jeudi 28 août 2014

DIRECT. Plus de mille soldats russes en Ukraine... Kiev demande à l'Union européenne une aide militaire d'envergure...

Suivre le direct sur ce lien....  http://www.20minutes.fr/article/1433735/direct-plus-mille-soldats-russes-ukraine-kiev-demande-union-europeenne-aide-militaire-envergure


La présence de soldats russes en Ukraine, toujours démentie par Moscou, est au coeur des tensions dans l'Est du pays...  
  • 14h44: Kiev demande à l'Europe «une aide militaire d'envergure»

    L'Ukraine a demandé jeudi à l'Union européenne de lui accorder une «aide militaire d'envergure» suite à une «invasion russe non-dissimulée», selon l'ambassadeur ukrainien auprès de l'Union européenne Konstiantyn Elisseïev. «Nous appelons à une session extraordinaire du Conseil européen le 30 août sur l'Ukraine (...). Assez de connivence et d'apaisement de l'agresseur. La solidarité doit se matérialiser par des sanctions significatives et une aide militaire et technique d'envergure», a déclaré M. Elisseïev selon la page Facebook de l'ambassade ukrainienne auprès de l'UE.
     
  • 14h42: L'Union européenne est «extrêmement préoccupée» par les informations sur l'entrée de troupes russes en Ukraine

    L'Union européenne s'est dite jeudi «extrêmement préoccupée» par les informations sur une incursion des forces russes en Ukraine. «Nous sommes extrêmement préoccupés par les derniers développements, notamment les informations sur le terrain», a déclaré au cours d'un point de presse Maja Kocijancic, porte-parole du service diplomatique de l'UE, alors que Kiev a affirmé que des «troupes russes» avaient pris le contrôle de la ville frontalière de Novoazovsk.
     
  • 14h40: Selon l'ambassadeur russe à l'OSCE, il n'y a «pas de soldats russes» en Ukraine 

    Il n'y a «pas de soldats russes» en Ukraine, a déclaré l'ambassadeur russe à l'OSCE Andreï Kelin à l'issue d'une réunion de l'organisation à Vienne jeudi, alors que Kiev dénonce «une invasion directe». «Il n'y a qu'une unité» d'une «dizaine» de «soldats russes ayant traversé la frontière de façon non intentionnelle il y a deux jours», a poursuivi le diplomate, en référence aux militaires dont Kiev avait annoncé l'arrestation mardi.
     
  • 14h38: Plus de mille soldats russes combattent actuellement en Ukraine d’après un responsable de l'Otan

    Plus de mille soldats russes combattent actuellement sur le territoire ukrainien et notamment dans la zone de Novoazovsk, a indiqué jeudi un haut responsable militaire de l'Otan, jugeant leur présence «très inquiétante». «Bien plus d'un millier de soldats russes combattent actuellement en Ukraine. Ils soutiennent les séparatistes, se battent avec eux» contre les forces armées ukrainiennes, a-t-il affirmé, disant se baser sur «une estimation très prudente». «Depuis lundi, nous avons assisté à de nouvelles incursions près de Novoazovsk», ce qui crée un «nouveau front pour les forces ukrainiennes», ce qui les met «dans une situation terrible», a indiqué le responsable de l'Otan. Il a indiqué que «depuis mi-août, des forces russes étaient activement engagées dans les combats». Il a aussi estimé à environ 20.000 le nombre de soldats déployés le long de la frontière russo-ukrainienne. Le responsable a estimé que cette «escalade significative des opérations militaires russes» était «directement liée aux succès des opérations militaires ukrainiennes» contre les séparatistes.
     
14h35: L'Ukraine dénonce une «invasion directe» russe
L'Ukraine a dénoncé jeudi auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) «une invasion directe» russe de son territoire, lors d'une réunion tendue après laquelle Moscou a affirmé au contraire qu'il n'y avait «pas de soldats russes» chez son voisin. «La situation s'est aggravée de façon significative, nous avons enregistré une invasion directe des forces militaires russes dans les régions de l'est de l'Ukraine», a déclaré à la presse l'ambassadeur de Kiev Ihor Prokopchuk après une réunion spéciale de l'organisation basée à Vienne. Le diplomate ukrainien a cité «la prise de contrôle par des forces russes régulières de la ville de Novoazovsk et plusieurs autres villes proches».

dimanche 10 août 2014

Irak : la France va bientôt livrer des équipements de secours

La France va "procéder dans les prochaines heures à de premières livraisons d'équipements de premier secours" en Irak, a annoncé samedi la présidence française.

C'est ce qu'a indiqué le président François Hollande au président du Kurdistan irakien Massoud Barzani samedi, lors d'un nouvel entretien téléphonique, a précisé la présidence dans un communiqué.

Lors de cet échange, qui suivait un entretien des deux hommes jeudi, le chef de l'Etat "a réaffirmé la volonté de la France de se tenir aux côtés des populations civiles victimes des exactions continues de l'Etat islamique";


Il a "souligné sa détermination à mobiliser la communauté internationale et indiqué qu'il avait demandé que l'Union européenne prenne de toute urgence les mesures nécessaires afin de répondre aux besoins humanitaires immédiats".

Pour sa part, la France va "procéder dans les prochaines heures à de premières livraisons d'équipements de premier secours", poursuit l'Elysée.

La solution est "également politique"

François Hollande a "confirmé sa volonté que la France prenne toute sa place dans un dispositif réunissant les Etats-Unis et tous les pays qui souhaiteraient s'associer afin de répondre à l'appel lancé jeudi par le Conseil de sécurité des Nations unies".

Le Conseil de sécurité a demandé à la communauté internationale de "soutenir le gouvernement irakien" face à la menace que fait peser l'avancée des jihadistes dans le nord du pays.

François Hollande a aussi exprimé à Massoud Barzani sa conviction que "la solution de la crise" frappant l'Irak est "également politique", demandant que "tout soit mis en oeuvre afin que soit constitué dans les délais les plus brefs un véritable gouvernement d'union nationale qui s'engage à répondre aux aspirations de l'ensemble de la population irakienne".
 
http://www.rtl.fr/actu/international

samedi 9 août 2014

Irak: Obama en faveur de nouvelles frappes américaines «si nécessaire»

Notamment pour ne pas «permettre à «ces terroristes (les djihadistes de l'EI) d'avoir un refuge permanent d'où ils pourront attaquer les Etats-Unis»...
Attention, un bombardement peut en cacher un autre. C'est en substance le message de Barack Obama ce samedi: le président américain a souhaité la poursuite des frappes aériennes américaines contre les djihadistes de l'Etat islamique (EI) qui menacent le Kurdistan irakien «si nécessaire», pour protéger les diplomates et conseillers militaires américains.
Il a expliqué dans son allocution hebdomadaire avoir autorisé les frappes en Irak pour protéger les personnels américains en poste dans la ville d'Erbil, dans le nord du pays. «Si nécessaire c'est ce que nous continuerons de faire», a-t-il prévenu.

Une avancée «plus rapide» que les services de renseignement ne l'avaient prévu

«Je ne pense pas que nous allons résoudre ce problème en quelques semaines», a-t-il ensuite avancé lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche. «Cela va prendre du temps», a-t-il ajouté, précisant que les Etats-Unis avaient été poussés à intervenir car l'avancée de l'EI avait été «plus rapide» que les services de renseignement ne l'avaient prévu.
Deux chasseurs bombardiers ont frappé vendredi vers (12h45) une pièce d'artillerie mobile de l'Etat islamique (EI) qui avait visé des forces kurdes à Erbil. Quelques heures plus tard, d'autres raids ont visé «des terroristes», puis un convoi et un mortier près d'Erbil.
Tout en assurant qu'il ne permettrait «pas que les Etats-Unis soient à nouveau entraînés dans une guerre en Irak» et qu'il n'était pas question d'envoyer «des troupes américaines (...) en Irak, parce qu'il n'y a pas de solution militaire américaine à la crise là-bas», Barack Obama a souligné qu'il ne fallait pas permettre à «ces terroristes (les djihadistes) d'avoir un refuge permanent d'où ils pourront attaquer les Etats-Unis». «Nous protégerons nos ressortissants», a-t-il ajouté.

Pas vocation à devenir «l'armée de l'air irakienne»

Les Etats-Unis ont un intérêt stratégique certain à enrayer l'avancée des islamistes, mais Barack Obama a toutefois souligné que les Etats-Unis n'avaient pas non plus vocation à devenir «l'armée de l'air irakienne». «Nous n'allons pas les laisser créer une sorte de califat à travers l'Irak et en Syrie. Mais nous ne pouvons faire cela (des frappes aériennes) que si nous savons disposer de partenaires au sol capables de nous appuyer», a encore dit le président américain dans une interview au New York Times.
Le président américain a par ailleurs confirmé qu'il avait autorisé un «effort humanitaire» pour venir en aide aux milliers de civils qui ont fui la ville de Sinjar à l'approche des djihadistes et sont réfugiés dans les montagnes.
Irak: nouvelles frappes américaines contre l... par 20Minutes


http://www.20minutes.fr/monde/1426891-irak-etats-unis-bombardent-positions-jihadistes

samedi 21 juin 2014

Poutine met une partie de son armée en "alerte maximale"

Le président russe Vladimir Poutine a placé les forces armées du centre de la Russie "en état d'alerte maximale" à partir de 7h (GMT), a annoncé le ministre de la Défense samedi, après que la Russie a confirmé renforcer sa présence militaire à la frontière avec l'Ukraine.
Les russes à la frontière. "Conformément à son ordre (ndlr: de Poutine), depuis 11h de Moscou (7h GMT) les troupes du District Militaire Central de même que les formations et unités militaires se trouvant sur ce territoire ont été placées en état d'alerte maximale", a annoncé le ministre de la Défense Sergei Shoigu, cité par les agences russes.
 

vendredi 2 mai 2014

EN DIRECT. Ukraine: 38 morts à Odessa... Risque de propagation du conflit dans le Sud...

Suivez les événements heure par heure... en cliquant sur ce lien .......... http://www.20minutes.fr/article/1365609/20140502-ukraine-tirs-detonations-entendus-peripherie-slaviansk
  • 20h57: 38 morts dans un incendie après des affrontements à Odessa
  • 20h00:  Trois morts à Odessa
    Trois personnes ont été tuées vendredi à Odessa, ville portuaire d'Ukraine, dans des affrontements entre les pro-russes et les partisans de l'unité ukrainienne, a indiqué la police municipale. «Trois personnes ont été tuées et quinze blessées», a indiqué un responsable de la police sans plus de précisions. Un précédent bilan officiel faisait état d'un mort suite à une blessure par balle aux poumons.
  • 18h30: Obama appelle Moscou à aider à la libération des inspecteurs de l'OSCE
    Le président américain a appelé vendredi la Russie à contribuer à la libération des inspecteurs de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), détenus à Slaviansk, dans l'est de l'Ukraine, par des séparatistes pro-russes. «La Russie doit travailler à faire en sorte qu'ils soient immédiatement relâchés», a déclaré Barack Obama lors d'une conférence de presse commune avec la chancelière allemande Angela Merkel à la Maison Blanche.
  • 18h00: Il y aura des sanctions directes contre Moscou si les élections sont perturbéesen Ukraine, annonce Obama

  • 17h36: L'assaut contre Slaviansk «retardera» la libération des inspecteurs de l'OSCE (leader séparatiste)L'assaut de l'armée ukrainienne contre Slaviansk, bastion des insurgés pro-russes armés, va retarder la libération des inspecteurs étrangers et ukrainiens de l'OSCE qui y sont détenus depuis une semaine, a déclaré ce vendredi un leader séparatiste.
    «Cette attaque à Slaviansk va retarder la libération des membres de l'OSCE. La décision de les libérer n'a pas encore été prise», a déclaré Denis Pouchiline, leader des séparatistes de Donetsk, capitale régionale au cours d'une conférence de presse.


  • 17h24: Kiev «doit mettre fin au meurtre de ses propres citoyens», estime le Premier ministre russe Dmitri MedvedevLe Premier ministre russe Dmitri Medvedev a sommé ce vendredi les autorités ukrainiennes de «mettre fin au meurtre de leurs propres citoyens» après l'assaut contre les insurgés pro-russes de Slaviansk, qui constitue selon lui «un signe d'impuissance criminelle».
    «Le recours à la force dans le Sud-Est de l'Ukraine est un signe d'impuissance criminelle de la part des autorités de facto de Kiev», a écrit le chef du gouvernement sur sa page Facebook. «Les autorités (...) doivent revenir à la raison et mettre fin au meurtre de leurs propres citoyens. Sinon, le pays pourra connaître un bien triste destin», a-t-il ajouté, estimant que «la responsabilité de la guerre contre son propre peuple revient à ceux qui prennent des décisions à Kiev».
  • 16h50: D'après les séparatistes de Slaviansk, il y a eu 3 rebelles pro-russes et 2 civils tués dans l'assaut des forces ukrainiennes à Slaviansk
  • 16h45: A Odessa, un mort dans les affrontements entre des pro-russes et pro-Kiev (officiel)
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lundi 14 avril 2014

Sarkozy : «Je fais une tribune, tout s'arrête...»

  Se délectant de la déroute du PS aux municipales, Nicolas Sarkozy se gausse auprès de ses proches de la stratégie adoptée par François Hollande, à qui il prédit un nouvel échec aux européennes.
Au soir du premier tour des municipales, Sarkozy glissait à un candidat UMP : « Tu vas voir, au second tour, le PS va s'effondrer. »

Ses proches veulent le croire, la tribune qu'il a publiée dans « le Figaro » trois jours avant le scrutin pour dénoncer les écoutes judiciaires sur ses téléphones aurait dopé l'électorat de droite. Il faut entendre l'ex-président égrener, de mémoire, les scores du quotidien ce jour-là : « 122 % de ventes en plus ! 355 000 visiteurs payants sur le site ! 2 millions de mentions j'aime sur Facebook ! » « S'il y a eu un impact, il ne peut pas être mauvais, badine-t-il. Je fais une tribune, tout s'arrête... » « Ça a fait de lui le chef de l'opposition, de facto », vante un fidèle.

De là à dire que Sarkozy pense que Hollande est en fâcheuse posture pour la présidentielle de 2017, il n'y a qu'un pas... « Hollande sera, comme Sarkozy, victime du quinquennat. Sept ans, ça donne le temps de se relever. Là, c'est foutu », prédit un habitué de la rue de Miromesnil. « L'impopularité de Hollande n'est pas liée à la crise, c'est un rejet personnel. On n'a jamais vu des scores d'impopularité pareils », constate un proche de Sarkozy, alors que Hollande est tombé à 18 % dans le baromètre Ifop - « JDD » paru hier.

Et ce n'est pas l'arrivée de Manuel Valls à Matignon qui va, selon l'ancien chef de l'Etat, sauver le quinquennat. A ses visiteurs ces jours-ci, Nicolas Sarkozy confie qu'il est « tout à fait réservé » sur la stratégie de Hollande de changer de Premier ministre sans attendre un très probable nouveau choc aux européennes. « S'il prend une claque, qu'est-ce qu'il fait ? » s'étonne-t-il, lui qui s'était contenté de faire entrer six secrétaires d'Etat après la déroute de l'UMP aux municipales de 2008. « Les hommes, ça dure deux jours », répète-t-il. Quid de Manuel Valls, qu'on présente comme son clone à gauche ? « Il s'en méfie », glisse un fidèle. Mais il l'estime. Il avait tenté de le débaucher comme ministre en 2007. Pour autant, il ne croit pas qu'il réussira là où Jean-Marc Ayrault a échoué. « Sa popularité est en trompe-l'oeil », a-t-il dit à des élus. Il en veut aussi à Valls -- « l'homme le moins informé de France », ironise-t-il -- d'avoir nié, mordicus, avoir été informé des écoutes le concernant.

En retrait de la « petite politique », comme il dit, le retraité le plus actif de France n'en a pas moins suivi au microscope les résultats de l'UMP aux municipales, dégainant son portable pour féliciter les élus, qu'il recevra prochainement. Et leur glissant parfois cette boutade aigre-douce en guise d'introduction : « Ça ne vous dérange pas qu'on nous écoute ? » « Tu fais le meilleur score de la droite depuis trente ans ! » a-t-il lancé à Gérald Darmanin, jeune espoir UMP, élu à Tourcoing. Mais ce qui l'a frappé dans cette séquence, au dire de ses amis, c'est que personne n'aurait, selon lui, émergé pour 2017. Pas même Alain Juppé, dont les sondages flatteurs ne seraient, selon un sarkozyste, que le signe d'une « difficulté de renouvellement » de la classe politique. « Juppé a l'étoffe, mais est-ce qu'il aura l'envie de faire campagne ? Il faut que ce soit sur un coussin », moque un ancien conseiller élyséen.

Dans les prochaines semaines, Nicolas Sarkozy entend prendre du champ. Alors que le deuxième anniversaire du premier tour de la présidentielle tombe dans une semaine, il sera en tournée américaine avec Carla. Il n'exclut pas de s'exprimer de nouveau pour parler de l'Europe avant fin mai. Peut-être par écrit, encore une fois. Mais il veut doser sa parole. Car le chemin est long. Un élu UMP sourit : « Comme disait la marionnette de Chirac dans les Guignols, P..., trois ans ! »
La suite et les vidéos sur ce lien ..........
http://www.leparisien.fr/politique/video-sarkozy-je-fais-une-tribune-tout-s-arrete-14-04-2014-3766779.php

Ukraine : les pro-russes ignorent l'ultimatum, l'UE divisée sur des sanctions renforcées

Les miliciens pro-russes qui occupent les bâtiments officiels dans plusieurs villes de l'Est du pays sont toujours en place ce lundi, malgré l'expiration de l'ultimatum du gouvernement ukrainien.

Réunion pour rien à l'Onu
La réunion d'urgence du Conseil de sécurité, organisée dimanche soir, heure locale, à la demande de la
Russie qui dit craindre pour la sécurité de la minorité russophone installée en Ukraine, n'a rien donné. Comme prévu, Moscou et les Occidentaux ont en effet campé sur leurs positions respectives.

"Le sang a déjà été versé et il faut éviter d'urgence une nouvelle escalade", a averti l'ambassadeur russe Vitali Tchourkine. Il a demandé aux Occidentaux, et en premier lieu aux Etats-Unis, de faire pression sur les autorités de Kiev pour qu'elles "cessent d'utiliser la force contre le peuple ukrainien et entament un véritable dialogue". "C'est l'Occident qui déterminera si la guerre civile en Ukraine peut être évitée", a-t-il ajouté.

Dénonçant "la désinformation et la propagande russe", son homologue américaine Samantha Power a répliqué en accusant la Russie d'avoir "créé et orchestré l'instabilité" dans l'est de l'Ukraine. Les récents événements dans cette région "sont une copie conforme des tactiques utilisées par les forces russes dans les premières étapes de la crise en Crimée", a-t-elle affirmé. "Nous savons qui est derrière : seule la Russie est capable d'une telle opération dans cette région".
"Le scénario auquel nous assistons rappelle, à un mois d'intervalle, les évènements qui se sont déroulés en Crimée", a lui aussi estimé l'ambassadeur français Gérard Araud, affirmant que "l'avenir de l'Ukraine ne doit et ne peut dépendre que des Ukrainiens".
 
Les pro-russes toujours en place malgré l'ultimatum

La présidence ukrainienne avait donné jusqu'à lundi 8h, heure française, aux séparatistes pro-russes. A l'heure dite, ces derniers étaient toujours en place, avec l'intention d'y rester et de se défendre par la force en cas d'assaut des forces de l'ordre loyalistes.  Un calme précaire régnait dans les villes concernées, notamment Slaviansk et Donetsk.
Afin de calmer les séparatistes, le président a évoqué l'idée d'un référendum sur le statut du pays le 25 mai, en même temps que la présidentielle. Problème : cette proposition est perçue comme un pas en arrière face à Vladimir Poutine.
Plusieurs morts dimanche

Selon le ministre de l'Intérieur, Arsen Avakov, l'offensive "anti-terroriste" déclenchée dimanche matin a fait un mort et cinq blessés côté loyaliste et "un nombre indéterminé" de victimes chez les séparatistes.
Le patron de la CIA à Kiev ?
La Russie attend des explications des États-Unis après que des informations ont fait état d'une visite du chef de la CIA John Brennan à Kiev, a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Nous voulons notamment comprendre ce que signifient les informations sur une visite urgente à Kiev du directeur de la CIA, Monsieur Brennan", a déclaré Sergueï Lavrov. "On ne nous a pour l'instant pas fourni d'explications convaincantes", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.
"Hyprocisie" occidentale selon Moscou
Lors de sa conférence de presse, Sergueï Lavrov a aussi dénoncer ce qu'il qualifie "d'hyprocrisie" des Occidentaux. "On peut se souvenir que la violence sur le Maïdan qui s'est soldée par des dizaines et des dizaines de morts, était qualifiée de démocratie, alors qu'on parle de terrorisme à propos des manifestations pacifiques qui ont lieu maintenant dans le sud-est", a-t-il lancé. "L'hypocrisie dépasse les bornes", a-t-il ajouté.
Renforcement des sanctions européennes contre la Russie ?
Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a souhaité lundi que l'Union européenne durcisse ses sanctions contre la Russie après "l'escalade très dangereuse" de la situation depuis samedi.
Avant une réunion des 27 chefs de la diplomatie à Luxembourg, plusieurs  homologues de William Hague ont cependant exprimé leurs réticences à durcir les sanctions, dans l'attente de la réunion qui doit se tenir jeudi à Genève entre l'Ukraine, la Russie, les Etats-Unis et l'UE.
Interrogée par LCI, Elisabeth Guigou, la présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée national, qui revient d'Ukraine, a estimé, contrairement à beaucoup d'autres, que les sanctions sont efficaces. "Elles sont un poison lent contre Poutine", affirme-t-elle.
 

dimanche 13 avril 2014

Situation explosive en Ukraine : opération "antiterroriste" de Kiev après l'attaque de commandos pro-russes

Suivez la crise en direct sur ce lien .............

http://www.leparisien.fr/international/en-direct-ukraine-premiers-morts-dans-les-combats-entre-l-armee-et-les-pro-russes-13-04-2014-3764811.php

C'est l'escalade militaire en Ukraine. Les forces de sécurité ukrainiennes ont lancé, dimanche au matin, une «opération antiterroriste» à Slaviansk, ville de l'est contrôlée depuis la veille par des séparatistes pro-russes

Le ministre ukrainien de l'intérieur, Arsen Avakov, qui a annoncé l'attaque sur sa page , précise que «des forces provenant de toutes les unités de sécurité du pays sont impliquées».

Des hommes
, masqués, portant des uniformes militaires sans signe d'identification et équipés d'armes automatiques avaient lancé samedi une série d'offensives coordonnées dans l'est de l'Ukraine. Ils avaient pris un commissariat à Slaviansk, ville située entre Donetsk et Kharkiv, puis le siège des services de sécurité de la ville.

>>>Suivez les évènements de la journée en Ukraine

12h55. L'Otan met en garde Moscou. Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen appelle la Russie a cesser ses
de déstabilisation en Ukraine et à mis en garde contre toute ingérence militaire. «Je suis extrêmement préoccupé par la nouvelle escalade des tensions et par les violences concertées dans l'Est de l'Ukraine», déclare t-il dans un communiqué.

Anders Fogh Rasmussen dénonce «la réapparition d'hommes masqués avec des armes russes et des uniformes russes sans insignes, comme lors de l'annexion de la Crimée» et «cela est un développement grave», affirme t-il. «J'appelle la Russie a apaiser les tensions et à retirer les très nombreuses troupes, notamment les forces spéciales présentes dans les zones proches de la frontière» avec l'Ukraine. «Toute nouvelle ingérence militaire, sous quelque prétexte que ce soit, aura pour conséquence d'isoler davantage la Russie sur la scène internationale», met-il en garde.

12h40. Les séparatistes pro-russes investissent la ville de Marioupol. Selon différents médias locaux, les séparatistes pro-russes investissent les locaux de la mairie de la ville de Marioupol dans la région de Donetsk.

Les forces de sécurité ukrainiennes ont lancé dimanche une "opération antiterroriste" à Slaviansk, ville de l'est de l'Ukraine prise d'assaut la veille par des militants pro-russes. Des morts seraient à déplorer. Les pro-russes ont pris dans la matinée la mairie d'une autre ville de l'Est, Marioupol. Suivez en direct sur MYTF1News le déroulé de ces nouveaux événements.

Après l'attaque, la riposte. Au lendemain de la prise d'assaut de la ville de Slaviansk par des pro-russes, les autorités ukrainiennes ont décidé de réagir. L'opération anti-terroriste a débuté ce matin, et deux heures plus tard, le ministre de l'Intérieur ukrainien annonçait "des victimes des deux côtés".
Alors que la tension est à son comble dans cette zone frontalière stratégique entre la Russie et l'Ukraine, suivez en direct sur MYTF1News les événements de cette journée.
12h36 : Marioupol, une autre ville de l'Est ukrainien visée par les pro-russes  Des séparatistes pro-russes se sont emparés dimanche de l'hôtel de ville de Marioupol, sur la mer d'Azov, rapportent les médias locaux. Les contestataires ont pénétré dans le bâtiment à la suite d'une manifestation qui a rassemblé un millier de personnes pour réclamer la création d'une République séparée dans l'est de l'Ukraine. La police n'est pas intervenue pour les bloquer. Ils sont entrés dans la mairie, ont abaissé le drapeau ukrainien et dressé des barricades autour du bâtiment, a déclaré un reporter du journal Priazovsky Rabochy.
11h20 : Premières victimes annoncées. "L'opération antiterroriste" lancée contre des insurgés armés pro-russes dans l'est du pays a fait "des morts et des blessés des deux côtés", annonce le ministre de l'Intérieur ukrainien Arsen Avakov. "De notre côté, un officier du SBU (services de sécurité) a été tué", précise-t-il sur sa page Facebook, évoquant également cinq blessés chez les loyalistes. "Chez les séparatistes, un nombre non déterminé" de victimes, poursuit le ministre. Le ministre affirme que "les séparatistes se cachent derrière les populations civiles utilisées comme boucliers humains" et que "les forces du  SBU se regroupent". Des photographes de l'AFP présents à Slaviansk dimanche matin n'ont pas entendu de bruits de combats particuliers et ont pu constater que de nombreux civils pro-russes s'étaient volontairement rassemblés autour du commissariat tenu par les insurgés pour défendre les lieux.

10h55 : Paris "pour de nouvelles sanctions en cas d'escalade" militaire. "Il est clair que nous serions amenés à nous prononcer pour de nouvelles sanctions en cas d'escalade militaire", a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat français aux Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen dans le cadre de l'émission Le Grand Rendez-vous organisée par i>télé, Europe 1 et Le Monde. "Il n'y a pas de solution militaire au problème", a-t-il ajouté. Le groupe des sept pays les plus industrialisés (G7) soutiendra l'idée de sanctions accrues contre la Russie si Moscou fait monter la tension en Ukraine, avait déjà déclaré vendredi le secrétaire américain au Trésor, Jack Lew.
9h35 : Evacuation. Un journaliste de Reuters présent à l'extérieur du QG de la police de Slaviansk a vu deux hélicoptères de l'armée survoler les lieux. Une dizaine de femmes qui se trouvaient dans le bâtiment ont été évacuées dès qu'est parvenue la nouvelle du lancement d'une opération des forces ukrainiennes. Une centaine de civils, majoritairement des femmes âgées, rassemblés devant les locaux scandaient des messages de soutien aux militants barricadés à l'intérieur et réclamaient la tenue d'un référendum d'autodétermination pour leur région.  
8h25 : "Une opération antiterroriste a commencé à Slaviansk". Elle est dirigée par le centre antiterroriste du service de la sécurité d'Etat (SBU). Des forces provenant de toutes les unités de sécurité du pays y participent", annonce le ministre de l'Intérieur ukrainien Arsène Avakov sur sa page Facebook, selon l'agence de presse Interfax. Une riposte mise en place au lendemain de la prise d'assaut par des hommes cagoulés et armés de fusils automatiques du QG de la police et du siège de la SBU à Slaviansk, ville située à 150 km de la frontière russe, dans l'Est russophone de l'Ukraine. Ils ont également dressé des barrages aux entrées de la ville. Paris et Washington mettent en garde Moscou
La nuit dernière. Kerry met en garde Moscou. Le secrétaire d'État américain John Kerry a averti son homologue russe que Moscou devra faire face à des "conséquences supplémentaires" si la tension ne retombe pas avec l'Ukraine voisine et si les troupes russes ne se retirent pas de la frontière. 

Ce regain de tension intervient alors que l'Union européenne doit tenir une réunion quadripartite -Russie, Ukraine, Etats-Unis et UE - le 17 avril à Genève sur la crise ukrainienne. Les sanctions des Etats-Unis et de l'Union en réponse à l'annexion de la Crimée ont visé des individus, politiques et hommes d'affaires, sous forme de gels d'avoirs et de restrictions de visas. Samedi, le Canada a annoncé imposer des sanctions à l'encontre de deux personnes supplémentaires ainsi que contre une société criméenne d'hydrocarbures.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/en-direct-riposte-de-kiev-a-l-est-des-morts-et-des-blesses-8399243.html

mercredi 9 avril 2014

Fillon, l'hélicoptère et les règlements de compte à l'UMP

"Jamais, jamais, jamais, c'est totalement faux, c'est juste de la calomnie". François Fillon a réagi avec vigueur aux rumeurs affirmant que l'ancien Premier ministre aurait facturé à l'UMP des voyages en hélicoptère vers sa résidence dans la Sarthe. "C'est assez lamentable", s'est insurgé le député, avant de laisser entendre que des rivaux au sein de l'UMP pourraient être à l'origine de cette affaire.
Fillon accusé de voler au frais de l'UMP. Le Premier ministre réagissait aux informations de l'hebdomadaire L'Express, selon lequel "les proches de Jean-François Copé se sont replongés dans les factures du précédent quinquennat et ont notamment retrouvé trace de déplacements en hélicoptère payés 12.000 euros l'aller entre Paris et la Sarthe où se situe la résidence de l'ancien Premier ministre".
"C'est juste de la calomnie". "Jamais, jamais, jamais, c'est totalement faux, c'est juste de la calomnie", a répliqué le député de Paris. "Quand j'étais Premier ministre et que je faisais des campagnes électorales pour aller soutenir des candidats dans toute la France, naturellement je le faisais par des moyens financés par mon parti et pas par l'Etat, c'est la moindre des choses", plaide-t-il, avant d'assurer que des voyages en hélicoptère n'ont "jamais, jamais" servi à assurer des déplacements vers sa résidence.
Un nouvel épisode des guerres intestines à l'UMP ? Et François Fillon de pointer du doigt les personnes à l'origine de cette fuite, qu'il va chercher au sein de son propre camp. "Ca veut dire que quand je demande de la transparence, on me répond par l'air de la calomnie et c'est assez lamentable", s'est-il indigné. Avant de rappeler qu'il a demandé à plusieurs reprises un "comité de supervision des comptes du parti" au président de l'UMP Jean-François Copé.
Une manière indirecte de rappeler que son rival est empêtré dans l'affaire Bygmalion, une société de communication fondé par des proches de Jean-François Copé et soupçonné d'avoir surfacturé ses prestations à l'UMP. Le parquet de Paris a ouvert le 5 mars une enquête préliminaire.
 

mardi 8 avril 2014

UMP: Des trajets personnels en hélicoptère à 12.000 euros pour François Fillon?

Selon «L'Express», des proches de Jean-François Copé possèdent des factures prouvant l'existence de ces trajets...  
Il n’y a que 255km entre Paris et la Sarthe, mais selon L’Express, François Fillon ne regardait pas à la dépense lorsqu’il fallait effectuer ce trajet entre 2007 et 2012. L’ancien premier ministre aurait facturé 12.000 euros à l'UMP certains de ses déplacements personnels en hélicoptère. Ce sont des proches de Jean-François Copé, le Président de l'UMP, qui auraient dénoncé ces dépenses, selon le site de l’hebdomadaire. Ils auraient épluché les factures du précédent quinquennat après la demande de François Fillon de créer un «comité de supervision» des comptes de l’UMP.
A l’époque, France Soir avait déjà dénoncé ces trajets coûteux. François Fillon n'hésitait pas à voyager avec un avion de la République, le Falcon 7X, à chaque fois qu’il souhaitait se rendre sur ses terres de la Sarthe. Une pratique autorisée, mais malvenue. C'est à ce moment là qu'il était passé aux voyages en hélicoptère, facturés directement à l’UMP.

http://www.20minutes.fr/politique/1346357-ump-des-trajets-personnels-en-helicoptere-a-12-000-euros-pour-francois-fillon

lundi 7 avril 2014

Deux employés de l'ONU dont un Français tués en Somalie

Ils ont été tués lundi par balles dans l'aéroport de Galkayo...
Deux employés de l'ONU, un Français et un Britannique, ont été tués lundi par balles dans l'aéroport de Galkayo, dans le centre de la Somalie, selon des sources officielles britannique et somalienne. « Les deux victimes sont française et britannique », a déclaré à la presse le directeur de la lutte antipiraterie de la région autoproclamée autonome du Puntland, Abdirisak Mohamed Dirir.
Un porte-parole du Foreign Office indique que l'une des deux victimes était britannique. Une source proche du dossier somalien a confirmé la nationalité française de la seconde

http://www.20minutes.fr/monde/1344989-deux-employes-de-l-onu-dont-un-francais-tues-en-somalie

dimanche 6 avril 2014

Kigali demande à la France de "regarder la vérité en face"

Kigali réitère ses critiques contre Paris. La ministre rwandaise des Affaires étrangères a estimé que la France doit "regarder la vérité en face" concernant son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda. La veille, le quai d'Orsay avait décidé d'annuler la participation de la France, représentée par Christiane Taubira, aux commémorations des 20 ans du génocide de 1994, qui a tué au moins 800 000 personnes, en majorité des tutsis.
Les accusations de Paul Kagame. Cette décision fait suite aux propos de Paul Kagame lors d'un entretien à l'hebdomadaire Jeune Afrique. Evoquant la question des responsabilités du génocide, le président rwandais a dénonce le "rôle direct de la Belgique et de la France dans la préparation politique du génocide et la participation de cette dernière à son exécution même". Paul Kagamé accuse les soldats français de l'opération militaro-humanitaire Turquoise, déployée en juin 1994, d'avoir été "complices certes" mais aussi "acteurs" des massacres.
Des propos martelés par la ministre rwandaise des Affaires étrangères, qui a estimé que Kigali ne pouvait oublier l'histoire pour s'entendre avec Paris. Des accusations démenties par l'ancien chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, artisan du rapprochement entre Paris et Kigali en 2010. "On peut accuser beaucoup la France sur les erreurs politiques qui ont été commises, sur la façon dont cela s'est déroulé, sûrement (...) mais "participation directe", ça je n'y crois pas", a poursuivi M. Kouchner, interrogé par RFI,
 

Rwanda: les déclarations de Kagamé "inacceptables"

mardi 1 avril 2014

Boeing disparu : retour à la case départ

Malgré l'ampleur des moyens - sept pays participent aux recherches -, aucun débris provenant du Boeing 777 de Malaysia Airlines n'a encore été retrouvé, plus de trois semaines après sa disparition avec 239 personnes à bord.
Les objets flottants récupérés ces derniers jours dans les zones ciblées se sont avérés être du matériel de pêche ou de simples déchets. «Rien n'a pour le moment été confirmé comme provenant du vol MH370», a indiqué l'Autorité australienne de sécurité maritime.
«L'enquête repart donc à zéro» a confié l'un des experts engagés dans ces recherches.
Ces experts soulignent la nécessité de mettre la main sur des débris de l'avion afin de rétrécir la zone que devra parcourir le détecteur de boîtes noires envoyé par la Marine américaine, une sonde de 35 kg attachée au bout d'un câble.
La zone de recherche a été modifiée en fin de semaine dernière, après de nouveaux calculs sur la trajectoire de l'avion qui aurait volé plus rapidement que prévu et donc consommé plus de carburant et terminé son voyage plus au nord que les premières estimations.
Dix avions venus d'Australie, Chine, Japon, Nouvelle-Zélande, Malaisie, Corée du Sud et États-Unis survolaient les flots hier. Dix bateaux étaient également de sortie.
Si la Malaisie reste responsable de l'enquête selon les règles internationales en vigueur dans ce genre d'affaires, l'Australie assume des responsabilités croissantes.
Le 8 mars, le vol MH370 parti de Kuala Lumpur pour Pékin a, pour une raison inconnue, dévié de son plan de vol et mis cap sur l'ouest, survolant la Malaisie péninsulaire, vers le détroit de Malacca. Les radars l'ont perdu à ce moment-là.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/01/1852476-boeing-disparu-retour-a-la-case-depart.html

jeudi 27 mars 2014

Près de 100.000 soldats russes massés le long de la frontière ukrainienne

Un chiffre bien supérieur aux plus de 20.000 hommes évoqué par les Etats-Unis...
La Russie a massé près de 100.000 soldats le long de sa frontière avec l'Ukraine, a affirmé jeudi le président du conseiller de sécurité nationale ukrainien, un chiffre bien supérieur aux plus de 20.000 hommes évoqué par les Etats-Unis.
«Près de 100.000 soldats sont stationnés à la frontière ukrainienne. Ils sont prêts à frapper depuis plusieurs semaines», a déclaré Andriy Parubiy lors d'une intervention par internet depuis Kiev avec l'Atlantic Council, un cercle de réflexion basé à Washington.

http://www.20minutes.fr/monde/1335285-pres-de-100-000-soldats-russes-masses-le-long-de-la-frontiere-ukrainienne

lundi 24 mars 2014

Vol MH370 : l'avion est tombé dans l'océan Indien

Le vol du MH370 s'est terminé dans l'océan Indien, selon le Premier ministre malaisien qui a convoqué les familles des victimes lundi après-midi pour leur annoncer officiellement la terrible nouvelle. Il a expliqué le Boeing était tombé dans l'océan Indien. Après analyse des données satellite, il a ajouté que la dernière position de l'avion était à l'ouest de Perth, au large des côtes australiennes.
Des débris au large de l'Australie. L'avion aurait donc parcouru au moins 5.000 kilomètres avant de s'abîmer en mer. Ces derniers jours, plusieurs images satellites ont montré des débris pouvant appartenir au Boeing de la Malaysia Airlines. Une armada de navires sillonne cette zone et devrait retrouver des débris dans les prochaines heures.
Cinq heures de trajet. Malgré cette information importante, plusieurs questions restent toujours en suspend. Ce détournement était-il intentionnel ? Si oui, qui sont les responsables de la disparition de l'appareil ?
Un Boeing 777 peut voler à une vitesse de croisière de 1.000 kilomètres par heure. Que s'est-il alors passé à bord pendant les cinq heures qu'on pu durer le trajet entre la mer de Chine et l'océan Indien ?
 

samedi 22 mars 2014

Assaut des forces russes contre une base ukrainienne en Crimée

Des forces russes ont encerclé samedi la base aérienne de Belbek, l'une des rares encore contrôlées par l'Ukraine en Crimée. Un assaut aurait commencé en milieu d'après-midi.

Des forces russes ont encerclé la base aérienne de Belbek en Crimée samedi après avoir adressé un ultimatum aux soldats ukrainiens pour obtenir leur reddition, a déclaré le vice-commandant ukrainien de la base. "Les forces russes déployées autour de notre aérodrome nous ont donné une heure pour nous rendre sinon ils lanceront l'assaut. Nous n'allons nulle part, nous allons voir en quoi consiste cet assaut", a dit Oleg Podovalov à Reuters. L'ultimatum était censé expirer à 12h30 GMT (13h30 en France). Après plusieurs heures de calme, des tirs ont été entendus sur la base vers 16h00 heure de Paris d'après plusieurs journalistes de Reuters et de l'AFP. Des forces armées, avec des véhicules  blindés, sont entrées dans la base aérienne en Crimée et ont tiré en l'air avec des armes automatiques. Un véhicule armé a forcé l'entrée de la base où un homme a pointé son arme sur les soldats ukrainiens. Une ambulance a également été vue sur place. Les militaires ukrainiens auraient été alignés dos au mur et désarmés par les forces russes.
Située sur une colline près de Sébastopol, la base de Belbek est l'une des rares installations militaires de Crimée toujours contrôlées par l'Ukraine après le rattachement de la péninsule à la Russie. Le drapeau ukrainien bleu et jaune flotte toujours au-dessus des bâtiments.
Des militants assaillent  une base aérienne
Dans le même temps, quelque deux cents hommes sans  armes ont envahi  une base aérienne ukrainienne à Novofedorivka, dans  l'ouest de la Crimée.  Ils criaient "Russie ! Russie !". Les assaillants ont pénétré dans la base aérienne ukrainienne à Novofedorivka, dans  l'ouest de la Crimée et  commencé à casser les fenêtres. Des militaires ukrainiens se sont barricadés à  l'intérieur des bâtiments et ont lancé des fumigènes sur les intrus à partir des toits.
"Pourquoi ne dîtes-vous rien ?"
Des officiers russes regardaient de l'extérieur les militants amener le  drapeau ukrainien et hisser celui,  blanc et bleu, de la marine russe. "Pourquoi ne dites-vous rien ?" a hurlé un soldat ukrainien posté sur le  toit. "C'est mon unité et je dois la défendre". Un officier de l'armée russe est ensuite entré dans le bâtiment pour  négocier avec les Ukrainiens, tandis que la foule des manifestants a été invitée à s'en aller.
Le récit d'une journaliste du Monde sur Twitter :
 
Le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense  en Crimée, Vladislav Seleznev, a indiqué, citant une source à l'intérieur de la base, que les  soldats s'étaient retranchés dans le bâtiment du QG de la base. "Il y a quelques habitants de la région parmi les assaillants, mais  beaucoup ne sont pas d'ici. Nous ne connaissons pas leurs visages", a dit cette  source à M. Seleznev.
Manifestation pro-russe à Donetsk
Quelque 4.000 personnes ont manifesté samedi à Donetsk, ville russophone de l'est de l'Ukraine, brandissant des drapeaux russes et demandant le retour du président déchu Viktor Ianoukovitch, l'enfant du pays. "Russie, aide-nous !", "Ianoukovitch, aide-nous !", ont scandé les manifestants, qui réclamaient également la démission de Serguiï Tarouta, milliardaire récemment nommé gouverneur de la région par les nouvelles autorités à Kiev. Les manifestants ont pour la première évoqué le retour de Viktor Ianoukovitch, destitué fin février par le Parlement à la suite du bain de sang dans la capitale ukrainienne (plus de 100 morts) et ayant fui vers la Russie.
42 kilos d'or chez un ex-ministre
La police ukrainienne a, quant à elle, découvert 42 kg d'or et 4,8 millions de dollars en liquide (3,5 millions d'euros) lors d'une perquisition dans les appartements de l'ancien ministre de l'Energie Edouard Stavitski. La perquisition a été menée dans le cadre d'une enquête pour corruption dans le secteur de l'énergie.
 

mardi 18 mars 2014

La Crimée bascule en Russie : le conflit entre dans une "phase militaire", annonce l'Ukraine

http://lci.tf1.fr/monde/europe/rattachement-de-la-crimee-a-la-russie-hausse-le-ton-8385124.html

Poutine a validé mardi matin un rattachement immédiat de la Crimée à la Russie. Ne reconnaissant pas ce rattachement, les pays de l'UE et les Etats-Unis condamnent unanimement la Russie et annoncent de nouvelles sanctions.

Le rattachement de la Crimée à la Russie signé par Poutine. Un discours ferme et une confrontation à venir assumée, si besoin, face aux Occidentaux : Vladimir Poutine est resté droit dans ses bottes mardi lors d'un discours solennel devant le Parlement russe mardi matin. Et en effet, les condamnations internationales n'ont pas tardé. Dans l'heure, elles ont commencé à pleuvoir après la signature du rattachement officiel de la Crimée à la Russie (voir les images de la signature ci-dessus), au surlendemain du référendum par lequel les électeurs de la presqu'île ont voté à près de 97% pour le rattachement à  la Russie.
Le conflit se militarise, après des tirs sur des soldats ukrainiens.  "Le conflit passe de la phase politique à une phase militaire", a déclaré le Premier ministre ukrainien Iatseniouk. "Aujourd'hui les troupes russes ont commencé à tirer sur nos  soldats. C'est un crime de guerre", a-t-il affirmé.    
L'Ukraine première à réagir. L'Ukraine a assuré qu'elle ne "reconnaîtra jamais la soi-disant  indépendance et le soi-disant accord sur le rattachement de la Crimée à la  Russie", selon les mots du porte-parole de la  diplomatie de Kiev, Evguen Perebyïnis, cité par l'agence Interfax. En milieu d'après-midi, le président par intérim Olexandre Tourtchinov a déclaré que "l'Ukraine et le monde entier ne reconnaîtront jamais l'annexion du territoire ukrainien"

Pour Hollande, une "nouvelle étape qui vient d'être franchie". La France "condamne" le rattachement de la Crimée à la Russie. Le président français a souligné que la France ne reconnaît "ni le référendum illégal", qui s'est tenu dans "cette région d'Ukraine", ni son rattachement à la Russie,  selon l'Elysée. "Le prochain Conseil européen les 20 et 21 mars prochains doit fournir  l'occasion d'une réponse européenne forte et coordonnée à la nouvelle étape qui vient d'être franchie", a poursuivi le chef de l'État français dans un  communiqué.

Pour Merkel, un décret "contre le droit international". L'Allemagne estime le rattachement "contre le droit international". "L'intégration (de la Crimée) dans la Fédération de Russie est, nous en sommes absolument convaincus, contre le droit international", a souligné la chancelière allemande Angela Merkel lors d'une conférence de presse avec son homologue portugais Pedro  Passos Coelho.

Londres suspend toute coopération militaire avec Moscou. Le Royaume-Uni juge "regrettable" que la Russie ait "fait le  choix de l'isolement", a déclaré le ministre britannique des Affaires  étrangères, William Hague, devant la Chambre des Communes à Londres, en faisant état de "probables" sanctions supplémentaires contre Moscou. Car déjà Londres a décidé de suspendre toute coopération militaire avec la Russie, y compris les licences d'exportation en  cours.
Obama propose une réunion des dirigeants du G7. Barack Obama a de son côté invité les dirigeants  du G7 et de l'Union européenne à se réunir la semaine prochaine à La Haye, en  marge du Sommet sur la sécurité nucléaire, pour débattre de la situation, a annoncé la Maison Blanche mardi. Le Conseil de sécurité" nationale (NSC) rappelle que les dirigeants du G7 ont suspendu les préparatifs en vue du sommet du G8 prévu à Sotchi en juin pour dénoncer la  "violation" de la souveraineté de l'Ukraine par Moscou. Le G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royhttp://lci.tf1.fr/monde/europe/rattachement-de-la-crimee-a-la-russie-hausse-le-ton-8385124.htmlaume-Uni) s'est élargi en 1998 à la Russie pour former le G8.
Washington dénonce une "confiscation de territoire". Joe Biden, le vice-président américain, a assuré que "l'isolement politique et économique de la Russie ne peut qu'augmenter si elle poursuit dans la même voie, et elle verra en fait de nouvelles sanctions de lahttp://lci.tf1.fr/monde/europe/rattachement-de-la-crimee-a-la-russie-hausse-le-ton-8385124.html part des Etats-Unis et de l'UE".

dimanche 9 mars 2014

Crimée : les mésaventures des observateurs de l'OSCE

Les envoyés de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, qui tentaient samedi pour la troisième fois en trois jours de pénétrer en Crimée, ont fait demi-tour au moment où des hommes présents à un poste de contrôle ont tiré en l'air.

La situation reste très tendue ce samedi en Ukraine, et notamment dans sa région autonome pro-russe de Crimée.

 
L'OSCE une nouvelle fois refoulée
Comme jeudi et vendredi, les observateurs militaires de l'OSCE n'ont pas pu entrer en Crimée. Au moment où ils tentaient de pénétrer dans la région ukrainienne pro-russe, ils ont été accueillis par des hommes armées qui ont tiré en l'air en leur direction.  Au total, la mission comprend  54 personnes, civils et militaires, originaires de 29 pays.
 
Manifestations pro-Moscou, mais aussi pro-Kiev
A
Donetsk, la grande ville de l'Est du pays, des milliers de partisans de la Russie ont défilé dans les rues. Une manifestation identique a eu lieu à Kharkiv. En Crimée, passée fin février sous le contrôle des forces russes et où le Parlement local a annoncé un référendum le 16 mars pour le rattachement de la région à la Russie, une manifestation a réuni 300 partisans de l'intégrité de l'Ukraine. Le chiffre peut paraître faible mais les manifestations anti-séparatistes sont très rares en Crimée. La plupart des manifestants à Simféropol étaient des femmes
 
Après une nouvelle conversation téléphonique samedi après-midi où ils ont étudié la situation, les présidents américain et français envisagent, selon l'Elysée, "faute de progrès" vers la sortie de crise "de nouvelles mesures" visant la Russie, "Ces mesures affecteraient sensiblement les relations entre la communauté internationale et la Russie, ce qui n'est dans l'intérêt de personne", admet la présidence française.

  
La Russie veut un dialogue d'"égal à égal"
"Nous sommes ouverts à un dialogue honnête, d'égal à égal et objectif avec nos partenaires étrangers pour trouver un moyen d'aider l'Ukraine entière à sortir de la crise", a déclaré Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères.
 
Mais Moscou continue néanmoins de souffler le chaud et le froid puisque le ministère russe de la Défense a indiqué samedi réfléchir à une suspension des inspections étrangères de son arsenal d'armes stratégiques, y compris les missiles nucléaires, en réponse aux "menaces" venant des Etats-Unis et de l'Otan. Ces inspections ont lieu dans le cadre du Traité de réduction des armes stratégiques (START) signé en 2010 par les Etats-Unis et la Russie, et dans celui du Document de Vienne entre les pays de l'OSCE.

 
Timochenko à l'hôpital à Berlin
L'ex-Premier ministre ukrainienne est arrivée à Berlin samedi pour  des soins à l'hôpital de la Charité.   L'égérie de la Révolution orange pro-occidentale de 2004 souffre d'hernies discales. Libérée le 23 février, l'opposante de 53 ans était apparue le soir-même en fauteuil roulant sur le Maïdan, place de l'indépendance à Kiev.

samedi 8 mars 2014

Les face-à-face se multiplient en Crimée

Ukraine : la Russie veut "un dialogue honnête"

Crimée: un poste frontière pris par les Russes

Les garde-frontières ukrainiens ont affirmé samedi que certains de leurs collègues avaient été chassés d'un de leurs postes par des soldats russes dans l'est de la péninsule ukrainienne de Crimée.
Les militaires russes ont saisi leurs appartements et les ont contraints à partir avec leur famille, au beau milieu de la nuit de vendredi à samedi, disent-ils.

"Des soldats russes agressifs ont fait irruption et pris le contrôle d'un poste de surveillance des frontières à Chtcholkine, et ont chassé les familles des garde-frontières ukrainiens", a déclaré le corps des garde-frontières dans un communiqué.

"Les militaires russes ont fait irruption dans le poste de cette unité en pleine nuit. Au cours de l'attaque, ils ont brutalisé un garde-frontière de service qui tentait de résister et ont pris des armes dans un dépôt. Les assaillants ont pénétré dans les appartements des familles. Les Russes ont confisqué les téléphones portables du chef de l'unité, de sa femme et d'autres gardes. Ils leur ont donné l'ordre de prendre leurs affaires et de quitter le bâtiment. Actuellement, le poste est occupé par des soldats russes."

Moscou dément que ses troupes soient passées à l'action en Crimée, qui est une région autonome d'Ukraine. Kiev déclare en revanche que la Russie a déployé dans les 30.000 hommes dans la péninsule, qui est passée de fait sous son contrôle. Des Russes portant des uniformes sans insigne ont encerclé les bases de soldats ukrainiens. Aucun coup de feu n'a été tiré jusqu'à présent, même si les face-à-face dans les bases sont de plus en plus tendus.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/08/97001-20140308FILWWW00041-crimee-un-poste-frontiere-pris-par-les-russes.php

Ukraine : manifestation pro-russe à Donetsk, la Crimée sous tension

Alors que la Crimée reste le théâtre de vives tensions, une grande manifestation pro-russe a lieu samedi à Donetsk, le bastion du président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch.

Une grande manifestation pro-russe doit se tenir samedi à Donetsk, bastion russophone de l'est de l'Ukraine, alors que la tension restait toujours aussi vive en Crimée, où le parlement local a décidé de se séparer de Kiev.
Donetsk est la capitale du Donbass, un bassin minier frontalier de la Russie, dont est originaire le président déchu Viktor Ianoukovitch. Depuis sa fuite en Russie, cette région est agitée par de vives tensions entre pro-russes et défenseurs de l'unité de l'Ukraine.
Les partisans d'un ralliement à Moscou ont déjà occupé pendant trois jours l'administration régionale et y ont hissé le drapeau russe blanc bleu rouge,  avant d'être délogés par la police jeudi au petit matin. En outre, des manifestations concurrentes des deux camps ont réuni des milliers de personnes,  tournant mercredi soir à la bagarre générale.
Signe que les autorités prennent la menace au sérieux, la justice a ouvert une enquête sur l'"atteinte à l'intégrité nationale" contre Pavel Goubarev, un homme d'affaires local propulsé leader des pro-russes, au même titre que les dirigeants de Crimée qui ont demandé le rattachement à Moscou. Il a été arrêté jeudi et risque dix ans de prison.
Serguiï Tarouta, un homme d'affaires nommé gouverneur par les nouvelles autorités de Kiev, a réuni vendredi les représentants de la société civile, qui ont adopté un texte appelant à "une Ukraine indivisible".
Le Parlement local de Crimée a décidé de se séparer de Kiev
A l'issue d'une semaine agitée, le premier adjoint au maire de Donetsk, Sergueï Bogatchev, voit des "signes de stabilisation" grâce à l'arrestation du leader pro-russe. "Mais il conserve des partisans en ville", a-t-il ajouté, interrogé par l'AFP. L'élu estime que le mouvement séparatiste est mené par "un petit groupe" avec "une influence évidente" de Moscou.
La situation est en revanche toujours aussi tendue en Crimée, où vendredi, pour la deuxième journée consécutive, les observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont été empêchés de pénétrer dans la péninsule par des hommes armés et cagoulés en treillis qui arboraient des drapeaux russes.
Les observateurs ont pour mission de tenter de faire retomber la tension en  Crimée, où le Parlement local a décidé de se séparer de Kiev et d'organiser le  16 mars un référendum de rattachement de la Crimée à la Russie.
Les principales bourses européennes ébranlées
Signe de vives tensions sur la péninsule ukrainienne occupée par les troupes russes, des militants ont pénétré vendredi soir sur le territoire d'une base des forces aériennes ukrainiennes à Sébastopol. Soumis à des sanctions économiques et diplomatiques des Etats-Unis et de l'Union européenne, Moscou a menacé d'avoir recours à l'arme énergétique.
Le géant russe Gazprom a mis en garde Kiev contre une interruption de ses exportations de gaz si le nouveau pouvoir ne s'acquittait pas au plus vite de ses quelque deux milliards de dollars de dette.
Cette annonce a ébranlé les principales bourses européennes. Paris a cédé 1,15%, Londres 1,12%, mais c'est Francfort qui a subi la plus forte baisse,  cédant 2,01%. A Moscou, une manifestation de soutien aux habitants de Crimée a réuni plus de 65.000 personnes, selon la police.
Echec des négociations
Sur la scène diplomatique, malgré d'intenses consultations depuis une semaine, Occidentaux et Russes n'ont pas réussi à trouver une issue à la crise qui a éclaté fin février. Après des tergiversations, Bruxelles et Washington ont finalement brandi l'arme des sanctions diplomatiques et économiques.
Le président américain Barack Obama a salué vendredi les "positions coordonnées" de l'Union européenne et des Etats-Unis face à la Russie dans la  crise ukrainienne au cours d'une conversation téléphonique avec la chancelière  allemande Angela Merkel.
Vendredi, pendant son second long entretien téléphonique avec Vladimir Poutine en moins d'une semaine, Barack Obama a ajouté que la Russie avait violé la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, ce qui conduisait les Etats-Unis "à prendre des mesures de représailles, en coordination avec ses partenaires européens".
Pour sa part, Vladimir Poutine a mis en garde son homologue américain contre le risque de "sacrifier" les relations américano-russes pour des "problèmes internationaux isolés", selon le Kremlin.
Engagé dans la plus grave épreuve de force avec Moscou depuis la chute de  l'URSS, le président Obama a ordonné des restrictions de visas et autorisé des  gels d'avoirs, visant potentiellement des responsables russes et ukrainiens.
Les dirigeants européens ont pour leur part suspendu les négociations sur les visas avec la Russie et menacé de prendre davantage de sanctions, notamment  économiques, si la situation continuait à se détériorer.
Dans la soirée, son porte-parole Dmitri Peskov a assuré que la Russie ne  cherchait pas une nouvelle Guerre froide. "On voudrait l'éviter, j'espère (...) qu'elle n'a pas encore commencé et qu'elle ne commencera pas", a-t-il déclaré.
Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a annoncé jeudi que  l'UE allait signer les volets politiques de l'accord d'association avec Kiev avant l'élection présidentielle du 25 mai en Ukraine. Le refus du président Viktor Ianoukovitch de signer cet accord a été à l'origine du mouvement de contestation.
 

vendredi 7 mars 2014

Ukraine : des pro-Crimée manifestent à Moscou, un destroyer américain en route pour la mer Noire

Lors d'un nouvel entretien téléphonique tard jeudi soir avec son homologue américain, le président russe est resté sur sa position de soutien aux autorités sécessionnistes de Crimée. Une position suivie par des milliers de manifestants russes à Moscou vendredi.

Après la destitution du président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch, le déploiement de forces russes autour des sites stratégiques de la Crimée, une province autonome ukrainienne à majorité russophone, suscite de fortes tensions diplomatiques entre Russes et Occidentaux.

Plus de 65.000 personnes à un rassemblement pro-Crimée à Moscou. Plus de 65.000 personnes étaient rassemblées vendredi à Moscou pour un concert organisé en soutien aux habitants de Crimée, péninsule ukrainienne dont les autorités pro-russes ont demandé un rattachement à la
Russie, a annoncé la police moscovite. Brandissant des drapeaux russes ou munies de pancartes clamant "la Crimée est une terre russe" ou "Crimée, nous sommes avec toi", elles assistaient, à deux pas du Kremlin, à un concert qui a débuté par une chanson patriotique intitulée "Officiers", interprétée par la pop star russe Oleg Gazmanov.

Un destroyer américain franchit le Bosphore pour la mer. Un navire guerre de la marine américaine a franchi vendredi après-midi le détroit du Bosphore pour participer en mer Noire à un exercice, en plein bras de fer entre les Etats-Unis et la Russie au sujet de l'
Ukraine. Le destroyer lance-missiles USS Truxtun, qui a quitté la base grecque de la baie de Souda jeudi matin, a franchi le détroit des Dardanelles vendredi matin et s'est engagé dans le Bosphore en début d'après-midi. L'US Navy a indiqué jeudi soir que le Truxtun devait participer à un exercice avec les forces navales bulgares et roumaines prévu "bien avant son départ des Etats-Unis".

Des observateurs de l'OSCE bloqués à l'entrée en Crimée. Comme la veille, les observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont été bloqués vendredi au moment d'entrer en Crimée. Près du village de Tchongar, l'un des deux points d'accès possible à la péninsule, les deux bus transportant les quarante observateurs et suivis d'une cinquantaine de voitures civiles ukrainiennes ont été empêchés de passer par une dizaine d'hommes armés non identifiés. Ils ont décidé de faire demi-tour.
Poutine ne bouge pas d'un iota.Afin de trouver une solution à la crise, Barack Obama et Vladimir Poutine ont de nouveau longuement parlé au téléphone jeudi soir. Résultat : pas d'avancée notable. D'un côté, le locataire de la Maison-Blanche a "insisté sur le fait que la Russie agit en violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine", justifiant donc les "mesures de représailles, en coordination avec nos partenaires européens". Il a ensuite redit ses exigences : des "discussions directes, avec l'aide de la communauté internationale" entre la Russie et l'Ukraine, la venue "des observateurs internationaux pour s'assurer que les Ukrainiens sont protégés, y compris la minorité russe", et "le retour des forces russes dans leurs casernes".

De l'autre, le patron du Kremlin a réaffirmé que les nouvelles autorités ukrainiennes sont parvenues au pouvoir à la suite, selon lui, d'un coup d'Etat et qu'elles ont imposé des "décisions absolument illégitimes aux régions de l'Est, du Sud-Est et de Crimée". "La Russie ne peut pas ignorer les appels à l'aide dans cette affaire et elle agit en conséquence, dans le respect absolu du droit international", a-t-il ajouté. Avant de rappeler à son homologue l'importance des relations américano-russes qui "ne devraient pas être sacrifiées par des problèmes internationaux isolés, bien qu'extrêmement importants".
 

Ukraine: La Crimée en voie de partition, entretien Obama-Poutine

Le président américain a appelé Vladimir Poutine pour justifier les sanctions envers la Russie…
La Crimée a demandé à Vladimir Poutine son rattachement à la Russie, nouvelle étape vers une partition de l'Ukraine, tandis que les présidents américain et russe se sont parlés jeudi soir une heure au téléphone. Les Occidentaux ont annoncé de nouvelles sanctions économiques et diplomatiques contre Moscou, que Barack Obama a justifiées dans son entretien téléphonique.
«Le président Obama a insisté sur le fait que la Russie agit en violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, ce qui nous a conduits à prendre des mesures de représailles, en coordination avec nos partenaires européens», a indiqué la Maison Blanche. M. Poutine a rappelé au président américain l'importance des relations américano-russes qui «ne devraient pas être sacrifiées par des problèmes internationaux isolés, bien qu'extrêmement importants», selon le Kremlin.
40 observateurs de l’OSCE ont dû rebrousser chemin
De son côté, le secrétaire d'Etat américain John Kerry à vivement condamné la demande du parlement de Crimée de rattachement à la Russie. «La Crimée est une partie de l'Ukraine, la Crimée est l'Ukraine», a-t-il martelé à Rome dans un point de presse en marge d'une conférence internationale sur la Libye. Sur le terrain, 40 observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont dû rebrousser chemin après avoir été empêchés par des hommes armés d'entrer en Crimée, contrôlée depuis le 28 février par des forces russes.
A l'issue d'une nouvelle réunion infructueuse du Conseil de sécurité de l'ONU à New York jeudi soir, Washington a demandé à Moscou de faciliter l'entrée d'observateurs internationaux en Crimée, tout en dénonçant le référendum. Les électeurs de la péninsule de deux millions d'habitants à majorité russophone stratégique pour Moscou auront le choix, au cours de cette consultation prévue le 16 mars, entre un rattachement à la Russie ou une autonomie nettement renforcée, a indiqué à l'AFP le député Grigori Ioffe.
Le conseil municipal de Sébastopol vote pour un rattachement immédiat à la Russie
Dès jeudi, le conseil municipal de Sébastopol, qui abrite le quartier général de la Flotte de la mer Noire, a voté en faveur du rattachement immédiat à la Russie. De leur côté, les Tatars de Crimée, minorité musulmane persécutée et déportée sous Staline, qui étaient retournés sur la péninsule après 1991, commencent à fuir par centaines pour rejoindre Lviv (ouest de l'Ukraine).
Les Européens ont très mal accueilli la demande de rattachement de la péninsule à Moscou. C'est «un sérieux pas dans la mauvaise direction», a commenté le Premier ministre britannique David Cameron. M. Obama a estimé qu'il «violerait la Constitution ukrainienne et le droit international». C'est «une farce, un crime contre l'Ukraine commis par les militaires russes», s'est insurgé le président ukrainien par intérim, Olexandre Tourtchinov.
Alors que Kiev a lancé la procédure de dissolution du Parlement local de Crimée, Washington et Bruxelles ont été plus précis sur les sanctions envisagées contre la Russie. M. Obama, engagé dans la plus grave épreuve de force avec Moscou depuis la chute de l'URSS, a ordonné des restrictions de visas pour «un certain nombre de responsables et d'individus», tenus pour «responsables ou complices de menacer la souveraineté de l'Ukraine». Le président américain a également autorisé des gels d'avoirs, visant potentiellement des responsables russes et ukrainiens.

http://www.20minutes.fr/monde/1316770-ukraine-la-crimee-en-voie-de-partition-entretien-obama-poutine

jeudi 6 mars 2014

L'UE prend des sanctions politiques contre la Russie

Les dirigeants européens ont décidé aujourd'hui de suspendre les négociations sur les visas avec la Russie et menacé de prendre davantage de sanctions, notamment économiques, si la situation continuait à se détériorer en Ukraine.

A l'issue d'un sommet européen à Bruxelles, le président du Conseil européen
Herman Van Rompuy a indiqué que les dirigeants s'étaient accordés sur une stratégie progressive de sanctions, en trois étapes, pour contraindre la Russie à "négocier" une sortie de crise en Ukraine.

L'Union européenne juge également "illégale" la décision du parlement local de Crimée de demander le rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/06/97001-20140306FILWWW00310-l-ue-prend-des-sanctions-politiques-contre-la-russie.php

L'UE et la France veut l'ouverture d'un processus de médiation multilatérale" déclare F. Hollande

Ukraine/UE: arrivées des chefs d'Etat

Ukraine: prise de contrôle de la base Perevalne par les forces russes

Ukraine : la Crimée demande à être rattachée à la Russie

Le parlement local de la région, dominé par des pro-russes, a demandé jeudi l'organisation d'un référendum le 16 mars sur la péninsule ukrainienne pour valider son rattachement au voisin russe. Dans le même temps à Bruxelles, les dirigeants européens sont réunis en urgence pour répondre à "l'agression" russe en Crimée.

Alors que la situation est toujours aussi tendue en Ukraine, les dirigeants européens se réunissent ce jeudi pour un sommet extraordinaire. Objectif : discuter de moyens pour aider le pays. Un sommet extraordinaire qui fait suite aux  les grandes manœuvres qui se sont déroulées mercredi à Paris en marge d'un sommet sur le Liban mais n'ont pas permis de trouver une solution.
 
Le Parlement de Crimée vote le rattachement à la Russie. Les députés se sont prononcés à l'unanimité en faveur de "l'adhésion à la Fédération de Russie avec les droits d'un sujet de la Fédération de Russie". Un peu plus tôt, le vice-Premier ministre de Crimée Roustam Temirgaliev avait annoncé qu'un référendum sur le statut de la péninsule aurait lieu le 16 mars, et que les électeurs seraient appelés à dire s'ils souhaitent le maintien au sein de l'Ukraine ou le rattachement à la Russie. Poutine a été "informé" de cette demande, a déclaré le porte-parole du Kremlin, cité par l'agence Itar-Tass.
 

Ukraine: "il faut une pression suffisamment forte pour diminuer la tension", estime Hollande - 06/03

mercredi 5 mars 2014

L'envoyé spécial de l'ONU retenu en Crimée met fin à sa mission

L'envoyé spécial de l'ONU, brièvement détenu en Crimée, met fin à sa mission, selon son entourage.

Robert Serry était retenu aujourd'hui par des hommes armés en uniforme à
Simféropol, la capitale de la péninsule ukrainienne actuellement occupée par des forces russes, a annoncé le ministère ukrainien des Affaires étrangères. "Son véhicule a été bloqué à Simféropol par des inconnus armés", a déclaré un porte-parole du ministère, Evguen Perebyinis. "Ils ont d'abord essayé de l'emmener par la force à l'aéroport mais il a refusé".

L'ONU a confirmé peu après que son représentant était menacé par des hommes armés, démentant tout enlèvement. Selon le vice-secrétaire général de l'ONU Jan Eliasson, qui s'exprimait par vidéo-conférence depuis Kiev, où il se trouve en mission lui aussi, M. Serry se trouvait "devant le siège des forces navales" lorsqu'il a été accosté par des "hommes non identifiés" et armés qui lui ont intimé l'ordre de "quitter la Crimée".

Le journaliste de la chaîne de télévision britannique ITV James Mates, qui l'accompagne, a expliqué sur son compte Twitter que M. Serry avait été bloqué par des hommes armés alors qu'il visitait les locaux de la Marine. Refusant de les suivre, il est sorti à pied sous leur escorte et est rentré dans un café voisin. Il est "détenu dans un café. Des hommes à l'extérieur l'empêchent de sortir", écrivait-il alors, précisant que certains de ces hommes portaient des brassards "pro-russes noir et or".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/05/97001-20140305FILWWW00323-l-envoye-special-de-l-onu-retenu-en-crimee-met-fin-a-sa-mission.php