusieurs heures de calme, des tirs ont été entendus sur la base vers 16h00 heure de Paris d'après plusieurs journalistes de Reuters et de l'AFP. Des forces armées, avec des véhicules  blindés, sont entrées dans la base aérienne en Crimée et ont tiré en l'air avec des armes automatiques. Un véhicule armé a forcé l'entrée de la base où un homme a pointé son arme sur les soldats ukrainiens. Une ambulance a également été vue sur place. Les militaires ukrainiens auraient été alignés dos au mur et désarmés par les forces russes.
Située sur une colline près de Sébastopol, la base de Belbek est l'une des rares installations militaires de Crimée toujours contrôlées par l'Ukraine après le rattachement de la péninsule à la Russie. Le drapeau ukrainien bleu et jaune flotte toujours au-dessus des bâtiments.
Des militants assaillent  une base aérienne
Dans le même temps, quelque deux cents hommes sans  armes ont envahi  une base aérienne ukrainienne à Novofedorivka, dans  l'ouest de la Crimée.  Ils criaient "Russie ! Russie !". Les assaillants ont pénétré dans la base aérienne ukrainienne à Novofedorivka, dans  l'ouest de la Crimée et  commencé à casser les fenêtres. Des militaires ukrainiens se sont barricadés à  l'intérieur des bâtiments et ont lancé des fumigènes sur les intrus à partir des toits.
"Pourquoi ne dîtes-vous rien ?"
Des officiers russes regardaient de l'extérieur les militants amener le  drapeau ukrainien et hisser celui,  blanc et bleu, de la marine russe. "Pourquoi ne dites-vous rien ?" a hurlé un soldat ukrainien posté sur le  toit. "C'est mon unité et je dois la défendre". Un officier de l'armée russe est ensuite entré dans le bâtiment pour  négocier avec les Ukrainiens, tandis que la foule des manifestants a été invitée à s'en aller.
Le récit d'une journaliste du Monde sur Twitter :
 
Le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense  en Crimée, Vladislav Seleznev, a indiqué, citant une source à l'intérieur de la base, que les  soldats s'étaient retranchés dans le bâtiment du QG de la base. "Il y a quelques habitants de la région parmi les assaillants, mais  beaucoup ne sont pas d'ici. Nous ne connaissons pas leurs visages", a dit cette  source à M. Seleznev.
Manifestation pro-russe à Donetsk
Quelque 4.000 personnes ont manifesté samedi à Donetsk, ville russophone de l'est de l'Ukraine, brandissant des drapeaux russes et demandant le retour du président déchu Viktor Ianoukovitch, l'enfant du pays. "Russie, aide-nous !", "Ianoukovitch, aide-nous !", ont scandé les manifestants, qui réclamaient également la démission de Serguiï Tarouta, milliardaire récemment nommé gouverneur de la région par les nouvelles autorités à Kiev. Les manifestants ont pour la première évoqué le retour de Viktor Ianoukovitch, destitué fin février par le Parlement à la suite du bain de sang dans la capitale ukrainienne (plus de 100 morts) et ayant fui vers la Russie.
42 kilos d'or chez un ex-ministre
La police ukrainienne a, quant à elle, découvert 42 kg d'or et 4,8 millions de dollars en liquide (3,5 millions d'euros) lors d'une perquisition dans les appartements de l'ancien ministre de l'Energie Edouard Stavitski. La perquisition a été menée dans le cadre d'une enquête pour corruption dans le secteur de l'énergie.
 

mardi 18 mars 2014

La Crimée bascule en Russie : le conflit entre dans une "phase militaire", annonce l'Ukraine

http://lci.tf1.fr/monde/europe/rattachement-de-la-crimee-a-la-russie-hausse-le-ton-8385124.html

Poutine a validé mardi matin un rattachement immédiat de la Crimée à la Russie. Ne reconnaissant pas ce rattachement, les pays de l'UE et les Etats-Unis condamnent unanimement la Russie et annoncent de nouvelles sanctions.

Le rattachement de la Crimée à la Russie signé par Poutine. Un discours ferme et une confrontation à venir assumée, si besoin, face aux Occidentaux : Vladimir Poutine est resté droit dans ses bottes mardi lors d'un discours solennel devant le Parlement russe mardi matin. Et en effet, les condamnations internationales n'ont pas tardé. Dans l'heure, elles ont commencé à pleuvoir après la signature du rattachement officiel de la Crimée à la Russie (voir les images de la signature ci-dessus), au surlendemain du référendum par lequel les électeurs de la presqu'île ont voté à près de 97% pour le rattachement à  la Russie.
Le conflit se militarise, après des tirs sur des soldats ukrainiens.  "Le conflit passe de la phase politique à une phase militaire", a déclaré le Premier ministre ukrainien Iatseniouk. "Aujourd'hui les troupes russes ont commencé à tirer sur nos  soldats. C'est un crime de guerre", a-t-il affirmé.    
L'Ukraine première à réagir. L'Ukraine a assuré qu'elle ne "reconnaîtra jamais la soi-disant  indépendance et le soi-disant accord sur le rattachement de la Crimée à la  Russie", selon les mots du porte-parole de la  diplomatie de Kiev, Evguen Perebyïnis, cité par l'agence Interfax. En milieu d'après-midi, le président par intérim Olexandre Tourtchinov a déclaré que "l'Ukraine et le monde entier ne reconnaîtront jamais l'annexion du territoire ukrainien"

Pour Hollande, une "nouvelle étape qui vient d'être franchie". La France "condamne" le rattachement de la Crimée à la Russie. Le président français a souligné que la France ne reconnaît "ni le référendum illégal", qui s'est tenu dans "cette région d'Ukraine", ni son rattachement à la Russie,  selon l'Elysée. "Le prochain Conseil européen les 20 et 21 mars prochains doit fournir  l'occasion d'une réponse européenne forte et coordonnée à la nouvelle étape qui vient d'être franchie", a poursuivi le chef de l'État français dans un  communiqué.

Pour Merkel, un décret "contre le droit international". L'Allemagne estime le rattachement "contre le droit international". "L'intégration (de la Crimée) dans la Fédération de Russie est, nous en sommes absolument convaincus, contre le droit international", a souligné la chancelière allemande Angela Merkel lors d'une conférence de presse avec son homologue portugais Pedro  Passos Coelho.

Londres suspend toute coopération militaire avec Moscou. Le Royaume-Uni juge "regrettable" que la Russie ait "fait le  choix de l'isolement", a déclaré le ministre britannique des Affaires  étrangères, William Hague, devant la Chambre des Communes à Londres, en faisant état de "probables" sanctions supplémentaires contre Moscou. Car déjà Londres a décidé de suspendre toute coopération militaire avec la Russie, y compris les licences d'exportation en  cours.
Obama propose une réunion des dirigeants du G7. Barack Obama a de son côté invité les dirigeants  du G7 et de l'Union européenne à se réunir la semaine prochaine à La Haye, en  marge du Sommet sur la sécurité nucléaire, pour débattre de la situation, a annoncé la Maison Blanche mardi. Le Conseil de sécurité" nationale (NSC) rappelle que les dirigeants du G7 ont suspendu les préparatifs en vue du sommet du G8 prévu à Sotchi en juin pour dénoncer la  "violation" de la souveraineté de l'Ukraine par Moscou. Le G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royhttp://lci.tf1.fr/monde/europe/rattachement-de-la-crimee-a-la-russie-hausse-le-ton-8385124.htmlaume-Uni) s'est élargi en 1998 à la Russie pour former le G8.
Washington dénonce une "confiscation de territoire". Joe Biden, le vice-président américain, a assuré que "l'isolement politique et économique de la Russie ne peut qu'augmenter si elle poursuit dans la même voie, et elle verra en fait de nouvelles sanctions de lahttp://lci.tf1.fr/monde/europe/rattachement-de-la-crimee-a-la-russie-hausse-le-ton-8385124.html part des Etats-Unis et de l'UE".

dimanche 9 mars 2014

Crimée : les mésaventures des observateurs de l'OSCE

Les envoyés de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, qui tentaient samedi pour la troisième fois en trois jours de pénétrer en Crimée, ont fait demi-tour au moment où des hommes présents à un poste de contrôle ont tiré en l'air.

La situation reste très tendue ce samedi en Ukraine, et notamment dans sa région autonome pro-russe de Crimée.

 
L'OSCE une nouvelle fois refoulée
Comme jeudi et vendredi, les observateurs militaires de l'OSCE n'ont pas pu entrer en Crimée. Au moment où ils tentaient de pénétrer dans la région ukrainienne pro-russe, ils ont été accueillis par des hommes armées qui ont tiré en l'air en leur direction.  Au total, la mission comprend  54 personnes, civils et militaires, originaires de 29 pays.
 
Manifestations pro-Moscou, mais aussi pro-Kiev
A
Donetsk, la grande ville de l'Est du pays, des milliers de partisans de la Russie ont défilé dans les rues. Une manifestation identique a eu lieu à Kharkiv. En Crimée, passée fin février sous le contrôle des forces russes et où le Parlement local a annoncé un référendum le 16 mars pour le rattachement de la région à la Russie, une manifestation a réuni 300 partisans de l'intégrité de l'Ukraine. Le chiffre peut paraître faible mais les manifestations anti-séparatistes sont très rares en Crimée. La plupart des manifestants à Simféropol étaient des femmes
 
Après une nouvelle conversation téléphonique samedi après-midi où ils ont étudié la situation, les présidents américain et français envisagent, selon l'Elysée, "faute de progrès" vers la sortie de crise "de nouvelles mesures" visant la Russie, "Ces mesures affecteraient sensiblement les relations entre la communauté internationale et la Russie, ce qui n'est dans l'intérêt de personne", admet la présidence française.

  
La Russie veut un dialogue d'"égal à égal"
"Nous sommes ouverts à un dialogue honnête, d'égal à égal et objectif avec nos partenaires étrangers pour trouver un moyen d'aider l'Ukraine entière à sortir de la crise", a déclaré Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères.
 
Mais Moscou continue néanmoins de souffler le chaud et le froid puisque le ministère russe de la Défense a indiqué samedi réfléchir à une suspension des inspections étrangères de son arsenal d'armes stratégiques, y compris les missiles nucléaires, en réponse aux "menaces" venant des Etats-Unis et de l'Otan. Ces inspections ont lieu dans le cadre du Traité de réduction des armes stratégiques (START) signé en 2010 par les Etats-Unis et la Russie, et dans celui du Document de Vienne entre les pays de l'OSCE.

 
Timochenko à l'hôpital à Berlin
L'ex-Premier ministre ukrainienne est arrivée à Berlin samedi pour  des soins à l'hôpital de la Charité.   L'égérie de la Révolution orange pro-occidentale de 2004 souffre d'hernies discales. Libérée le 23 février, l'opposante de 53 ans était apparue le soir-même en fauteuil roulant sur le Maïdan, place de l'indépendance à Kiev.

samedi 8 mars 2014

Les face-à-face se multiplient en Crimée

Ukraine : la Russie veut "un dialogue honnête"

Crimée: un poste frontière pris par les Russes

Les garde-frontières ukrainiens ont affirmé samedi que certains de leurs collègues avaient été chassés d'un de leurs postes par des soldats russes dans l'est de la péninsule ukrainienne de Crimée.
Les militaires russes ont saisi leurs appartements et les ont contraints à partir avec leur famille, au beau milieu de la nuit de vendredi à samedi, disent-ils.

"Des soldats russes agressifs ont fait irruption et pris le contrôle d'un poste de surveillance des frontières à Chtcholkine, et ont chassé les familles des garde-frontières ukrainiens", a déclaré le corps des garde-frontières dans un communiqué.

"Les militaires russes ont fait irruption dans le poste de cette unité en pleine nuit. Au cours de l'attaque, ils ont brutalisé un garde-frontière de service qui tentait de résister et ont pris des armes dans un dépôt. Les assaillants ont pénétré dans les appartements des familles. Les Russes ont confisqué les téléphones portables du chef de l'unité, de sa femme et d'autres gardes. Ils leur ont donné l'ordre de prendre leurs affaires et de quitter le bâtiment. Actuellement, le poste est occupé par des soldats russes."

Moscou dément que ses troupes soient passées à l'action en Crimée, qui est une région autonome d'Ukraine. Kiev déclare en revanche que la Russie a déployé dans les 30.000 hommes dans la péninsule, qui est passée de fait sous son contrôle. Des Russes portant des uniformes sans insigne ont encerclé les bases de soldats ukrainiens. Aucun coup de feu n'a été tiré jusqu'à présent, même si les face-à-face dans les bases sont de plus en plus tendus.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/08/97001-20140308FILWWW00041-crimee-un-poste-frontiere-pris-par-les-russes.php

Ukraine : manifestation pro-russe à Donetsk, la Crimée sous tension

Alors que la Crimée reste le théâtre de vives tensions, une grande manifestation pro-russe a lieu samedi à Donetsk, le bastion du président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch.

Une grande manifestation pro-russe doit se tenir samedi à Donetsk, bastion russophone de l'est de l'Ukraine, alors que la tension restait toujours aussi vive en Crimée, où le parlement local a décidé de se séparer de Kiev.
Donetsk est la capitale du Donbass, un bassin minier frontalier de la Russie, dont est originaire le président déchu Viktor Ianoukovitch. Depuis sa fuite en Russie, cette région est agitée par de vives tensions entre pro-russes et défenseurs de l'unité de l'Ukraine.
Les partisans d'un ralliement à Moscou ont déjà occupé pendant trois jours l'administration régionale et y ont hissé le drapeau russe blanc bleu rouge,  avant d'être délogés par la police jeudi au petit matin. En outre, des manifestations concurrentes des deux camps ont réuni des milliers de personnes,  tournant mercredi soir à la bagarre générale.
Signe que les autorités prennent la menace au sérieux, la justice a ouvert une enquête sur l'"atteinte à l'intégrité nationale" contre Pavel Goubarev, un homme d'affaires local propulsé leader des pro-russes, au même titre que les dirigeants de Crimée qui ont demandé le rattachement à Moscou. Il a été arrêté jeudi et risque dix ans de prison.
Serguiï Tarouta, un homme d'affaires nommé gouverneur par les nouvelles autorités de Kiev, a réuni vendredi les représentants de la société civile, qui ont adopté un texte appelant à "une Ukraine indivisible".
Le Parlement local de Crimée a décidé de se séparer de Kiev
A l'issue d'une semaine agitée, le premier adjoint au maire de Donetsk, Sergueï Bogatchev, voit des "signes de stabilisation" grâce à l'arrestation du leader pro-russe. "Mais il conserve des partisans en ville", a-t-il ajouté, interrogé par l'AFP. L'élu estime que le mouvement séparatiste est mené par "un petit groupe" avec "une influence évidente" de Moscou.
La situation est en revanche toujours aussi tendue en Crimée, où vendredi, pour la deuxième journée consécutive, les observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont été empêchés de pénétrer dans la péninsule par des hommes armés et cagoulés en treillis qui arboraient des drapeaux russes.
Les observateurs ont pour mission de tenter de faire retomber la tension en  Crimée, où le Parlement local a décidé de se séparer de Kiev et d'organiser le  16 mars un référendum de rattachement de la Crimée à la Russie.
Les principales bourses européennes ébranlées
Signe de vives tensions sur la péninsule ukrainienne occupée par les troupes russes, des militants ont pénétré vendredi soir sur le territoire d'une base des forces aériennes ukrainiennes à Sébastopol. Soumis à des sanctions économiques et diplomatiques des Etats-Unis et de l'Union européenne, Moscou a menacé d'avoir recours à l'arme énergétique.
Le géant russe Gazprom a mis en garde Kiev contre une interruption de ses exportations de gaz si le nouveau pouvoir ne s'acquittait pas au plus vite de ses quelque deux milliards de dollars de dette.
Cette annonce a ébranlé les principales bourses européennes. Paris a cédé 1,15%, Londres 1,12%, mais c'est Francfort qui a subi la plus forte baisse,  cédant 2,01%. A Moscou, une manifestation de soutien aux habitants de Crimée a réuni plus de 65.000 personnes, selon la police.
Echec des négociations
Sur la scène diplomatique, malgré d'intenses consultations depuis une semaine, Occidentaux et Russes n'ont pas réussi à trouver une issue à la crise qui a éclaté fin février. Après des tergiversations, Bruxelles et Washington ont finalement brandi l'arme des sanctions diplomatiques et économiques.
Le président américain Barack Obama a salué vendredi les "positions coordonnées" de l'Union européenne et des Etats-Unis face à la Russie dans la  crise ukrainienne au cours d'une conversation téléphonique avec la chancelière  allemande Angela Merkel.
Vendredi, pendant son second long entretien téléphonique avec Vladimir Poutine en moins d'une semaine, Barack Obama a ajouté que la Russie avait violé la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, ce qui conduisait les Etats-Unis "à prendre des mesures de représailles, en coordination avec ses partenaires européens".
Pour sa part, Vladimir Poutine a mis en garde son homologue américain contre le risque de "sacrifier" les relations américano-russes pour des "problèmes internationaux isolés", selon le Kremlin.
Engagé dans la plus grave épreuve de force avec Moscou depuis la chute de  l'URSS, le président Obama a ordonné des restrictions de visas et autorisé des  gels d'avoirs, visant potentiellement des responsables russes et ukrainiens.
Les dirigeants européens ont pour leur part suspendu les négociations sur les visas avec la Russie et menacé de prendre davantage de sanctions, notamment  économiques, si la situation continuait à se détériorer.
Dans la soirée, son porte-parole Dmitri Peskov a assuré que la Russie ne  cherchait pas une nouvelle Guerre froide. "On voudrait l'éviter, j'espère (...) qu'elle n'a pas encore commencé et qu'elle ne commencera pas", a-t-il déclaré.
Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a annoncé jeudi que  l'UE allait signer les volets politiques de l'accord d'association avec Kiev avant l'élection présidentielle du 25 mai en Ukraine. Le refus du président Viktor Ianoukovitch de signer cet accord a été à l'origine du mouvement de contestation.
 

vendredi 7 mars 2014

Ukraine : des pro-Crimée manifestent à Moscou, un destroyer américain en route pour la mer Noire

Lors d'un nouvel entretien téléphonique tard jeudi soir avec son homologue américain, le président russe est resté sur sa position de soutien aux autorités sécessionnistes de Crimée. Une position suivie par des milliers de manifestants russes à Moscou vendredi.

Après la destitution du président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch, le déploiement de forces russes autour des sites stratégiques de la Crimée, une province autonome ukrainienne à majorité russophone, suscite de fortes tensions diplomatiques entre Russes et Occidentaux.

Plus de 65.000 personnes à un rassemblement pro-Crimée à Moscou. Plus de 65.000 personnes étaient rassemblées vendredi à Moscou pour un concert organisé en soutien aux habitants de Crimée, péninsule ukrainienne dont les autorités pro-russes ont demandé un rattachement à la
Russie, a annoncé la police moscovite. Brandissant des drapeaux russes ou munies de pancartes clamant "la Crimée est une terre russe" ou "Crimée, nous sommes avec toi", elles assistaient, à deux pas du Kremlin, à un concert qui a débuté par une chanson patriotique intitulée "Officiers", interprétée par la pop star russe Oleg Gazmanov.

Un destroyer américain franchit le Bosphore pour la mer. Un navire guerre de la marine américaine a franchi vendredi après-midi le détroit du Bosphore pour participer en mer Noire à un exercice, en plein bras de fer entre les Etats-Unis et la Russie au sujet de l'
Ukraine. Le destroyer lance-missiles USS Truxtun, qui a quitté la base grecque de la baie de Souda jeudi matin, a franchi le détroit des Dardanelles vendredi matin et s'est engagé dans le Bosphore en début d'après-midi. L'US Navy a indiqué jeudi soir que le Truxtun devait participer à un exercice avec les forces navales bulgares et roumaines prévu "bien avant son départ des Etats-Unis".

Des observateurs de l'OSCE bloqués à l'entrée en Crimée. Comme la veille, les observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont été bloqués vendredi au moment d'entrer en Crimée. Près du village de Tchongar, l'un des deux points d'accès possible à la péninsule, les deux bus transportant les quarante observateurs et suivis d'une cinquantaine de voitures civiles ukrainiennes ont été empêchés de passer par une dizaine d'hommes armés non identifiés. Ils ont décidé de faire demi-tour.
Poutine ne bouge pas d'un iota.Afin de trouver une solution à la crise, Barack Obama et Vladimir Poutine ont de nouveau longuement parlé au téléphone jeudi soir. Résultat : pas d'avancée notable. D'un côté, le locataire de la Maison-Blanche a "insisté sur le fait que la Russie agit en violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine", justifiant donc les "mesures de représailles, en coordination avec nos partenaires européens". Il a ensuite redit ses exigences : des "discussions directes, avec l'aide de la communauté internationale" entre la Russie et l'Ukraine, la venue "des observateurs internationaux pour s'assurer que les Ukrainiens sont protégés, y compris la minorité russe", et "le retour des forces russes dans leurs casernes".

De l'autre, le patron du Kremlin a réaffirmé que les nouvelles autorités ukrainiennes sont parvenues au pouvoir à la suite, selon lui, d'un coup d'Etat et qu'elles ont imposé des "décisions absolument illégitimes aux régions de l'Est, du Sud-Est et de Crimée". "La Russie ne peut pas ignorer les appels à l'aide dans cette affaire et elle agit en conséquence, dans le respect absolu du droit international", a-t-il ajouté. Avant de rappeler à son homologue l'importance des relations américano-russes qui "ne devraient pas être sacrifiées par des problèmes internationaux isolés, bien qu'extrêmement importants".
 

Ukraine: La Crimée en voie de partition, entretien Obama-Poutine

Le président américain a appelé Vladimir Poutine pour justifier les sanctions envers la Russie…
La Crimée a demandé à Vladimir Poutine son rattachement à la Russie, nouvelle étape vers une partition de l'Ukraine, tandis que les présidents américain et russe se sont parlés jeudi soir une heure au téléphone. Les Occidentaux ont annoncé de nouvelles sanctions économiques et diplomatiques contre Moscou, que Barack Obama a justifiées dans son entretien téléphonique.
«Le président Obama a insisté sur le fait que la Russie agit en violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, ce qui nous a conduits à prendre des mesures de représailles, en coordination avec nos partenaires européens», a indiqué la Maison Blanche. M. Poutine a rappelé au président américain l'importance des relations américano-russes qui «ne devraient pas être sacrifiées par des problèmes internationaux isolés, bien qu'extrêmement importants», selon le Kremlin.
40 observateurs de l’OSCE ont dû rebrousser chemin
De son côté, le secrétaire d'Etat américain John Kerry à vivement condamné la demande du parlement de Crimée de rattachement à la Russie. «La Crimée est une partie de l'Ukraine, la Crimée est l'Ukraine», a-t-il martelé à Rome dans un point de presse en marge d'une conférence internationale sur la Libye. Sur le terrain, 40 observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont dû rebrousser chemin après avoir été empêchés par des hommes armés d'entrer en Crimée, contrôlée depuis le 28 février par des forces russes.
A l'issue d'une nouvelle réunion infructueuse du Conseil de sécurité de l'ONU à New York jeudi soir, Washington a demandé à Moscou de faciliter l'entrée d'observateurs internationaux en Crimée, tout en dénonçant le référendum. Les électeurs de la péninsule de deux millions d'habitants à majorité russophone stratégique pour Moscou auront le choix, au cours de cette consultation prévue le 16 mars, entre un rattachement à la Russie ou une autonomie nettement renforcée, a indiqué à l'AFP le député Grigori Ioffe.
Le conseil municipal de Sébastopol vote pour un rattachement immédiat à la Russie
Dès jeudi, le conseil municipal de Sébastopol, qui abrite le quartier général de la Flotte de la mer Noire, a voté en faveur du rattachement immédiat à la Russie. De leur côté, les Tatars de Crimée, minorité musulmane persécutée et déportée sous Staline, qui étaient retournés sur la péninsule après 1991, commencent à fuir par centaines pour rejoindre Lviv (ouest de l'Ukraine).
Les Européens ont très mal accueilli la demande de rattachement de la péninsule à Moscou. C'est «un sérieux pas dans la mauvaise direction», a commenté le Premier ministre britannique David Cameron. M. Obama a estimé qu'il «violerait la Constitution ukrainienne et le droit international». C'est «une farce, un crime contre l'Ukraine commis par les militaires russes», s'est insurgé le président ukrainien par intérim, Olexandre Tourtchinov.
Alors que Kiev a lancé la procédure de dissolution du Parlement local de Crimée, Washington et Bruxelles ont été plus précis sur les sanctions envisagées contre la Russie. M. Obama, engagé dans la plus grave épreuve de force avec Moscou depuis la chute de l'URSS, a ordonné des restrictions de visas pour «un certain nombre de responsables et d'individus», tenus pour «responsables ou complices de menacer la souveraineté de l'Ukraine». Le président américain a également autorisé des gels d'avoirs, visant potentiellement des responsables russes et ukrainiens.

http://www.20minutes.fr/monde/1316770-ukraine-la-crimee-en-voie-de-partition-entretien-obama-poutine

jeudi 6 mars 2014

L'UE prend des sanctions politiques contre la Russie

Les dirigeants européens ont décidé aujourd'hui de suspendre les négociations sur les visas avec la Russie et menacé de prendre davantage de sanctions, notamment économiques, si la situation continuait à se détériorer en Ukraine.

A l'issue d'un sommet européen à Bruxelles, le président du Conseil européen
Herman Van Rompuy a indiqué que les dirigeants s'étaient accordés sur une stratégie progressive de sanctions, en trois étapes, pour contraindre la Russie à "négocier" une sortie de crise en Ukraine.

L'Union européenne juge également "illégale" la décision du parlement local de Crimée de demander le rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/06/97001-20140306FILWWW00310-l-ue-prend-des-sanctions-politiques-contre-la-russie.php

L'UE et la France veut l'ouverture d'un processus de médiation multilatérale" déclare F. Hollande

Ukraine/UE: arrivées des chefs d'Etat

Ukraine: prise de contrôle de la base Perevalne par les forces russes

Ukraine : la Crimée demande à être rattachée à la Russie

Le parlement local de la région, dominé par des pro-russes, a demandé jeudi l'organisation d'un référendum le 16 mars sur la péninsule ukrainienne pour valider son rattachement au voisin russe. Dans le même temps à Bruxelles, les dirigeants européens sont réunis en urgence pour répondre à "l'agression" russe en Crimée.

Alors que la situation est toujours aussi tendue en Ukraine, les dirigeants européens se réunissent ce jeudi pour un sommet extraordinaire. Objectif : discuter de moyens pour aider le pays. Un sommet extraordinaire qui fait suite aux  les grandes manœuvres qui se sont déroulées mercredi à Paris en marge d'un sommet sur le Liban mais n'ont pas permis de trouver une solution.
 
Le Parlement de Crimée vote le rattachement à la Russie. Les députés se sont prononcés à l'unanimité en faveur de "l'adhésion à la Fédération de Russie avec les droits d'un sujet de la Fédération de Russie". Un peu plus tôt, le vice-Premier ministre de Crimée Roustam Temirgaliev avait annoncé qu'un référendum sur le statut de la péninsule aurait lieu le 16 mars, et que les électeurs seraient appelés à dire s'ils souhaitent le maintien au sein de l'Ukraine ou le rattachement à la Russie. Poutine a été "informé" de cette demande, a déclaré le porte-parole du Kremlin, cité par l'agence Itar-Tass.
 

Ukraine: "il faut une pression suffisamment forte pour diminuer la tension", estime Hollande - 06/03

mercredi 5 mars 2014

L'envoyé spécial de l'ONU retenu en Crimée met fin à sa mission

L'envoyé spécial de l'ONU, brièvement détenu en Crimée, met fin à sa mission, selon son entourage.

Robert Serry était retenu aujourd'hui par des hommes armés en uniforme à
Simféropol, la capitale de la péninsule ukrainienne actuellement occupée par des forces russes, a annoncé le ministère ukrainien des Affaires étrangères. "Son véhicule a été bloqué à Simféropol par des inconnus armés", a déclaré un porte-parole du ministère, Evguen Perebyinis. "Ils ont d'abord essayé de l'emmener par la force à l'aéroport mais il a refusé".

L'ONU a confirmé peu après que son représentant était menacé par des hommes armés, démentant tout enlèvement. Selon le vice-secrétaire général de l'ONU Jan Eliasson, qui s'exprimait par vidéo-conférence depuis Kiev, où il se trouve en mission lui aussi, M. Serry se trouvait "devant le siège des forces navales" lorsqu'il a été accosté par des "hommes non identifiés" et armés qui lui ont intimé l'ordre de "quitter la Crimée".

Le journaliste de la chaîne de télévision britannique ITV James Mates, qui l'accompagne, a expliqué sur son compte Twitter que M. Serry avait été bloqué par des hommes armés alors qu'il visitait les locaux de la Marine. Refusant de les suivre, il est sorti à pied sous leur escorte et est rentré dans un café voisin. Il est "détenu dans un café. Des hommes à l'extérieur l'empêchent de sortir", écrivait-il alors, précisant que certains de ces hommes portaient des brassards "pro-russes noir et or".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/05/97001-20140305FILWWW00323-l-envoye-special-de-l-onu-retenu-en-crimee-met-fin-a-sa-mission.php

Ukraine : La Russie n'a pas sa place au G8

Le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew a estimé aujourd'hui que la Russie n'avait pas sa place aux réunions du G8 si elle continuait sa politique vis-à-vis de l'Ukraine.

"Il est clair que la Russie ne peut pas siéger en tant que membre associé aux réunions du G8 tant qu'elle poursuit la politique qu'elle conduit actuellement" vis-à-vis de l'Ukraine, a affirmé M. Lew devant le Congrès.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/03/05/97002-20140305FILWWW00269-ukraine-la-russie-n-a-pas-sa-place-au-g8.php

"Nous sommes prêts au dialogue avec les autorités russes" - 05/03

Vidéo : des pilotes ukrainiens s'échappent d'une base aérienne avant une 'prise de contrôle'

Ukraine : les forces russes s'emparent de deux bases de lancement de missiles

Le ton monte entre la Russie et l'Ukraine. Après avoir pris le contrôle de plusieurs aéroports et casernes militaires, les forces pro-russes ont investi partiellement deux bases de lancement de missiles dans l'ouest de la Crimée. L'UE tente de trouver une position commune pour faire face à la situation.

La tension est toujours particulièrement vive entre la Russie et  les autorités ukrainiennes. Les forces russes se sont emparées partiellement mercredi de deux bases de lancement de missiles. Se sentant plus que jamais menacée, l'Ukraine a décidé de renforcer la sécurité de ses sites nucléaires. La Russie a assuré qu'elle ne laisserait pas la Crimée se transformer en "bain de sang". De son côté, Laurent Fabius a assuré Kiev du soutien de la France qui "a une position très claire et qui est une position de fermeté", tout en restant ouverte au dialogue.
Suivez en vidéos heure par heure les faits marquants de cette journée de mercredi en Ukraine.

La sécurité des sites nucléaires renforcées.  L'Ukraine a commencé à renforcer la sécurité autour de ses sites nucléaires. Une façon de contrer les "agissements illégaux des forces armées russes sur le territoire" qui "représentent une grave menace à la sécurité" nationale, a indiqué Ihor Prokopchuk, l'ambassadeur ukrainien à Vienne dans une lettre à l'AIEA. Il craint également des  "conséquences potentielles sur les infrastructures nucléaires". Il demande à l'AIEA de "soulever de façon urgente la question de la sécurité nucléaire auprès des autorités" russes.
Des blessés ukrainiens envoyés en Allemagne. Quelques jours après les incidents de la place de l'Indépendance de Kiev, les blessés vont être soignés en Allemagne, a indiqué le ministère allemand de la Défense. "Après les événements survenus sur le Maïdan (la place de l'Indépendance), la Bundeswehr va transporter des citoyens ukrainiens blessés vers l'Allemagne pour des soins supplémentaires", a-t-il indiqué. Cela concernerait une cinquantaine d'Ukrainiens qui seront pris en charge par un avion de l'armée allemande.
Sergei Lavrov annonce que la Russie ne permettra pas "un bain de sang". "Nous ne permettrons pas un bain de sang en Ukraine. Nous ne permettrons aucun attentat contre la vie et la santé de ceux qui vivent en Ukraine, ni contre les Russes qui vivent en Ukraine", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères alors que soldats russes et ukrainiens se font face depuis plusieurs jours. Le ministre russe a réaffirmé que Moscou n'avait "aucune autorité" sur "les forces d'autodéfense" déployées en Crimée et que celles-ci ne recevaient aucun ordre de la Russie. "Quant aux militaires russes de la flotte de la mer Noire, ils se trouvent dans leurs lieux d'affectation", a-t-il ajouté. Lavrov se trouve actuellement à Madrid et doit se rendre dans la journée à Paris pour rencontrer John Kerry, le secrétaire d'Etat américain.
La France reste ferme. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a apporté mercredi son soutien au peuple ukrainien, dont le pays est en crise, notamment "à cause de l'intervention russe". "La France a une position très claire, qui est une position de fermeté, et en même temps de recherche du dialogue", a-t-il affirmé.
 

Ukraine: La base aérienne de Belbek est désormais aux mains des Russes - 04/03

mardi 4 mars 2014

La Russie effectue un tir d'essai de missile

Un tir d'essai de missile balistique intercontinental russe Topol a été effectué aujourd'hui avec succès depuis la région d'Astrakhan (sud), a indiqué un responsable du ministère de la Défense, une annonce qui intervient en pleine crise entre la Russie et l'Ukraine.

"L'ogive d'entraînement du missile a détruit sa cible sur la polygone de Sary-Chagan, au Kazakhstan", pays d'Asie centrale ayant une frontière avec la Russie, a précisé ce responsable, cité par l'agence Interfax.

Dans la foulée, Washington a annoncé avoir été prévenu à l'avance de ce tir d'essai. "On nous avait prévenu de ce test plus tôt cette semaine, ce n'est pas inattendu", a confié un responsable s'exprimant sous couvert de l'anonymat. Interrogé sur la signification de ce test en pleine crise ukrainienne, il n'a pas souhaité faire de commentaire.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/04/97001-20140304FILWWW00353-russie-tir-d-essai-de-missile-balistique.php

Ukraine : deux bâtiments de guerre russes traversent le Bosphore vers la mer Noire

Le nouveau gouvernement ukrainien a eu son permier contact mardi avec la Russie. Une rencontre "timide", selon le Premier ministre Arseni Iatseniouk. Les Etats-Unis, eux, menaçent la Russie de sanctions si cette dernière ne fait pas retomber la tension.

La tension diplomatique entre la Russie et les Etats-Unis est encore montée d'un ton ce mardi après les déclarations de Barack Obama et l'annonce de la suspension de tous liens militaires entre les deux pays.  La Russie a aussitôt répliqué aux déclarations américaines sur le terrain, Vladimir Poutine a néanmoins demandé aux troupes russes de rentrer dans leurs casernes.. 
Suivez heure par heure en vidéos sur MYTF1News les faits marquants de la journée de mardi en Ukraine.
Deux bâtiments de guerre russes en route vers la mer Noire. Selon l'agence de presse turque Anatolie, le navire de débarquement "Saratov" et le navire d'assaut "Yamal" qui se trouvaient en Méditerranée, au large de la Syrie, ont été rappelés vers leur base navale de Sébastopol en Crimée. Mardi également, la frégate de la marine ukrainienne "Hetman Sahaidachny" a franchi le détroit des Dardanelles en direction du détroit du Bosphore et de la mer Noire, a ajouté Anatolie.
Catherine Ashton a eu une discussion "utile" avec Sergueï Lavrov. La chef de la diplomatie européenne a rencontré le ministre russe des Affaires étrangères pendant une heure à Madrid. Elle n'a pas donné plus de précisions sur le contenu de cet entretien.
Les déclarations de Poutine sur la Crimée "ne trompent personne", selon Obama. Barack Obama a affirmé mardi que les déclarations de son homologue russe Vladimir Poutine sur la Crimée "ne trompaient personne" et prévenu que Moscou, en intervenant en Ukraine, s'exposait à un affaiblissement de son influence dans la région. Le président des Etats-Unis a également pris note d'"informations" selon lesquelles Vladimir  Poutine, qui a donné une conférence de presse plus tôt mardi, était en train d'examiner les différentes options s'offrant à lui dans cette crise.
La Russie cherche un "prétexte"  pour envahir l'Ukraine. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a de son coté accusé la Russie de chercher un "prétexte" pour "pouvoir envahir l'Ukraine" et l'a mise en garde contre tout risque d'isolement si elle persistait dans sa politique. En visite à Kiev, le responsable américain a condamné un "acte d'agression" de la Russie contre l'Ukraine tout en assurant ne pas chercher la "confrontation" avec Moscou.
Premiers contacts "timides" entre le nouveau pouvoir ukrainien et Moscou. Les membres du nouveau gouvernement ukrainien formé après la destitution du président Viktor Ianoukovitch ont eu de premiers contacts avec leurs homologues russes, a annoncé mardi le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk. "Pour l'instant, les consultations sont timides, mais les premiers pas ont été faits", a-t-il dit dans un communiqué du gouvernement.
Les factures de gaz ukrainiennes réglées par la Commission européenne. L'Union européenne va aider l'Ukraine à régler sa dette de 2 milliards de dollars pour ses achats de gaz russe, et peut également lui fournir du gaz, a annoncé mardi le commissaire européen à l'Energie, Gunther Oettinger. "Le paiement des factures de gaz dues par l'Ukraine figure en bonne place dans le programme d'aide de la Commission européenne" qui sera adopté mercredi.
John Kerry arrivé à Kiev, des sanctions américaines contre la Russie "probablement dans la semaine". Alors que John Kerry est arrivé en milieu de journée à Kiev, des responsables américains ont fait savoir que des sanctions de la part des Etats-Unis contre la Russie auraient lieu "probablement dans la semaine". Les responsables ont répété le message martelé depuis ce weekend par l'administration Obama: "la Russie doit faire retomber" les tensions, "faire rentrer ses troupes dans leurs casernes" et "négocier" avec le gouvernement ukrainien. Faute de quoi Washington prendra des "mesures plus fermes", "très bientôt", précisant que cela était une question "de jours, pas de semaines".
Les Etats-Unis haussent le ton, la Russie n'apprécie pas. Le secrétaire d'Etat John Kerry sera à Kiev ce mardi pour apporter le soutien de son pays au nouveau pouvoir ukrainien. "Le message que nous faisons passer aux Russes est que s'ils continuent sur leur trajectoire actuelle, nous examinerons un ensemble de mesures économiques et diplomatiques qui isoleront la Russie", a prévenu lundi le président américain Barack Obama. Dans la foulée, le Pentagone a annoncé que les Etats-Unis "suspendaient tous les liens militaires" entre Washington et Moscou à la suite de l'intervention russe en Crimée......... LA SUITE SUR CE LIEN ..............  http://lci.tf1.fr/monde/europe/ukraine-kerry-attendu-a-kiev-apres-des-sanctions-americaines-8376069.html

Premiers contacts entre l'Ukraine et la Russie

Les membres du nouveau gouvernement ukrainien formé après la destitution du président Viktor Ianoukovitch ont eu de premiers contacts avec leurs homologues russes, a annoncé aujourd'hui le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk.

"Pour l'instant, les consultation sont timides, mais les premiers pas ont été faits", a dit Arseni Iatseniouk dans un communiqué du gouvernement.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/04/97001-20140304FILWWW00260-premiers-contacts-entre-l-ukraine-et-la-russie.php

Ukraine: selon Isabelle Facon "on ne peut pas exclure le risque de dérapages russes" - 04/03

"Il y a toujours des soldats russes", indique l'envoyé spécial BFMTV en Crimée - 04/03

Poutine: "Nous nous réservons le droit d'utiliser tous les moyens" pour protéger l'Ukraine - 04/03

Poutine sur l'Ukraine: "Il s'agit d'un coup d'Etat anticonstitutionnel" - 04/03

Poutine dénonce un "renversement anticonstitutionnel" en Ukraine

12h32 : "Si Timochenko veut venir à Moscou, elle est la bienvenue"

12h26 : Poutine menace de ne pas reconnaitre le vainqueur de l'élection présidentielle de mai
Poutine ne reconnaitra pas le vainqueur de l'élection présidentielle de mai en Ukraine si l'élection est conduit dans cet environnement actuel de "terreur". "Toute révolution se solde par l'apparition d'un nouveau pays, nous n'avons pas signé d'accord avec ce nouveau pays ", a également affirmé Poutine.

12h10 : Poutine : "Je ne pense pas que Ianoukovitch a un futur politique"

"Je ne pense pas que Ianoukovitch a un futur politique", a déclaré Vladimir Poutine. "Si nous n'avions pas tendu la main à Viktor Ianoukovitch, il aurait été tué" a-t-il estimé, affirmant que la Russie l'avait aidé pour "des raisons humanitaires".
12h02 : Poutine : "Si nous intervenons, notre mission sera humanitaire"
Dans une conférence de presse en direct à la télévision, Poutine a affirmé qu'une éventuelle intervention en Ukraine serait une "mission humanitaire". "Nous n’avons pas l’intention d’envahir mais nous ne pouvons pas rester les bras croisés quand des gens sont torturés", a-t-il également ajouté.

11h36 : Poutine dénonce un "renversement anticonstitutionnel" en Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine est sorti de son silence mardi et a dénoncé dans une conférence de presse le "renversement anticonstitutionnel" qui a éjecté du pouvoir le président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch. Poutine a, par ailleurs, estimé que Ianoukovitch n'a pas donné d'ordres de tirer sur les manifestants. Poutine a assuré qu'il n'y a "pas besoin d'envoyer les troupes en Ukraine pour le moment", alors que le parlement russe a autorisé samedi le président russe à envoyer des troupes en Ukraine. "Nous nous réservons le droit de recourir à toutes les possibilités afin de protéger les gens de l'est de l'Ukraine", a-t-il également ajouté.

11h21 : Gazprom annonce mettre fin dès avril à la baisse du prix du gaz vendu à l'Ukraine

10h50 : Le Premier ministre ukrainien rencontrera les dirigeants européens jeudi à Bruxelles
9h35 : Le Kremlin menace Washington d'un "krach" boursier
La Russie réduira "à zéro" sa dépendance économique vis-à-vis des Etats-Unis si Washington impose des sanctions à son égard en raison de la situation en Ukraine, ce qui mènera au "krach" du système financier américain, a averti mardi un conseiller du Kremlin. "Nous tirerons de ces sanctions un gros profit", a encore promis Sergueï Glaziev à l'agence publique russe Ria Novosti.
8h24 : Cohn-Bendit appelle au boycott de la Coupe du monde 2018
Le député européen vert Daniel Cohn-Bendit a fait une proposition étonnante pour tenter d'apaiser le conflit en Ukraine : "Il y a un argument pour convaincre Poutine. Le prévenir que personne n’ira à la Coupe du monde dans quatre ans."
8h11 : Le match de football Ukraine-Etats-Unis annulé?
L'Ukraine a annulé son match amical de football prévu mercredi à Chypre contre les Etats-Unis, a annoncé lundi le président de la Fédération ukrainienne. Le match devait initialement avoir lieu à Kharkiv, dans l'est russophone de l'Ukraine, avant d'être déplacé à Chypre. Sur son compte Twitter, l'équipe américaine a toutefois affirmé que la rencontre aurait bien lieu
 

Poutine renvoie les militaires russes postés près de la frontière ukrainienne dans leurs casernes

Vladimir Poutine a ordonné aux soldats russes engagés dans des manoeuvres militaires près de la frontière ukrainienne de retourner dans leurs casernes, selon le porte-parole du Kremlin.

Dmitri Peskov précise que ces exercices militaires, dont la Russie a nié qu'ils soient en rapport avec les événements en Ukraine, ont été un succès. Ces manoeuvres militaires étaient organisées dans l'ouest de la Russie, une région limitrophe de l'Ukraine.

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/04/97001-20140304FILWWW00022-poutine-ordonne-le-retour-des-militaires-deployes.php/

Ukraine : Kerry attendu à Kiev après des sanctions américaines contre Moscou

Les Etats-Unis ont suspendu lundi leur coopération militaire avec la Russie avant l'arrivée mardi à Kiev du secrétaire d'Etat John Kerry, qui vient apporter le soutien de son pays au nouveau pouvoir ukrainien, confronté à un "ultimatum" russe en Crimée.

Les Etats-Unis haussent le ton, la Russie n'apprécie pas. Le secrétaire d'Etat John Kerry sera à Kiev ce mardi pour apporter le soutien de son pays au nouveau pouvoir ukrainien. "Le message que nous faisons passer aux Russes est que s'ils continuent sur leur trajectoire actuelle, nous examinerons un ensemble de mesures économiques et diplomatiques qui isoleront la Russie", a prévenu lundi le président américain Barack Obama. Dans la foulée, le Pentagone a annoncé que les Etats-Unis "suspendaient tous les liens militaires" entre Washington et Moscou à la suite de l'intervention russe en Crimée.

A Genève, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a dénoncé ces menaces de "sanctions" et de "boycottage" et justifié l'action de la Russie en
Ukraine, jugeant que les ultranationalistes menaçaient "la vie et les intérêts régionaux des Russes et des populations parlant russe". Son ministère a été plus direct encore, qualifiant dans un communiqué d' "inadmissibles" les menaces de M. Kerry.
Ultimatum en Crimée ou "délire total". Signe de la guerre des nerfs qui oppose l'Ukraine et la Russie, un responsable du ministère ukrainien de la Défense a fait état d'un nouvel ultimatum enjoignant les militaires ukrainiens à se rendre mardi, sous peine d'être attaqués. "L'ultimatum est le suivant : reconnaître les nouvelles autorités (pro-russes) en Crimée, déposer les armes et s'en aller, ou être prêt à subir un assaut", a dit Vladislav Seleznev, porte-parole régional du ministère  ukrainien de la Défense à Simféropol, la capitale de ce territoire du sud du pays. Une information aussitôt démentie à Moscou comme "un délire total", le président du Parlement russe avançant que la Russie n'avait pas encore besoin d'utiliser son "droit" à lancer une opération militaire en Ukraine.
ONU et UE à la manoeuvre. Le Conseil de sécurité de l'ONU a entamé à la demande de la Russie une nouvelle réunion lundi, la troisième en quatre jours consacrée à la crise en Ukraine. Selon l'ambassadeur russe Vitali Tchourkine à l'Onu, le président déchu ukrainien Viktor Ianoukovitch a demandé au président russe Vladimir Poutine l'aide militaire de la Russie "pour défendre la population ukrainienne", l'Ukraine étant "au bord de la guerre civile". Réunis dans l'urgence lundi, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont exprimé de leur côté leur "extrême inquiétude", selon le Français Laurent Fabius. Les ministres ont appelé la Russie à prendre "des mesures rapides et concrètes de désescalade" avec, en premier lieu, "le repli" des forces russes déployées ces derniers jours en Crimée "dans leurs zones de stationnement permanentes". Les dirigeants de l'UE se réuniront de nouveau jeudi à Bruxelles en sommet  extraordinaire.
 

lundi 3 mars 2014

Ukraine : "La Russie a violé le droit international", selon Obama

"La Russie a violé le droit international", selon Obama ; Washington réfléchit à "un large éventail de sanctions".  Le président des Etats-Unis Barack Obama a affirmé lundi que la Russie était "du mauvais côté de l'Histoire" en Ukraine, et assuré que la communauté internationale était unie pour rejeter l'intervention de Moscou chez son voisin. "Il existe un consensus pour dire que la Russie a violé le droit international en Ukraine", a assuré Barack Obama aux journalistes, au début d'une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans le Bureau ovale de la Maison Blanche.
Les Etats-Unis ont également indiqué qu'ils réfléchissaient à "un large éventail de sanctions" à imposer à la Russie pour ses agissements en Ukraine. "C'est une action sur laquelle nous sommes vraiment préparés à avancer", a affirmé la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki, évoquant la possibilité de mesures punitives contre des personnes morales et physiques
Tout ultimatum de la Russie à l'Ukraine serait une "escalade dangereuse". Les Etats-Unis ont prévenu que tout ultimatum lancé par la Russie à l'Ukraine à propos de la Crimée constituerait une "escalade dangereuse" dans cette crise internationale. Le département d'Etat était interrogé sur une déclaration d'un responsable du ministère ukrainien de la Défense selon laquelle les forces russes avaient adressé un ultimatum aux militaires ukrainiens en Crimée, les enjoignant de se rendre sous peine d'être attaqués. "Si c'était vrai, cela serait une escalade dangereuse de la situation", a commenté la porte-parole de la diplomatie américaine Jennifer Psaki.
 

Crimée: Fabius annonce des mesures contre la Russie s'il n'y a pas "désescalade"

Crimée: la caserne militaire de Parevalnoye est encerclée par des hommes armés - 03/03

La Russie demande aux forces ukrainiennes de se rendre

La flotte russe de la mer Noire a sommé les forces ukrainiennes présentes en Crimée de se rendre avant 03h00 GMT demain, rapporte l'agence de presse Interfax, citant une source proche du ministère ukrainien de la Défense.

"S'ils ne se rendent pas avant 05h00 demain, un véritable assaut sera lancé contre les unités et les divisions des forces armées en
Crimée", a-t-on déclaré, précise l'agence, selon laquelle l'ultimatum émane d'Alexandre Vitko, commandant en chef de la flotte.

Le ministère ukrainien de la Défense n'a pas confirmé l'information et aucune réaction n'a pu être obtenue auprès de l'état-major de la flotte russe.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/03/97001-20140303FILWWW00233-la-russie-demande-aux-forces-ukrainiennes-de-se-rendre.php

Ukraine, Crimea gunshots on BFMTV live 03/03

Ukraine : la Russie hausse le ton face aux États-Unis

Les Occidentaux multiplient les pressions sur la Russie pour trouver une issue à l'un des plus graves conflits avec Moscou depuis 1989.
14 h 49. La Russie juge les menaces de Kerry "inadmissibles" (ministère des Affaires étrangères).
14 h 13. Quelque 300 manifestants pro-russes ont pris d'assaut l'administration régionale à Donetsk, la région natale du président déchu Viktor Ianoukovitch, située dans l'est du pays. Après une manifestation ayant rassemblé entre 3 000 et 4 000 personnes brandissant des drapeaux russes et scandant "Russie, Russie !", des manifestants ont brisé des vitres et pénétré dans le bâtiment dont ils occupent maintenant plusieurs étages.
14 h 7. L'Union européenne, partagée entre partisans d'une ligne dure et tenants d'un dialogue avec la Russie, devait tenter lundi de trouver une position commune sur la crise en Ukraine lors d'une réunion d'urgence de ses ministres des Affaires étrangères. "Il est essentiel que les Européens parlent d'une seule voix", a déclaré le ministre français Laurent Fabius à son arrivée à Bruxelles.
13 h 21.
Des militaires russes continuent de débarquer massivement en Crimée, en violation des accords internationaux, ont dénoncé lundi les gardes-frontières ukrainiens.



http://www.lepoint.fr/monde/ukraine-medvedev-ianoukovitch-est-toujours-le-president-legitime-03-03-2014-1797110_24.php

Des commandos armés pro-russes ont pris de facto le contrôle de la Crimée

Ukraine : des sanctions de l'Europe contre la Russie ?

C'est l'un des plus graves conflits diplomatiques entre Moscou et Washington depuis la chute du Mur de Berlin. La crise ukrainienne s'est étendue ce lundi aux marchés financiers. En Crimée, les troupes russes continuent de se déployer.

La tension diplomatique est à son comble ce lundi, après l'intervention russe en Crimée. La Pologne réclame désormais des sanctions contre Moscou. La Russie, elle, accuse le nouveau gouvernement ukrainien de vouloir s'en prendre aux minorités en Ukraine. Fait nouveau : la crise ukrainienne s'est désormais invitée sur les marchés financiers. La Bourse de Moscou a perdu près de 6% à l'ouverture lundi et creusait ses pertes à la mi-journée autour de 13%, les investisseurs paniquant face aux conséquences d'une possible intervention russe en Ukraine pour l'économie russe déjà chancelante.
Suivez toute la journée sur MYTF1News les faits marquants de la crise ukrainienne.
Des sanctions européennes contre la Russie ? Moscou subira "de graves conséquences"  pour son intervention en Crimée ukrainienne, a estimé lundi le ministre  polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski. "Nous savons que chez les rapaces l'appétit vient en mangeant. L'enjeu pour  le monde libre est de s'opposer à cette logique", a déclaré le chef de la  diplomatie aux journalistes. "La Russie subira de graves conséquences" pour son intervention en Ukraine. Le président polonais Bronislaw Komorowski  a indiqué lundi que son pays allait soutenir l'idée de sanctions européennes à  l'égard de la Russie. "Au moment où il s'agit d'empêcher une montée (des tensions) en Ukraine,  l'UE devrait être capable d'adopter une position plus ferme sur la perspective  de sanctions économiques et politiques. La Pologne devrait présenter une telle  position lors du Conseil européen", a déclaré M. Komorowski.  Les ministres européens des Affaires étrangères se retrouvent lundi à  Bruxelles pour leur deuxième réunion d'urgence sur l'Ukraine en dix jours.
Les marchés financiers paniquent.  Les marchés financiers paniquaient lundi en Russie face à l'escalade de la  crise en Ukraine, poussant la banque centrale à une hausse surprise de son taux  directeur pour tenter de calmer le jeu et assurer "la stabilité financière".
Le gaz au coeur de la crise. L'Ukraine a accentué ses importations de gaz naturel russe ces derniers jours alors que Moscou pourrait mettre fin aux tarifs préférentiels accordés à son voisin, a annoncé lundi un porte-parole de la compagnie nationale de transport du gaz Ukrtransgas. Le gouvernement allemand a de son côté indiqué que le pays était "bien préparé à d'éventuels problèmes d'approvisionnement" en gaz et en pétrole russes.
L'Ukraine accuse la Russie de déployer des milliers d'hommes en Crimée. Des militaires russes continuent de débarquer massivement en Crimée, en violation des accords internationaux, ont dénoncé lundi les gardes-frontières ukrainiens. Au cours des dernières 24 heures, dix hélicoptères de combat et huit avions de transport russes ont atterri en Crimée, sans que l'Ukraine ne soit prévenue conformément aux accords entre les deux pays sur le statut de la flotte de la mer Noire russe, stationnée en Crimée, qui prévoient que Kiev soit informé 72 heures à l'avance de tels mouvements de troupe.

L'avertissement de Moscou. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï  Lavrov, a dénoncé lundi les menaces de "sanctions" et de "boycottage" alors que  la Russie a été notamment fermement prévenue qu'elle pourrait perdre son siège  à la table des grandes puissances, au sein du club du G8. "Ceux qui essaient d'interpréter la situation comme une agression et  menacent de sanctions et de boycottage sont les mêmes qui ont systématiquement encouragé le déni du dialogue et ont finalement encouragé la polarisation de la ommunauté ukrainienne", a déclaré M. Lavrov, lors de l'ouverture de la  principale session annuelle du Conseil des droits de l'Homme.
 
Laurent Fabius maintient les contrats d'armement avec la Russie. La France n'envisage pas pour l'instant de suspendre ses contrats militaires avec la Russie mais agit pour "stopper par la diplomatie" ce qu'elle considère comme une intervention de Moscou en Ukraine, a déclaré Laurent Fabius. La Russie a passé commande à la France en 2011 de deux bâtiments BPC (bâtiment de projection et de commandement) de type Mistral, et pris une option pour deux autres.
 

Ukraine : des militaires russes continuent de débarquer massivement en Crimée

Des militaires russes continuent de débarquer massivement en Crimée, en violation des accords internationaux, ont dénoncé lundi les gardes-frontières ukrainiens.
Au cours des dernières 24 heures, dix hélicoptères de combat et huit avions de transport russes ont atterri en Crimée, sans que l’Ukraine ne soit prévenue, contrairement aux accords entre les deux pays sur le statut de la flotte de la mer Noire russe, stationnée en Crimée, qui prévoient que Kiev soit informé 72 heures à l’avance de tels mouvements de troupe.
Depuis le 1er mars, quatre navires de guerre russes de la flotte de la Baltique sont également entrés dans le port de Sébastopol, selon la même source.
Des soldats non identifiés agissant pour le compte des autorités pro-russes locales ont pris le contrôle d’une partie de la Crimée, assiégeant les soldats ukrainiens dans leurs casernes.
La Crimée qui était aux mains des Turcs a été conquise par la Russie à la fin du XVIIIe siècle. Elle a d’abord appartenu, au sein de l’URSS, à la Russie, avant d’être rattachée à l’Ukraine en 1954.
La Russie a déjà augmenté de 6 000 soldats sa présence en Crimée d’après le ministère ukrainien de la Défense. Le parlement russe a donné samedi le feu vert aux forces armées russes pour intervenir en Ukraine.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/03/03/l-ukraine-fait-chuter-la-bourse-de-moscou

Ukraine: l'Otan appelle la Russie à replier ses forces

En Direct...Ukraine : "pire crise en Europe du 21e siècle"

Suivez les évènement en direct en cliquant sur ce lien .....  http://www.lejdd.fr/International/Europe/Ukraine-pire-crise-en-Europe-du-21e-siecle-selon-le-chef-de-la-diplomatie-britannique-William-Hague-655493


12h09 : Les pays du G7 haussent le tonL'ensemble des pays du G7 ont publié un communiqué commun lundi pour dénoncer "les atteintes manifestes à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine commises par la Fédération de Russie. Ils ont également annoncé qu'ils avaient décidé de "suspendre provisoirement (leur) participation aux activités liées à la préparation du sommet du G8 prévu à Sotchi en juin
11h33 : Le ministre russe des Affaires étrangères accuse le nouveau gouvernement de s'attaquer aux minoritésLe chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a accusé devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU le nouveau gouvernement ukrainien de vouloir s'en prendre aux minorités en Ukraine. "Au lieu de ce qui a été promis, on a créé un gouvernement des vainqueurs, une décision a été prise dans la Rada pour diminuer les droits des minorités linguistiques. Il a été dit qu'il faut punir la langue russe, les vainqueurs ont l'intention d'utiliser les fruits de leurs victoires pour s'attaquer aux droits de l'Homme", a déclaré Sergueï Lavrov, défendant la mise en place d'"unités d'autodéfense" pour "protéger les populations".
10h46 : Pour le chef de la diplomatie britannique, la situation en Ukraine constitue "la pire crise en Europe" depuis le début du siècle
"C'est difficile d'établir un classement mais c'est certainement la pire crise en Europe du 21e siècle et elle va requérir tous nos efforts diplomatiques", a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères depuis Kiev, à la BBC. William Hague, qui a rencontré les nouvelles autorités ukrainiennes, a averti Moscou des "coûts importants" que l'intervention militaire en Crimée allait entraîner
10h15 : Pour l'ancien chef de la diplomatie tchèque, "Poutine agit selon le même principe qu'Adolf Hitler""Ce qui se passe en Ukraine est une répétition de l'Histoire", estime l'ancien ministre des affaires étrangères tchèque Karel Schwarzenberg, rappelant les invasions de l'Allemagne nazie en Autriche, Tchécoslovaquie et Pologne en 1938 et 1939, avant d'ajouter: "Poutine agit selon le même principe qu'Adolf Hitler".
10h : Rencontre Lavrov-Ban Ki-moon prévu à 13h15 à Genève
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon va rencontrer lundi à Genève le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov sur fonds d'aggravation de la crise en Ukraine. Les deux hommes participent lundi matin à l'ouverture de la principale session annuelle du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève.
8h45 : la Russie et la Chine en accord sur l'Ukraine
Les chefs de la diplomatie russe et chinoise Sergueï Lavrov et Wang Yi ont constaté leur "large concordance de vues de la Russie et la Chine sur la situation dans ce pays et autour", selon un communiqué du ministère russe des affaires étrangères.
 

Crise en Ukraine : les Bourses en forte baisse, le rouble à un plus bas historique

Le rouble est tombé à un nouveau plus bas historique face à l'euro à l'ouverture des échanges lundi et la Bourse russe a débuté en chute de 6% après le vote du parlement russe donnant au président Vladimir Poutine le feu vert pour une intervention armée en Ukraine.

La banque centrale russe a annoncé dans la foulée lundi matin une hausse inattendue de son taux directeur à 7%, contre 5,5% auparavant, en raison de l'apparition de "risques pour l'inflation et la stabilité financière". La décision a été prise lors d'une réunion non annoncée des responsables de la Banque de Russie. La réunion de politique monétaire était prévue le 14 mars. 
Le rouble à un plus bas historique face à l'euro
Lundi matin, l'euro a dépassé le seuil très symbolique des 50 roubles, jamais vu, et le dollar est monté jusqu'à 36,85 roubles, dépassant son record de 2009.
Les principales Bourses européennes ont ouvert en nette baisse elles-aussi, la montée des tensions en Ukraine incitant les investisseurs à fuir tout actif risqué et à plébisciter des valeurs jugées sûres tels que le yen le franc suisse ou encore l'or.
La Bourse de Paris chutait de 1,58% à l'ouverture. Même chute à Londres (-1,44%). La Bourse de Francfort accusait la plus forte de baisse à -2,5% à 9 heures.
En revanche, même s'il fait plutôt partie de la catégorie "actifs risqués", le pétrole profite de la menace d'une guerre, le Brent et le WTI gagnant chacun plus de 1%. D'après les premières indications disponibles, le CAC 40 parisien pourrait perdre jusqu'à 1,2% à l'ouverture, le Dax à Francfort 1,4% et le FTSE à Londres 1%.
 

dimanche 2 mars 2014

Poutine accepte une "mission de contact"

A la suite d'échanges téléphoniques entre Angela Merkel et Vladimir Poutine, le président russe a accepté "la proposition de la chancelière d'établir immédiatement une mission d'enquête ainsi qu'un groupe de contact, éventuellement sous la direction de l'OSCE, pour entamer un dialogue politique", selon un communiqué du gouvernement allemand.

La chancelière allemande a rappelé à Vladimir Poutine qu'il avait violé le droit international en intervenant en Crimée.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/02/97001-20140302FILWWW00208-poutine-accepte-une-mission-de-contact.php

L'armée ukrainienne en position défensive en Crimée

Ukraine : "La Russie joue sa place au G8", affirme Kerry

Ukraine : le commandant en chef de la marine prête allégeance aux pro-Russes

Le commandant en chef de la marine ukrainienne, l'amiral Denis Berezovski, a annoncé dimanche qu'il prêtait allégeance aux autorités pro-russes de Crimée, au cours d'une conférence de presse à l'état-major de la flotte russe à Sébastopol.

L'amiral Berezovski avait été nommé vendredi à la tête de la marine ukrainienne par le président par intérim Olexandre Tourtchinov.

Kiev est en train de perdre le contrôle de la Crimée, où des milliers de soldats non identifiés bloquent les militaires ukrainiens dans leurs casernes. La Crimée, péninsule russophone du Sud de l'Ukraine, abrite la flotte russe de la mer Noire.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/02/97001-20140302FILWWW00163-ukraine-le-commandant-en-chef-de-la-marine-prete-allegeance-aux-pro-russes.php

 

Ukraine: "Nous ne sommes pas encore à la veille d'une guerre en Crimée" - 02/03

Crise en Ukraine: Des éléments qui évoquent la guerre froide, mais dont la logique est différente

Les événements du week-end en Crimée ont fait ressurgir les anciens antagonismes entre Est et Ouest, exhalant des relents de guerre froide...
Bruits de bottes en Crimée, déclarations anti-américaines de députés russes, menaces des Occidentaux envers la Russie, appel à l’aide du gouvernement ukrainien, fébrilité au sein des chancelleries, etc… Les événements du week-end en Crimée ont fait ressurgir les anciens antagonismes entre Est et Ouest, exhalant des relents de guerre froide.
«Il y a effectivement des éléments dans les tensions actuelles qui évoquent la guerre froide, comme la confrontation Est/Ouest, entre les deux grandes puissances, les menaces croissantes, …», confirme Dominique Colas, professeur émérite à Sciences Po Paris. «Cependant, la logique qui les sous-tend est différente. Ce ne sont pas les mêmes enjeux: la Russie veut maintenir un statut impérial dans son pré carré, et c’est une propension beaucoup plus ancienne que la guerre froide.»

Une doctrine employée depuis longtemps

Le spécialiste de la Russie souligne ainsi qu’une comparaison de la situation que connaît aujourd’hui l’Ukraine avec l’intervention à Prague ou Budapest en 1956 est possible, mais que le motif d’intervention des Russes n’est pas le même aujourd’hui que celui des soviétiques à l’époque. «L’URSS invoquait alors la défense du socialisme. Cette fois, la Russie dit agir pour protéger les populations russophones jusqu'à la normalisation de la situation socio politique en Ukraine.» Une doctrine déjà employée depuis longtemps par la Russie, selon lui.
«Au début des années 1990, c’est ce qui s’était passé pour la Moldavie», rappelle-t-il. Indépendante depuis aout 1991 et regroupant notamment des roumanophones et des russophones, la petite république s’était vue amputée de la Transnistrie, après que les russophones eurent manifesté leur volonté de faire sécession, appuyés par l’armée russe stationnée dans le pays. La région est devenue une république autonome soutenue par la Russie, mais non reconnue par la communauté internationale.

Faux pétexte

Et ce principe d’aller défendre, par la force s’il le faut, les citoyens russes ou apparentés partout où ils seront «en danger», a été intégré par Vladimir Poutine. «La même chose a eu lieu en 2008 en Géorgie, avec une opération de contrôle qui a mené à la reconnaissance par la Fédération de Russie de l'indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie», ajoute Dominique Colas. La Russie de Medvedev, dont Poutine est le Premier ministre, avait alors envoyé ses troupes pour protéger la population d'Ossétie du Sud contre les Géorgiens.
Un faux prétexte réutilisé aujourd’hui: pour l’heure, aucune menace n’a été proférée à l’encontre des russophones ukrainiens, si ce n’est la récente abrogation de la loi sur les langues régionales, qui octroyait au russe le statut de langue régionale dans les territoires où les russophones représentent plus de 10% de la population.
«Ce que l’on voit aujourd’hui en Crimée, comme auparavant, c’est plutôt une tentation hégémonique de la Russie envers ses anciens satellites soviétiques, teintée d’idéologie nationaliste. Et cela peut inquiéter les états baltes -Estonie, Lettonie, Lituanie-, qui connaissent quelques tensions avec la Russie, et où les discriminations envers les russophones sont plus tangibles qu’en Crimée.»

http://www.20minutes.fr/monde/1312554-20140302-crise-ukraine-elements-evoquent-guerre-froide-dont-logique-differente