vendredi 31 mai 2013

Le procès du Mediator renvoyé pour un supplément d'information

Le tribunal correctionnel de Nanterre a décidé vendredi de reporter le procès du Mediator, un médicament accusé d'avoir déjà causé des centaines de morts, après avoir ordonné un supplément d'information.

Le tribunal correctionnel de Nanterre a ordonné un supplément d'information. Il a décidé vendredi de reporter le procès du Mediator, un médicament accusé d'avoir déjà causé des centaines de morts. La date d'une reprise du procès, déjà interrompu une première fois l'année dernière pour une question de procédure, pourrait être fixée lors d'une audience prévue le 15 mai 2014.

http://lci.tf1.fr/france/justice/le-proces-du-mediator-renvoye-pour-un-supplement-d-information-7980345.html

jeudi 30 mai 2013

Affaire Bettencourt : le juge et l'experte, une amitié qui pourrait fragiliser l'enquête

Le Parisien révèle jeudi que l'un des experts, nommés par le juge Gentil pour examiner l'état de santé mentale de Liliane Bettencourt, était son témoin de mariage. Une proximité dont les avocats de Nicolas Sarkozy, notamment, devraient se servir pour mettre à mal toute la procédure en cours.

Au lendemain de la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse envers l'héritière de L'OréalLiliane Bettencourt, ses proches avaient promis qu'ils auraient la peau du juge, auteur de cette "injustice". Le Parisien vient de leur fournir une arme sur un plateau. Dans son édition de jeudi, le quotidien affirme en effet que le juge Gentil serait un ami proche de l'une des expertes ayant conclu à l'état de faiblesse de l'héritière de L'Oreal, en l'occurrence Sophie Gromb, chef du service de médecine légale au CHU de Bordeaux. Celle-ci avait participé à l'expertise déterminante sur l'état de santé mentale de Liliane Bettencourt en juin 2011. Selon le quotidien, l'experte aurait été témoin du mariage du magistrat bordelais à Mérignac en 2007.

Même si Sophie Gromb n'était pas seule pour expertiser l'octogénaire -quatre autres experts, dont un psychologue et deux neurologues étaient également présent le jour de l'examen au domicile de Liliane Bettancourt. Même si elle est réputée d'un grand professionnalisme, tout comme le magistrat, la nouvelle jette quand même un froid. Et pose la question fondamentale de l'impartialité des deux protagonistes et, du même coup, de la validité de l'expertise qui a entraîné les mises en examen. Le Parisien assure que le jour de la fameuse expertise, Sophie Gromb serait restée seule 35 minutes avec le juge Gentil et Liliane Bettencourt, dans la chambre de celle-ci à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), avant que les quatre autres experts ne les rejoignent. Sur le moment, la défense avait contestée les conditions dans lesquelles cette expertise avait été menée, au saut du lit et sans préavis sur une très vieille dame.
Ce doute sur l'impact de leur proximité s'épaissit, estime le Parisien, au regard du devis faxé par Sophie Cromb au juge Gentil quelques semaines après l'expertise dans lequel le médecin estime ses frais d'honoraires "entre 4.000 et 7.000 euros HT", ce qui serait sept fois plus élevé que le tarif de base alloué aux experts, à savoir 460 euros. Selon plusieurs juristes interrogés par le quotidien "si, sur le plan pénal, rien n'interdit formellement à un juge d'instruction de désigner un ami comme expert, une telle désignation constitue, a minima, une faute déontologique de la part du juge".
 
"Exceptionnelle gravité" 
Ces révélations tombent à un moment  crucial de l'affaire Bettencourt. C'est en effet dans huit jours que la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux se prononcera sur les requêtes en nullités formulées notamment par les avocats de Nicolas Sarkozy. Autant dire que ces derniers devraient s'en donner à cœur joie au cours des prochains jours pour discréditer l'enquête du juge. "Si ces faits sont avérés, ils sont d'une extrême gravité", s'est d'ailleurs empressé de commenter Me Thierry Herzog, avocat de l'ancien chef de l'Etat. "Il appartiendra au procureur de la République de vérifier ces informations, indique-t-il. Si elles étaient confirmées, nous envisagerons, avec l'ensemble des confrères, des initiatives judiciaires".
"Tout le dossier d'abus de faiblesse repose sur ce document, insiste pour sa part Pierre Haïk, l'avocat de Patrice de Maistre qui se dit "totalement abasourdi" par ces informations. "Si ces informations sont vérifiées, nous nous trouverions face à une situation inédite d'une exceptionnelle gravité", a-t-il insisté jeudi matin sur LCI. "Bien sur que ça pourrait changer la donne", conclut-il.
 

mercredi 29 mai 2013

Préavis de grève à la SNCF pour le 13 juin

Alors que le ministre des transports devait présenter mercredi à la mi-journée un projet de rapprochement de la SNCF et de RFF, quatre syndicats de cheminots ont déposé un préavis de grève pour le 13 juin.

Un préavis préventif. Alors que Frédéric Cuvillier, présente mercredi les grandes lignes d'une réforme du système ferroviaire,un préavis de grève a été déposé pour le 13 juin. Afin "d'appuyer leurs revendications". 
Le préavis de grève des organisations CGT, UNSA, Sud-Rail et CFDT couvre la période de travail du mercredi 12 juin 2013 à 19h au vendredi 14 juin 2013 à 8h, précise un communiqué. Les syndicats réitèrent "leur opposition aux premières préconisations" des rapports remis au gouvernement en avril par Jean-Louis Bianco et Jacques Auxiette sur "la réforme du système ferroviaire français". (voir ) "Nos fédérations interpellent le gouvernement pour qu'il prenne en compte nos propositions pour construire un projet de loi répondant aux besoins de la Nation et des usagers à partir d'une entreprise ferroviaire publique intégrée, la SNCF, seule capable de répondre aux enjeux de sécurité, d'aménagement du territoire et d'égalité de traitement", écrivent-ils.
 
La réforme ferroviaire initiée par le gouvernement doit permettre de juguler en dix ans la spirale de l'endettement du secteur grâce à une organisation plus intégrée. Le rapport de Jean-Louis Bianco estime que la séparation entre RFF et la SNCF a entraîné de la bureaucratie et de l'opacité. Il propose de rassembler au sein d'un gestionnaire d'infrastructure unifié (GIU) Réseau ferré de France (RFF), la Direction de la circulation ferroviaire (entité de la SNCF) et les cheminots de la SNCF travaillant à la maintenance du réseau.
 

dimanche 26 mai 2013

Syrie : des combats d'une violence sans précédent à Qousseir

Des combats sans merci se déroulaient samedi dans la ville syrienne de Qousseir, cible d'un assaut de l'armée épaulée par le Hezbollah libanais.

Des combats et des bombardements d'une violence inouïe ont lieu samedi dans et autour de la ville syrienne de Qousseir, que l'armée syrienne épaulée par le Hezbollah libanais tente de prendre depuis une semaine aux rebelles, selon une ONG. "Les combats et les bombardements, qui ont lieu samedi sur tous les axes à l'intérieur et à l'extérieur de Qousseir, sont les plus violents depuis le début de l'offensive", a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui bénéficie d'un large réseau d'informateurs et de militants à travers le pays.
"La ville de Qousseir et les localités rebelles au nord de la ville comme Hamidiyé, l'ancien aéroport militaire de Dabaa et Aarjoune sont soumises à de violents bombardements de la part des forces du régime qui utilisent des missiles sol-sol", a-t-il ajouté. Selon lui, "cette recrudescence des combats s'explique par le désir du Hezbollah de marquer des points avant le discours que doit prononcer dans la soirée son chef Hassan Nasrallah", à l'occasion du 13e anniversaire du retrait de l'armée israélienne du Liban-sud.
Des rebelles de Qousseir sont pris en étau
Le chef du mouvement chiite a été la cible des manifestants vendredi en Syrie. "Nasrallah, l'imposteur de la résistance", "Homs n'est pas Jérusalem", pouvait-on lire sur des pancartes faisant allusion au slogan du Hezbollah sur la libération de Jérusalem. Les rebelles de Qousseir sont pris en étau par l'armée dans le nord de la cité, avait affirmé vendredi à l'AFP un officier responsable des opérations.
"Les hommes armés (rebelles) sont cernés de tous les côtés, il n'y a pas d'échappatoire pour eux comme avant", avait affirmé l'officier au journaliste de l'AFP accompagnant l'armée. "La bataille va se poursuivre jusqu'à la libération totale de Qousseir. Nous sommes dans deuxième et avant-dernière phase de la bataille", a précisé l'officier, indiquant que "600 rebelles ont jusqu'à présent été tués".
Discussions à Bruxelles sur la livraison d'armes aux rebelles
L'armée et le Hezbollah avaient lancé dimanche l'assaut sur cette ville stratégique aussi bien pour les rebelles que pour le régime, contrôlant au fur et à mesure le sud, l'est et l'ouest. Le mouvement chiite avait dépêché 1.700 hommes divisés en 17 groupes. Le contrôle de Qousseir est essentiel pour les rebelles, car cette ville de 25.000 habitants se trouve sur le principal point de passage des combattants et des armes en provenance et en direction du Liban. La ville est également stratégique pour le régime car elle est située sur la route reliant Damas au littoral, sa base arrière.
Les chefs de la diplomatie américaine, russe et française doivent se rencontrer lundi à Paris pour préparer la conférence internationale visant à réunir autour d'une même table représentants du régime et de l'opposition, tandis que le même jour à Bruxelles, les Européens, profondément divisés, doivent discuter de la livraison d'armes aux rebelles syriens.
 

vendredi 24 mai 2013

Manif pour tous : "On attend 1 million de personnes" dimanche

La manif pour tous c'est "un cri d'indignation", explique le Général Bruno Dary, ancien Gouverneur militaire de Paris et coordinateur du mouvement vendredi sur LCI.

"Quel mouvement politique est capable aujourd'hui en France de mettre 1 million de personnes dans la rue ? Il n'y en a pas", explique vendredi sur LCI le Général Bruno Dary, ancien Gouverneur militaire de Paris et coordinateur de "La Manif pour tous" qui organise un grand rassemblement ce dimanche à Paris.

"On attend 1 million de personnes, dans la lignée du 13 janvier et du 24 mars", détaille celui qui explique que l'interprétation des chiffres est plus "politique que réelle". Pour lui, la Manif pour tous est "un cri d'indignation" face, notamment au "hold-up politique".
 
Hommage à Frigide
Interrogé sur la présence ou non de
Frigide Barjot dimanche, elle qui craint à cause des menaces qu'elle reçoit, il répond : "je ne sais pas". Et de poursuivre : "Frigide est une amie et je tiens à lui rendre hommage, c'est quelqu'un de courageux qui s'est engagé pendant six mois pour cette cause et qui ne fait que ça". Il précise que le ministère de l'Intérieur assure déjà sa sécurité, notamment pour les conférences de presse.

Selon lui, "le mouvement concerne le peuple de France, de droite, de gauche, de toutes origines et c'est ça qui fait la force de ce mouvement(...) On reste une force tranquille, qui a montré sa force par sa détermination, son comportement et qui dit au gouvernement, il faut compter avec nous".