lundi 14 avril 2014

Sarkozy : «Je fais une tribune, tout s'arrête...»

  Se délectant de la déroute du PS aux municipales, Nicolas Sarkozy se gausse auprès de ses proches de la stratégie adoptée par François Hollande, à qui il prédit un nouvel échec aux européennes.
Au soir du premier tour des municipales, Sarkozy glissait à un candidat UMP : « Tu vas voir, au second tour, le PS va s'effondrer. »

Ses proches veulent le croire, la tribune qu'il a publiée dans « le Figaro » trois jours avant le scrutin pour dénoncer les écoutes judiciaires sur ses téléphones aurait dopé l'électorat de droite. Il faut entendre l'ex-président égrener, de mémoire, les scores du quotidien ce jour-là : « 122 % de ventes en plus ! 355 000 visiteurs payants sur le site ! 2 millions de mentions j'aime sur Facebook ! » « S'il y a eu un impact, il ne peut pas être mauvais, badine-t-il. Je fais une tribune, tout s'arrête... » « Ça a fait de lui le chef de l'opposition, de facto », vante un fidèle.

De là à dire que Sarkozy pense que Hollande est en fâcheuse posture pour la présidentielle de 2017, il n'y a qu'un pas... « Hollande sera, comme Sarkozy, victime du quinquennat. Sept ans, ça donne le temps de se relever. Là, c'est foutu », prédit un habitué de la rue de Miromesnil. « L'impopularité de Hollande n'est pas liée à la crise, c'est un rejet personnel. On n'a jamais vu des scores d'impopularité pareils », constate un proche de Sarkozy, alors que Hollande est tombé à 18 % dans le baromètre Ifop - « JDD » paru hier.

Et ce n'est pas l'arrivée de Manuel Valls à Matignon qui va, selon l'ancien chef de l'Etat, sauver le quinquennat. A ses visiteurs ces jours-ci, Nicolas Sarkozy confie qu'il est « tout à fait réservé » sur la stratégie de Hollande de changer de Premier ministre sans attendre un très probable nouveau choc aux européennes. « S'il prend une claque, qu'est-ce qu'il fait ? » s'étonne-t-il, lui qui s'était contenté de faire entrer six secrétaires d'Etat après la déroute de l'UMP aux municipales de 2008. « Les hommes, ça dure deux jours », répète-t-il. Quid de Manuel Valls, qu'on présente comme son clone à gauche ? « Il s'en méfie », glisse un fidèle. Mais il l'estime. Il avait tenté de le débaucher comme ministre en 2007. Pour autant, il ne croit pas qu'il réussira là où Jean-Marc Ayrault a échoué. « Sa popularité est en trompe-l'oeil », a-t-il dit à des élus. Il en veut aussi à Valls -- « l'homme le moins informé de France », ironise-t-il -- d'avoir nié, mordicus, avoir été informé des écoutes le concernant.

En retrait de la « petite politique », comme il dit, le retraité le plus actif de France n'en a pas moins suivi au microscope les résultats de l'UMP aux municipales, dégainant son portable pour féliciter les élus, qu'il recevra prochainement. Et leur glissant parfois cette boutade aigre-douce en guise d'introduction : « Ça ne vous dérange pas qu'on nous écoute ? » « Tu fais le meilleur score de la droite depuis trente ans ! » a-t-il lancé à Gérald Darmanin, jeune espoir UMP, élu à Tourcoing. Mais ce qui l'a frappé dans cette séquence, au dire de ses amis, c'est que personne n'aurait, selon lui, émergé pour 2017. Pas même Alain Juppé, dont les sondages flatteurs ne seraient, selon un sarkozyste, que le signe d'une « difficulté de renouvellement » de la classe politique. « Juppé a l'étoffe, mais est-ce qu'il aura l'envie de faire campagne ? Il faut que ce soit sur un coussin », moque un ancien conseiller élyséen.

Dans les prochaines semaines, Nicolas Sarkozy entend prendre du champ. Alors que le deuxième anniversaire du premier tour de la présidentielle tombe dans une semaine, il sera en tournée américaine avec Carla. Il n'exclut pas de s'exprimer de nouveau pour parler de l'Europe avant fin mai. Peut-être par écrit, encore une fois. Mais il veut doser sa parole. Car le chemin est long. Un élu UMP sourit : « Comme disait la marionnette de Chirac dans les Guignols, P..., trois ans ! »
La suite et les vidéos sur ce lien ..........
http://www.leparisien.fr/politique/video-sarkozy-je-fais-une-tribune-tout-s-arrete-14-04-2014-3766779.php

Ukraine : les pro-russes ignorent l'ultimatum, l'UE divisée sur des sanctions renforcées

Les miliciens pro-russes qui occupent les bâtiments officiels dans plusieurs villes de l'Est du pays sont toujours en place ce lundi, malgré l'expiration de l'ultimatum du gouvernement ukrainien.

Réunion pour rien à l'Onu
La réunion d'urgence du Conseil de sécurité, organisée dimanche soir, heure locale, à la demande de la
Russie qui dit craindre pour la sécurité de la minorité russophone installée en Ukraine, n'a rien donné. Comme prévu, Moscou et les Occidentaux ont en effet campé sur leurs positions respectives.

"Le sang a déjà été versé et il faut éviter d'urgence une nouvelle escalade", a averti l'ambassadeur russe Vitali Tchourkine. Il a demandé aux Occidentaux, et en premier lieu aux Etats-Unis, de faire pression sur les autorités de Kiev pour qu'elles "cessent d'utiliser la force contre le peuple ukrainien et entament un véritable dialogue". "C'est l'Occident qui déterminera si la guerre civile en Ukraine peut être évitée", a-t-il ajouté.

Dénonçant "la désinformation et la propagande russe", son homologue américaine Samantha Power a répliqué en accusant la Russie d'avoir "créé et orchestré l'instabilité" dans l'est de l'Ukraine. Les récents événements dans cette région "sont une copie conforme des tactiques utilisées par les forces russes dans les premières étapes de la crise en Crimée", a-t-elle affirmé. "Nous savons qui est derrière : seule la Russie est capable d'une telle opération dans cette région".
"Le scénario auquel nous assistons rappelle, à un mois d'intervalle, les évènements qui se sont déroulés en Crimée", a lui aussi estimé l'ambassadeur français Gérard Araud, affirmant que "l'avenir de l'Ukraine ne doit et ne peut dépendre que des Ukrainiens".
 
Les pro-russes toujours en place malgré l'ultimatum

La présidence ukrainienne avait donné jusqu'à lundi 8h, heure française, aux séparatistes pro-russes. A l'heure dite, ces derniers étaient toujours en place, avec l'intention d'y rester et de se défendre par la force en cas d'assaut des forces de l'ordre loyalistes.  Un calme précaire régnait dans les villes concernées, notamment Slaviansk et Donetsk.
Afin de calmer les séparatistes, le président a évoqué l'idée d'un référendum sur le statut du pays le 25 mai, en même temps que la présidentielle. Problème : cette proposition est perçue comme un pas en arrière face à Vladimir Poutine.
Plusieurs morts dimanche

Selon le ministre de l'Intérieur, Arsen Avakov, l'offensive "anti-terroriste" déclenchée dimanche matin a fait un mort et cinq blessés côté loyaliste et "un nombre indéterminé" de victimes chez les séparatistes.
Le patron de la CIA à Kiev ?
La Russie attend des explications des États-Unis après que des informations ont fait état d'une visite du chef de la CIA John Brennan à Kiev, a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Nous voulons notamment comprendre ce que signifient les informations sur une visite urgente à Kiev du directeur de la CIA, Monsieur Brennan", a déclaré Sergueï Lavrov. "On ne nous a pour l'instant pas fourni d'explications convaincantes", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.
"Hyprocisie" occidentale selon Moscou
Lors de sa conférence de presse, Sergueï Lavrov a aussi dénoncer ce qu'il qualifie "d'hyprocrisie" des Occidentaux. "On peut se souvenir que la violence sur le Maïdan qui s'est soldée par des dizaines et des dizaines de morts, était qualifiée de démocratie, alors qu'on parle de terrorisme à propos des manifestations pacifiques qui ont lieu maintenant dans le sud-est", a-t-il lancé. "L'hypocrisie dépasse les bornes", a-t-il ajouté.
Renforcement des sanctions européennes contre la Russie ?
Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a souhaité lundi que l'Union européenne durcisse ses sanctions contre la Russie après "l'escalade très dangereuse" de la situation depuis samedi.
Avant une réunion des 27 chefs de la diplomatie à Luxembourg, plusieurs  homologues de William Hague ont cependant exprimé leurs réticences à durcir les sanctions, dans l'attente de la réunion qui doit se tenir jeudi à Genève entre l'Ukraine, la Russie, les Etats-Unis et l'UE.
Interrogée par LCI, Elisabeth Guigou, la présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée national, qui revient d'Ukraine, a estimé, contrairement à beaucoup d'autres, que les sanctions sont efficaces. "Elles sont un poison lent contre Poutine", affirme-t-elle.
 

dimanche 13 avril 2014

Situation explosive en Ukraine : opération "antiterroriste" de Kiev après l'attaque de commandos pro-russes

Suivez la crise en direct sur ce lien .............

http://www.leparisien.fr/international/en-direct-ukraine-premiers-morts-dans-les-combats-entre-l-armee-et-les-pro-russes-13-04-2014-3764811.php

C'est l'escalade militaire en Ukraine. Les forces de sécurité ukrainiennes ont lancé, dimanche au matin, une «opération antiterroriste» à Slaviansk, ville de l'est contrôlée depuis la veille par des séparatistes pro-russes

Le ministre ukrainien de l'intérieur, Arsen Avakov, qui a annoncé l'attaque sur sa page , précise que «des forces provenant de toutes les unités de sécurité du pays sont impliquées».

Des hommes
, masqués, portant des uniformes militaires sans signe d'identification et équipés d'armes automatiques avaient lancé samedi une série d'offensives coordonnées dans l'est de l'Ukraine. Ils avaient pris un commissariat à Slaviansk, ville située entre Donetsk et Kharkiv, puis le siège des services de sécurité de la ville.

>>>Suivez les évènements de la journée en Ukraine

12h55. L'Otan met en garde Moscou. Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen appelle la Russie a cesser ses
de déstabilisation en Ukraine et à mis en garde contre toute ingérence militaire. «Je suis extrêmement préoccupé par la nouvelle escalade des tensions et par les violences concertées dans l'Est de l'Ukraine», déclare t-il dans un communiqué.

Anders Fogh Rasmussen dénonce «la réapparition d'hommes masqués avec des armes russes et des uniformes russes sans insignes, comme lors de l'annexion de la Crimée» et «cela est un développement grave», affirme t-il. «J'appelle la Russie a apaiser les tensions et à retirer les très nombreuses troupes, notamment les forces spéciales présentes dans les zones proches de la frontière» avec l'Ukraine. «Toute nouvelle ingérence militaire, sous quelque prétexte que ce soit, aura pour conséquence d'isoler davantage la Russie sur la scène internationale», met-il en garde.

12h40. Les séparatistes pro-russes investissent la ville de Marioupol. Selon différents médias locaux, les séparatistes pro-russes investissent les locaux de la mairie de la ville de Marioupol dans la région de Donetsk.

Les forces de sécurité ukrainiennes ont lancé dimanche une "opération antiterroriste" à Slaviansk, ville de l'est de l'Ukraine prise d'assaut la veille par des militants pro-russes. Des morts seraient à déplorer. Les pro-russes ont pris dans la matinée la mairie d'une autre ville de l'Est, Marioupol. Suivez en direct sur MYTF1News le déroulé de ces nouveaux événements.

Après l'attaque, la riposte. Au lendemain de la prise d'assaut de la ville de Slaviansk par des pro-russes, les autorités ukrainiennes ont décidé de réagir. L'opération anti-terroriste a débuté ce matin, et deux heures plus tard, le ministre de l'Intérieur ukrainien annonçait "des victimes des deux côtés".
Alors que la tension est à son comble dans cette zone frontalière stratégique entre la Russie et l'Ukraine, suivez en direct sur MYTF1News les événements de cette journée.
12h36 : Marioupol, une autre ville de l'Est ukrainien visée par les pro-russes  Des séparatistes pro-russes se sont emparés dimanche de l'hôtel de ville de Marioupol, sur la mer d'Azov, rapportent les médias locaux. Les contestataires ont pénétré dans le bâtiment à la suite d'une manifestation qui a rassemblé un millier de personnes pour réclamer la création d'une République séparée dans l'est de l'Ukraine. La police n'est pas intervenue pour les bloquer. Ils sont entrés dans la mairie, ont abaissé le drapeau ukrainien et dressé des barricades autour du bâtiment, a déclaré un reporter du journal Priazovsky Rabochy.
11h20 : Premières victimes annoncées. "L'opération antiterroriste" lancée contre des insurgés armés pro-russes dans l'est du pays a fait "des morts et des blessés des deux côtés", annonce le ministre de l'Intérieur ukrainien Arsen Avakov. "De notre côté, un officier du SBU (services de sécurité) a été tué", précise-t-il sur sa page Facebook, évoquant également cinq blessés chez les loyalistes. "Chez les séparatistes, un nombre non déterminé" de victimes, poursuit le ministre. Le ministre affirme que "les séparatistes se cachent derrière les populations civiles utilisées comme boucliers humains" et que "les forces du  SBU se regroupent". Des photographes de l'AFP présents à Slaviansk dimanche matin n'ont pas entendu de bruits de combats particuliers et ont pu constater que de nombreux civils pro-russes s'étaient volontairement rassemblés autour du commissariat tenu par les insurgés pour défendre les lieux.

10h55 : Paris "pour de nouvelles sanctions en cas d'escalade" militaire. "Il est clair que nous serions amenés à nous prononcer pour de nouvelles sanctions en cas d'escalade militaire", a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat français aux Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen dans le cadre de l'émission Le Grand Rendez-vous organisée par i>télé, Europe 1 et Le Monde. "Il n'y a pas de solution militaire au problème", a-t-il ajouté. Le groupe des sept pays les plus industrialisés (G7) soutiendra l'idée de sanctions accrues contre la Russie si Moscou fait monter la tension en Ukraine, avait déjà déclaré vendredi le secrétaire américain au Trésor, Jack Lew.
9h35 : Evacuation. Un journaliste de Reuters présent à l'extérieur du QG de la police de Slaviansk a vu deux hélicoptères de l'armée survoler les lieux. Une dizaine de femmes qui se trouvaient dans le bâtiment ont été évacuées dès qu'est parvenue la nouvelle du lancement d'une opération des forces ukrainiennes. Une centaine de civils, majoritairement des femmes âgées, rassemblés devant les locaux scandaient des messages de soutien aux militants barricadés à l'intérieur et réclamaient la tenue d'un référendum d'autodétermination pour leur région.  
8h25 : "Une opération antiterroriste a commencé à Slaviansk". Elle est dirigée par le centre antiterroriste du service de la sécurité d'Etat (SBU). Des forces provenant de toutes les unités de sécurité du pays y participent", annonce le ministre de l'Intérieur ukrainien Arsène Avakov sur sa page Facebook, selon l'agence de presse Interfax. Une riposte mise en place au lendemain de la prise d'assaut par des hommes cagoulés et armés de fusils automatiques du QG de la police et du siège de la SBU à Slaviansk, ville située à 150 km de la frontière russe, dans l'Est russophone de l'Ukraine. Ils ont également dressé des barrages aux entrées de la ville. Paris et Washington mettent en garde Moscou
La nuit dernière. Kerry met en garde Moscou. Le secrétaire d'État américain John Kerry a averti son homologue russe que Moscou devra faire face à des "conséquences supplémentaires" si la tension ne retombe pas avec l'Ukraine voisine et si les troupes russes ne se retirent pas de la frontière. 

Ce regain de tension intervient alors que l'Union européenne doit tenir une réunion quadripartite -Russie, Ukraine, Etats-Unis et UE - le 17 avril à Genève sur la crise ukrainienne. Les sanctions des Etats-Unis et de l'Union en réponse à l'annexion de la Crimée ont visé des individus, politiques et hommes d'affaires, sous forme de gels d'avoirs et de restrictions de visas. Samedi, le Canada a annoncé imposer des sanctions à l'encontre de deux personnes supplémentaires ainsi que contre une société criméenne d'hydrocarbures.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/en-direct-riposte-de-kiev-a-l-est-des-morts-et-des-blesses-8399243.html

mercredi 9 avril 2014

Fillon, l'hélicoptère et les règlements de compte à l'UMP

"Jamais, jamais, jamais, c'est totalement faux, c'est juste de la calomnie". François Fillon a réagi avec vigueur aux rumeurs affirmant que l'ancien Premier ministre aurait facturé à l'UMP des voyages en hélicoptère vers sa résidence dans la Sarthe. "C'est assez lamentable", s'est insurgé le député, avant de laisser entendre que des rivaux au sein de l'UMP pourraient être à l'origine de cette affaire.
Fillon accusé de voler au frais de l'UMP. Le Premier ministre réagissait aux informations de l'hebdomadaire L'Express, selon lequel "les proches de Jean-François Copé se sont replongés dans les factures du précédent quinquennat et ont notamment retrouvé trace de déplacements en hélicoptère payés 12.000 euros l'aller entre Paris et la Sarthe où se situe la résidence de l'ancien Premier ministre".
"C'est juste de la calomnie". "Jamais, jamais, jamais, c'est totalement faux, c'est juste de la calomnie", a répliqué le député de Paris. "Quand j'étais Premier ministre et que je faisais des campagnes électorales pour aller soutenir des candidats dans toute la France, naturellement je le faisais par des moyens financés par mon parti et pas par l'Etat, c'est la moindre des choses", plaide-t-il, avant d'assurer que des voyages en hélicoptère n'ont "jamais, jamais" servi à assurer des déplacements vers sa résidence.
Un nouvel épisode des guerres intestines à l'UMP ? Et François Fillon de pointer du doigt les personnes à l'origine de cette fuite, qu'il va chercher au sein de son propre camp. "Ca veut dire que quand je demande de la transparence, on me répond par l'air de la calomnie et c'est assez lamentable", s'est-il indigné. Avant de rappeler qu'il a demandé à plusieurs reprises un "comité de supervision des comptes du parti" au président de l'UMP Jean-François Copé.
Une manière indirecte de rappeler que son rival est empêtré dans l'affaire Bygmalion, une société de communication fondé par des proches de Jean-François Copé et soupçonné d'avoir surfacturé ses prestations à l'UMP. Le parquet de Paris a ouvert le 5 mars une enquête préliminaire.
 

mardi 8 avril 2014

UMP: Des trajets personnels en hélicoptère à 12.000 euros pour François Fillon?

Selon «L'Express», des proches de Jean-François Copé possèdent des factures prouvant l'existence de ces trajets...  
Il n’y a que 255km entre Paris et la Sarthe, mais selon L’Express, François Fillon ne regardait pas à la dépense lorsqu’il fallait effectuer ce trajet entre 2007 et 2012. L’ancien premier ministre aurait facturé 12.000 euros à l'UMP certains de ses déplacements personnels en hélicoptère. Ce sont des proches de Jean-François Copé, le Président de l'UMP, qui auraient dénoncé ces dépenses, selon le site de l’hebdomadaire. Ils auraient épluché les factures du précédent quinquennat après la demande de François Fillon de créer un «comité de supervision» des comptes de l’UMP.
A l’époque, France Soir avait déjà dénoncé ces trajets coûteux. François Fillon n'hésitait pas à voyager avec un avion de la République, le Falcon 7X, à chaque fois qu’il souhaitait se rendre sur ses terres de la Sarthe. Une pratique autorisée, mais malvenue. C'est à ce moment là qu'il était passé aux voyages en hélicoptère, facturés directement à l’UMP.

http://www.20minutes.fr/politique/1346357-ump-des-trajets-personnels-en-helicoptere-a-12-000-euros-pour-francois-fillon

lundi 7 avril 2014

Deux employés de l'ONU dont un Français tués en Somalie

Ils ont été tués lundi par balles dans l'aéroport de Galkayo...
Deux employés de l'ONU, un Français et un Britannique, ont été tués lundi par balles dans l'aéroport de Galkayo, dans le centre de la Somalie, selon des sources officielles britannique et somalienne. « Les deux victimes sont française et britannique », a déclaré à la presse le directeur de la lutte antipiraterie de la région autoproclamée autonome du Puntland, Abdirisak Mohamed Dirir.
Un porte-parole du Foreign Office indique que l'une des deux victimes était britannique. Une source proche du dossier somalien a confirmé la nationalité française de la seconde

http://www.20minutes.fr/monde/1344989-deux-employes-de-l-onu-dont-un-francais-tues-en-somalie

dimanche 6 avril 2014

Kigali demande à la France de "regarder la vérité en face"

Kigali réitère ses critiques contre Paris. La ministre rwandaise des Affaires étrangères a estimé que la France doit "regarder la vérité en face" concernant son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda. La veille, le quai d'Orsay avait décidé d'annuler la participation de la France, représentée par Christiane Taubira, aux commémorations des 20 ans du génocide de 1994, qui a tué au moins 800 000 personnes, en majorité des tutsis.
Les accusations de Paul Kagame. Cette décision fait suite aux propos de Paul Kagame lors d'un entretien à l'hebdomadaire Jeune Afrique. Evoquant la question des responsabilités du génocide, le président rwandais a dénonce le "rôle direct de la Belgique et de la France dans la préparation politique du génocide et la participation de cette dernière à son exécution même". Paul Kagamé accuse les soldats français de l'opération militaro-humanitaire Turquoise, déployée en juin 1994, d'avoir été "complices certes" mais aussi "acteurs" des massacres.
Des propos martelés par la ministre rwandaise des Affaires étrangères, qui a estimé que Kigali ne pouvait oublier l'histoire pour s'entendre avec Paris. Des accusations démenties par l'ancien chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, artisan du rapprochement entre Paris et Kigali en 2010. "On peut accuser beaucoup la France sur les erreurs politiques qui ont été commises, sur la façon dont cela s'est déroulé, sûrement (...) mais "participation directe", ça je n'y crois pas", a poursuivi M. Kouchner, interrogé par RFI,
 

Rwanda: les déclarations de Kagamé "inacceptables"

mardi 1 avril 2014

Boeing disparu : retour à la case départ

Malgré l'ampleur des moyens - sept pays participent aux recherches -, aucun débris provenant du Boeing 777 de Malaysia Airlines n'a encore été retrouvé, plus de trois semaines après sa disparition avec 239 personnes à bord.
Les objets flottants récupérés ces derniers jours dans les zones ciblées se sont avérés être du matériel de pêche ou de simples déchets. «Rien n'a pour le moment été confirmé comme provenant du vol MH370», a indiqué l'Autorité australienne de sécurité maritime.
«L'enquête repart donc à zéro» a confié l'un des experts engagés dans ces recherches.
Ces experts soulignent la nécessité de mettre la main sur des débris de l'avion afin de rétrécir la zone que devra parcourir le détecteur de boîtes noires envoyé par la Marine américaine, une sonde de 35 kg attachée au bout d'un câble.
La zone de recherche a été modifiée en fin de semaine dernière, après de nouveaux calculs sur la trajectoire de l'avion qui aurait volé plus rapidement que prévu et donc consommé plus de carburant et terminé son voyage plus au nord que les premières estimations.
Dix avions venus d'Australie, Chine, Japon, Nouvelle-Zélande, Malaisie, Corée du Sud et États-Unis survolaient les flots hier. Dix bateaux étaient également de sortie.
Si la Malaisie reste responsable de l'enquête selon les règles internationales en vigueur dans ce genre d'affaires, l'Australie assume des responsabilités croissantes.
Le 8 mars, le vol MH370 parti de Kuala Lumpur pour Pékin a, pour une raison inconnue, dévié de son plan de vol et mis cap sur l'ouest, survolant la Malaisie péninsulaire, vers le détroit de Malacca. Les radars l'ont perdu à ce moment-là.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/01/1852476-boeing-disparu-retour-a-la-case-depart.html