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lundi 24 octobre 2011

Libye: Selon l'autopsie, Kadhafi est mort par balle

Mouammar Kadhafi a succombé à une blessure par balle, a déclaré dimanche un médecin légiste ayant participé à l'autopsie de son corps. «Il est mort d'une blessure par balle. C'est évident», a dit le médecin.
L'ex-dirigeant libyen a été tué jeudi dans des circonstances encore floues après avoir été capturé alors qu'il tentait de fuir Syrte, sa ville natale tombée le même jour après deux mois de siège. Son autopsie a été pratiquée par des médecins légistes libyens dans une morgue de Misrata, où la dépouille de l'ancien «Guide» avait été transférée jeudi et exposée dans une chambre froide.
Le rapport d'autopsie va être remis au procureur général de Libye. «Mais tout sera rendu public, rien ne sera caché», a poursuivi le médecin légiste.
Selon Mahmoud Djibril, Premier ministre démissionnaire du gouvernement du Conseil national de transition (CNT), Kadhafi a succombé à une blessure par balle à la tête reçue lors d'une fusillade entre ses gardes et les «thuwars», les combattants du CNT, alors qu'il était transporté vers un hôpital. Le médecin n'a pas détaillé la localisation de la blessure mortelle.
Le Haut Commissariat de l'Onu aux droits de l'homme, de nombreuses ONG de défense des droits de l'homme et la veuve de l'ancien guide, réfugiée en Algérie, ont demandé l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de sa mort.
Par ailleurs, le corps de l’ex-dictateur sera rendu à ses proches, a annoncé Ahmed Jibril, un responsable du Conseil national de transition (CNT).
http://www.20minutes.fr/monde/libye/810954-libye-selon-autopsie-kadhafi-mort-balle

dimanche 25 septembre 2011

LIBYE. Kadhafi "va bien", affirme sa fille Aïcha

Aïcha Kadhafi, la fille du dirigeant libyen déchu, a assuré vendredi 23 septembre que son père se portait bien et combattait sur le terrain. Aïcha Kadhafi s'en est également pris aux nouvelles autorités qu'elle a qualifiées de traîtres, dans une intervention téléphonique sur la chaîne Arraï basée en Syrie.
"Soyez tranquilles, votre grand leader va bien, il porte les armes et combat sur les fronts", a déclaré Aïcha Kadhafi sur la chaîne qui diffuse régulièrement des messages de dignitaires de l'ancien régime. "Vous pouvez être fiers de votre leader", a-t-elle ajouté. Et d'appeler le "peuple résistant" de Libye à se "soulever" contre les nouvelles autorités qualifiées de "traîtres".
Aïcha Kadhafi, qui s'est réfugiée en Algérie avec deux de ses frères et sa mère, a qualifié "le nouveau gouvernement" de "mascarade". Le Conseil national de transition (CNT), issu de la rébellion débutée mi-février contre le régime, dirige le pays depuis la chute du colonel Kadhafi, toujours en fuite.
Aïcha Kadhafi s'en est pris aux responsables du CNT, citant notamment Mahmoud Jibril, numéro deux du Conseil, Abdelhafiz Ghoga, vice-président du CNT et Abdelhakim Belhadj, commandant militaire de Tripoli. Des hommes qu'elle qualifie de "traîtres qui ont rompu leur serment d'allégeance" au régime du colonel Kadhafi.
Mouammar Kadhafi reste introuvable, de même que ses autres fils encore vivants.
Le CNT se réunit
Le CNT doit se réunir samedi pour discuter de la composition du gouvernement de transition. La réunion doit commencer avant midi et sera suivie d'une conférence de presse du président du CNT, Moustapha Abdeljalil.
Celui-ci doit également informer les membres du Conseil "de ses entretiens à New York, où il a pris part aux travaux de l'Assemblée générale de l'ONU", affirme un responsable.
Un autre membre du CNT déclare que la réunion sera "déterminante concernant l'annonce d'un gouvernement provisoire", et estime qu'il est nécessaire de "parvenir à un accord sur le gouvernement avant la libération de toute la Libye".
Un troisième responsable du CNT s'exprimant sous le couvert de l'anonymat s'est toutefois montré sceptique, évoquant des désaccords internes.
Les rebelles sont dans Syrte
Sur le terrain, les combattants pro-CNT font face depuis plusieurs jours à une résistance opiniâtre dans les fiefs pro-Kadhafi. Vendredi, ils sont toutefois entrés à Syrte, région natale de Mouammar Kadhafi, sans rencontrer de résistance des troupes loyaliste, annonce un commandant.
"Nos combattants contrôlent maintenant la porte orientale de Syrte", a-t-il déclaré. "Ils ont dépassé la porte de deux kilomètres et tiennent des positions. Techniquement, nous pouvons dire que nous sommes entrés à Syrte par l'est".
Plus tôt cette semaine, les anti-Kadhafi avaient rencontré une âpre résistance près de Soultana, à environ 25 km de Syrte.
Les quatre derniers jours, ils n'avaient pas progressé en direction de Syrte et avaient même dû arrêter les combats faute de munitions.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110924.OBS1017/libye-kadhafi-va-bien-affirme-sa-fille-aicha.html

dimanche 3 juillet 2011

Kadhafi menace Paris après les livraisons d'armes aux rebelles

Mouammar Kadhafi a appelé vendredi ses partisans à reprendre aux rebelles les armes qui leur ont été larguées par la France dans la région du Djebel Nefoussa. Il a par ailleurs menacé de porter "la bataille à l'Europe" si l'OTAN ne mettait pas fin à sa campagne militaire en Libye. "Marchez sur le Djebel et saisissez les armes qui ont été larguées par les Français. Si ensuite vous voulez pardonner [aux rebelles], c'est votre affaire", a lancé le colonel Kadhafi dans une allocution relayée par haut-parleurs à l'adresse de milliers de ses partisans présents sur la Place Verte à Tripoli. Les autorités espéraient la participation d'un million de personnes à ce rassemblement à l'occasion des plus de cent jours du déclenchement des raids aériens en Libye.
Le Guide a dénoncé le mandat d'arrêt lancé lundi contre lui ainsi que contre l'un de ses fils, Saïf
al Islam, et contre son gendre par la Cour Pénale internationale (CPI). Les partisans de Kadhafi ont agité des drapeaux verts et des portraits du dirigeant libyen, qui a déclaré que l'importante participation à ce rassemblement était tout à fait spontanée et prouvait combien son peuple l'aimait. Des personnes ont tiré en l'air en signe d'acquiescement et des feux d'artifice ont embrasé le ciel de la capitale à la fin de son discours.

Les pays membres de l'UA n'exécuteront pas le mandat d'arrêt lancé par la CPI contre Kadhafi, indique Reuters, ce qui préserve la possibilité d'un départ en exil du numéro un libyen dans l'un des 53 Etats de l'Union africaine. Les belligérants n'ont pas réagi pour le moment à cette proposition. Selon le journal Asharq Al Awsat, basé à Londres, des représentants de Kadhafi ont rencontré des responsables français et britanniques sur l'île tunisienne de Djerba. Citant des sources dans l'entourage de Kadhafi et dans les milieux d'opposition, le journal rapporte que le dirigeant libyen serait prêt à démissionner s'il ne faisait l'objet d'aucune poursuite et pouvait vivre dans sa ville natale de Syrte avec des garanties de sécurité. Ces informations n'ont été confirmées ni par la France, ni par la Grande-Bretagne. Les rebelles ont exclu des discussions avec Kadhafi après les mandats d'arrêt lancés par la CPI.
Plusieurs explosions ont ébranlé Tripoli et des colonnes de fumée noire se sont élevées du côté du complexe de Bab Al Azizia, où vivent Kadhafi et son entourage, dans le centre de la capitale. La télévision officielle libyenne a rapporté vendredi en fin de journée que l'OTAN avait bombardé des sites à Tadjoura, dans la banlieue Est de Tripoli. Sur le front terrestre, les insurgés, qui s'étaient approchés à 80 km de Tripoli, ont dû battre en retraite vendredi sous les tirs de roquettes des forces de Kadhafi. L'arrivée des rebelles il y a cinq jours aux abords de la localité de Bir al Ghanam laissait entrevoir la possibilité d'une percée dans un conflit de quatre mois qui est devenu la plus sanglante révolte du "printemps arabe". Mais les insurgés qui s'étaient regroupés sur une ligne de crête dominant Bir al Ghanam en vue d'une bataille se retirent à présent sous un déluge de roquettes Grad.
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/07/02/kadhafi-menace-paris-apres-les-livraisons-d-armes-aux-rebelles_1543810_1496980.html

mercredi 29 juin 2011

Une plainte pour séquestration contre le colonel Kadhafi déposée à Paris

La fille d’un mercenaire français, disparu il y a plus de trente ans en Libye, a récemment porté plainte à Paris à l’encontre du régime du colonel Mouammar Kadhafi, a-t-on appris mardi auprès de son avocat, Me Alexandre Varaut.
Cette plainte contre X avec constitution de partie civile a été déposée « il y a plusieurs semaines » devant le tribunal de grande instance de Paris, en vue de l’ouverture d’une information judiciaire, a précisé Me Varaut.
La fille de Michel Winter, un ancien militaire reconverti en mercenaire, accuse les autorités libyennes d’avoir incarcéré son père en 1978, puis de l’avoir fait disparaître, après une opération au Tchad durant laquelle ce dernier aurait refusé de frapper des intérêts français. Michel Winter avait été recruté par le colonel Kadhafi en 1978 en compagnie de deux pilotes français pour une mission dans la capitale tchadienne, N’Djamena, alors en conflit avec Tripoli.
Selon l’avocat, c’est après avoir découvert l’objet de la mission, détruire des avions français, que les trois mercenaires avaient refusé de mener à bien l’opération avant d’être arrêtés puis emprisonnés par le régime libyen. Les avions étaient stationnés au Tchad dans le cadre d’un accord militaire entre Paris et N’Djamena.
« Pendant dix ans, il y a eu des preuves de vie assez régulières, puis plus rien depuis la fin des années 1980. La fille de Michel Winter veut savoir ce qui s’est passé », explique Me Varaut, qui souligne que la « séquestration » est un crime non prescrit tant que le corps de la victime n’a pas été retrouvé. « Si M. Winter n’a pas été tué dans les dix ans qui ont suivi l’opération, il n’y a pas de raison de penser qu’il l’ait été par la suite », estime-t-il.

mardi 28 juin 2011

Mandat contre Kadhafi : l'Otan ne veut pas l'arrêter

A qui revient d'exécuter le mandat d'arrêt contre lancé lundi par la Cour pénale internationale de La Haye ? Pas à nous, répond l'Otan, tout en approuvant que le dictateur libyen et ses alliés étaient jugés              «Ce mandat d'arrêt est un nouveau signal de la communauté internationale au régime Kadhafi: votre place est devant un tribunal, pas au pouvoir à Tripoli», a déclaré mardi la porte-parole de l'Otan, Oana Lungescu, lors d'un point de presse. Elle a toutefois ajouté que «ce n'est pas à l'Otan de mettre en oeuvre ce mandat d'arrêt, c'est aux autorités appropriées de le faire», soulignant que le mandat de l'Otan «est de protéger les populations civiles».

La CPI a annoncé lundi la délivrance d'un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité contre le colonel Kadhafi, son fils Seif Al-Islam et le chef des services du renseignement libyens, Abdallah Al-Senoussi. Selon la Cour, c'est aux Etats parties au Statut de Rome - traité fondateur de la CPI - et à la Libye elle-même d'exécuter ce mandat d'arrêt.

L'hypothèse d'une pause des frappes rejetée

L'Otan rappelle que ses objectifs militaires étaient clairs : fin des attaques contre les civils, retour des forces pro-Kadhafi dans leurs casernes et libre circulation de l'aide humanitaire. «Mais nous avons toujours dit qu'il n'y avait pas de solution purement militaire», a expliqué Oana Lungescu. «C'est la combinaison de notre pression militaire continue et d'une pression politique renforcée qui mènera à la transition vers la démocratie que réclame le peuple libyen et auquel il a droit», a-t-elle précisé.

Jeudi, l'Otan franchit le cap des trois mois de frappes en Libye. Des appels ont été lancés, notamment en Italie, pour que l'Alliance observe une «pause» dans ses opérations, afin de laisser plus de marges à la diplomatie. Une hypothèse qu'a rejetée le général Charles Bouchard, à la tête de l'opération de l'Otan en Libye. «Les violences contre les civils continuent et je ne pense donc pas qu'une réduction des opérations serait appropriée à ce stade», a-t-il déclaré par téléconférence depuis le QG de l'opération à Naples (Italie).
http://www.leparisien.fr/intervention-libye/mandat-contre-kadhafi-l-otan-ne-veut-pas-l-arreter-28-06-2011-1512189.php

lundi 27 juin 2011

Wanted ?

La Cour pénale internationale délivrera-t-elle ou non un mandat d'arrêt contre le colonel Mouammar Kadhafi ? C'est ce lundi que l'institution va faire savoir quelles suites elle compte donner aux accusations de crimes contre l'humanité formulées contre le leader libyen. La décision des juges sera rendue lors d'une audience publique à La Haye, à 13 heures, qui devrait durer une heure environ.
Dans une requête déposée le 16 mai, le procureur Luis Moreno-Ocampo avait demandé aux juges de lancer des mandats d'arrêt contre le colonel Kadhafi, son fils Seif Al-Islam et le chef des services de renseignements libyens Abdallah Al-Senoussi. Les trois hommes sont accusés par le procureur de meurtres et de persécutions commis par les forces de sécurité libyennes sur la population civile depuis le 15 février, notamment à Tripoli, Benghazi et Misrata, constitutifs de crimes contre l'humanité.
Des milliers de morts
La révolte en Libye a fait des milliers de morts, selon le procureur de la CPI. Elle a également entraîné la fuite à l'étranger de près de 650.000 Libyens et le déplacement à l'intérieur du pays de 243.000 autres, selon l'ONU.
Saisi par le Conseil de sécurité des Nations unies le 26 février, soit deux semaines seulement après l'éclatement de la révolte en Libye, le procureur avait ouvert son enquête le 3 mars. Il accuse Mouammar Kadhafi d'avoir personnellement ordonné des attaques contre des manifestants et des dissidents présumés. Son fils Seif Al-Islam, "Premier ministre de facto", a, selon lui, notamment organisé le recrutement de mercenaires. Abdallah Al-Sanoussi, beau-frère et "bras droit" du colonel Kadhafi, a organisé des attaques lancées contre des manifestants, selon lui.
Les juges de la CPI peuvent décider de lancer des mandats d'arrêt, de rejeter la requête du procureur ou de lui demander des informations supplémentaires. Si les juges accèdent à la requête de Luis Moreno-Ocampo, Mouammar Kadhafi sera le deuxième chef d'Etat à faire l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI, après le président soudanais Omar el-Béchir, recherché pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour. Ce qui ne l'a empêché, jusqu'à ce jour, ni de gouverner le Soudan, ni de participer à des réunions internationales sans être inquiété, malgré les demandes pressantes et réitérées de la CPI aux Etats qui recevaient la visite d'Omar el-Béchir.

dimanche 26 juin 2011

"Kadhafi ne quittera pas le pouvoir"

Le porte-parole du régime libyen, Moussa Ibrahim, a déclaré aujourd'hui que le colonel Mouammar Kadhafi ne quittera ni le pouvoir ni le pays, en réaction à des déclarations de la rébellion qui affirme attendre une "offre" du dirigeant libyen.

"Kadhafi est ici. Il y reste. Il dirige le pays et il ne le quittera pas et il ne démissionnera pas parce qu'il n'a aucun poste officiel", a déclaré M. Ibrahim qui était interrogé au sujet d'une déclaration des rebelles, affirmant attendre rapidement une offre de Kadhafi pour mettre fin à une guerre de plus de quatre mois.

"C'est notre pays. Nous ne le céderons pas à des gangs de criminels qui ont pris nos villes en otage. Nous ne le céderons pas à l'organisation criminelle de l'Otan. Chacun continuera à se battre. Nous sommes prêts à nous battre de rue en rue, de maison à maison", a-t-il encore dit.

Abdel Hafiz Ghoga, vice-président du Conseil national de transition, organe politique de la rébellion, avait affirmé hier que le CNT s'attendait "à recevoir une offre très bientôt" de Mouammar Kadhafi. Il avait précisé que le CNT n'était pas en contact direct avec Mouammar Kadhafi, mais qu'il avait compris, via des contacts avec la France et l'Afrique du Sud, qu'une offre était en train d'être élaborée.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/26/97001-20110626FILWWW00100-libye-kadhafi-ne-quittera-pas-le-pouvoir.php

vendredi 24 juin 2011

Kadhafi promet que la bataille se poursuivra jusqu'à l'au-delà

Le colonel Muammar Kadhafi a affirmé mercredi soir qu'il était "dos au mur", qu'il ne craignait pas la mort et que la bataille contre l'Occident "croisé" se poursuivrait "jusqu'à l'au-delà", dans un message sonore diffusé par la télévision libyenne. "Nous résisterons et la bataille se poursuivra jusqu'à l'au-delà, jusqu'à ce que vous soyez achevés. Mais nous ne serons pas finis", a déclaré Kadhafi dans un hommage à son compagnon, Khouildi Hmidi, dont plusieurs membres de sa famille ont été tués lundi dans des raids de l'Otan sur sa résidence. "Il n'y a plus aucun accord entre nous après que vous avez tué nos enfants et nos petits-enfants (...). Nous sommes dos au mur. Vous (l'Occident) pouvez faire marche arrière", a-t-il ajouté. "Nous n'avons pas peur. Nous ne cherchons pas à vivre ou à nous sauver", a-t-il dit, dénonçant une croisade lancée contre un pays musulman, visant des civils et des enfants.

Lundi, l'Otan a mené un raid aérien à Sorman, à 70 kilomètres à l'ouest de Tripoli, visant une résidence de Khouildi Hmidi, un homme politique influent et vieux compagnon de route du leader Muammar Kadhafi, tuant 15 personnes, selon les autorités. Plusieurs membres de la famille Hmidi ont trouvé la mort dans ce raid, dont trois enfants. L'Otan a admis qu'elle avait mené un "raid de précision" visant un "centre de commandement et de contrôle de haut niveau". "De quel droit, visez-vous les hommes politiques et leurs familles ?" a dénoncé le colonel Kadhafi, la voix grave.
Il a affirmé que le bureau de Khouildi Hmidi à Tripoli avait été bombardé à quatre reprises. "Ils le cherchaient, parce que c'est un héros. Quand ils ne l'ont pas trouvé dans son bureau, ils ont voulu le tuer dans sa maison, a-t-il dit. Il a appelé l'ONU à envoyer des enquêteurs à la résidence bombardée de Hmidi pour vérifier qu'il s'agissait d'un site civil, et non militaire comme le dit l'Otan. Il a promis par ailleurs de construire un monument, "le plus haut en Afrique du Nord", à la gloire de Khaleda, quatre ans, la petite-fille de Khouildi Hmidi, tuée dans le raid, selon les autorités de Tripoli. "Nous resterons, nous résisterons et nous n'allons pas nous soumettre. Frappez avec vos missiles, deux, trois, dix ou cent ans", a martelé le colonel Kadhafi. "Honneur à la famille Hmidi et à nous la gloire", a-t-il conclu.
http://www.lepoint.fr/monde/kadhafi-promet-que-la-bataille-se-poursuivra-jusqu-a-l-au-dela-23-06-2011-1344931_24.php

jeudi 16 juin 2011

Libye : Kadhadi prêt à des élections ?

Dans une interview au Corrierre della Serra, Saif al Islam, l'un des fils du dirigeant libyen, affirme que son père est prêt à "organiser des élections d'ici trois mois". "La présence d'observateurs internationaux pourraient en garantir la transparence", ajoute-t-il.

"Je ne doute pas un seul instant que l'écrasante majorité des Libyens soutient mon père et considère les rebelles comme des islamistes fanatiques et fondamentalistes, des terroristes

soutenus par des étrangers, des mercenaires à la solde de Sarkozy", poursuit-il. Il affirme néanmoins que son père serait prêt à quitter le pouvoir en cas de défaite électorale. En revanche, il n'est en aucun cas disposé à quitter le territoire libyen pour partir en exil.


mercredi 16 mars 2011

Libye : entretien avec Saïf Al-Islam Kadhafi


Libye : entretien avec Saïf Al-Islam Kadhafi par euronews-fr

Kadhafi affirme avoir financé la campagne de Sarkozy

Le régime libyen va révéler prochainement les détails des versements faits à Nicolas Sarkozy pour financer sa campagne électorale de 2007, déclare Saïf al Islam, l'un des fils de Mouammar Kadhafi.


Interrogé par Reuters, l'Elysée a démenti que le chef de l'Etat ait bénéficié de fonds libyens. Dans une interview à la chaîne Euronews, Saïf al Islam demande au président français, qu'il traite de "clown", de "rendre l'argent" et affirme avoir "tous les détails les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert."


Mouammar Kadhafi avait menacé la semaine dernière de rendre public "un grave secret" lié à la campagne présidentielle française de 2007, de nature à faire chuter Sarkozy, si le président français persistait à reconnaître le Conseil national de transition comme représentant du peuple libyen. Cette menace avait été diffusée par la chaîne d'Etat libyenne.


Dans son interview, son fils se veut plus précis. Prié de dire ce que lui inspire le fait que la France ait été le premier pays à reconnaître le CNT installé à Benghazi, Saïf al Islam répond: "Tout d'abord, il faut que Sarkozy rende l'argent qu'il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale."


"C'est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l'on demande à ce clown, c'est de rendre l'argent au peuple libyen", ajoute-t-il. Saïf al Islam affirme que cette aide a été accordée à Nicolas Sarkozy "afin qu'il oeuvre pour le peuple libyen".


"Mais il nous a déçu. Rendez-nous notre argent. Nous avons tous les détails, les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert. Nous révélerons tout prochainement", ajoute-t-il. Critiqué pour sa réserve face aux révoltes en Tunisie et en Egypte, Nicolas Sarkozy tente de reprendre la main dans le dossier libyen et a proposé des frappes ciblées pour venir en aide aux populations.


Même si elle n'a pas été suivie jusqu'à présent par l'Union européenne, la position très ferme de Paris a surpris. Nicolas Sarkozy s'était vu reprocher d'avoir accueilli le dirigeant libyen en grande pompe à Paris en 2007 et insisté sur la perspective de contrats avec ce pays.


Le colonel libyen en mal de reconnaissance avait notamment planté sa tente dans les jardins de l'Hôtel de Marigny, en face de l'Elysée.


http://www.midilibre.com/articles/2011/03/16/A-LA-UNE-Kadhafi-affirme-avoir-finance-la-campagne-de-Sarkozy-1567149.php5