dimanche 29 août 2010

Décès de la résistante M-R Gineste

Marie-Rose Gineste, héroïne de la résistance restée célèbre pour avoir colporté une lettre lue en 1942 dans les églises du Tarn-et-Garonne au guidon de son vélo exposé au musée en mémoire des victimes de la Shoah à Jérusalem, est décédée à Montauban, a-t-on appris. Ses obsèques seront célébrées mardi en cathédrale de Montauban.

C'est grâce au chemin parcouru sur sa légendaire bicyclette que cette "héroïne de la résistance", qui avait pris également le maquis sous le nom de Françoise, est restée dans les mémoires, explique l'édition de dimanche de la Dépêche du Midi. Secrétaire de l'évêque Monseigneur Théas, elle avait au guidon de son vélo diffusé la lettre du prélat sur +e respect de la personne humaine.

Lue le 30 août 1942 dans toutes les églises du département, la lettre a été reprise à l'antenne de la BBC pour faire le tour du monde, explique le quotidien qui a fait la une de son édition du Tarn-et-Garonne sur le décès de la résistante.

Le vélo de Marie-Rose Gineste, nommée "Juste parmi les nations" pour avoir mis sa vie en danger pour sauver des Juifs, est exposé au musée Yad Vashem, centre de commémoration et de mémoire des victimes de la Shoah crée en 1953 à Jérusalem.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/29/97001-20100829FILWWW00084-deces-de-la-resistante-m-r-gineste.php

Eric Woerth devra-t-il répondre de ses actes devant la Cour de justice ?

C'est le nouveau défi judiciaire que pourrait avoir à relever Eric Woerth. Le procureur général près la Cour de cassation Jean-Louis Nadal "envisage de saisir la Cour de justice de la République" à propos des infractions présumées de prise illégale d'intérêt et de favoritisme du ministre du Travail Eric Woerth. Selon l'hebdomadaire, c'est un courrier du 11 août de l'ancienne ministre de l'Environnement et avocate Corinne Lepage qui est "à l'origine de ce nouveau front judiciaire". "J'estime, au regard de la Constitution, que le procureur Nadal a le droit d'actionner la Cour de justice. Je lui ai demandé de le faire, quitte d'ailleurs à ce qu'à l'arrivée, elle lave M. Woerth de tout soupçon", a expliqué la députée européenne à l'hebdomadaire.
Le JDD affirme que Jean-Louis Nadal a réclamé "la communication de tous les éléments du dossier pénal susceptibles de concerner une éventuelle prise illégale d'intérêt ou un délit de favoritisme" au procureur général de Versailles, supérieur hiérarchique du procureur Philippe Courroye à Nanterre, où est traité le tentaculaire dossier Bettencourt. Le procureur général aurait également réclamé "une copie du rapport de l'inspection générale des Finances" à l'actuel ministre du Budget François Baroin. Selon ce rapport, Eric Woerth ne serait pas intervenu dans le dossier Bettencourt lorsqu'il était ministre du Budget.

L'entourage du procureur général indique dans le JDD attendre d'avoir évalué "la pertinence des documents" avant de voir "s'il y a lieu de saisir la commissions des requêtes". Interrogée sur la base qui permettrait au procureur général de saisir la Cour de justice, Mme Lepage a dit avoir "visé les deux infractions supposées reprochées à M. Woerth" lorsqu'il était ministre du Budget: "son intervention éventuelle en matière fiscale pour un contribuable employeur de son épouse et
aussi la vente des terrains de l'Oise".
http://lci.tf1.fr/france/justice/2010-08/eric-woerth-devra-t-il-repondre-de-ses-actes-devant-la-cour-de-justice-6048518.html

samedi 28 août 2010

Banier n'est plus le légataire universel de Liliane Bettencourt

Le photographe François-Marie Banier n'est plus le légataire universel de Liliane Bettencourt, a affirmé samedi l'avocat de la milliardaire, Me Georges Kiejman. C'est à la mi-juillet que Liliane Bettencourt a mis fin à cette disposition, prévue dans son testament daté du 11 décembre 2007, a ajouté l'avocat, confirmant ce qu'il a déclaré au journal Le Monde daté de dimanche-lundi.
Elle a rédigé cette révocation sur une simple feuille, sans choisir de nouveau légataire et ce document papier a été remis fin juillet à son notaire Jean-Michel Normand. L'héritière de L'Oréal "a compris que trop c'est trop, qu'elle avait beaucoup donné à Banier", a déclaré au Monde Me Kiejman.

François-Marie Banier est visé par une procédure pour abus de faiblesse par la fille de Liliane Bettencourt, Françoise Meyers-Bettencourt. François-Marie Banier est accusé d'avoir profité de la fragilité psychologique de l'octogénaire milliardaire pour se faire remettre près d'un milliard d'euros de dons dans les années 1990 et 2000 (assurances-vie, tableaux...).

Le feuilleton Bettencourt s'est par ailleurs enrichi cette semaine d'un nouvel épisode avec la décision du Conseil national de l'Ordre des médecins d'entendre les médecins qui entourent la milliardaire afin d'obtenir des "éclaircissements" et de déterminer s'ils ont enfreint le code de déontologie. L'état de santé de Liliane Bettencourt, 87 ans, femme la plus riche de France, suscite depuis des mois les avis divergents des différents protagonistes de l'affaire, en l'absence d'expertise médicale encadrée par la justice. Son entourage affirme depuis le début de l'affaire que Liliane Bettencourt "va très bien, physiquement et moralement". Françoise Meyers-Bettencourt estime que sa mère souffre de troubles neurologiques la rendant particulièrement vulnérable.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-08/banier-n-est-plus-le-legataire-universel-de-liliane-bettencourt-6048385.html

Lapidation de Sakineh: Téhéran n'a pas encore pris de décision définitive

Aucune décision finale n'a été prise sur la lapidation de Sakineh Mohammadi-Ashtiani pour adultère et meurtre, a réaffirmé samedi le ministère iranien des Affaires étrangères, notant que l'application de la peine avait été "suspendue" et que le verdict était "en cours d'examen".
"Pour les peines très lourdes, il y a une procédure particulière et longue. Ce verdict est en cours d'examen et lorsque la justice arrivera à une conclusion finale, elle l'annoncera", a indiqué à l'AFP ce porte-parole, Ramin Mahmanparast.

La condamnation à mort par lapidation de Sakineh Mohammadi Ashtiani, mère de famille de 43 ans, pour adultère et complicité dans le meurtre de son mari, selon Téhéran, a suscité depuis deux mois une forte émotion et une mobilisation croissante dans les pays occidentaux.

Plusieurs organisations françaises de défense des libertés et des droits des femmes ont appelé à une manifestation de soutien ce samedi à Paris.

La France a demandé vendredi aux pays de l'Union européenne d'envisager une menace de sanctions contre l'Iran pour pousser Téhéran à épargner cette mère de famille, condamnée en 2006 puis à nouveau, en appel, en 2007.

L'Iran avait annoncé début juillet que la justice avait suspendu l'exécution du verdict en attendant un réexamen de l'affaire.
http://www.lepoint.fr/societe/lapidation-de-sakineh-teheran-n-a-pas-encore-pris-de-decision-definitive-28-08-2010-1229642_23.php

La mère du bébé défenestré hospitalisée

La jeune mère soupçonnée d'avoir tué son bébé de deux semaines en le jetant par la fenêtre à Toulouse a été hospitalisée sans pouvoir expliquer un geste qui a semé la consternation dans le quartier, tant elle et sa famille étaient appréciées. Cette femme de 34 ans a été examinée par un médecin qui a conclu que son état n'était pas compatible avec un placement en garde à vue, a dit le procureur Michel Valet devant la presse. Elle a été hospitalisée dans la nuit de jeudi à vendredi sans être entendue par les enquêteurs.

Le procureur n'a guère laissé de doute sur le fait que c'est bien elle qui, jeudi soir, a précipité sa fillette du huitième étage d'un immeuble en plein centre-ville. Il existe "des charges très sérieuses" contre elle, a-t-il dit. Le père de l'enfant et d'autres proches ont été entendus en qualité de témoins et aucun soupçon ne pèse sur eux. L'hospitalisation "n'arrête pas le cours de la justice", a précisé le procureur. Une information judiciaire va être ouverte et il va falloir reconstituer le déroulement des faits, cerner la personnalité de la mère et le contexte familial, a-t-il dit. Mais il s'est gardé de fournir le moindre début d'explication.

Des voisins consternés

Selon les premières constatations, la jeune femme, sans profession, se trouvait seule dans l'appartement avec le nourrisson alors que son compagnon et père de l'enfant, un médecin de 31 ans, était au travail. Le drame s'est déroulé sans que personne ne semble en avoir eu immédiatement connaissance. La petite fille, baptisée Zoé, est tombée d'une vingtaine de mètres dans l'arrière-cour bétonnée. Elle devait être autopsiée vendredi. Il a fallu que la soeur qui, pour une raison indéterminée, se trouvait sur le palier devant la porte, s'inquiète de ce qui se passait à l'intérieur et que les proches alertent les pompiers.

Le couple passait pour être sans histoire, au point que Raphaël Yepes, concierge de l'immeuble calme hébergeant surtout des personnes âgées, disait ne pas connaître l'infanticide présumée. "On tombe des nues", abondait Catherine Barrère-Melki, oto-rhino-laryngologiste au premier étage. Une voisine de palier n'avait jamais "entendu un mot plus haut que l'autre, ils avaient l'air d'avoir une vie de couple paisible". "C'est un couple charmant, son geste est incompréhensible. C'était une femme très bien, très calme", disait Gisèle, qui refusait de décliner son nom. "On les voyait aux réunions de la copropriété, ils étaient très discrets", se rappelait-elle. "Qu'est-ce qui s'est passé ? Après l'accouchement, c'est difficile pour une femme, mais elle était si contente d'avoir un bébé", disait-elle.

Une psychologue, Line Abeau-Inard, mettait en garde contre les conclusions hâtives et soulignait la diversité des raisons qui pouvaient avoir motivé un acte aussi extrême : "Cela peut être quelqu'un qui sent cet enfant comme quelqu'un qui l'envahit, qui n'arrive pas à prendre du recul par rapport à cet enfant (...), ça peut être quelqu'un de complètement dépressif, qui a fait une dépression post-partum" après la naissance. Selon elle, les experts devront établir le degré de discernement de la mère au moment des faits. Une chose est sûre : le geste frappe les esprits "parce qu'on touche vraiment à des tabous : dans l'imaginaire collectif, la mère est la nourricière, celle qui va protéger (...). Quand une mère sort de ce cadre-là, c'est très choquant."

http://www.lepoint.fr/societe/toulouse-la-mere-du-bebe-defenestre-hospitalisee-27-08-2010-1229208_23.php

vendredi 27 août 2010

Bettencourt: l'Ordre des médecins inquiet

Le président du Conseil national de l'Ordre des médecins, Michel Legmann, a demandé au conseil départemental de Paris d'entendre les médecins cités dans l'affaire Liliane Bettencourt pour savoir s'ils ont enfreint le code de déontologie, a-t-on appris aujourd'hui auprès de l'Ordre.

"Dans un courrier adressé dans la semaine à Irène Kahn-Bensaude, présidente du conseil départemental de Paris, Michel Legmann a demandé à l'ordre départemental d'entendre les médecins cités dans l'affaire Liliane Bettencourt afin d'obtenir des éclaircissements", a-t-on indiqué vendredi à l'Ordre national.

"On a des questions à leur poser et si on estime qu'ils ont violé le code de déontologie, alors on les mettra devant la juridiction ordinale, c'est-à-dire la chambre disciplinaire de 1ère instance, une structure régionale, qui jugera", a de son côté expliqué Mme Kahn-Bensaude. "On n'exclut pas de les entendre tous", a-t-elle ajouté.

Selon le Conseil national de l'Ordre, des coupures de presse étaient jointes à ce courrier, dont un long article de Marianne sur "les étranges pratiques des médecins de Liliane Bettencourt", assortis de nombreux noms de médecins qui ont été en relation avec Mme Bettencourt.
Parmi ceux-ci, figurent notamment deux médecins réputés, le professeur Gilles Brücker, désigné exécuteur testamentaire par Liliane Bettencourt, et sa compagne Christine Katlama.

Selon le site Mediapart, qui révèle l'information, ces deux médecins "concentrent les interrogations", même "s'ils ne seront pas les seuls à devoir rendre des comptes à leurs pairs".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/27/97001-20100827FILWWW00487-bettencourt-l-ordre-des-medecins-inquiet.php

Camp incendié en Italie: un enfant mort

Un enfant roumain de 3 ans est mort et son petit frère de quatre mois a été grièvement brûlé lors d'un incendie dans un campement nomade à Rome, ont indiqué aujourd'hui les médias italiens citant les pompiers et les carabiniers. Les pompiers ont dû intervenir vers 1h30 pour éteindre l'incendie qui s'est déclenché pour des raisons pour le moment inconnues. L'enfant blessé a été brûlé sur 40% du corps.

L'identité exacte de la famille n'a pas été confirmée, le père s'étant présenté seulement comme de nationalité étrangère. Selon les médias, il s'agirait de Roms originaires de Roumanie. Les flammes ont ravagé au moins quatre baraquements de fortune de ce campement non autorisé situé non loin du quartier de l'EUR (Exposition universelle de Rome). Le père et la mère des deux enfants souffrent également de brûlures, plus légères, avec un pronostic de guérison de 25 jours.

Selon des chiffres officiels, la capitale italienne compte environ 7.200 Roms dans une centaine de campements de fortune même si les organisations humanitaires calculent qu'ils sont en réalité près du double. Un projet des autorités locales (municipalité et préfecture de police) prévoit la réinstallation de 6.000 personnes dans 13 campements aménagés en périphérie de la capitale.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/27/97001-20100827FILWWW00329-camp-incendie-en-italie-un-enfant-mort.php

MAIRIE DE PARIS - Jacques Chirac a "souhaité" un remboursement et nie toute infraction

Jacques Chirac a confirmé, jeudi, son intention de mettre fin au litige civil sur des emplois présumés fictifs à la mairie de Paris par le remboursement des sommes litigieuses, a-t-on appris dans son entourage. En échange, la ville retirerait sa constitution de partie civile. Du coup, Jacques Chirac se retrouverait sans adversaire, ni accusation face au tribunal. Le parquet avait déjà fait savoir à la fin de l'instruction qu'il allait requérir la relaxe. L'ancien chef de l'État a également nié avoir commis la moindre infraction judiciaire, précisant qu'il mettrait en évidence l'absence d'infraction pénale lors de son procès, fin 2010 ou début 2011, a-t-on ajouté de même source.


La mairie de Paris avait indiqué, mercredi, qu'un accord était en cours d'élaboration en vue du futur procès de Jacques Chirac et que ce protocole serait soumis au vote lors du prochain conseil de Paris les 27 ou 28 septembre ou à la mi-octobre. Elle a précisé dans un communiqué que le préjudice subi se montait à 2,2 millions d'euros. Dans un communiqué, Me Jean Veil, avocat de Jacques Chirac, a déclaré jeudi : "Le président Jacques Chirac a toujours contesté avoir commis quelque infraction pénale que ce soit et maintient que les emplois litigieux étaient légitimes et utiles à la Ville de Paris et aux Parisiens. "Dans le souci d'apaiser une source de polémique préjudiciable à Paris et à ses habitants, quelles que soient leurs opinions politiques, il a souhaité que soit mis fin au litige civil et que la Ville de Paris soit remboursée purement et simplement des montants litigieux qu'elle a manifesté l'intention de recouvrer judiciairement", a-t-il ajouté. "Il appartiendra au Conseil de Paris d'approuver cette indemnisation. Le moment venu, le président Chirac s'expliquera devant le tribunal sur l'absence d'infraction pénale", poursuit le texte.

Le Canard enchaîné expliquait, mercredi, que Jacques Chirac, poursuivi pour détournements de fonds publics et abus de confiance pour 21 emplois présumés fictifs lorsqu'il était maire de la capitale de 1977 à 1995, avait secrètement élaboré un protocole d'accord avec l'UMP et Bertrand Delanoë, l'actuel maire socialiste de Paris. En vertu de cet accord, l'UMP paierait à la municipalité les trois quarts d'une facture de 2,2 millions d'euros, 550.000 euros restant à la charge de Jacques Chirac. "Cette somme correspond à l'intégralité des salaires, intérêts et frais d'avocats inscrits dans la procédure judiciaire", a précisé la mairie dans un communiqué
http://www.lepoint.fr/societe/mairie-de-paris-jacques-chirac-a-souhaite-un-remboursement-et-nie-toute-infraction-26-08-2010-1228945_23.php

jeudi 26 août 2010

Hommage

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Des banquiers genevois reçoivent de mystérieux colis piégés

Décidément, le secret autour des banques ne se dément pas en Suisse... même en matière criminelle. Lundi, plusieurs banquiers de la place financière genevoise ont reçu à leur domicile des colis piégés. On en saura guère plus du côté de la police.

Selon La Tribune de Genève, les colis renfermaient un petit boîtier rond de 10 millimètres de haut et quarante de large contenant un "liquide corrosif", "extrêmement acide". Dans deux cas, des personnes ont été blessées, ajoute le journal qui ne précise ni la nature ni la gravité des blessures.

D'autres établissements visés ?

La Tribune ajoute que l'expéditeur de ces paquets a écrit les adresses à la main en utilisant un pochoir du même style que ceux employés pour le dessin technique en mécanique ou en architecture. Tous les colis portaient la date du 22 août.

Des "examens chimiques" étaient en cours lundi pour établir la nature du liquide contenu dans les boîtiers. La police n'exclut pas que d'autres colis aient été envoyés et a donc fait parvenir une lettre aux établissements bancaires de Genève pour les avertir du danger.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/2010-08/des-banquiers-genevois-recoivent-de-mysterieux-colis-pieges-6046464.html

Le ravisseur de Natascha Kampusch avait des complices

C'est ce que révèlent des extraits de la première audition de la jeune femme, dévoilés ce mercredi...
Wolfgang Priklopil n’a pas agi seul. Le compte-rendu de la première audition de Natascha Kampusch, dont de larges extraits sont consultables ce mercredi sur Internet, suggère l'implication de plusieurs complices dans l’enlèvement de la jeune fille en 1998 à Vienne. Une thèse que la jeune femme et les autorités ont toujours niée.

Ce premier entretien avec les enquêteurs date du 24 août 2006, au lendemain de son évasion. Natascha Kampusch décrit comment, immédiatement après avoir été forcée à monter dans le véhicule de son ravisseur Wolfgang Priklopil le 2 mars 1998, elle a «eu l'impression que nous tournions en rond» longuement non loin du lieu du rapt.

Il devait la «remettre à d'autres personnes»
«Pendant le trajet, il dit qu'il attendait un appel sur son téléphone de voiture. L'appel ne vint pas», raconte la jeune femme d'après ce document, mis en ligne par le député écologiste Peter Pilz et jamais consulté, selon lui, par les différentes commissions d'enquête autrichiennes s'étant penchées sur le sujet. Plus tard, Wolfgang Priklopil révèle à Natascha Kampusch «qu'il allait [la] remettre à d'autres personnes. Elles [la] relâcheraient quand [ses] parents auront payé la rançon».

Le ravisseur, qui s'est suicidé le soir de la fuite de Natascha Kampusch en 2006, a alors conduit la fillette de dix ans «dans une forêt». «Il a éteint le moteur, ouvert la porte coulissante et m’a sortie du véhicule (...). Il s’est mis à tourner en rond nerveusement et en ayant l'air de réfléchir intensément. Puis il m’a dit tout d'un coup qu'il allait m'emmener autre part puisque les autres n’étaient pas venus», poursuit Natascha Kampusch dans le compte-rendu.

Manque de curiosité des enquêteurs
Le ravisseur l'a ensuite conduite, une couverture sur la tête, dans la cave d'une maison où elle sera enfermée partiellement jusqu'en 2006. Sur son site, Peter Pilz déplore le manque de curiosité des enquêteurs sur les possibles complices. S'appuyant sur une documentation fournie, il montre comment les autorités ont étouffé en 2006 les pannes de l'enquête, à quelques semaines d'élections législatives.

L’ouverture le 31 août prochain du procès d’Ernst H., le meilleur ami du ravisseur, qui a toujours nié avoir eu connaissance de l'enlèvement, et la publication le 8 septembre de l'autobiographie de Natascha Kampusch permettront peut-être d'étayer cette thèse
http://www.20minutes.fr/article/589627/Monde-Le-ravisseur-de-Natascha-Kampusch-avait-des-complices.php

mercredi 25 août 2010

Bettencourt: Maistre en garde à vue sur les soupçons de trafic d'influence de Woerth

L'enquête sur l'affaire Bettencourt, qui reprend tambour battant, se concentre sur les soupçons de trafic d'influence susceptibles de mettre en cause le ministre du Travail Eric Woerth, avec une nouvelle garde à vue mercredi du gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt.

Déjà placé en garde à vue à deux reprises au début de l'été, Patrice de Maistre était de nouveau entendu par les policiers de la Brigade financière à propos de la remise de sa Légion d'honneur, a annoncé à l'AFP son avocat Pascal Wilhelm.

M. de Maistre était entendu dans le cadre d'une "reprise de garde à vue", les enquêteurs disposant encore de plusieurs heures pour l'entendre après les auditions de juillet, a précisé en fin de journée le parquet de Nanterre à l'AFP, sans indiquer si l'audition était toujours en cours ou bien terminée.

"M. de Maistre a été réentendu pour apporter des précisions par rapport aux nouveaux éléments d'enquête recueillis pendant le mois d'août", a ajouté le parquet.

A l'issue des deux premières gardes à vue, les enquêteurs disposaient encore de près de sept heures pour le réentendre.

M. de Maistre s'était fait remettre la Légion d'honneur en janvier 2008 par Eric Woerth, à l'époque ministre du Budget et trésorier de l'UMP alors que l'épouse de ce dernier, Florence Woerth, travaillait depuis trois mois dans la société gérant la fortune de la milliardaire et qu'il dirigeait.

La décoration lui avait été attribuée dans le cadre de la promotion du 14 juillet 2007 sur le contingent du ministère de l'Economie.

Fin juillet, le parquet de Nanterre s'était vu remettre par la Grande Chancellerie de la Légion d'honneur le dossier de proposition de M. de Maistre au grade de chevalier de la Légion d'honneur.

La garde à vue de M. de Maistre intervient dans le cadre de l'enquête du parquet sur un éventuel trafic d'influence susceptible d'impliquer Eric Woerth. Deux proches du ministre du Travail, le banquier Eric de Sérigny et l'avocat Jacques Rossi, ont été entendus cet été à propos de leur rôle dans l'attribution de la Légion d'honneur au gestionnaire de fortune.

Conseiller du ministre depuis 2007, M. de Sérigny assure travailler à titre "bénévole" pour M. Woerth, admettant avoir participé à des réunions des grands donateurs de l'UMP.

Ces nouveaux éléments pourraient prochainement déboucher sur une nouvelle audition du ministre, déjà entendu par les enquêteurs comme témoin le 29 juillet, qui s'apprête à défendre le projet de réforme des retraites devant le Parlement à partir du 7 septembre.

Le parquet "a analysé en août l'ensemble de la procédure et a vu quelques zones d'ombre qui devraient l'amener à réentendre le ministre", selon une source proche du dossier.

Interrogés par l'AFP, l'entourage du ministre et son avocat Me Jean-Yves Le Borgne ont assuré qu'ils n'avaient "pas d'information concernant une éventuelle audition d'Eric Woerth à ce stade".

"L'audition de M. Woerth n'est pas à l'ordre du jour. Aucune demande n'a été transmise au Conseil des ministres", qui doit donner son feu vert pour toute audition de ministre, a indiqué mercredi soir le parquet de Nanterre.

Le Canard enchaîné affirme que le contenu du dossier de la Grande Chancellerie "montre que la demande de décoration a été traitée à l'origine - soit en mars 2007 - par le cabinet de (Nicolas) Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur de (Jacques) Chirac".

Le 29 juillet, le ministre du Travail avait récusé tous les soupçons qui pèsent sur lui à propos d'un éventuel conflit d'intérêts et de soupçons de financement politique illégal.

Il avait notamment répondu aux accusations de financement politique occulte formulées par l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout qui a été réentendue mardi par les policiers dans le cadre d'une autre enquête préliminaire de cette affaire tentaculaire.
http://www.lepoint.fr/societe/bettencourt-maistre-en-garde-a-vue-sur-les-soupcons-de-trafic-d-influence-de-woerth-25-08-2010-1228621_23.php

Bettencourt: de Maistre réentendu

Le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, était à nouveau entendu ce matin par la brigade financière sur les modalités d'attribution de sa Légion d'honneur, a indiqué son avocat, Pascal Wilhelm.
Cette audition intervient dans le cadre de l'enquête préliminaire du parquet de Nanterre sur un éventuel trafic d'influence susceptible d'impliquer le ministre du Travail, Eric Woerth.
Aucune précision n'avait été apportée concernant le régime de cette audition - comme témoin ou sous le régime de la garde à vue.

M. de Maistre s'était fait remettre la Légion d'honneur en janvier 2008 par Eric Woerth, à l'époque ministre du Budget alors que l'épouse de ce dernier, Florence Woerth, travaillait depuis trois mois dans la société du gestionnaire. La décoration lui avait été attribuée dans le cadre de la promotion du 14 juillet 2007 sur le contingent du ministère de l'Economie.
Fin juillet, le parquet s'était vu remettre par la Grande Chancellerie de la Légion d'honneur le dossier de proposition de M. de Maistre au grade de chevalier de la Légion d'honneur.

Les enquêteurs ont procédé cet été aux auditions de deux proches de M. Woerth qui seraient intervenus dans l'attribution de la décoration à M. de Maistre, selon France Inter et Le Point. L'un d'eux, Eric de Serigny, banquier et membre du Premier cercle, qui réunit d'importants contributeurs au financement de l'UMP, a reconnu avoir "soutenu" cette demande.
Le Canard enchaîné affirme de son côté que le contenu du dossier de la Grande Chancellerie "montre que la demande de décoration a été traitée à l'origine - soit en mars 2007 - par le cabinet de (Nicolas) Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur de (Jacques) Chirac".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/25/97001-20100825FILWWW00367-bettencourt-maistre-a-nouveau-entendu.php

Emplois fictifs : l'UMP prêt à solder les comptes de l'ère Chirac

Le procès des emplois fictifs de la ville de Paris, où doit notamment comparaître Jacques Chirac avec neuf autres prévenus, est attendu fin 2010 ou début 2011. L'ex-chef de l'Etat a été renvoyé en octobre 2009 devant le tribunal correctionnel de Paris ; il devra répondre des chefs de "détournements de fonds publics" et "d'abus de confiance" pour 21 emplois de complaisance présumés payés entre octobre 1992 et mai 1995 par le cabinet du maire de Paris, fauteuil qu'il occupait alors.

Mais avant la tenue de ce procès, l'UMP s'efforcerait, s'il faut en croire le Canard Enchaîné, d'apurer les comptes. Un protocole d'accord engageant le parti majoritaire à reverser les trois quarts de la facture des emplois fictifs qui valent à Jacques Chirac d'être renvoyé en correctionnelle a été signé et devrait être soumis au prochain Conseil de Paris, affirme ainsi l'hebdomadaire satirique.

Chirac blanchi avant même le procès ?

Selon le Canard Enchaîné, "la somme (2,2 millions d'euros) prend en compte les salaires et les charges des salariés fantômes, les intérêts légaux et les frais d'avocats engagés par l'équipe Delanoë. En échange, la ville retirera sa constitution de partie civile". Ce retrait "permettrait à Chirac de se retrouver sans adversaire ni accusation face au tribunal, puisque le parquet a déjà fait savoir qu'il allait requérir la relaxe", ajoute le journal.

La mairie de Paris a confirmé mardi soir que le protocole serait soumis au vote lors du prochain Conseil de Paris des 27 et 28 septembre ou lors de celui de mi-octobre. Elle a aussi confirmé la somme révélée par le Canard Enchaîné : la municipalité devrait ainsi récupérer au total 2,2 millions d'euros, dont 1,65 million versés par l'UMP et 550.000 euros par l'ancien président de la République et maire de Paris Jacques Chirac.
http://lci.tf1.fr/france/justice/2010-08/emplois-fictifs-l-ump-pret-a-solder-les-comptes-de-l-ere-chirac-6045741.html

Lettre de menaces contre la communauté juive reçue à la synagogue de Drancy

Une lettre contenant des balles et des menaces contre la communauté juive a été reçue à la synagogue de Drancy en Seine-Saint-Denis, a-t-on appris mardi de sources concordantes. Lire la suite l'article
Postée le 14 août, la missive a été découverte mardi lors de la première relève du courrier après une période de vacances, a dit une source judiciaire. Le courrier contient des cartouches. Des menaces sont adressées à la communauté juive, et non contre la synagogue de Drancy en particulier, a précisé la source.

Il est fait allusion aux bateaux d'aide humanitaire pour Gaza.

Le courrier contient une croix gammée, a affirmé le président du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), Sammy Ghozlan. Une lettre similaire a été envoyée à la synagogue de Stains, selon M. Ghozlan, information dont l'AFP n'a pu avoir confirmation.

Le président du BNVCA a demandé "aux autorités (...) de renforcer la sécurité des lieux de culte et des dirigeants communautaires tout particulièrement" à l'occasion des fêtes du jour de l'an juif et de Yom Kippour, qui vont commencer le 9 septembre.

La brigade criminelle de la préfecture de police a été chargée de l'enquête.
http://www.lepoint.fr/societe/lettre-de-menaces-contre-la-communaute-juive-recue-a-la-synagogue-de-drancy-25-08-2010-1228305_23.php

mardi 24 août 2010

AFFAIRE BETTENCOURT - Nouvelle audition en vue pour Éric Woerth

Éric Woerth s'attend à une nouvelle convocation dans l'affaire Bettencourt. Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, a confidentiellement fait savoir qu'il comptait demander prochainement une nouvelle autorisation au Conseil des ministres afin de pouvoir l'interroger sur ses relations avec Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, ainsi que sur les conditions de recrutement par celui-ci, en 2007, de Florence Woerth, son épouse. Alors qu'Éric Woerth avait été interrogé le 29 juillet par la brigade financière, le magistrat voudrait cette fois questionner lui-même l'ancien ministre du Budget. Cette deuxième audition s'inscrira dans le cours d'une enquête préliminaire ouverte sur le soupçon de "trafic d'influence" après la découverte des enregistrements du maître d'hôtel de Mme Bettencourt.

Les interrogations des enquêteurs portent notamment sur l'attribution de la Légion d'honneur à Patrice de Maistre, le 14 juillet 2007, et sur la remise de cette décoration par Éric Woerth en janvier 2008, alors que sa femme avait été recrutée entre-temps (le 12 novembre 2007) par la société Clymène, chargée de la gestion des revenus de Mme Bettencourt - structure dirigée par M. de Maistre lui-même. Le ministre a toujours affirmé que l'attribution de cette médaille avait suivi un processus "classique" et qu'il n'en était pas l'initiateur. Il est cependant acquis, grâce à la saisie des agendas de l'homme d'affaires, que celui-ci était, pour Éric Woerth, davantage qu'une simple "connaissance", comme il l'avait dit dans un premier temps. Plusieurs déjeuners et tête-à-tête entre les deux hommes y sont inscrits en 2007 et 2008.

Deux proches du ministre entendus

Les enquêteurs ont en outre entendu en toute discrétion durant l'été un proche d'Éric Woerth : Éric de Sérigny, banquier, financier et conseiller officieux d'Éric Woerth au ministère des Affaires sociales - dont la position équivoque a été mise en cause lundi par France Inter à propos du règlement du conflit social dans l'entreprise Molex à Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne). Entendu par la police le 6 juillet, Patrice de Maistre avait évoqué l'intervention en sa faveur de ce personnage influent. Le dossier saisi à la grande chancellerie de la Légion d'honneur attesterait le rôle joué par celui-ci dans la décoration accordée au conseiller de Mme Bettencourt. Éric de Sérigny est par ailleurs l'un des animateurs du Premier Cercle, club huppé qui réunit les plus gros donateurs de Nicolas Sarkozy. Il a aussi fondé le club W19 (comme l'a révélé L'Express), qui regroupe les mécènes et partisans d'Éric Woerth.

Enfin, la brigade financière a interrogé un autre ancien banquier, Jacques Rossi, qui semble avoir été l'auteur de la demande initiale de la Légion d'honneur finalement décernée à M. de Maistre. Ancien haut dirigeant du groupe Bolloré devenu avocat, celui-ci aurait confirmé son intervention. Mais rien ne prouve, en l'état, que cette distinction et le recrutement de Mme Woerth chez Clymène puissent être reliés. Même si de Maistre assure, dans l'un des fameux enregistrements pirates, s'être attaché les services de Mme Woerth "à la demande" de son mari. Et même si ce recrutement a failli coïncider, à quelques jours près, avec la remise officielle de sa décoration. En effet, la cérémonie avait été initialement prévue à Bercy le 19 novembre 2007 ; mais ce jour-là fut celui de la mort d'André Bettencourt et tout fut annulé in extremis, pour être reporté au 23 janvier 2008.
http://www.lepoint.fr/societe/affaire-bettencourt-nouvelle-audition-en-vue-pour-eric-woerth-24-08-2010-1228253_23.php

Légion d'honneur à Maistre : la demande provenait du cabinet Sarkozy

Avec la rentrée, voici le retour de l'affaire Bettencourt. Avec cette révélation du Canard Enchaîné de mercredi : l'attribution de la Légion d'honneur à Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, a été demandée à l'origine, en 2007, par le cabinet de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. M. de Maistre s'était fait remettre la Légion d'honneur en janvier 2008 par Eric Woerth, à l'époque ministre du Budget, alors que l'épouse de ce dernier, Florence Woerth, travaillait depuis trois mois dans la société du gestionnaire. La décoration lui avait été attribuée dans le cadre de la promotion du 14 juillet 2007 sur le contingent du ministère de l'Economie.
Le lien éventuel entre l'embauche de Mme Woerth par M. de Maistre et cette décoration est un des éléments sur lesquels se penchent depuis cet été les enquêteurs chargés de l'affaire Bettencourt, sous l'autorité du parquet de Nanterre. Fin juillet, le parquet s'était vu remettre par la Grande Chancellerie de la Légion d'honneur le dossier de proposition de M. de Maistre au grade de chevalier de la Légion d'honneur. Le Canard Enchaîné affirme que le contenu de ce dossier "montre que la demande de décoration a été traitée à l'origine - soit en mars 2007 - par le cabinet de (Nicolas) Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur de (Jacques) Chirac". Un circuit "incongru", juge l'hebdomadaire satirique, car l'octroi d'une telle décoration à "un homme d'affaires dépourvu de tout mandat électoral" aurait dû relever plutôt du ministère de l'Economie et des Finances. C'est peu après la présidentielle (mai 2007) que le dossier avait été expédié à Bercy, selon le journal.

Interrogé par Le Canard Enchaîné, Laurent Solly, présenté comme le collaborateur de M. Sarkozy qui avait alors suivi la procédure, s'est refusé à tout commentaire. Proche du chef de l'Etat, Laurent Solly a été son chef de cabinet alors qu'il était ministre, à Bercy et à l'Intérieur, ainsi que son directeur de cabinet quand il présidait l'UMP. En 2007, il avait été nommé à la direction du groupe TF1. Interrogés par l'AFP, l'Elysée et le parquet de Nanterre en charge des différentes enquêtes préliminaires n'ont pas souhaité faire de commentaire
http://lci.tf1.fr/politique/2010-08/legion-d-honneur-a-maistre-la-demande-provenait-du-cabinet-sarkozy-6045660.html

Bettencourt: C. Thibout réentendue

L'ancienne comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, était de nouveau entendue mardi par les policiers de la brigade financière dans le cadre des enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Nanterre, a-t-on appris auprès de son avocat.

Selon Me Antoine Gillot, l'ex-comptable était entendue depuis 14h au siège de la brigade financière, à Paris. Cette audition marque la reprise des actes de procédure dans l'affaire Bettencourt, après plusieurs semaines d'accalmie liées aux vacances judiciaires.

"D'après ce que je sais, les enquêteurs veulent de nouveau l'interroger sur les 400.000 euros d'indemnités que lui a versés Françoise Bettencourt-Meyers au moment de son départ", a indiqué Me Gillot. Le parquet de Nanterre n'a pu être joint pour confirmer cette information.

Claire Thibout, à l'origine des accusations de financement politique illégal portées contre le ministre du Travail Eric Woerth, a reconnu en juillet avoir reçu 400.000 euros de la fille de Liliane Bettencourt, Françoise Bettencourt-Meyers, lors de son licenciement par la milliardaire en 2008.

Selon Me Gillot, cette somme "résulte d'une lettre d'engagement de Mme Meyers-Bettencourt datant de juillet 2007, avant même qu'elle ait entamé toute procédure judiciaire".
"Elle s'est déjà exprimée à plusieurs reprises sur ce point. Elle ne comprend pas pourquoi on l'interroge à nouveau", a-t-il ajouté.

Claire Thibout avait évoqué cette indemnité mi-juillet, lors de son audition par la juge de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez, qui mène un supplément d'information sur l'affaire opposant Mme Bettencourt-Meyers à l'artiste François-Marie Banier, accusé d'abus de faiblesse sur Liliane Bettencourt.

Interrogée quelques jours plus tard dans le cadre des enquêtes préliminaires du parquet de Nanterre, l'ex-comptable avait confirmé ce versement. L'avocat de Mme Bettencourt-Meyers, Me Olivier Metzner, avait précisé qu'il s'agissait de respecter les "dernières volontés d'André Bettencourt", mort en novembre 2007, au cas où Mme Thibout perdrait son travail.

Depuis la publication mi-juin des enregistrements clandestins de conversations entre Liliane Bettencourt et son entourage, le parquet de Nanterre cherche à déterminer dans quelles circonstances plusieurs ex-employés de la milliardaire ont accepté de prêter leur concours à l'action judiciaire initiée par sa fille.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/24/97001-20100824FILWWW00509-l-ex-comptable-de-bettencourt-reentendue.php

Evacuation des camps de Roms : un objectif difficile

Un directeur de la police a pointé auprès de sa hiérarchie les "difficultés rencontrées" pour appliquer la circulaire relative à "l'évacuation des campements illicites" des Roms, estimant l'"objectif difficile à mettre en oeuvre", selon un document reçu lundi par l'AFP. Dans ce document daté du 16 août et adressé à la direction centrale de la sécurité publique (DCSP), ce directeur de la police - qui a souhaité garder l'anonymat - fait référence au discours du président de la République Nicolas Sarkozy et à la circulaire du 5 août du ministre de l'Intérieur fixant les modalités des évacuations de campements illégaux de Roms.

"Cet objectif ambitieux, dans le cadre de notre droit positif, me semble difficile à mettre en oeuvre", écrit ce responsable, exemples à l'appui. Les Roms, citoyens de l'Union européenne, "peuvent séjourner trois mois sur notre territoire", argue-t-il avant de détailler l'arsenal juridique en vigueur. A cet égard, observe-t-il, il est possible de procéder à des auditions et/ou gardes à vue dans le cadre d'une enquête préliminaire sur un stationnement prolongé mais "quid de la prise en charge des enfants pendant la garde à vue?" Le traitement de reconduite des enfants, ajoute-t-il, "présente" en outre "des difficultés" s'ils "ne sont pas inscrits sur le passeport des parents".

Sur les obligations de quitter le territoire français (OQTF), prises par les préfets contre des personnes qui ne sont pas en règle, il cite des "difficultés d'adaptation". Rien n'empêche de franchir une frontière "un court laps de temps", selon lui, et "d'y revenir pendant une nouvelle période de trois mois", écrit ce policier. Ni "d'apporter la preuve qu'ils ont quitté le territoire (...) tout en restant sur place (...) moyennant corruption de fonctionnaires" dans le pays où ils sont censés retourner. Il se demande s'il ne faudrait pas "centraliser les OQTF" dans le fichier des personnes recherchées (FPR). Ce fonctionnaire est dubitatif sur les 300 euros d'aide au retour, un "appel d'air supplémentaire à cette immigration". Il appelle de ses voeux une "sanction pénale" en cas de non respect d'une OQTF. Ces observations et réserves sont partagées par d'autres responsables policiers, a dit une source policière.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-08/evacuation-des-camps-de-roms-un-objectif-difficile-6044490.html

lundi 23 août 2010

Philippines: la prise d'otages termine dans le sang

La prise d'otages à Manille (Philippines) qui tenait en haleine les téléspectateurs du monde entier depuis lundi matin a terminé dans un bain de sang. L'ancien policier, qui retenait une vingtaine de touristes venus de Hong-Kong a été abattu vers 14h30 (heure française) lors d'un assaut des forces de l'ordre.

Le bilan du côté des otages n'est pas encore définitif mais un médecin philippin vient d'annoncer qu'il y aurait « au moins quatre morts ».
Sur les images de la télévision philippine qui retransmettait en direct la prise d'otages, on n'a pu observer que quatre personnes quitter le bus quelques minutes après avoir entendu le son d'une rafale de fusil mitrailleur. Une quinzaine de personnes auraient pu être encore dans le bus au moment de l'assaut.

L'homme armé d'un fusil d'assaut exigeait de récupérer son emploi de policer perdu en 2008 et de parler à la presse. Il avait successivement libéré sept touristes, dont un homme âgé et trois enfants, ainsi que deux Philippins.

Le sort des autres touristes restait incertain : des coups de feu ont été entendus sur place et le preneur d'otages affirmait avoir abattu deux Hongkongais. «Je vois des policiers des forces spéciales arriver. Je sais qu'ils vont me tuer. Ils feraient mieux de tous partir car, à tout moment, je peux faire la même chose ici», avait menacé le preneur d'otages auparavant à la radio


http://www.leparisien.fr/international/philippines-la-prise-d-otages-se-termine-dans-le-sang-23-08-2010-1040445.php

Philippines : prise d'otages devant les caméras du monde entier

Voir l'évacuation en direct...
http://www.lefigaro.fr/international/2010/04/21/01003-20100421ARTWWW00317-test-player-live-france24.php

L'attente et la confusion. Une vingtaine de touristes originaires de Hong Kong ont été pris en otages lundi à bord d'un bus dans la capitale philippine Manille par un ancien policier armé d'un fusil d'assaut. Celui-ci, qui exige de récupérer son emploi et de parler à la presse, a successivement libéré sept touristes, dont un homme âgé et trois enfants, ainsi que deux Philippins.

Le sort des autres touristes reste incertain : des coups de feu ont été entendus sur place et le preneur d'otages affirme avoir abattu deux Hongkongais. «Je vois des policiers des forces spéciales arriver. Je sais qu'ils vont me tuer. Ils feraient mieux de tous partir car, à tout moment, je peux faire la même chose ici», avait menacé le preneur d'otages auparavant à la radio.

Confuses, les images des chaînes de télévision philippines, qui diffusent la prise d'otages en direct, montrent l'intervention des forces de police autour de l'autocar. Des coups de feu ont été entendus.
http://www.leparisien.fr/international/philippines-prise-d-otages-devant-les-cameras-du-monde-entier-23-08-2010-1040445.php

Expulsions de Roms : l'Eglise appelle au respect des personnes

«Les discours sécuritaires qui peuvent laisser entendre qu'il y a des populations inférieures sont inacceptables». Mgr Christophe Dufour, archevêque d'Aix-en-Provence et d'Arles, a réagi dimanche, dans un communiqué, au démantèlement de camps illégaux de Roms et au rapatriement de plusieurs centaines d'entre eux vers la Roumanie et la Bulgarie.

Lors d'une visite jeudi dans un campement à Aix-en-Provence, Mgr Dufour a assisté à l'arrivée d'«un important détachement de policiers». «Des caravanes ont été détruites. Je ne mets pas en cause les forces de police, qui obéissent aux ordres. Mais je demande le respect des personnes et de leur dignité, dans le cadre de la loi française», déclare-t-il. «Ces personnes, citoyens européens, vivent pour la plupart paisiblement ici, un certain nombre depuis de longues années», poursuit l'archevêque qui se dit «prêt à rencontrer les autorités et les élus, pour permettre d'envisager des solutions, voire un possible arbitrage».

Benoît XVI : «Tous les hommes sont appelés au salut»

Dans une allusion indirecte à ce sujet, le pape Benoît XVI, depuis sa résidence d'été de Castel Gandolfo, a exhorté les pèlerins à accueillir les hommes de toutes origines. «Les textes liturgiques de ce jour nous redisent que tous les hommes sont appelés au salut. C'est aussi une invitation à savoir accueillir les légitimes diversités humaines, à la suite de Jésus venu rassembler les hommes de toute nation et de toute langue», a-t-il déclaré lors de la prière de l'Angélus, en s'adressant en particulier à des pèlerins francophones et à des étudiants venus d'une paroisse de Paris.

Un prêtre lillois s'en prend violemment à Sarkozy


Moins diplomatique, un prêtre lillois engagé dans la défense des Roms, le père Arthur, a renvoyé au ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux sa médaille de l'Ordre national du Mérite, et s'en est pris violemment dimanche au chef de l'Etat devant des journalistes. «Je prie, je vous demande pardon, pour que M. Sarkozy ait une crise cardiaque», a déclaré le prêtre, en se justifiant : «J'en suis là, je sais que je n'ai pas le droit de le faire, mais je dis Seigneur, il n'y a plus que toi qui peux arrêter quelque chose». Quelques heures après son allocution, le religieux a «regretté» ses propos. «Je ne veux pas sa mort (la mort du président de la République, ndlr), je veux simplement que Dieu parle à son cœur», a-t-il poursuivi.

«J'ai trouvé à Lille une situation déplorable pour les Roms et leurs enfants. J'ai essayé, comme dit l'Abbé Pierre, de les aimer et de les aider. Et depuis trois mois, c'est une guerre que cette communauté subit», a expliqué le père Arthur.
http://www.leparisien.fr/societe/expulsions-de-roms-l-eglise-appelle-au-respect-des-personnes-22-08-2010-1039576.php

dimanche 22 août 2010

Une perfusion contaminée tue deux nourrissons allemands

Une contamination bactérienne serait à l'origine du drame. Cinq autres enfants perfusés dans le même hôpital sont toujours dans un état critique.

Les Allemands sont sous le choc. Samedi, deux nourrissons sont morts à Mayence, dans l'ouest ddu pays, après avoir reçu une perfusion alimentaire contaminée par une bactérie. Cinq autres sont dans un état critique, a par ailleurs indiqué le centre médical universitaire de la ville aujourd'hui.

Les deux bébés, qui avaient été placés en soins intensifs pour des maladies ou des défaillances, ont reçu une perfusion contaminée qui «est peut-être à l'origine de leur décès», a indiqué le centre médical dans un communiqué sur son site internet. Neuf autres bébés ont reçu une perfusion contenant la même préparation et cinq d'entre eux sont dans un état critique, explique le centre.

«Nous sommes choqués par ces événements et nous exprimons nos profondes condoléances aux parents et proches des enfants décédés», a déclaré le président du directoire de l'institut, Pr. Norbert Pfeiffer.

La germination bactérienne dans la solution administrée aux bébés a été détectée par l'institut de microbiologie du centre médical, qui «contrôle chaque jour la qualité des produits», précise le communiqué. «Les autorités compétentes ont été prévenues et la recherche au sein de la chaîne de fabrication de la cause exacte» de la contamination est en cours, selon le Pr. Pfeiffer.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/08/22/01016-20100822ARTFIG00129-une-perfusion-contaminee-tue-deux-nourrissons-allemands.php

Contrat entre L'Oréal et Banier: les syndicats veulent des explications

Les syndicats du groupe L'Oréal (cosmétiques) veulent obtenir des explications sur les contrats passés avec la société Hericy, appartenant au photographe François-Marie Banier, prévoyant des versements annuels de quelque 710.000 euros, écrit le journal Le Monde, dans son édition de samedi. Lire la suite l'article
Les représentants syndicaux de la CFDT ont "bien l'intention de demander à la direction générale des éclaircissements" sur le contenu exact des contrats signés "avec M. Banier lors du prochain comité central d'établissement", indique le journal.

De son côté, le délégué central CGT de L'Oréal, Jean-Pierre Crayon, a affirmé que "puisque François-Marie Banier est de fait un salarié de L'Oréal, l'affaire devient une affaire L'Oréal".

La direction de L'Oréal a indiqué pour sa part que l'affaire Bettencourt, dont François-Marie Banier est l'un des principaux protagonistes, est une "affaire strictement familiale et privée, qui ne concerne pas directement la marche de l'entreprise".

Et de recommander à tous les collaborateurs d'observer "un devoir de réserve", dans une lettre envoyée le 13 juillet par le directeur général du groupe Jean-Paul Agon.

Les liens entre L'Oréal et M. Banier ont été révélés début juillet.

Dans un premier temps, un actionnaire du groupe a déposé plainte contre X à Paris, sur un contrat signé en 2002 par L'Oréal et M. Banier d'un montant de 405.000 euros par an.

Valable pendant 10 ans, ce contrat stipulait que M. Banier devait donner des "conseils de mode et de sensibilité artistique" et organiser au moins une exposition par an.

Par ailleurs, Le Monde a révélé le 31 juillet dernier, que la société Héricy, créée en 1996 par François-Marie Banier, a également signé avec L'Oréal le 24 octobre 2001 une convention destinée à promouvoir l'oeuvre artistique du photographe et, de façon corollaire, "l'image de marque et la notoriété de L'Oréal".

Héri... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/societe/contrat-entre-l-oreal-et-banier-les-syndicats-veulent-des-explications-22-08-2010-1227411_23.php

Prise d'otages dans un hôtel à Rio: 1 mort

Une trentaine de personnes qui avaient été prises en otages par des malfaiteurs fortement armés ce matin dans un hôtel de Rio de Janeiro ont été libérées et neuf assaillants arrêtés, au cours d'une opération qui a fait un mort, a annoncé la police brésilienne citée par les médias locaux. Selon les porte-parole de la police militaire, la prise d'otages est terminée à l'intérieur de l'hôtel, mais les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver d'autres membres du groupe armé qui, selon des témoins, auraient été une vingtaine.

La police n'a pas précisé le nombre exact d'otages. Le gérant de l'hôtel Intercontinental du quartier chic de Sao Conrado, proche de la favela de Rocinha, dans le sud de Rio, a fait état de 15 à 20 personnes prises en otages, sur le site internet G1 du journal O Globo. Selon la police, les otages ont été détenus un moment dans la cuisine de l'hôtel. Les individus armés ont d'abord échangé des coups de feu avec des policiers hors de l'hôtel, avant de pénétrer dans l'établissement, qui accueillait en cette fin de semaine environ 400 personnes. La télévision locale a diffusé des images de l'hôtel entièrement cerné par les forces de police et survolé par des hélicoptères.

Une femme tuée probablement par une balle perdue

"Ce matin, au cours d'une patrouille, les policiers sont tombés sur des délinquants à bord de plusieurs véhicules et sur des motos. Il y a eu un échange de tirs, deux policiers ont été légèrement blessés", a déclaré à la radio CBN le porte-parole de la police militaire de Rio, le colonel Lima Castro. Les individus armés ont ensuite pénétré dans l'hôtel. "Une femme a été tuée, mais nous ne savons pas dans quelles circonstances", a-t-il précisé. Selon des témoins cités par les médias locaux, la victime aurait été atteinte par une balle perdue lors de la fusillade. La police a également fait état de trois assaillants blessés.

Selon des témoins, les délinquants circulaient avant la fusillade à bord de trois camionnettes, avec cinq motocyclettes, en direction de la favela de Rocinha.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/21/97001-20100821FILWWW00449-prise-d-otages-dans-un-hotel-a-rio-1-mort.php

samedi 21 août 2010

Suspecté de meurtre près de Bordeaux, il se rend à la police à Rome

Un cuisinier recherché pour meurtre en Gironde s'est rendu à la police à Rome, a rapporté samedi l'agence italienne Ansa. Placé en détention en attendant son éventuelle extradition vers la France, il est soupçonné d'avoir tué à l'arme blanche un homme de 40 ans et d'en avoir grièvement blessé un autre jeudi à Audenge, près de Bordeaux.

Selon l'agence de presse italienne, le suspect aurait poignardé les deux hommes après les avoir vus endommager sa voiture. Recherché, le suspect s'est rendu vendredi soir à la police italienne. Il a raconté qu'il avait fui la France aussitôt après le meurtre par crainte de représailles de la part de la famille de la victime, affirmant que celle-ci est liée à un groupe criminel local.

Une information judiciaire avait été ouverte vendredi après la découverte sur la voie publique, dans la nuit de mercredi à jeudi, d'un homme tué par arme blanche et d'un autre grièvement blessé à Audenge, sur le bassin d'Arcachon.

D'après les conclusions provisoires de l'autopsie, la victime aurait reçu «une dizaine de coups de couteau, dont plusieurs mortels», avait indiqué le parquet de Bordeaux. Un autre homme, habitant les environs et âgé de 27 ans, a alerté les forces de l'ordre. Il a été grièvement blessé, par au moins un coup de couteau dans le dos
http://www.leparisien.fr/faits-divers/suspecte-de-meurtre-pres-de-bordeaux-il-se-rend-a-la-police-a-rome-21-08-2010-1038889.php

France 2 : Arlette Chabot écartée de la direction de l'information

Directrice de l'information de France 2 depuis six ans, Arlette Chabot va quitter son poste, selon une information du monde.fr. Le site internet du quotidien explique que Rémy Pfimlin, le nouveau président de France Télévisions qui prendra officiellement les rênes du groupe lundi, a fait savoir à la journaliste qu'elle devrait choisir entre son poste de directrice de l'information et l'animation de son émission « A vous de juger ».
La demande étant visiblement restée sans réponse, le successeur de Patrick de Carolis a tranché et Arlette Chabot a été « relevée de ses fonctions ». Elle devrait garder en revanche la présentation de son émission politique. Thierry Thuillier, qui vient de démissionner de son poste de directeur de l'info à i-Télé, est pressenti pouir la remplacer.

Selon lexpress.fr, la décision est d'ores et déjà prise et ce dernier, ancien journaliste de France 2, occupera bel et bien le fauteuil d'Arlette Chabot dès la rentrée. Le site de l'hebdomadaire écrit que «cette nomination se serait déroulée avec l'appui de l'Elysée», qui semble très modérément apprécier «A vous de juger».
http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/france-2-arlette-chabot-ecartee-de-la-direction-de-l-information-20-08-2010-1038013.php

vendredi 20 août 2010

Canada : les ours étaient priés d'éloigner les voleurs des plants de cannabis

L'idée est saugrenue et...inefficace. Des policiers ont été étonnés de découvrir au moins 14 ours noirs "gardant" une plantation illégale de cannabis lors d'une descente dans l'ouest du Canada. Ils croient que les deux producteurs de marijuana, arrêtés lors de l'intervention, utilisaient de la nourriture pour chien afin d'attirer les ours sur leur propriété de Colombie-Britannique et ainsi éloigner les voleurs.

Il n'est pas rare que les policiers trouvent des pièges ou tombent nez à nez avec des gardiens et des chiens près des plantations de marijuana. Cette fois, les ours n'ont toutefois pas rempli leur tâche, lorsque cinq policiers sont arrivés sur les lieux. "Ils ont été apprivoisés. Ils étaient assis et regardaient. À un moment donné, l'un d'entre eux est monté sur le capot de la voiture de police, s'est assis un moment, puis est parti", raconte le sergent Mansveld.

Les animaux domestiqués sont dangereux pour l'homme

Les ours noirs sont très répandus au Canada et vivent normalement seuls, à l'exception des mères et de leurs petits. Il est illégal de les nourrir, selon une loi provinciale. Alimenter ces animaux sauvages correspond à une "condamnation à mort", explique David Webster, agent du ministère de l'Environnement de Colombie-Britannique qui enquête sur cette affaire, à la suite de la descente policière qui a eu lieu le 30 juillet dernier.

Les plantigrades domestiqués sont dangereux, car une fois nourris, ils vont tenter de trouver d'autres humains, détruire des propriétés et dans de rares cas, ils vont attaquer ou même tuer des gens, précise M. Webster. "Si un ours est considéré comme un risque pour la sécurité, qu'il est habitué à la nourriture humaine et incapable de se nourrir dans la nature, il sera exterminé", ajoute-t-il. Chaque année, des centaines d'ours "nuisibles" sont ainsi abattus."On tue ces animaux par bienveillance" dit Fred Mansveld. "C'est terrible, une véritable honte. Ce sont de beaux animaux, ils sont en bonne santé, mais cela ne peut pas continuer."
http://lci.tf1.fr/insolite/2010-08/canada-les-ours-etaient-pries-d-eloigner-les-voleurs-des-plants-6043034.html

Nouvelle polémique autour d'Eric Woerth

Ce coup-ci, c'est un de ses conseillers qui serait au coeur d'un conflit d'intérêt...
Décidemment, l’été d’Eric Woerth ne sera pas de tout repos. Ce vendredi, France Info pointe un possible conflit d’intérêt pour un conseiller du ministre, Eric Le Moyne de Sérigny, qui est également impliqué dans plusieurs entreprises, en lien avec Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt.

>> L'affaire Woerth-Bettencourt pour les nuls, c'est par ici

La radio affirme qu’Eric de Sérigny a accompagné Eric Woerth au ministère du Budget puis à celui du Travail. Celui que le Canard enchaîné décrit comme un «membre infatigable» du «Premier cercle» des donateurs de l’UMP, se dit lui-même ami de Patrice de Maistre.

Il aurait également travaillé pour le compte d’une société qui est intervenue dans le conflit chez Molex, en Haute-Garonne, à la fin de l’été dernier. Or, Eric Woerth avait alors pesé de tout son poids dans le dossier.

Contacté par France Info, Eric de Sérigny dément tout conflit d’intérêt.
http://www.20minutes.fr/article/588851/Nouvelle-polemique-autour-d-Eric-Woerth.php

Une famille ravagée par la haine frôle le drame

Des tensions profondes entre cousins sont à l’origine de la rixe avec des policiers pris pour cible samedi dernier dans une commune du Pas-de-Calais.
Des murs en brique usés par le temps, des volets blancs tagués d’insultes, des portes bleues à la peinture écaillée : dans la résidence HLM de la Plaine, à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais), règne une triste atmosphère. Sur le parking, des gamins désœuvrés traînent leur ennui en jouant entre les voitures. C’est dans ce décor que, samedi dernier, la haine qui déchire une famille en deux clans a failli conduire à un drame. Appelés à la suite d’un coup de feu tiré en pleine nuit, deux policiers en civil de la brigade anti-criminalité, rejoints ensuite par des renforts, débarquent immédiatement dans la résidence. Ils sont accueillis par des jets de projectiles lancés d’un balcon au rez-de-chaussée. « Une cannette de bière a touché l’un des policiers au visage, raconte une source proche du dossier. Une dizaine de personnes complètement ivres sont sorties de l’appartement et ont commencé à se battre avec les policiers. On entendait des nourrissons et des enfants pleurer à travers la fenêtre dans l’appartement. L’un des agents est tombé à terre, son arme a volé à ses côtés. Là, une femme s’en est emparée, l’a mis en joue et a tenté de tirer sur lui à trois reprises. Heureusement, le mécanisme s’est grippé, elle n’avait pas dû enlever la sécurité… »

Une famille qui se hait
Cette femme, c’est Corinne (*), 42 ans, mère de sept enfants. Mise en examen pour tentative d’homicide volontaire, elle dort depuis lundi en prison, avec deux de ses fils, son beau-fils et son mari. Pour comprendre comment cette famille a pu en arriver là, il faut remonter quelque temps en arrière.

D’un côté du parking de la résidence vit la blonde Vanessa, 26 ans, avec son concubin, Farid, et leurs deux jeunes enfants. De l’autre côté, à une centaine de mètres à peine, vivent un certain nombre de ses cousins, dont Benjamin (*), 25 ans, et sa mère, Corinne, tous deux faisant partie des mis en examen. Entre ces deux clans, une haine profonde et absolue, dont personne ne se souvient vraiment du début. Vanessa évoque des cousins qui n’ont jamais accepté l’origine maghrébine de son ami, en particulier Benjamin, réputé très violent dans la cité, selon des voisins. Les proches de Benjamin évoquent, eux, une cousine qui les traiterait sans arrêt d’alcooliques, qui pointerait du doigt leur désœuvrement. Il faut dire que le chômage touche une bonne partie du clan de Benjamin. Parmi eux, certains ont même un casier judiciaire, « mais c’est du menu fretin, de la petite délinquance de quartier », selon un policier du coin. Lorsqu’ils se croisent sur le parking qui les séparent, les deux clans s’insultent, se menacent, se font des doigts d’honneur, en viennent même parfois aux mains.

Vols et agressions
Dans la cuisine de son appartement chichement décoré, Aurore, la femme de Benjamin, nous raconte, les larmes aux yeux, un épisode datant d’avril dernier. « Nous étions avec nos bébés en train de nous garer sur le parking d’un supermarché. Farid et Vanessa sont arrivés, ils ont cassé les vitres de notre voiture alors qu’il y avait encore les bébés à l’intérieur. On a commencé à se battre. Pour me défendre, Benjamin a sorti un marteau et tapé sur le crâne de sa cousine. Il fallait bien qu’on fasse quelque chose ! »

« J’ai eu trois points de suture et plusieurs jours d’ITT après le coup de marteau, se défend de son côté la cousine Vanessa. C’est eux qui nous ont attaqués les premiers. Moi, depuis, j’ai tout le temps peur pour moi et mes enfants. » Elle évoque la voiture de son concubin Farid qui a brûlé en novembre dernier. « Je suis sûre que c’est Benjamin qui y a mis le feu. » Pour se venger, Farid et quelques-uns de ses amis sont allés « lui donner une bonne leçon », dit poliment Vanessa. « Ils l’ont tabassé et, quand j’ai commencé à insulter Vanessa à travers ma fenêtre en lui disant de laisser mon mari Benjamin tranquille, elle s’est approchée et m’a giflée violemment, alors que j’étais enceinte et que j’avais ma fille en bas âge dans les bras ! » se plaint Aurore.

Chaque clan ne cesse de déposer des plaintes et des mains courantes, mais à ce jour aucune n’a abouti à une procédure. « Il faut nous comprendre : il n’y a aucun témoin, on ne sait jamais qui croire… » soupire un policier local. Car effectivement la loi du silence est difficile à briser dans la résidence. « Je n’ai rien vu, je n’ai rien entendu, je ne sais pas trop ce qui se passe », nous ont répondu hier tous les voisins croisés au pied de ces petits immeubles en brique.

« Elle ne l’aurait jamais tué »
Samedi dernier, l’alcool aidant, la soirée a dérapé plus qu’à l’ordinaire. Le clan de Benjamin fêtait bruyamment ses 25 ans dans son appartement. Vers 2 heures du matin, il se serait éclipsé de chez lui, décidé à en découdre une fois de plus avec sa cousine, de l’autre côté du parking. Il aurait tiré à deux reprises sur sa porte à l’aide de son fusil 22 long rifle, avant de rentrer précipitamment chez lui. La suite, ce sont les policiers qui arrivent sur place, la rixe, la mère de Benjamin qui se saisit de l’arme de l’un des agents puis tente de tirer.

A travers la barrière en bois de sa maison, située à quelques rues de la résidence, Sabrina, une des filles de Corinne, ne retient pas ses larmes. « Ma mère avait bu, mais elle n’aurait jamais tué quelqu’un. Elle a juste vu son mari et ses fils se battre avec les policiers, l’arme qui tombe à ses pieds, et elle a eu le réflexe de la ramasser et de pointer le policier. Mais c’est une bonne maman… Elle ne l’aurait jamais tué. » Au juge chargé de l’affaire désormais de décider ou non si Corinne aurait pu se transformer en meurtrière samedi dernier.

(*) Les prénoms ont été modifiés.
http://www.francesoir.fr/faits-divers/une-famille-ravagee-par-la-haine-frole-le-drame.9290

dimanche 15 août 2010

Un cadre verreux d'Apple accusé d'avoir reçu des pots de vins

Depuis plusieurs mois, Apple a quelques soucis avec ces employés. Après le jeune loup qui oublie son iPhone 4 dans un bar et un des responsables de l'iPhone qui quitte ses fonctions, c'est un cadre responsable de l'approvisionnement qui a été inculpé en Californie pour avoir reçu des pots de vin de sociétés asiatiques fournissant des accessoires pour l'iPhone et l'iPod. Le tout en échange d'informations confidentielles.
Paul Shin Devine, qui travaille chez Apple depuis 2005, est accusé par les autorités fédérales d'avoir reçu de l'argent de six sociétés asiatiques. Les pouvoirs publics n'ont pas donné le nom de ces entreprises, se contentant de préciser qu'elles étaient localisées en Chine, en Corée du Sud, à Singapour et à Taiwan.

Le FBI est sur l'affaire

L'employé âgé de 37 ans est également poursuivi au civil par Apple, qui l'accuse d'avoir reçu plus d'un million de dollars (784.000 euros) de pots de vins sur plusieurs années, rapporte le San Jose Mercury News. Paul Shin Devine a comparu vendredi devant un tribunal de San Jose et doit comparaître à nouveau lundi.

Il est accusé d'avoir utilisé ses fonctions à Apple pour obtenir des informations confidentielles qu'il a partagées avec des fournisseurs de la firme à la pomme afin de les aider à décrocher des contrats avantageux avec le groupe, précise l'acte d'inculpation. L'enquête a été menée conjointement par le FBI et l'Internal Revenue Service (IRS), le fisc américain.
http://lci.tf1.fr/high-tech/2010-08/un-cadre-verreux-chez-apple-accuse-d-avoir-recu-des-pots-de-vins-6037440.html

Trois enfants blessés par l'explosion d'une bombe en Irlande du Nord

Trois enfants ont été légèrement blessés samedi 14 août en Irlande du Nord par l'explosion d'une bombe cachée dans une poubelle, alors que la police d'Ulster s'apprêtait à faire face à des tensions autour d'une importante parade orangiste à Londonderry.
Des débris projetés par l'explosion à Lurgan, dans le comté d'Armagh, ont blessé un enfant de 2 ans et deux enfants de 12 ans, a précisé la police de la province. C'est un 'miracle absolu' que les enfants n'aient pas été blessés plus grièvement, a estimé l'inspecteur en chef Sam Cordner. Précédé d'un avertissement anonyme très vague qu'une bombe avait été placée dans une école locale, cet attentat correspond à 'une tentative évidente de tuer ou blesser des policiers', a-t-il affirmé.

Chaque année en juillet et août, la police d'Ulster fait face aux tensions engendrées par les défilés annuels de l'Ordre (protestant) d'Orange, lorsqu'ils traversent des quartiers catholiques. Ces dix derniers jours, trois attentats manqués à la bombe se sont produits en Irlande du Nord, visant des membres ou installations des forces de l'ordre. Ils ont été imputés par les autorités à des dissidents de l'IRA (Armée républicaine irlandaise) opposés au processus de paix en cours
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/08/15/trois-enfants-blesses-par-l-explosion-d-une-bombr-en-irlande-du-nord_1399169_3214.html#xtor=AL-32280184

Un faux évêque à la tête d'un réseau d'immigration clandestine

Deux jeunes Camerounaises ont été retenues durant trois mois à Chypre par le réseau d'un faux évêque français qui exigeait de l'argent à leur mère établie à Angers, a-t-on appris samedi auprès de la police, qui a arrêté le suspect.
Alain Drouet de la Thibauderie, 63 ans, qui se présentait comme «Mgr Côme», évêque d'une église orthodoxe, avait proposé fin 2009 à la mère, en France depuis 2003 et infirmière à Angers, de l'aider à faire venir ses filles en France, selon un enquêteur qui a confirmé des informations parues dans Ouest-France et dans Le Parisien-Aujourd'hui en France.

Mais les adolescentes, âgées de 15 et 17 ans, avaient été retenues trois mois à Chypre, où elles avaient fait escale, tandis que le réseau obtenait 20.000 euros de «frais» auprès des parents, selon cette source.

Une enquête menée par le SRPJ d'Angers et Interpol avait abouti à la libération des deux jeunes filles en février et à l'arrestation d'un complice à Chypre ainsi que du faux Mgr Côme à Sevran (Seine-Saint-Denis) mi-juin.

Le faux évêque a été écroué et devra répondre d'«escroquerie en bande organisée» et d'«aide au séjour irrégulier». Les deux adolescentes ont pu rejoindre leur famille à Angers et ont vu leur situation régularisée, selon Ouest-France
http://www.francesoir.fr/faits-divers-immigration/filiere-dimmigration-clandestine-un-faux-eveque-arrete

samedi 14 août 2010

VAR - Pollution par hydrocarbures au large de Porquerolles

Une pollution par hydrocarbures d'origine inconnue a été détectée, samedi, entre l'île de Porquerolles, au sud de Hyères (Var) et Saint-Mandrier, à l'est de Toulon, a-t-on appris auprès de la préfecture maritime de la Méditerranée. Elle se présente sous la forme d'une irisation d'une quinzaine de kilomètres de long et de 150 mètres de large, a précisé la préfecture dans un communiqué. Lire la suite l'article
"Il s'agit d'une pollution orpheline qui ne présente pas de matières ni de boulettes", a déclaré l'officier de communication, le capitaine de frégate Bernard Celier. Selon la même source, "la présence à moins de 10 minutes du remorqueur Abeille Flandre et le survol de la zone par un avion des douanes" ont permis de localiser et de traiter dans les meilleurs délais la nappe visible en mer entre la tour Fondue et l'île de Porquerolles.

La nappe a immédiatement été traitée "par brassage" par le remorqueur, alors que le bâtiment de soutien, d'assistance et de dépollution Jason a été détaché sur place par la préfecture maritime qui a également mis en alerte une équipe de spécialistes. Selon Bernard Celier, le vent du nord qui souffle à environ 10 noeuds (18 km/h) a tendance à pousser la pollution vers le sud et à l'écarter des côtes. C'est un plaisancier qui a alerté en fin de matinée le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la Méditerranée (Cross-Med) de La Garde
http://www.lepoint.fr/societe/var-pollution-par-hydrocarbures-au-large-de-porquerolles-14-08-2010-1225231_23.php

La bactérie qui inquiète est en France

C'est un microbe qui fait peur. Un médecin le qualifie même de "germe résistant et insoignable". Une bactérie résistante à presque tous les antibiotiques a récemment été découverte. Chez un patient, elle s'est même révélée mortelle. La particularité des personnes touchées ? La plupart avait voyagé dans le sous continent indien, beaucoup y avait effectué du tourisme médical, un secteur en plein essor dans la région particulièrement en Inde.

Identifiée pour la première fois en 2009, la bactérie a touché, selon une étude publiée cette semaine dans la revue The Lancet Infectious Diseases, quelques 37 patients en Europe. Dernière victime en date ? Un Bruxellois hospitalisé au Pakistan après un accident de la circulation. Rapatrié en Belgique dans "un état déjà septique", il est décédé en juin. En France, une seule souche de bactérie de type NDM-1 a été identifiée à ce jour, selon l'Inserm. "Il ne s'agit pas d'une infection", précise Patrice Nordmann, directeur de l'Unité "Résistances émergentes aux antibiotiques". "Ce patient français est colonisé. Il l'a sur sa peau. C'est tout. Il n'a pas d'infection", a-t-il expliqué, expliquant qu'il s'agissait d'"une découverte fortuite". D'autres cas ont par ailleurs été détectés en Amérique du Nord et en Australie, également chez des patients s'étant fait soigner en Inde. Pour le chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital de Canberra, ces cas connus ne représentent que la "partie émergée de l'iceberg", soulignant la difficulté à "repérer ce gène particulier".

La bactérie, qui produit une enzyme, a été baptisée "New Delhi métallo-beta-lactamase" (NDM-1). Un nom qui a provoqué la fureur des autorités indiennes, soucieuses de protéger l'industrie du tourisme médical. Ce dernier est en effet un secteur qui se développe dans le pays et nombre d'hôpitaux et cliniques s'ouvrent pour proposer des interventions allant du lifting à la chirurgie cardiaque, à la moitié des prix pratiqués dans les pays développés.

Ils crient au complot

"Nous contestons fermement le nom donné à l'enzyme. Et nous contestons également que les hôpitaux en Inde ne soient pas sûrs, y compris pour le tourisme médical," s'est indigné mercredi le ministère indien de la Santé. L'étude du Lancet a été évoquée jusqu'au parlement. Un député nationaliste, SS Ahluwalia, a estimé qu'"alors que l'Inde émerge comme destination pour le tourisme médical, ce genre d'information est malvenue et pourrait servir les noirs desseins de compagnies multinationales" occidentales.

Le NDM-1 résiste à pratiquement tous les types d'antibiotiques, y compris les carbapénèmes, généralement réservés aux urgences et au traitement des infections multi-résistantes. Or, le secteur médical indien a souvent été critiqué pour un usage immodéré des antibiotiques, rendant les souches bactériennes résistantes aux traitements. Le directeur général du Conseil de la recherche médicale indien, reconnaît que la résistance aux traitements "a toujours été un sujet de préoccupation". "Mais lier (cette nouvelle bactérie) à notre politique en matière d'antibiotiques et dire qu'il est dangereux d'être opéré en Inde et que vous y serez infectés est totalement irrationnel", proteste-t-il. Déjà, des professionnels du secteur s'inquiètent. "Les gens vont réfléchir à deux fois avant de venir se faire traiter en Inde. Je pense que tout ça a une motivation économique, pour empêcher les patients de venir ici", a déclaré un chirurgien esthétique indien.
http://lci.tf1.fr/science/sante/2010-08/la-bacterie-qui-inquiete-est-en-france-6037197.html

La presse algérienne fustige l'UMP

Des journaux privés algériens fustigeaient aujourd'hui les déclarations de responsables du parti UMP, au pouvoir en France, qui ont vivement critiqué les experts du Comité pour l'élimination de la discrimination raciale de l'ONU (CERD), dont un Algérien est membre. "Paris au banc des accusés", écrit El Watan qui estime que "le climat détestable qui règne dans l'Hexagone ces dernières semaines inquiète la presse internationale mais aussi les institutions".

Le CERD, composé de 18 experts de différents pays, a dénoncé cette semaine un "manque de volonté politique" en France face à une "recrudescence" des actes racistes et xénophobes. Ses membres ont aussi critiqué les récentes déclarations du président Nicolas Sarkozy sur les Roms ainsi que le projet de déchoir de la nationalité française certains criminels d'origine étrangère.

"A court d'argument, les représentants du parti de Sarkozy croient avoir trouvé la parade en mettant en avant la situation des droits de l'homme dans les pays dont sont originaires certains des experts du CERD", affirme le Quotidien d'Oran.
"On focalise ainsi sur la nationalité de certains des 18 experts du CERD dont l'Algérien Noureddine Amir, le Russe Alexei S. Avtonomov, le Pakistanais M. Kemal Anwar (président), le Roumain Ion Diaconu ou le Turc Gün Kut". Mais "la parade est très mauvaise même si effectivement la situation des droits de l'homme dans les pays cités est criticable", ajoute le journal.

"Même en supposant que les experts cités par les représentants de la droite française en cours de lepénisation ne seraient pas de bonne foi, il faudra aussi souligner que dans ce comité figurent, outre un Français, nombre de pays +amis+ dont un Indien, un Brésilien, un Britannique, une Irlandaise et un Américain", précise-t-il.

Les déclarations des responsables de l'UMP "pourraient à l'avenir poser problème à Nicolas Sarkozy", estime pour sa part Le Jour d'Algérie.
"Car si celui-ci (...) remet en cause la légitimité onusienne, il lui sera difficile de l'imposer aux autres", alors qu'il cherche "par tous les moyens à s'imposer sur la scène politique internationale".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/14/97001-20100814FILWWW00308-la-presse-algerienne-fustige-l-ump.php

Carrefour rappelle un lot de steaks hachés surgelés

Le groupe Carrefour a rappellé un lot de steaks hachés surgelés, vendus sous la marque Carrefour Discount. Le lot, vendu dans les magasins Carrefour, Carrefour Market, Carrefour City et Carrefour Contact, a pour estampille sanitaire IE 565 EC, et sa date limite de consommation est fixée au 18 juin 2011.

Le produit présente «un risque d'intoxication alimentaire», informe Carrefour, qui demande aux clients qui ont acheté ces steaks de ne surtout pas les consommer et de les rapporter en magasin, où ils seront remboursés.

Le groupe a pris cette décision après la découverte de la bactérie Escherichia Coli 026 H11, qui «peut entraîner des symptômes de type gastro-entérite, accompagnée ou non de fièvre» et dans de rares cas, «des complications rénales sévères chez les jeunes enfants ou les personnes âgées fragilisées».

Un numéro vert gratuit a été mis en place : 0 805 909 809.

http://www.leparisien.fr/societe/carrefour-rappelle-un-lot-de-steaks-haches-surgeles-13-08-2010-1030923.php

vendredi 13 août 2010

Eric Woerth : une autre Légion d'honneur qui pose question

Le ministre du Travail Eric Woerth a attribué il y a deux ans la Légion d'honneur au comptable ayant certifié ses comptes de campagne aux dernières élections municipales, indique vendredi le site d'information Mediapart, qui dénonce un "conflit d'intérêt". Contacté par l'AFP, l'entourage du ministre a répondu qu'il "ne souhaite pas apporter de commentaire à une énième provocation sans fondement, utilisant toujours les ressorts de la calomnie". Le 13 juillet 2008, Bernard Godet, un expert-comptable qui avait certifié deux mois plus tôt les comptes de campagne municipale d'Eric Woerth à Chantilly, dans l'Oise, dont ce dernier est maire, a été nommé officier de la Légion d'honneur sur le contingent de M. Woerth, alors ministre du budget, selon Mediapart. "M. Godet Bernard, expert-comptable, commissaire aux comptes, directeur d'un cabinet d'expertise comptable, 35 ans d'activités professionnelles et de services militaires" a été nommé au grade de chevalier de la Légion d'honneur, en vertu d'un décret du 11 juillet 2008 publié au Journal Officiel du 13 juillet et consulté vendredi par l'AFP.
Plus gênant", selon Mediapart, le même comptable a l'année suivante certifié les comptes 2008 du micro-parti local du ministre, l'"Association de soutien à l'action d'Eric Woerth". "Avait-il l'absolue liberté de dénoncer d'éventuelles tricheries ?", interroge le site d'information. La Légion d'honneur accordée au comptable "exhale le conflit d'intérêts", considère Mediapart, en invoquant notamment le code de déontologie des commissaires aux comptes, selon lequel ces derniers doivent "éviter de se placer dans une situation qui compromettrait (leur) indépendance à l'égard de la personne ou de l'entité dont il est appelé à certifier les comptes".

M. Woerth a déjà été mis en cause pour avoir remis en 2008 la Légion d'honneur à Patrice de Maistre, gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, alors que ce dernier était l'employeur de son épouse. Cet épisode est l'un des volets de l'enquête sur les soupçons de conflit d'intérêts entre le ministre, qui était aussi à l'époque trésorier de l'UMP, et la milliardaire, une affaire révélée par le site Mediapart à partir d'écoutes clandestines au domicile de Mme Bettencourt.
http://lci.tf1.fr/politique/2010-07/eric-woerth-une-autre-legion-d-honneur-qui-pose-question-6037095.html

GB: vers la réouverture de l'enquête sur la mort de David Kelly

Des experts médicaux britanniques demandent la réouverture de l'enquête sur la mort, en 2003, du spécialiste en armement non conventionnel mêlé aux accusations sur les mensonges ayant justifié la guerre en Irak. L'enquête officielle avait conclu à un suicide.

L'ancien Premier ministre Tony Blair sera-t-il rattrapé par l'affaire David Kelly? Un groupe d'experts en médecine légale a demandé, ce vendredi 13 juillet, la réouverture de l'enquête sur la mort de David Kelly. Ce dernier, l'un des meilleurs experts britanniques en armement chimique et biologique s'est -officiellement- suicidé en 2003 après avoir été identifié comme la source d'un journaliste accusant le gouvernement de Tony Blair d'avoir exagéré la menace irakienne.

Des doutes sur le rapport qui justifie le déclenchement de la guerre

En septembre 2002, à l'appui des accusations de l'administration Bush qui accuse l'Irak de posséder des armes de destruction massive (ADM), Tony Blair promet de fournir des preuves et ses services publient un rapport dont le sérieux sera par la suite mis en doute. Tony Blair obtient néanmoins l'appui d'une majorité des députés à la Chambre des communes pour déclencher la guerre, en mars 2003.

En mai 2003, un journaliste de la BBC, Andrew Gilligan, spécialiste des questions de défense, affirme que le contenu du dossier sur les armes de destruction massive publié avant le conflit a été "gonflé" et rendu "plus sexy" afin de justifier plus facilement la guerre. Le nom de David Kelly comme source d'Andrew Gilligan circule dans les médias. L'expert est convoqué devant la commission des Affaires étrangères. Deux jours plus tard, le 18 juillet 2003, son corps sans vie est retrouvé dans un champ proche d'Oxford.

L'enquête sur les circonstances de sa mort est confiée à un juge de la cour d'appel, lord Hutton (Lire l'enquête détaillée de l'Express sur cette affaire: le roman des armes de destruction massive).

Rendu public en janvier 2004, le rapport Hutton blanchit le gouvernement Blair et charge la BBC: David Kelly s'est suicidé "en s'ouvrant le poignet gauche" et sa mort a été "accélérée" par les tablettes de Coproxamol qu'il a absorbées. Le rapport estime probable que l'expert se soit considéré comme humilié publiquement pour avoir été identifié comme la source de Gilligan.

En revanche, le rapport conclue que Tony Blair et son équipe n'ont rien fait pour "muscler" le document sur les ADM. Cette accusation "très grave", lancée par le journaliste Andrew Gilligan, est, selon le rapport Hutton, "infondée", et la BBC est "fautive" de ne pas avoir mieux enquêté après les démentis du gouvernement. Andrew Gilligan démissionne de la BBC après la publication du rapport Hutton.

Le dossier médical interdit d'accès pendant 70 ans

Aujourd'hui, huit médecins et experts en médecine légale demandent la réouverture de l'enquête. Ils considèrent en effet que la section de l'artère du poignet de David Kelly n'aurait pas suffi à menacer sa vie.

Le 7 août dernier, le Daily Mail a a publié le témoignage de l'inspecteur de police qui s'est rendu le premier sur le lieu où a été retrouvé le corps de David Kelly. Il y avait, rèvèle-t-il, très peu de sang sur et autour du corps. Les auxiliaires médicaux présents sur place s'étaient également étonnés que le scientifique ait pu succomber à la blessure au poignet qu'ils avaient constaté précise le journal.

Le Guardian rapporte qu'une enquête judiciaire a été interrompue par le ministre de la justice de l'époque, Lord Falconer, avant la création de la commission Hutton, et n'a pas été relancée ensuite.

En janvier dernier, précise le quotidien, cinq médecins qui demandaient la réouverture de l'enquête, se sont vu répondre que Lord Hutton avait, en 2003, fait en sorte que le dossier médical et les photos soient fermés pour une durée de 70 ans. Interrogé, Lord Hutton aurait déclaré qu'il ne fallait pas aggraver la "détresse de la famille".

C'est le changement de gouvernement qui permet aux protagonistes d'espérer la réouverture de l'enquête. Le procureur général Dominic Grieve, a déclaré avant les élections, en avril, que les Conservateurs réfléchissaient à la réouverture de l'enquête sur la mort de David Kelly.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/gb-vers-la-reouverture-de-l-enquete-sur-la-mort-de-david-kelly_912271.html

Trois Australiens infectés par une bactérie ultra résistante

Identifiée en 2009, cette nouvelle bactérie fait déjà craindre aux experts une propagation mondiale. Productrice d'une enzyme baptisée «New Delhi métallo-beta-lactamase» (NDM-1), elle résiste à presque tous les antibiotiques. Après plusieurs dizaines de Britanniques, trois Australiens ont été infectés.
La plupart des patients avaient voyagé en Inde ou au Pakistan, certains pour y subir une opération de chirurgie esthétique.

Selon le professeur Peter Collignon, chef du service des maladies infectieuses à l'Hôpital de Canberra (Australie) qui a traité l'un des trois Australiens, ces personnes ne représentaient que la «partie émergée de l'iceberg».

«Il doit y en avoir bien plus parce que c'est très difficile de repérer ce gène particulier, à moins de disposer de matériel sophistiqué», a-t-il expliqué.

Chirurgie esthétique en Inde ou au Pakistan

«On a trouvé ce germe résistant et insoignable dans leurs urines, et heureusement il ne leur génère pas trop de problèmes. Mais la propagation de cette infection est une réelle inquiétude», a poursuivi le professeur Collignon.

Cette entérobactérie a été identifiée pour la première fois en 2009 par Timothy Walsh (université de Cardiff, Royaume-Uni) chez un patient suédois qui avait été hospitalisé en Inde.

Selon une étude publiée cette semaine dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases, des chercheurs l'ont aussi isolée chez 37 patients au Royaume-Uni. Parmi eux, certains avaient voyagé en Inde ou au Pakistan pour y subir une opération de chirurgie esthétique.

Le NDM-1 résiste à pratiquement tous les types d'antibiotiques, y compris les carbapénèmes, généralement réservés aux urgences et au traitement des infections multi-résistantes.
http://www.leparisien.fr/societe/trois-australiens-infectes-par-une-bacterie-ultra-resistante-13-08-2010-1030659.php

La vidéo "Tirer sur les keufs" indigne des policiers

Deux syndicats de police ont demandé jeudi au ministre de l'Intérieur d'engager des poursuites contre les auteurs d'un clip intitulé "Tirer sur les keufs", dans lequel ils voient un appel au meurtre. Alliance, deuxième syndicat de policiers, et Synergie-Officiers estiment qu'un tel message ne peut être banalisé dans un climat marqué par des agressions ou menaces contre des policiers, comme récemment à Grenoble.
Cette vidéo d'un jeune rappeur baptisé "Abdul X" et vivant dans les Hauts-de-Seine a été récemment retirée de plusieurs sites internet. Alliance Police demande qu'une enquête soit immédiatement diligentée contre l'auteur de ce morceau de rap en vue "de le présenter devant la justice afin qu'il soit sanctionné".

"La liberté d'expression ou la création artistique ne peuvent en aucune façon légitimer de telles incitations a la haine", écrit-il dans un communiqué. Synergie Officiers se déclare "révolté par ce véritable appel au meurtre sur des fonctionnaires de police". "L'auteur de cette diarrhée verbale utilise sans vergogne des termes tels que 'tirer sur les keufs, si tu en vises un, tu ne le rates pas, une balle dans sa race, toutes les banlieues de Paname brûlent la police'", écrit-il sur son site internet.

Le syndicat demande lui aussi au ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, "d'engager des poursuites contre les interprètes de ce clip crasseux et ignominieux". Plusieurs policiers de la brigade anti-criminalité de Grenoble ont été mutés ou mis en congés après des menaces de mort proférées à la suite du décès d'un jeune malfaiteur, abattu par la police, en juillet à Grenoble
http://www.lepoint.fr/societe/la-video-tirer-sur-les-keufs-indigne-des-policiers-12-08-2010-1224686_23.php

jeudi 12 août 2010

Une pétition pour soutenir le retraité qui a tiré sur ses cambrioleuses

Ils sont déjà plus de 400 à avoir signé une pétition pour demander la libération de René Galinier, un habitant du village de Nissan-lez-Enserune, dans l'Hérault. Ce maraîcher à la retraite de 73 ans a été mis en examen pour « tentative d’homicides volontaires » et incarcéré à la maison d’arrêt de Béziers pour avoir, deux jours avant, blessé par balle deux jeunes femmes, toujours hospitalisées.
Elles sont gravement atteintes au thorax et aux membres inférieurs.

L’avocat de l’auteur des coups de fusil de chasse a fait appel de cette décision, estimant qu’un contrôle judiciaire serait plus approprié pour son client âgé et ne troublerait pas l’ordre public. L’appel devrait être examiné par la chambre de l’instruction dans les jours prochains à Montpellier (Hérault). C'est pour soutenir cette demande, que le maire radical de gauche, Pierre Cros, avait lancé lundi une pétition qui a déjà recueilli mercredi 400 signatures.

René Galinier «a commis un acte condamnable, le comité de soutien ne le conteste pas. Mais il a été aussi victime», a souligné l'élu, précisant qu'il s'agissait de la troisième tentative de vol dont était victime le retraité. «Compte tenu des circonstances, de son âge, de son état de santé - M. Galinier est malade -, il pourrait être placé sous contrôle judiciaire pendant que l'enquête continue» a expliqué Pierre Cros.

Mardi, l’UMP et le FN se sont indignés dans deux communiqués distincts de cette incarcération.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/une-petition-pour-soutenir-le-retraite-qui-a-tire-sur-ses-cambrioleuses-11-08-2010-1028903.php