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mercredi 3 juin 2015

L’agent secret qui a libéré les otages français au Niger réclame son salaire à Areva et Vinci

Sans arme, il a rencontré à sept reprises l’un des terroristes les plus recherchés au monde. Et a même été blessé. Et pourtant, Jean-Marc Gadoullet attend toujours d’être payé pour avoir mené les négociations qui ont permis la libération des cinq otages français, salariés d’Areva et Vinci, enlevés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Niger en 2010.
Décryptage : Les coulisses de la libération des otages d’Arlit
Ancien colonel de la Direction général de la sécurité extérieure (DGSE), cet homme qui réside aujourd’hui en Suisse est plus habitué aux négociations dans l’ombre qu’à prendre la lumière dans les colonnes des journaux. C’est pourtant ce qu’il a fait, ce mercredi, en donnant une interview au Parisien et à la radio RTL. S’il y raconte les coulisses qui ont permis la libération des otages, il prend surtout la parole pour accuser Areva et Vinci de ne pas l’avoir payé, menaçant de lancer une « procédure d’arbitrage » pour obtenir son dû.

Les Touaregs n’ont pas été payés

« Les commissions, les honoraires de négociations doivent être réglés, réclame-t-il. Areva et Vinci me doivent de l’argent pour la mission que j’ai menée… » Surtout, explique-t-il, les deux grands groupes français en doivent également aux Touaregs qui ont permis à cet agent secret de mener les négociations.
Contacté par 20 Minutes, ce mercredi, un porte-parole du groupe Areva a sobrement expliqué que sa direction ne fera « aucun commentaire » sur ce sujet. De son côté, le groupe Vinci n’était pas joignable dans l’immédiat pour réagir à ces accusations.

Abou Zeid « froid et impressionnant »

Ancien militaire reconverti dans la sécurité privée, Jean-Marc Gadoullet n’était pas prédestiné à mener ces négociations périlleuses, comme il l’explique. N’appartenant plus à la DGSE depuis 2008, il a pourtant été placé au cœur de cette affaire pour ses connaissances pointues du Sahel et des Touaregs.
Chronologie : Retour sur trois ans de captivité
Quand sept salariés d’Areva et Vinci (cinq Français, un Togolais et un Malgache) sont enlevés par Aqmi en 2010, ils travaillent alors sur la base d’Arlit. « Rapidement, via mes antennes, j’ai eu des informations », raconte Jean-Marc Gadoullet. En novembre de la même année, Abou Zeid, le puissant chef d’Aqmi accepte l’idée d’une rencontre.
L’agent secret traverse alors le désert du Sahel pour se retrouver au beau milieu du massif des Ifoghas. Il rencontre le chef terroriste « froid et impressionnant » et finit par passer une nuit complète à discuter avec lui « de sa famille, de sa vie, de sa carrière dans l’armée ».

Evasif au sujet de la rançon

S’il reste évasif sur le montant de la rançon qui aurait été versée pour la libération des otages, l’ex-agent de la DGSE laisse entendre qu’un versement a bien eu lieu pour qu’il récupère les trois premiers otages en février 2011.
Arlit : Une rançon de 20 millions d’euros aurait été versée
Après l’intervention française au Mali et la mort d’Abou Zeid, les quatre derniers ressortissants français recouvreront la liberté en octobre 2013. Les responsables d’Aqmi « ont toujours été réglo », assure Jean-Marc Gadoullet. Contrairement, selon lui, aux responsables d’Areva et Vinci à qui il réclame donc des comptes.
http://www.20minutes.fr/societe/1622467-20150603-agent-secret-libere-otages-francais-niger-reclame-salaire-areva-vinci

lundi 1 juin 2015

Otage française au Yémen: Les ravisseurs d'Isabelle Prime diffusent une vidéo

S'il vous plaît, ramenez-moi en France, vite.» C'est en ces termes qu'Isabelle Prime, la Française de 30 ans enlevée le 24 février dernier à Sanaa (Yémen), en appelle aux autorités françaises, selon une vidéo dont Ouest-France a pu visionner un court extrait.
Cette vidéo, filmée dans un désert, montre Isabelle Prime «le visage fatigué, vêtue de noir, à genoux». Elle s'adresse, probablement sous la menace, au président François Hollande en anglais: «Please bring me to France, fast», dit-elle («S'il vous plaît, ramenez-moi en France, vite»).

La vidéo authentifiée par le quai d'Orsay

Les images tournées par les ravisseurs de la jeune femme, un groupe tribal yéménite, ont été authentifiées par le ministère des Affaires étrangères qui poursuit la médiation avec les ravisseurs, selon le quotidien.
Isabelle Prime, arrivée à Sanaa en mars 2013, travaillait pour Ayala Consulting, une société de conseil américaine sous-traitante d'un programme en partie financé par la Banque mondiale. Elle a été enlevée avec son interprète yéménite Chérine Makkaoui dans la capitale yéménite par des hommes déguisés en policiers alors qu'elles se rendaient en voiture au travail, selon leur employeur.
http://www.20minutes.fr/monde/1620191-20150601-otage-francaise-yemen-ravisseurs-isabelle-prime-diffusent-video

vendredi 29 mai 2015

Un otage allemand enlevé en Afghanistan a retrouvé la liberté

Un Allemand qui avait été enlevé en avril en Afghanistan a retrouvé la liberté, a annoncé aujourd'hui une porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères à Berlin.

"Le ministre des Affaires étrangères (Frank-Walter) Steinmeier a été soulagé (d'apprendre) qu'un ressortissant allemand qui avait été enlevé à la mi-avril a retrouvé la liberté la nuit dernière", a déclaré une porte-parole, lors d'un point de presse gouvernemental régulier.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/05/29/97001-20150529FILWWW00154-un-otage-allemand-enleve-en-afghanistan-a-retrouve-la-liberte.php

mardi 13 décembre 2011

Mali: Le commando qui a enlevé deux Français en novembre arrêté

Les services de sécurité maliens les auraient interpellés...
Le commando qui avait enlevé deux ressortissants français le 24 novembre à Hombori, dans le nord-est du Mali, a été arrêté sur le territoire malien, a appris lundi l'AFP de sources sécuritaires au Mali.
«Le commando auteur de l'enlèvement des deux Français de Hombori a été arrêté par les services de sécurité du Mali», a affirmé une de ces sources, information confirmée par une autre source des services maliens, sans donner dans un premier temps de précisions sur le nombre de personnes arrêtées, ni sur les circonstances de ces arrestations.

«Les enquêtes se poursuivent»

Ces sources ont indiqué que les arrestations avaient eu lieu sur «notre territoire», au Mali, et que «les enquêtes se poursuivent».
Les deux Français, Serge Lazarevic et Philippe Verdon, avaient été kidnappés par des hommes armés vers 01h00 du matin (heure locale) à leur hôtel de Hombori et emmenés vers une destination inconnue. Leur enlèvement a été revendiqué la semaine dernière par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a également revendiqué celui de trois autres otages européens le lendemain à Tombouctou, également dans le nord du Mali.
Un touriste allemand qui était avec ces trois hommes et avait résisté avait été tué d'une balle dans la tête par les ravisseurs. Au total, douze Européens, dont six Français, sont retenus en otage dans le Sahel par Aqmi et un groupe dissident
http://www.20minutes.fr/monde/840930-mali-commando-enleve-deux-francais-novembre-arrete

vendredi 21 octobre 2011

La France projetterait d'intervenir en Somalie

Marie Dedieu, la mort de trop ? Selon des informations obtenues par "Le Nouvel Observateur" d’une source proche du dossier, la France se préparerait à aider les troupes kenyanes qui interviennent depuis dimanche au sud de la Somalie contre les milices islamistes Shebab. En sus, elle apporterait un soutien financier à Nairobi dans sa lutte contre le terrorisme. Une information que l’état major des armées, contacté par "Le Nouvel Observateur", n'a souhaité ni confirmer ni infirmer. Pourtant, Gérard Longuet, ministre de la Défense, avait précisé, jeudi 20 octobre, que l'armée française ne mènerait pas de "représailles" après la mort de la Française retenue en otage en Somalie, Marie Dedieu. Rappelons qu'un autre otage français est toujours entre les mains des islamistes somaliens : il s'agit de Denis Allex (il s'agit vraisemblablement d'un pseudonyme), agent de la DGSE, enlevé depuis le 14 juillet 2009.
La France dispose d'une base militaire à Djibouti, à proximité de la Somalie, avec près de 2.000 troupes terrestres d'élite et des avions de transport et de combats pré-positionnés (dont 7 mirages). Sur cette base, Français et Américains entraînent conjointement les forces gouvernementales somaliennes qui affrontent les Shebab depuis 10 ans. L'opération des Kenyans a été initiée alors que les troupes gouvernementales ont lancé une offensive contre les dernières positions tenues encore par les milices islamistes liées à Al-Qaïda dans la capitale somalienne Mogadiscio.

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111020.OBS2908/info-obs-la-france-projetterait-d-intervenir-en-somalie.html

samedi 1 janvier 2011

Otages en Afghanistan : les talibans manifestent leur impatience

Malgré les nombreuses déclarations optimistes des autorités françaises, les deux journalistes de France 3 retenus en otages en Afghanistan, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, ont entamé jeudi leur deuxième année de captivité, une durée particulièrement longue dans ce genre d'affaires. Dans une vidéo transmise en avril, les talibans afghans avaient menacé de les tuer ainsi que leurs accompagnateurs si Paris n'obtenait pas, notamment de Kaboul et de Washington, la libération de prisonniers en échange de leur remise en liberté. Alors que la date anniversaire de l'enlèvement vient d'être dépassée, ils manifestent désormais leur impatience.
Nous avons présenté nos conditions et nos exigences il y a déjà un an au gouvernement français en échange de la libération des otages français. Ce sont des exigences très simples et très faciles à remplir, mais malheureusement ils n'ont pas prêté beaucoup d'attention à nos conditions", a déclaré samedi un de leurs porte-parole, interrogé par un journaliste de l'Agence France-Presse. Si les autorités françaises "avaient accepté nos conditions, ils (les otages) auraient déjà été libérés", a-t-il poursuivi, qualifiant le gouvernement français "d'irresponsable" et refusant de dévoiler lesdites conditions.


"Pas des informations dont un journaliste a besoin"


Ce porte-parole des talibans a également affirmé que les deux journalistes de France 3 avaient été capturés car ils se livraient à de l'espionnage dans une zone contrôlée par les talibans. "Les informations qu'ils collectaient n'étaient pas des informations dont un journaliste a besoin. Les informations qu'ils récoltaient étaient plus dans l'intérêt d'agences d'espionnage", a-t-il accusé. Et de justifier : "Ils ont été arrêtés pour deux raisons : premièrement, ils ne nous ont pas contactés (...) et s'étaient rendus sur la zone sans notre permission", a-t-il précisé. "Deuxièmement, il étaient en train de récolter des informations qui tenaient du renseignement. Les informations et les documents que nous avons retrouvés sur eux, suggèrent qu'ils cherchaient à récolter du renseignement", a-t-il poursuivi.


Les deux journalistes et leurs trois accompagnateurs afghans ont été enlevés le 30 décembre 2009 à une soixantaine de km à l'est de Kaboul, dans la province instable et montagneuse de Kapisa. Une partie des troupes françaises de la force de l'Otan (Isaf) est stationnée dans cette zone, une présence qui donne à leur enlèvement par un groupe taliban local une portée politique et complique les négociations.


http://lci.tf1.fr/monde/asie/2011-01/otages-en-afghanistan-les-talibans-manifestent-leur-impatience-6209194.html

mardi 28 décembre 2010

Afghanistan : les parents de Stéphane Taponier sortent du silence

Un an après leur enlèvement, les deux journalistes français Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont déjà restés bien plus longtemps prisonniers que ne l'ont été d'autres étrangers capturés avant eux en Afghanistan. Une détention d'une durée inusitée qui s'explique tout d'abord par l'instabilité de la zone où ils sont retenus : la partie de la province de Kapisa où les deux journalistes ont été enlevés le 30 décembre 2009 est une zone difficilement contrôlable, enchevêtrement de vallées sous l'influence de divers groupes armées rebelles, notamment talibans et du Hezb-e-Islami, dirigé par le commandant moujahidine historique Gulbuddin Hekmatyar. Les interlocuteurs changent selon qu'on passe d'un village ou d'une vallée à l'autre, ce qui complique d'autant les négociations. En outre, les otages ont donc été enlevés dans une zone dont la sécurité est assurée par les forces françaises, ce qui complique à la fois la tâche des soldats français sur place et les discussions en vue d'une libération. Enfin, plusieurs experts de la rébellion à Kaboul estiment que la prise d'otages aurait peut-être pu être brève, quelques semaines au maximum, s'il avait été possible de trouver un accord rapide avec le groupe taliban local qui les avait capturés. Passé ce délai, selon des sources afghanes, le commandement taliban, pour qui chaque otage occidental est un outil de négociation, a envoyé des émissaires, compliquant encore plus les négociations.


"Les ministres s'avancent un peu trop"


Voilà pourquoi aujourd'hui, les parents de Stéphane Taponier ont choisi de sortir du silence. Ils l'ont fait lors d'un entretien avec un journaliste de l'AFP. Un entretien au cours duquel ils laissent percer leur irritation, leur impatience, et dénoncent l'attitude des autorités françaises. Les négociations en cours ? Ils n'ont pour ainsi dire aucune information à ce sujet. "Lorsque Bernard Kouchner", l'ex-ministre des Affaires étrangères, "était allé à Kaboul, il ne nous avait même pas téléphoné au retour. On n'a rien su, c'est un peu aberrant. Alain Juppé a l'air d'être plus consciencieux", glisse ainsi Gérard Taponier, le père de l'otage. "C'est la DGSE qui s'occupe de ça : c'est motus et bouche cousue. Et quand on est reçu au Quai d'Orsay, c'est très vague. On dirait que nous sommes des numéros". L'espoir d'une libération prochaine entretenu par le gouvernement ? "On est un peu blasés. Et agacés aussi par toutes ces déclarations. On nous a tellement raconté d'histoires jusqu'à maintenant... M. Juppé a dit qu'il était confiant, mais sans donner de dates. Il est optimiste, mais cela fait presque un an qu'ils sont otages (...) Les ministres s'avancent un peu trop. Quand Alliot-Marie parle de brefs délais, on se dit que c'est imminent; et puis Noël est déjà passé... On espère toujours une bonne nouvelle, mais ça fout le cafard".


Même sur les conditions de détention, les informations sont parcellaires. "Depuis le début, ils disent qu'ils sont vivants et en bonne santé. Pour le reste, on ne sait pas, tout est secret défense", note encore aigrement Gérard Taponier. Quant à en savoir davantage de la part du gouvernement, il laisse percer ses doutes : "S'ils nous disent de choses concrètes, volontiers. Mais si c'est pour nous dire qu'ils sont en bonne santé, ce n'est pas la peine..." Arlette Taponier, la mère de l'otage, renchérit : "C'est l'attente. On espérait une libération en septembre, puis à Noël... C'est toujours reporté. Je préfèrerais qu'ils ne disent rien".


"Ça nous a fichu un sacré coup"


Ont-ils l'impression que les autorités ont fait de leur mieux pour obtenir la libération des otages ? Pas vraiment. "C'est parti doucement, doucement... Il a fallu quatre-cinq mois pour que cela commence à bouger", estime Gérard Taponier. Les parents de l'otage n'ont pas non plus oublié les déclarations polémiques faites peu après le rapt, lorsqu'il avait été reproché aux journalistes d'avoir agi avec imprudence : "Il y a eu Claude Guéant, le général Jean-Louis Georgelin... Ce n'était pas très intelligent de leur part. Ça nous a fichu un sacré coup", résume Gérard Taponier. Aussitôt repris par Arlette Taponier : "Mais il ne faut plus en parler maintenant. C'est fini".


En l'absence d'information, les parents de Stéphane Taponier se raccrochent à tout ce qui, dans les médias, évoque la situation des otages : "Je suis obsédée par tout ce qui est écrit, j'achète tout, et je regarde tous les journaux télévisés. Mais c'est pénible en fin de compte, car cela me ressasse tout le temps la même chose", raconte Arlette Taponier. Et ils comptent sur le mouvement de soutien qui s'est développé dans toute la France : "Ça fait du bien, reconnaît Gérard Taponier, d'autant qu'il y a Florence Aubenas, une personne très sympathique, qui est passée par là et nous aide énormément. Chez nous, toutes les mairies alentour à notre petit village ont affiché le panneau (de soutien). Ils ont marché à fond tout de suite, sans qu'on leur demande".


http://lci.tf1.fr/monde/asie/2010-12/afghanistan-les-parents-de-stephane-taponier-sortent-du-silence-6199168.html

dimanche 26 décembre 2010

Afghanistan: «Les choses se poursuivent dans la bonne direction» pour libérer les journalistes, assure Juppé

Le ministre de la Défense Alain Juppé a assuré depuis l'Afghanistan que "les choses se poursuivent dans la bonne direction" pour obtenir la libération des deux journalistes de France 3 retenus en otages depuis près d'un an dans ce pays en guerre.
Le ministre de la Défense Alain Juppé a assuré depuis l'Afghanistan que «les choses se poursuivent dans la bonne direction» pour obtenir la libération des deux journalistes de France 3 retenus en otages depuis près d'un an dans ce pays en guerre. «Nous continuons à travailler aussi activement que nous le pouvons pour leur libération», a déclaré le ministre devant quelques journalistes à l'occasion d'un déplacement samedi et dimanche auprès des soldats français déployés en Afghanistan.


«Je ne veux pas susciter de faux espoirs et donner de calendrier, mais les choses se poursuivent dans la bonne direction», a-t-il ajouté. «Tout le monde est mobilisé, y compris nos troupes ici sur le terrain mais aussi tous ceux qui négocient».


Pétition signée par 80.000 personnes
Les journalistes de France 3 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, ainsi que leurs trois accompagnateurs afghans sont retenus depuis le 30 décembre 2009. Jeudi, leur comité de soutien a remis à l'Elysée une pétition signée par 80.000 personnes pour dire l'urgence à les libérer.


A cette occasion, Florence Aubenas, qui le préside, a fait part de la «fâcheuse impression» du comité «d'être pris dans un plan de communication, avec des ministres qui parlent publiquement d'échéances "avant l'été", puis "avant Noël", ensuite "avant la fin de l'année"(...) comme si les différents protagonistes s'étaient répartis des rôles».


«A quoi on joue? Ce qu'on veut, ce n'est pas forcément entendre des propos rassurants, mais être sûrs que tous les moyens sont en oeuvre pour qu'ils soient libérés, et avoir confiance», a ajouté la journaliste qui avait elle-même été retenue en otage pendant cinq mois en Irak en 2005
http://www.20minutes.fr/article/643968/monde-afghanistan-les-choses-poursuivent-bonne-direction-liberer-journalistes-assure-juppe

mardi 21 décembre 2010

Otages français en Afghanistan : «Ils semblent en bonne santé»

Les autorités françaises ont reçu une nouvelle vidéo d'Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, dans laquelle les deux journalistes retenus en otages en Afghanistan depuis 356 jours s'adressent à leurs familles.
L'information révélée ce lundi soir par France 3 a été confirmée par le Quai d'Orsay à l'AFP. «Nous l'avons authentifiée, l'enregistrement remontre probablement à la mi-novembre. Nous la montrerons aux familles dès qu'elles le souhaiteront», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.


«Dans ce document, nos deux confrères s'adressent à leurs parents et aussi à Béatrice, la compagne d'Hervé», avait annoncé Carole Gaessler un peu plus tôt au JT de France 3. Sur le plateau de France 2, un reponsable de France Télévisions, Arnauld Miguet, a précisé : «Ils semblent en bonne santé bien qu'évidemment affectés par leur détention (...). Ils s'adressent à leurs familles avec des messages assez personnels (...), à leurs compagnes. Nous n'en savons pas plus à ce stade.»


Les deux journalistes, qui étaient en reportage pour France 3, ont été enlevés avec leurs trois accompagnateurs afghans il y 356 jours, le 30 décembre 2009, dans la province de Kapisa où est stationnée une partie des forces françaises engagées avec les troupes de l'Otan.


«Ce que nous espérons, c'est que les démarches qui ont été faites, notamment par le gouvernement afghan, nous permettront de les retrouver le plus rapidement possible», avait déclaré dimanche la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, sans donner davantage de précisions. «Nous savons qu'ils sont vivants, plutôt en bonne santé même s'il est évident qu'au bout d'un an ça doit commencer à peser», avait-elle ajouté.


A l'occasion des un an de captivité des cinq hommes, le Comité de soutien, Reporters sans frontières (RSF) et la Mairie de Paris ont appelé à un rassemblement le 29 décembre à 11 heures place de l'Hôtel de Ville de Paris.
http://www.leparisien.fr/politique/otages-francais-en-afghanistan-ils-semblent-en-bonne-sante-20-12-2010-1199094.php

lundi 25 octobre 2010

AFGHANISTAN - Ghesquière-Taponier, otages depuis 300 jours

Trois cents jours après l'enlèvement en Afghanistan de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, on n'a aucune trace de vie récente des deux journalistes de France 3, selon leur comité de soutien, qui organise lundi, avec France Télévisions, un concert gratuit au Zénith de Paris. "Malheureusement, nous n'avons pas de nouvelles. On nous dit que les négociations se poursuivent, mais ça fait six mois qu'on nous dit la même chose", a déclaré une des porte-parole du comité de soutien.


Lundi, date anniversaire de l'enlèvement des deux journalistes, le concert sera retransmis en direct à 20 h 35 sur France 3 et en léger différé sur TV5 Monde. De nombreux artistes ont annoncé leur participation, dont Alain Souchon, Véronique Sanson, Chimène Badi, Raphaël, Amel Bent, BB Brunes, Ben l'Oncle Soul, Patrick Bruel, Calogero, Camelia Jordana, Alain Chamfort, Michel Delpech, Grand Corps Malade, Grégoire, Bernard Lavilliers, Renan Luce, Christophe Mae.


"Un espoir raisonnable"


Une émission spéciale sur france3.fr commencera à 18 heures et sera animée par Laurent Bignolas, Nathalie Amar (RFI) et Farid Fatemi (journaliste à la rédaction de RFI en persan). Elle sera traduite en persan et retransmise par RFI en FM à Kaboul, ainsi que sur les sites liberezles.net et rfi.fr. Il y a un mois, l'armée française avait donné des signes timides d'espoir d'une libération avant Noël. Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, enlevés fin décembre 2009 avec leurs trois accompagnateurs afghans, ont "bon" moral et il y a "un espoir raisonnable" qu'ils soient libérés avant Noël, avait déclaré le chef d'état-major des armées Édouard Guillaud.


Mais, quelques heures plus tard, le président Nicolas Sarkozy s'était refusé à envisager une échéance pour leur libération, selon un des porte-parole du comité de soutien. "Je ne m'engagerai pas à donner des données de temps formelles, la France continue à travailler là-bas à la libération de vos deux confrères", avait déclaré le chef de l'État, se disant "toujours inquiet" de la situation. C'était la première fois que Nicolas Sarkozy recevait le comité de soutien depuis l'enlèvement. Depuis, le silence est retombé et aucune information n'a filtré.


Stéphane Taponier, 48 ans, et son collègue Hervé Ghesquière, 47 ans, ont été enlevés alors qu'ils réalisaient un reportage pour le magazine Pièces à conviction dans la province montagneuse de Kapisa. Leur identité a été tenue secrète pendant plus de trois mois et dévoilée par France Télévisions le 12 avril, après la diffusion d'une vidéo sur Internet les montrant amaigris.


http://www.lepoint.fr/societe/afghanistan-ghesquiere-taponier-otages-depuis-300-jours-25-10-2010-1253905_23.php

Cette page restera en place toute la journée...vous pourrez retrouver les développements des diverses affaires en cours sur Cahier spirale ou au coin de ma rue....merci

vendredi 24 septembre 2010

Afghanistan : les deux journalistes de France 3 libres avant Noël

La France a obtenu récemment des preuves de vies diverses de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, enlevés en Afghanistan le 30 décembre dernier. Le chef d'état-major des armées, Edouard Guillaud, a notamment indiqué ce vendredi sur Europe 1 que les responsables du dossier avaient pu leur parler récemment au téléphone. "Le moral était bon, ils résistent", a-t-il expliqué. En revanche, "personne ne les a vus", a-t-il admis.


Pour Edouard Guillaud, étant donné que le "canal de communication fonctionne bien", les négociations sont donc possibles. Et il y a "un espoir raisonnable" d'obtenir la libération des deux reporters de France 3 avant Noël.


Revendications diverses


Interrogé sur les revendications des talibans, Edouard Guillaud a revélé qu'"ils réclament, comme souvent, plein de choses : il peut y avoir des exigences financières, des exigences de libération d'un certain nombre des leurs dans différents endroits du monde, un retrait unilatéral d'une zone ou d'une autre".


Sur une éventuelle rançon, l'amiral Guillaud a rappelé les déclarations de Nicolas Sarkozy qui, en août, a affirmé que "payer des rançons ne pouvait pas être une stratégie durable". "Ensuite, tout est une question de circonstances. Il n'y a pas deux prises d'otages identiques, nous nous adaptons", a-t-il dit. Questionné sur ces rançons, il a souligné que leur "niveau a augmenté", sans donner de chiffres
http://lci.tf1.fr/monde/asie/2010-09/afghanistan-les-deux-journalistes-de-france-3-libres-avant-noel-6077233.html