dimanche 10 novembre 2013

Philippines : Haiyan, le plus puissant cyclone à avoir touché terre

Le typhon Haiyan est l'un des plus puissants de la décennie. Il pourrait même être l'un des plus puissants jamais mesuré. Que signifie ce terme et comment fonctionne les cyclones ? Voici quelques réponses.
Typhons, ouragans et cyclones sont un même phénomène météo désignant la plus violente manifestation des dépressions tropicales, capable de dégager une puissance équivalente à dix fois la bombe d'Hiroshima. Le typhon qui s'est abattu sur les Philippines, où les autorités évoquent plus de 10.000 morts et 2.000 disparus, est le mot asiatique pour un phénomène qualifié d'ouragan dans les Caraïbes et de cyclone dans les régions tropicales. Qualifié de "super-typhon", Haiyan pourrait être le plus puissant jamais mesuré à ce jour. (voir ici les images des dégâts)
Haiyan, une puissance jamais enregistrée. Au plus fort de son intensité, la pression en son centre était comprise, selon les estimations, entre 870 et 895 hectoPascal. Il pourrait s'avérer le plus violent mesuré à ce jour. Le précédent record est détenu par Tip, dans l'océan pacifique, avec 870 hPa mesurés le 12 octobre 1979 et des vents maximum alors estimés à 305 km/h, selon le site de Météo France. Chaque année, les Philippines sont balayées par une vingtaine de grosses tempêtes ou typhons, entre juin et octobre. Dans le monde, 80 tempêtes ou cyclones se forment au dessus des eaux tropicales tous les ans.
"Jamais encore on n'avais enregistré des vents à plus de 360 km/h". "Jamais encore sur terre,  on n'avait jamais enregistré des vents à plus de 360 km/h, explique Stéven testelin, prévisionniste à Météo France. On peut également  dire sans aucun doute qu'il s'agit de l'un des typhons les plus violents depuis  qu'on est en mesure d'estimer la puissance des cyclones en mer, c'est-à-dire  depuis les années 1970. Avant cette date, on se contentait de mesurer ceux qui  touchaient terre, car on avait du mal à estimer l'intensité des vents en mer. Parmi les cyclones les plus violents connus à ce jour, figurent l'ouragan  Camille qui avait balayé le golfe du Mexique avec des vents à 305km/heure en  1969 ainsi que le typhon Tip dans l'océan Pacifique avec également des vents à  305km/h."  

http://lci.tf1.fr/science/environnement/philippines-le-typhon-haiyan-pourrait-etre-le-plus-puissant-8308722.html

jeudi 3 octobre 2013

Cécilia Attias livre sa «vérité» sur sa rupture avec Nicolas Sarkozy

L'ex-femme de Nicolas Sarkozy revient également sur la polémique du Fouquet's et les vacances du couple sur le yacht de Vincent Bolloré...
Cécilia Attias confie à l'hebdomadaire Elle sa «vérité» sur les moments de sa séparation d'avec Nicolas Sarkozy. Dans cette interview à paraître vendredi, et réalisée à l'occasion de la publication le 9 octobre de son livre, Une envie de vérité (Editions Flammarion), l'ex Première dame assure qu'«évidemment» elle s'est «sentie coupable», mais ajoute-t-elle, «la culpabilité, ça n'apporte rien, c'est stérile, c'est pire que le regret».
Celle qui ne s'était jamais exprimé sur cette période de sa vie explique avoir décidé d'écrire pour «défendre (ses) idées» mais aussi pour «dire les choses telles» qu'elle les avait «vécues». L'hebdomadaire Le Point, paru ce jeudi, publie lui en exclusivité les bonnes feuilles de l'ouvrage autobiographie de Cécilia. 

Richard Attias

La première rencontre entre Cécilia et celui qui deviendra «l’homme de sa vie» remonte à octobre 2004. Elle se déroule à Bercy, où la femme de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Economie, a été nommée conseiller technique.
Richard Attias est chargé de «l’organisation du congrès pour l’élection du président de l’UMP qui devait se tenir à la fin du mois de novembre au Bourget», rappelle Le Point, qui cite ce passage du livre confessions de Cécilia Attias: «Embarquée dans l’agitation creuse des médias, j’avais soudain devant moi un homme solide, précis, posé, rassurant pour la personne inquiète que j’étais devenue».

Son abstention

Interrogée par Elle sur le fait qu'elle n'est pas allée voter au second tour de la présidentielle, Cécilia Attias répond: «J'ai voté à un des deux tours. Mais vous ne vous rendez pas compte de ce que c'était que de voter. Quand vous êtes la femme d'un futur chef d'Etat, les photographes vous guettent comme un animal et, moi, comme c'est arrivé à tant de gens, j'étais en train de me demander si je voulais encore de ce couple. J'allais trop mal pour supporter ces regards. J'aurais dû, mais je n'ai pas pu».

Le soir de la victoire

Sur sa présence place de la Concorde au soir de la victoire, après des hésitations, elle explique à Elle: «La Concorde, c'était différent. Pour le vote, je doutais. Là, je savais, j'avais choisi de reconstruire notre famille. Il fallait donc me jeter à l'eau, et j'étais au bord du bassin... Je n'y arrivais pas, je restais devant ma télé. Jeanne-Marie m'a appelée, elle m'a dit: "Maman, tu resteras en dehors après si tu veux mais, là, tes enfants sont là, ton mari est là, et tu as fait tant de sacrifices que cette victoire, c'est un peu la tienne. Viens". Elle avait raison».

Le Fouquet's

«Evidemment, j'ai été blessée par les attaques dont j'ai fait l'objet. J'ai toujours encaissé sans rien dire mais, contrairement à ce que l'on croit, le cuir ne s'épaissit pas», dit-elle au magazine féminin. Elle affirme que, contrairement aux propos de proches de Nicolas Sarkozy, l'idée de fêter la victoire du nouveau chef de l'Etat au Fouquet's n'était pas la sienne: «En réalité, Nicolas et moi avons choisi ce lieu ensemble parce que les Champs-Elysées sont le coeur de Paris et Paris est le coeur de la France».
De même, Cécilia Attias assure que ce n'est pas elle qui a dressé la liste des invités de cette soirée, qui fut décriée tout au long du mandat de Nicolas Sarkozy. «Je n'ai jamais établi de liste d'invités, ni bloqué l'entrée à quiconque! Le cabinet de Nicolas s'en est chargé», assure-t-elle.

Le yacht de Bolloré

Au sujet du yacht de Bolloré sur lequel le couple présidentiel était parti quelques jours, elle affirme à Elle que c'était «l'idée de Nicolas qui voulait faire plaisir à (leur) fils Louis (...) et nous trouver un endroit loin des photographes».

Les infirmières bulgares

En juillet 2007, Cécilia se rend à Tripoli pour négocier avec Kadhafi la libération des infirmières bulgares. Après une longue attente, elle le rencontre dans un bunker, niché sous le palais présidentiel. Et débute la discussion par l’attaque: «Est-ce que vous avez conscience de la manière dont vous vous permettez de me traiter? Et je vous prie de ne pas vous approcher de moi!», raconte-t-elle dans un extrait de son livre, publié par Le Point.
Après un moment d’échanges, Kadhafi lui lance: «Mais je veux bien vous les donner, les infirmières! Voilà, je vous les donne! Vous êtes contente?». Cécilia comprend toutefois que cette décision «n’est pas bloquée par Kadhafi lui-même, mais par son gouvernement et son fils Saïf». C’est ce qui la pousse, dès l’entretien terminé, à inciter ses officiers de sécurité d’aller immédiatement chercher les infirmières et le médecin palestinien dans la prison où ils sont retenus. Avec le succès que l’on sait.

La séparation

Cécila Attias décrit sa séparation d'avec Nicolas Sarkozy comme «une démarche totalement personnelle». «Ce qui nous est arrivé est une chose banale (...) Il se trouve que mon mari était président de la République. Mais ce n'était pas du courage, c'était ce qu'il fallait faire pour être en accord avec moi-même».
Elle raconte dans son livre que certaines de ses amies ont divorcé pour prendre sa place: «Les gens feraient n'importe quoi pour de l'argent ou du pouvoir». Interrogée sur une candidature à la présidentielle de 2017 de Nicolas Sarkozy, avec qui elle entretient de bonnes relations, elle dit n'en savoir «strictement rien» mais ajoute: «En politique, aucune porte n'est jamais complètement fermée».

http://www.20minutes.fr/article/1231225/20131002-cecilia-attias-dit-verite-moments-separation-nicolas-sarkozy

lundi 23 septembre 2013

EN DIRECT. Kenya: L'assaut touche "à sa fin", selon un ministre

Suivez les évènements en direct en cliquant sur ce lien ............ http://www.20minutes.fr/article/1226475/20130923-attaque-nairobi-forces-lancent-assaut-final
 
14h34: Les assaillants ont différentes nationalités
Les membres du commando islamiste qui ont pris d'assaut le centre commercial Westgate de Nairobi sont détenteurs de différentes nationalités, a affirmé lundi le chef de l'armée kényane, Julius Karangi.
Le commando est «clairement multinational» a-t-il déclaré. Les assaillants «viennent de différents pays», a-t-il ajouté, parlant de «"terrorisme mondial». Le ministre kényan de l'Intérieur, Joseph Ole Lenku, a par ailleurs annoncé que deux de ces assaillants avaient été tués lors d'un assaut des forces de l'ordre kényanes lundi matin.

Kenya: des islamistes toujours retranchés dans le centre commercial

dimanche 22 septembre 2013

Attaque au Kenya : les deux victimes françaises ont été "exécutées sur le parking

Le ministère des Affaires étrangères a indiqué dimanche que les deux Françaises tuées dans l'attaque du centre commercial de Nairobi, au Kenya, "ont été exécutées sur le parking".

Les deux Françaises, une mère et sa fille, tuées dans l'assaut d'un commando islamiste à Nairobi ont été "exécutées sur le parking du centre commercial", a annoncé dimanche la ministre des Français de l'étranger, Hélène Conway-Mouret.
"Deux de nos compatriotes ont été lâchement attaquées, exécutées sur le parking du centre commercial où elles venaient faire leurs courses", a déclaré Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée chargée des Français de l'étranger, sur la chaîne de télévision BFMTV.
Cinq autres Français ont pu s'échapper
Cinq autres Français se trouvaient dans le centre commercial au moment de l'attaque et ils ont pu prendre la fuite, a ajouté la ministre. "Ils sont sous le choc. Notre ambassadeur est mobilisé avec son équipe sur place pour accompagner le mari et père des deux victimes françaises et encadrer les ressortissants français qui se trouvaient dans le centre commercial. Une de ces personnes a été blessée par balle et est aujourd'hui à l'hôpital, mais ses jours ne sont pas en danger", a-t-elle précisé. Les autorités françaises ont demandé aux Français présents au Kenya - près de 1.500 d'entre eux sont enregistrés à l'ambassade - d'être "très vigilants", selon la ministre.
La prise d'assaut du centre commercial Westgate, un lieu très fréquenté par les Kenyans et les expatriés le week-end, a été revendiquée par les insurgés islamistes somaliens shebab, affiliés à Al-Qaïda. Au moins 59 personnes ont été tuées et 175 blessées dans l'attaque et des agents israéliens sont intervenus  aux côtés des forces kényanes pour neutraliser les assaillants, qui retiennent un nombre indéterminé de personnes en otages.
Dix à quinze agresseurs étaient encore retranchés dimanche en fin d'après-midi dans le centre commercial. "Ils ont tué tous ceux qui se trouvaient sur leur chemin. Ils sont entrés dans ce centre commercial pour tuer, pour faire un maximum de victimes", a-t-elle ajouté.
 
 

Nairobi: les shebab revendiquent, une otage témoigne

Attaque à Nairobi : des forces spéciales israéliennes dans le centre commercial

«Les Israéliens viennent d’entrer et ils secourent les otages et les blessés,» a dit cette source sous couvert d’anonymat. L’attaque du centre commercial de Westgate a fait au moins 59 morts et près de 200 blessés selon la Croix-Rouge. Un nombre indéterminé de personnes étaient encore retenues en otage.
«Un certain nombre d’agresseurs sont encore dans le bâtiment, entre 10 et 15», vingt-quatre heures après le début du carnage qui a fait 59 morts, a indiqué le ministre kényan de l’Intérieur, Joseph Ole Lenku.
«Nous pensons qu’il y a des personnes innocentes dans le bâtiment, c’est pourquoi l’opération est délicate», a-t-il expliqué.
En plus des 59 tués, M. Lenku a fait état de 175 blessés, dont certains continuaient à arriver dans les centres de secours mis à disposition près du lieu de l’attaque.
«Notre hôpital est plein, nous avons été contraints d’envoyer des patients vers d’autres établissements», a indiqué un médecin s’exprimant sous couvert d’anynomat à l’hôpital M.P. Shah, et évoquant des blessures par balles et éclats d’obus. «Nous avons rappelé tout notre personnel qui était en congé.»
À l’intérieur du centre commercial, la confrontation dure depuis 24 heures: l’assaut meurtrier du commando islamiste, au cours duquel deux Françaises, une mère et sa fille, sont décédées, a débuté samedi à la mi-journée.
Des Américains, très vraisemblablement des Britanniques et de nombreux autres Occidentaux -cibles privilégiés des assaillants- figurent parmi les blessés. Un célèbre poète et homme d’Etat ghanéen Kofi Awoonor, 78 ans, est l’un des tués, et son fils avec lequel il faisait du shopping a été blessé.
Les assaillants, armés et masqués, ont fait irruption samedi vers midi dans le Westgate Mall bondé, semant mort et chaos parmi les familles en plein shopping et les badauds attablés aux terrasses des cafés du bâtiment de quatre étages.

«Les assaillants tiraient dans le tas»

Ils ont ouvert le feu à l’arme automatique et à la grenade sur la foule d’un millier de clients et d’employés du centre, un des lieux de promenade préférés des classes aisées et des expatriés de Nairobi.
Jusque dans la soirée, alors que les affrontements se poursuivaient, clients apeurés et employés traumatisés, piégés dans le centre, ont continué d’en sortir par petits groupes, au fur et à mesure de la lente progression des forces de l’ordre. Blessés et cadavres ensanglantés ont été évacués par les services de secours.
Epaulés par des membres en civil des services de sécurité des chancelleries occidentales, policiers et militaires kényans ont tenté prudemment de cerner les assaillants dans un labyrinthe de boutiques en tout genre où il est aisé de se cacher ou de se retrancher.
Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier à Nairobi depuis une attaque-suicide d’al-Qaïda en août 1998 contre l’ambassade américaine, qui avait fait plus de 200 morts.
L’attaque du Westgate a été revendiqué dans la soirée par les shebab somaliens, liés à Al-Qaïda, qui l’ont présentée comme une opération de représailles à l’intervention des troupes kényanes en Somalie.
Une employée du centre commercial, Zipporah Wanjiru, qui a réchappé à l’attaque en se cachant sous une table avec cinq autres collègues, était en état de choc. Les agresseurs «tiraient dans le tas, c’était comme un film de voir les gens sous des pluies de balles comme ça,» a-t-elle raconté en larmes.
«Je servais des clients quand ces hommes sont arrivés,» a renchéri un autre employé, Titus Alede. «Ils ne voulaient pas d’argent, ils tiraient sur les gens sans rien demander. Je me souviens qu’ils ont dit vous avez tué notre peuple en Somalie, c’est à votre tour de payer».
Dimanche au petit matin, des tirs nourris, venant de l’intérieur du centre commercial, étaient encore entendus. Westgate a été bouclé par les forces de sécurité, qui ont reçu d’importants renforts et en interdisent désormais tout accès aux journalistes.
Selon le ministère de l’Intérieur, les étages supérieurs du centre ont été sécurisés, et les attaquants ont été repoussés dans une zone du rez-de-chaussée ou du sous-sol.

Une cible idéale et facile

Ce centre commercial, ouvert en 2007 et détenus en partie par des intérêts israéliens, compte des restaurants, des cafés, des banques, un grand supermarché et un cinéma multiplexe qui attirent des milliers de personnes chaque jour.
Dans une capitale connue comme le «hub» de l’Afrique de l’Est, où vivent de nombreux expatriés rayonnant dans toute la région, l’endroit était régulièrement cité par les sociétés de sécurité comme une cible possible de groupes liés à Al-Qaïda - tels les insurgés shebab.
Et la configuration des lieux - vaste terrasse donnant sur la rue, multiples entrées, parkings aérien et souterrain- se prêtait de fait particulièrement à une attaque.
Washington a dénoncé un acte «ignoble». La présidence française a dénoncé ce «lâche attentat», également condamné unanimement par les quinze pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU.
«Le Kenya ne se laissera pas intimider par le terrorisme», a réagi dans la nuit le président kényan Uhuru Kenyatta, qui a précisé avoir «personnellement perdu des membres de sa famille» dans le drame.
«Ce que les Kényans voient à Westgate, c’est de la justice punitive pour les crimes commis par leurs soldats» en Somalie «contre les musulmans», ont eux écrit les shebab sur leur compte Twitter. «Le message que nous envoyons au gouvernement et à la population kényane est et sera toujours le même: retirez toutes vos forces de notre pays», ont-il ajouté, avant que leur compte ne soit suspendu dans la nuit.
L’armée kényane était entrée en Somalie en 2011 et se maintient depuis dans le sud du pays, dans le cadre d’une force africaine soutenant le gouvernement somalien qui a infligé de nombreuses défaites aux islamistes.
«Seuls les infidèles ont été tués», ont prétendu les shebab, affirmant que leurs «moujahidines» avaient épargné les musulmans présents sur place en les «escortant» hors du centre.

http://www.republicain-lorrain.fr/france-monde/2013/09/22/nairobi-les-otages-detenus-dans-plusieurs-endroits-du-centre-commercial

Qui sont les terroristes shebab qui ont attaqué un centre commercial

Kenya : le bilan s'alourdit, des tirs entendus

Des échanges de tirs nourris ont eu lieu dimanche matin entre les forces spéciales kényanes et une dizaine d'islamistes somaliens shebab qui retiennent depuis samedi un nombre inconnu d'otages dans un luxueux centre commercial de Nairobi. Le bilan s'est alourdi à 43 morts et 200 blessés.

Les forces de sécurité kényanes encerclaient dimanche matin la totalité du centre commercial "Wesgate Mall", ne laissant aucune possibilité de sortie à la dizaine d'islamistes somaliens shebab qui retiennent en otages depuis samedi un nombre indéterminé de touristes, d'employés et de familles kenyanes. Mais ces derniers semblent déterminés. Des tirs nourris ont été entendus à nouveau ce matin et au moins deux soldats kényans blessés. Cela fait désormais plus d'une vingtaine heures que l'attaque a débuté. Et le bilan s'est considérablement alourdit au cours de la nuit, passant de 39 à 43 morts et de 150 à 200 blessés. Parmi les victimes, figurent deux Françaises, une mère et sa fille.
10h10 : Le proviseur du Lycée Français de Nairobi témoigne sur LCI. "On suit cela heure par heure car les flash infos se succèdent aussi bien sur la bande FM kenyane qu'à la télévision. Il y a régulièrement des appels au don du sang. En général, Nairobi est une ville où les embouteillages se succèdent. Elle est très chargée d'un point de vue trafic et population. Hier soir il n'y avait strictement personne dans les rues. On a reçu un message d'alerte de l'ambassade de France qui nous déconseille de nous rendre dans ce type de lieu fréquenté par les Occidentaux".
9h50 :terrible bilan. Le bilan de l'attaque du centre commercial de Nairobi par un commando islamiste, s'alourdit. Selon un nouveau décompte donné par la Croix-rouge kényane "nous avons 43 décès confirmés et plus de 200 blessés". LE dernier bilan faisant état de 39 morts, dont deux Françaises, une mère et sa fille, et 150 blessés. Samedi soir, la présidence française a condamné ce "lâche attentat". Selon le quai d'Orsay, cinq autres Français auraient réussi à prendre la fuite. Deux Canadiens ont également été tués et des Américains sont parmi les blessés. 
8h48: Echange de tirs. Des tirs nourris ont été entendus pendant une trentaine de secondes dans le centre commercial  et deux soldats kényans blessés ont été évacués et emmenés en ambulance, a constaté un journaliste de l'AFP. Les forces de sécurité kényanes tentent de mettre fin à l'attaque, qui dure depuis maintenant 20 heures et qui a fait au moins 39 morts et 150 blessés. Les islamistes somaliens shebab, qui l'ont revendiquée, détiennent toujours un nombre indéterminé d'otages dans le bâtiment de quatre étages.
8h30 :l'armée sur place. Un grand nombre de soldats avec des casques et des gilets pare-balles, certains portant des lance-grenade, se dirigeaient vers le centre commercial Westgate. "Nous continuons nos efforts, mais pour l'instant c'est calme. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour mettre fin à cela", a déclaré à l'AFP un officier de l'armée kényane. Selon le ministère de l'Intérieur, les étages supérieurs du centre ont été sécurisés, et les attaquants ont été repoussés quelquepart au rez-de-chaussée ou au sous-sol. Un nombre indéterminé d'otages sont toujours piégés, ont indiqué des responsables dans la nuit.
7h : solidarité internationale. Le Conseil de sécurité a dans la nuit "condamné dans les termes les plus fermes possibles" l'attentat de samedi. Dans une déclaration unanime, les 15 pays membres du Conseil "expriment leur solidarité avec le peuple et le gouvernement du Kenya dans ces heures difficiles". Ils réitèrent leur condamnation du terrorisme sous toutes ses formes et "leur détermination à le combattre".
Hier soir, dans une allocution télévisée, le président kényan Uhuru Kenyatta a lui-même annoncé le premier bilan, précisant avoir "personnellement perdu des membres de (sa) famille" dans le drame. ( A lire aussi : Prise d'otage au Kenya : retour minute par minute sur la journée de samedi ). De leur côté, les shebab somaliens, liés à Al-Qaïda, ont revendiqué l'attaque sur leur compte Twitter, qui a été suspendu dans la nuit. "Ce que les Kényans voient à Westgate, c'est de la justice punitive pour les crimes commis par leurs soldats" en Somalie "contre les musulmans", ont-ils écrit, rappelant avoir "prévenu le Kenya à de nombreuses reprises".
Voir la suite et les vidéo sur ce lien........................................ http://lci.tf1.fr/monde/afrique/video-kenya-prise-d-otage-toujours-en-cours-2-francaises-tuees-8272956.html

Kenya: le siège du centre commercial se poursuit - 22/09

mercredi 11 septembre 2013

La date du 11 septembre 2001 reste gravée dans la mémoire collective. A cause de l'ampleur du drame (près de 3.000 morts), mais aussi des images qui ont fait le tour du monde. Retour sur un traumatisme et sur la reconstruction de Ground Zero.
> En France, vers 15 h 30, les chaînes de télévision interrompent leurs programmes pour annoncer la nouvelle

France2 15h33-17h39 Flash Spécial 11 Septembre... par ReOpen911

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/france-monde/monde/11-septembre-des-attentats-a-la-construction-du-one-trade-center-11-09-2013-2229171.php

lundi 19 août 2013

Egypte : 25 policiers tués lundi matin dans le Sinaï

Alors que la situation reste très tendue dans tout le pays, notamment au Caire, deux bus transportant des policiers ont été attaqués à la roquette lundi matin à Rafah. Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier contre les forces de sécurité depuis plusieurs années.

Nouvelle attaque contre des policiers dans le Sinaï
Selon un nouveau bilan diffusé en début d'après-midi, au moins 25 policiers ont été tués lundi matin et deux autres blessés lors d'une attaque à la roquette contre deux minibus qui les transportaient dans le Sinaï. Les assaillants, soupçonnés d'appartenir à la mouvance radicale islamiste, ont attaqué le convoi alors qu'il se dirigeait vers la ville de Rafah, où se trouve le point de passage vers la bande de Gaza. Celui-ci a été fermé un peu plus tard. En outre, à la mi-journée, au moins deux officiers de police ont été tués dans deux attaques à Al-Arich, la capitale du Nord-Sinaï, selon des sources au sein des services de sécurité.

Des groupes djihadistes multiplient les attaques contre les forces de sécurité dans le Sinaï depuis que le président
Mohamed Morsi a été renversé par l'armée le 3 juillet. L'attaque de lundi est cependant la plus meurtrière dans le pays depuis plusieurs années.

Les pro-Morsi appellent à manifester ce lundi
L'"Alliance anti-coup d'Etat", la coalition pro-Morsi, a appelé à de nouvelles manifestations au Caire après la prière de l'après-midi, vers 16h, heure française. Dimanche, elle avait annulé des cortèges qui devaient partir des mêmes mosquées, invoquant des raisons de sécurité.
 
L'UE se réunit à Bruxelles
Les représentants des 28 Etats membres de l'UE se retrouvent ce lundi à Bruxelles examiner la situation en
Egypte. Elle sera le prélude d'une réunion entre les ministres des Affaires étrangères.

Dimanche, les dirigeants de l'
Union européenne, Herman Van Rompuy et Jose Manuel Barroso, ont averti le gouvernement égyptien que l'UE était prête à "réexaminer" ses relations avec l'Egypte s'il n'était pas mis fin aux violences. Ils estiment que la responsabilité d'un retour au calme incombe à l'armée et au gouvernement.  Même si l'UE n'a pas les moyens des Etats-Unis, qui fournissent chaque année au Caire quelque 1,3 milliard de dollars uniquement en aide militaire, elle peut jouer du levier de son aide financière, d'un montant global de 450 millions d'euros pour la période 2011-2013.
Moubarak libéré en milieu de semaine ?
L'avocat de l'ancien raïs a affirmé lundi qu'il espérait que son client soit libéré de prison au plus tard mercredi après avoir été blanchi par le parquet égyptien d'accusations de corruption. Âgé de 85 ans,
Hosni Moubarak fait toujours face à un procèsen appel pour complicité dans le meurtre de centainesd'opposants. Il s'est rouvert samedi en l'absence des accusés, justifiée par des raisons de sécurité.
Les détenus islamistes tués  par des gaz lacrymogènesLes 36 détenus membres des Frères musulmans tués dimanche au cours d'une tentative d'évasion pendant leur transfert vers une prison près du Caire ont péri asphyxiés par les gaz lacrymogènes des  policiers, a annoncé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué tard dimanche soir.
 

samedi 17 août 2013

Des journalistes français pris à partie lors des affrontements en Egypte

Plusieurs journalistes étrangers, qui couvraient le siège d'une mosquée au Caire, ont été interpellés ce samedi par la police ou des anti-Morsi, mécontents du traitement médiatique des événements en cours.

Alors qu'ils couvrent les violences en Egypte, les journalistes étrangers au Caire disent être régulièrement harcelés. Un certain nombre d'entre eux ont été interpellés ce samedi par la police ou des groupes civils d'autodéfense, mécontents du traitement médiatique des événements en cours.
A lire aussi : EN DIRECT. Egypte : la mosquée assiégée au Caire a été totalement évacuée
Une équipe de France 2 a été ainsi interpellée tôt samedi matin
aux alentours de la mosquée Al-Fateh, selon la chaîne qui a été interrogée par l'agence Reuters. Une information qui confirme les tweets postés par Sonia Dridi, correspondante de France 24. Les quatre membres de l'équipe, deux journalistes, un monteur et un fixeur, ont été libérés en début de soirée après avoir été détenus "dans des locaux du renseignement", a précisé un coordinateur des reportages. Il a dit n'avoir aucun détail dans l'immédiat sur les motifs de l'interpellation de l'équipe, qui a finalement rejoint l'ambassade de France. 
 
Le correspondant du Wall Street Journal, Matt Bradley, a également été pris à partie par des anti-Morsi autour de la mosquée El Fath près de Ramsès. D'après son compte Twitter, il serait sain et sauf. Dans l'après-midi du samedi, les autorités égyptiennes avaient vivement critiqué le traitement médiatique des affrontements qui ont lieu depuis quelques jours dans le pays.

La police a évacué samedi tous les islamistes retranchés dans une mosquée du Caire au cours d'une nouvelle opération violente avec des échanges de tirs nourris au quatrième jour de heurts ayant fait plus de 750 morts en Egypte.

LIVE - Les islamistes ont lancé un nouvel appel à manifester ce samedi...

11h50: Le procès Moubarak est ajourné au 25 août
Le procès de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak pour complicité dans le meurtre de manifestants a été ajourné au 25 août, à l'issue d'une brève audience samedi. L'ancien président, âgé de 85 ans, et son ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli, tous deux poursuivis avec six autres responsables du régime renversé début 2011 par une révolte populaire, n'étaient pas présents dans le box grillagé de la cour criminelle. Le premier procès de Moubarak avait abouti en juin 2012 à une condamnation à la réclusion à perpétuité, mais la Cour de cassation a ordonné un nouveau procès, qui a commencé le 11 mai. La révolte qui a renversé l'ancien président début 2011 a fait près de 850 morts, selon des chiffres officiels.


11h17: Les Frères musulmans affirment qu’un millier de personnes sont réunies dans la mosquée
Dans un communiqué, les Frères musulmans ont assuré que plus d'un millier de manifestants se trouvaient dans la mosquée Al-Fath du centre du Caire depuis 12 heures. Ce chiffre ne pouvait être confirmé de source indépendante. Samedi, un cordon de police était posté à l'entrée de cette mosquée et des hommes casqués escortaient quelques manifestants, dont des femmes, hors du lieu de culte transformé en morgue de fortune. Des membres des forces se trouvaient en outre à l'intérieur de la mosquée où ils avaient pénétré un peu plus tôt sans avoir recours à la force.


10h05: Berlin appelle à protéger les chrétiens en Egypte
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a appelé à protéger les chrétiens en Egypte, dans un entretien à l'hebdomadaire allemand Focus à paraître, alors que les coptes et leurs églises sont de plus en plus souvent victimes d'attaques dans ce pays. Westerwelle reçoit samedi à Berlin Khalid bin Mohamed Al-Attiyah, son homologue du Qatar, principal soutien des Frères musulmans. Dans son interview, Westerwelle a indiqué ne pas prendre partie pour les militaires ou les Frères musulmans et affirmé que le gouvernement allemand ne comptait pas livrer d'armes dans ce pays.



9h30: Des soldats entrent sans violence dans une mosquée où les islamistes sont retranchés.
Ce samedi vers 7h, la chaîne privée égyptienne ONTV Live a montré des images de soldats entrant dans la mosquée Al-Fath du centre du Caire, alors que la télévision Al-Jazeera Egypte diffusait sur son site internet des images de militaires à l'intérieur de la mosquée. Les soldats semblaient négocier avec les manifestants pour qu'ils quittent la mosquée.


9h28: Amnesty International demande une enquête complète et impartiale
Amnesty International a lancé un appel pour une enquête complète et impartiale après les affrontements sanglants de ces derniers jours en Egypte, estimant que la réponse des autorités aux manifestants avait été «largement disproportionnée». L'organisation des droits de l'Homme dont le siège est à Londres veut que des experts des Nations unies soient autorisés à enquêter sur la crise.


9h25 : 1.004 partisans supposés des Frères musulmans arrêtés.
La police égyptienne a arrêté 1.004 partisans supposés des Frères musulmans lors d'une nouvelle journée de violences meurtrières vendredi entre partisans du président déchu Mohamed Morsi et forces de l'ordre, a annoncé samedi le ministère de l'Intérieur.


Les violences ont encore ensanglanté l'Egypte vendredi avec au moins 75 morts dans des heurts entre partisans du président déchu Mohamed Morsi et forces de l'ordre autorisées à tirer, un appel des islamistes à manifester samedi faisant craindre une nouvelle escalade.
Alors que des quartiers entiers du Caire ont été transformés en champs de bataille tout au long de la journée de vendredi durant laquelle les pro-Morsi se sont mobilisés en masse à travers le pays, les manifestations ont quasiment cessé une heure après l'entrée en vigueur du couvre-feu nocturne, à l'appel de «l'Alliance contre le coup d'Etat».
Celle-ci a néanmoins appelé à des manifestations quotidiennes à compter de samedi pour dénoncer la mort mercredi de 578 personnes, en majorité des islamistes tués dans la dispersion par l'armée et la police de leurs camps au Caire, la journée la plus sanglante depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en février 2011.

En direct les évènements sur ce lien........... http://www.20minutes.fr/article/1210803/20130817-soldats-entrent-mosquee-ou-islamistes-retranches

vendredi 16 août 2013

EN DIRECT. Egypte: Les islamistes appellent à un «vendredi de la colère»... Merkel et Hollande en entretien téléphonique à 12h...

Les islamistes ne relâchent pas la pression alors que le pays est toujours placé en état d'urgence...
11h52: Harlem Désir appelle à «l'organisation d'élections démocratiques»
Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste, a affirmé qu'il fallait «en revenir à un processus politique» pour faire cesser la violence en Egypte, avec «l'organisation d'élections démocratiques», vendredi sur BFMTV. «La violence se déchaîne de façon insupportable. Il faut que la répression, que tous les faits de violence cessent maintenant et (il faut) en revenir à un processus politique, un processus démocratique», a affirmé Harlem Désir.
11h49: L'Allemagne «condamne vigoureusement la violence»
Berlin «condamne vigoureusement la violence» en Egypte et appelle toutes les parties à négocier, a déclaré vendredi à Berlin le porte-parole du gouvernement. «Il n'y a qu'une bonne solution, et c'est celle à laquelle nous appelons, c'est le retour aux discussions», a-t-il dit.

11h02: Hollande s'entretiendra avec Cameron à 18h30
Le président François Hollande s'entretiendra avec le Premier ministre britannique, David Cameron, vendredi vers 18h30, a indiqué l'Elysée à l'AFP.
10h23: Hollande et Merkel en entretien téléphonique à 12h
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande doivent avoir vendredi à 12h GMT un entretien téléphonique consacré à l'Egypte, a-t-on appris de source diplomatique à Berlin.
10h03: Les autorités russes conseillent de ne plus se rendre en Egypte
Les autorités russes ont recommandé aux tours-opérateurs du pays de ne plus vendre de séjours en Egypte, a indiqué ce vendredi une responsable du secteur. L'agence russe pour le tourisme a recommandé jeudi soir aux tours-opérateurs de cesser de vendre des séjours en Egypte jusqu'à la normalisation de la situation dans ce pays. «Les séjours (en Egypte) ont été vendus jusqu'à fin septembre, certains pour octobre et début novembre. Il peut s'agir en gros de 50.000 séjours vendus», a indiqué Maïa Lomidzé, directrice de l'Association des tours-opérateurs russes citée par l'agence Ria Novosti.

Le ministère russe des Affaires étrangères a recommandé jeudi aux Russes de s'abstenir de voyager en Egypte en raison des "troubles" qui touchent des zones touristiques.
 
Plus de 50.000 touristes russes se trouvent actuellement en Egypte, selon l'agence russe pour le tourisme.
Suivez les évènements sur ce lien...............

jeudi 15 août 2013

EN DIRECT. Egypte: La police autorisée à tirer sur les manifestants violents

LIVE - Après la dispersion sanglante au Caire des manifestants pro-Morsi, suivez les évènements de ce jeudi en direct...

20h02: Le bilan des violences de mercredi passe à 578 morts
La dispersion sanglante mercredi par l'armée et la police des manifestants pro-Morsi au Caire et les violences qui se sont propagées ensuite dans tout le pays ont fait 578 morts, dont 535 civils, a annoncé jeudi le ministère de la Santé. Détaillant ce bilan, le ministère a précisé que 228 personnes avaient péri sur la seule place Rabaa al-Adawiya, principal point de rassemblement occupé depuis près d'un mois et demi par les partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué et arrêté par l'armée le 3 juillet. En outre, 90 ont péri dans la dispersion de l'autre sit-in pro-Morsi au Caire. Selon les autorités, 43 policiers ont également été tués mercredi dans la journée la plus meurtrière depuis la chute de Moubarak.
19h54: Paris et Londres demandent une réunion d'urgence du Conseil de sécurité
La France, le Royaume-Uni et l'Australie ont demandé conjointement une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en Egypte, ont indiqué jeudi des diplomates.
Cette réunion pourrait se tenir dans l'après-midi sous la forme de consultations à huis clos, ont-ils ajouté.
19h37: Les Etats-Unis vont «maintenir» les relations militaires avec l'Egypte
Les Etats-Unis «vont maintenir» leurs relations militaires avec l'Egypte mais les violences« mettent en danger des éléments importants de notre coopération», a affirmé jeudi le chef du Pentagone Chuck Hagel. «Le département de la Défense maintiendra sa relation militaire avec l'Egypte mais j'ai été clair sur le fait que la violence et les mesures inadéquates en direction d'une réconciliation mettent en danger des éléments importants de notre ancienne coopération de défense», indique dans un communiqué le ministre, à l'issue d'un entretien téléphonique avec l'homme fort du régime égyptien, le général Abdel Fattah al-Sissi.
17h41: Rome condamne une répression «brutale et inacceptable»
La ministre italienne des Affaires étrangères, Emma Bonino, a condamné la répression contre les partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi, qu'elle a qualifiée de «brutale, inacceptable et inexcusable». «L'armée sert à protéger contre les menaces extérieures, pas à tirer sur la population», a-t-elle ajouté. Le gouvernement italien a convoqué l'ambassadeur d'Égypte «concernant les développements très graves de la situation en Egypte et les épisodes dramatiques de violence survenus», a annoncé dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères.
Suivre les évènements sur ce lien.........................

EN DIRECT. Egypte: Paris et Londres demandent une réunion du Conseil de sécurité

Nouvelle journée sous haute tension en Egypte au lendemain de la dispersion sanglante au Caire des manifestations pro-Morsi. François Hollande appelle à tout mettre en oeuvre pour "éviter la guerre civile".

Au lendemain d'une journée sanglante, l'Egypte retient son souffle jeudi dans la crainte d'une nouvelle escalade meurtrière. Et continue de compter ses morts : selon un dernier bilan fourni par le ministère de la Santé, près de 580 personnes ont été tuées mercredi dans la dispersion au Caire des manifestations réclamant le retour du président islamiste Mohamed Morsi. L'Egypte risque de rester longtemps marquée par cette journée, la plus meurtrière de l'histoire récente du pays.
2200 morts ?
Du côté des Frères musulmans, face au dernier décompte officiel, on évoque un bilan autrement plus lourd : au total, les Frères parlent de 2200 morts et plus de 10.000 blessés. Par ailleurs, la confrérie continue à appeler à la mobilisation contre le "coup d'Etat"... Et, en dépit de l'état d'urgence et du couvre-feu décrétés mercredi soir, les islamistes manifestent ce jeudi dans d'autres villes, à Alexandrie notamment.
Voici les dernières informations de la journée
minute par minute  
 
20:02 La France, le Royaume-Uni et l'Australie ont demandé conjointement une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en Egypte, ont indiqué jeudi des diplomates. Cette réunion pourrait se tenir dans l'après-midi sous la forme de consultations à huis clos, ont-ils ajouté.
19:55  Le ministère de la Santé annonce un bilan de 578 morts, dont 535 civils. Détaillant ce bilan, le ministère a précisé que 228 personnes avaient péri sur la seule place Rabaa al-Adawiya, principal point de rassemblement occupé depuis près d'un mois et demi par les partisans du président islamiste Mohamed Morsi. En outre, 90 personnes ont péri dans la dispersion de l'autre sit-in pro-Morsi au  Caire. Selon les autorités, 43 policiers ont également été tués mercredi dans la journée la plus meurtrière depuis la chute de Moubarak.
18h38. L'ONU met en garde contre le risque de représailles anti-chrétiens. Le conseiller spécial de Ban Ki-moon sur la prévention du génocide Adama Dieng et Jennifer Welsh, conseillère spéciale sur la responsabilité de protéger,  "notent avec inquiétude qu'un certain nombre d'églises et d'institutions chrétiennes ont été visées" dans plusieurs provinces "en représailles après les incidents au Caire". Ils appellent "tous les Egyptiens (..) à éviter d'utiliser la violence pour exprimer leurs revendications, en particulier en visant des minorités et institutions religieuses".


18h21.  Au moins sept soldats égyptiens ont été tués et trois autres blessés dans une attaque d'hommes armés dans le Nord-Sinaï, selon les services de sécurité. Les assaillants, membres présumés de la mouvance radicale islamiste, ont visé les militaires qui se trouvaient sous une tente au sud de la ville d'Al-Arich.

18h23. Le début du couvre-feu est repoussé de deux heures. Les autorités égyptiennes annoncent dans un communiqué que le début du couvre-feu, imposé initialement de 19h00 à 06h00 dans onze des 27 provinces du pays, serait repoussé de deux heures à 21h00.

17h26. La police est autorisée à tirer à balles réelles sur les manifestants attaquant des biens publics ou les forces de l'ordre, selon le ministère égyptien de l'Intérieur.
 

vendredi 7 juin 2013

INFOGRAPHIE. A la retraite, 7% des retraités... travaillent

Selon l'Insee, 7% des retraités sexagénaires occupaient un emploi en 2012, deux fois plus qu'en 2006. La moitié d'entre eux le font car leur pension ne leur suffit pas pour vivre.

Alors que le rapport sur l'avenir des retraites, annoncé déjà comme très radical, doit être remis la semaine prochaine à Jean-Marc Ayrault, voici un chiffre qui fera certainement réfléchir : selon une étude de l'Insee publiée vendredi, 7% des retraités continuent d'exercer une activité après leur départ "officiel" à la retraite. Signe qu'une partie des retraités est bien victime de la crise, cette proportion a doublé depuis 2006.

La moitié de ces retraités âgés de 60 à 69 ans, ayant travaillé après 50 ans, déclarent travailler principalement parce que leur retraite "ne leur suffit pas pour vivre aujourd'hui" et 7% car "cela leur permet de cotiser plus pour améliorer leur retraite de demain". Quatre sur dix (43%) le font en revanche pour des raisons non financières. "L'assouplissement des conditions du cumul emploi-retraite intervenues à partir de 2009 a favorisé cette évolution", souligne l'Institut national de la statistique et des études économiques -ce cumul permet, sous conditions, de bénéficier d'un revenu d'activité tout en conservant l'intégralité de sa retraite.
Temps partiel
Le cumul emploi-retraite, "très souvent pratiqué à temps partiel", concerne un peu plus souvent les hommes. Il est aussi plus répandu parmi les cadres et les diplômés du supérieur. L'Insee avance comme piste d'explication que "ces catégories connaissent des taux de remplacement retraite/salaire plus faibles et peuvent aussi bénéficier d'opportunités accrues de cumul".  Ces retraités qui travaillent occupent enfin deux fois plus souvent que les 50-59 ans des emplois non salariés, notamment de commerçants et de professions libérales (29% contre 14%).

Le travail des retraités pourrait encore se développer : 19% des personnes de 50 à 59 ans interrogées par l'Insee envisagent de travailler pendant leur retraite, dont plus de la moitié pour des raisons financières.
 

jeudi 6 juin 2013

Accident de Villiers-le-Bel : le policier dit ne pas avoir eu "conscience" de sa vitesse

Le policier jugé pour l'accident de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), dans lequel deux adolescents ont péri en novembre 2007, a assuré n'avoir "rien pu faire" pour éviter l'accident.

Le policier jugé pour l'accident de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), dans lequel deux adolescents ont péri en novembre 2007, a assuré jeudi devant le tribunal n'avoir "pas eu conscience" de sa vitesse et n'avoir "rien pu faire" pour éviter l'accident. "On avançait relativement calmement, à une allure de patrouille. On n'était pas en intervention", a raconté Franck Viallet, 36 ans, qui se trouvait au volant de la voiture avec trois autres policiers le soir du drame. "Soudain, je les ai vu arriver par la gauche. Je n'ai rien pu faire, j'ai été très surpris (...) Tout s'est passé très vite", selon le policier, poursuivi pour homicides involontaires devant le tribunal correctionnel de Pontoise.

Accusé de n'avoir pas respecté la limitation de vitesse au moment de l'accident, Franck Viallet, le seul des quatre policiers à avoir été renvoyé devant le tribunal dans cette affaire, encourt trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. "Pourquoi n'avoir pas mis le gyrophare, ni le deux tons (sirène)", comme l'exige la loi en cas d'intervention nécessitant de s'affranchir des règles de conduites habituelles, ont demandé lors de l'audience les avocats des parties civiles, Mes Jean-Pierre Mignard et Emmanuel Tordjman.
 
"J'avais l'impression de rouler à une allure normale"
"Je pensais rouler entre 40 et 50 km/h. Je n'ai pris connaissance que plus tard des expertises. Je ne pensais pas aller à cette allure-là", s'est défendu d'une voix calme Franck Viallet, veste grise et lunettes rectangulaires. "Nous n'étions pas sur une mission d'urgence (...) J'avais l'impression de rouler à une allure normale", a répété le policier. La mort de Mouhsim et Lakamy, le 25 novembre 2007, avait provoqué deux jours de violentes échauffourées entre jeunes et forces de l'ordre à Villiers-le-Bel, commune populaire de 27.000 habitants, dont le tiers est âgé de moins de 25 ans. Une centaine de policiers avaient été blessés durant cette flambée de violences.

Selon un rapport d'expertise, le véhicule de police était en phase d'accélération au moment de l'accident et roulait à près de 64 km/h - au lieu des 50 km/h autorisés - sans gyrophare ni avertisseur. Les deux adolescents circulaient de leur côté sur une moto qui n'était pas destinée à la route, pourvue de freins et d'éclairage, à une vitesse supérieure à la limite autorisée. Ils ne portaient par ailleurs pas de casque et n'avaient pas respecté une priorité à droite.
 

vendredi 31 mai 2013

Le procès du Mediator renvoyé pour un supplément d'information

Le tribunal correctionnel de Nanterre a décidé vendredi de reporter le procès du Mediator, un médicament accusé d'avoir déjà causé des centaines de morts, après avoir ordonné un supplément d'information.

Le tribunal correctionnel de Nanterre a ordonné un supplément d'information. Il a décidé vendredi de reporter le procès du Mediator, un médicament accusé d'avoir déjà causé des centaines de morts. La date d'une reprise du procès, déjà interrompu une première fois l'année dernière pour une question de procédure, pourrait être fixée lors d'une audience prévue le 15 mai 2014.

http://lci.tf1.fr/france/justice/le-proces-du-mediator-renvoye-pour-un-supplement-d-information-7980345.html

jeudi 30 mai 2013

Affaire Bettencourt : le juge et l'experte, une amitié qui pourrait fragiliser l'enquête

Le Parisien révèle jeudi que l'un des experts, nommés par le juge Gentil pour examiner l'état de santé mentale de Liliane Bettencourt, était son témoin de mariage. Une proximité dont les avocats de Nicolas Sarkozy, notamment, devraient se servir pour mettre à mal toute la procédure en cours.

Au lendemain de la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse envers l'héritière de L'OréalLiliane Bettencourt, ses proches avaient promis qu'ils auraient la peau du juge, auteur de cette "injustice". Le Parisien vient de leur fournir une arme sur un plateau. Dans son édition de jeudi, le quotidien affirme en effet que le juge Gentil serait un ami proche de l'une des expertes ayant conclu à l'état de faiblesse de l'héritière de L'Oreal, en l'occurrence Sophie Gromb, chef du service de médecine légale au CHU de Bordeaux. Celle-ci avait participé à l'expertise déterminante sur l'état de santé mentale de Liliane Bettencourt en juin 2011. Selon le quotidien, l'experte aurait été témoin du mariage du magistrat bordelais à Mérignac en 2007.

Même si Sophie Gromb n'était pas seule pour expertiser l'octogénaire -quatre autres experts, dont un psychologue et deux neurologues étaient également présent le jour de l'examen au domicile de Liliane Bettancourt. Même si elle est réputée d'un grand professionnalisme, tout comme le magistrat, la nouvelle jette quand même un froid. Et pose la question fondamentale de l'impartialité des deux protagonistes et, du même coup, de la validité de l'expertise qui a entraîné les mises en examen. Le Parisien assure que le jour de la fameuse expertise, Sophie Gromb serait restée seule 35 minutes avec le juge Gentil et Liliane Bettencourt, dans la chambre de celle-ci à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), avant que les quatre autres experts ne les rejoignent. Sur le moment, la défense avait contestée les conditions dans lesquelles cette expertise avait été menée, au saut du lit et sans préavis sur une très vieille dame.
Ce doute sur l'impact de leur proximité s'épaissit, estime le Parisien, au regard du devis faxé par Sophie Cromb au juge Gentil quelques semaines après l'expertise dans lequel le médecin estime ses frais d'honoraires "entre 4.000 et 7.000 euros HT", ce qui serait sept fois plus élevé que le tarif de base alloué aux experts, à savoir 460 euros. Selon plusieurs juristes interrogés par le quotidien "si, sur le plan pénal, rien n'interdit formellement à un juge d'instruction de désigner un ami comme expert, une telle désignation constitue, a minima, une faute déontologique de la part du juge".
 
"Exceptionnelle gravité" 
Ces révélations tombent à un moment  crucial de l'affaire Bettencourt. C'est en effet dans huit jours que la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux se prononcera sur les requêtes en nullités formulées notamment par les avocats de Nicolas Sarkozy. Autant dire que ces derniers devraient s'en donner à cœur joie au cours des prochains jours pour discréditer l'enquête du juge. "Si ces faits sont avérés, ils sont d'une extrême gravité", s'est d'ailleurs empressé de commenter Me Thierry Herzog, avocat de l'ancien chef de l'Etat. "Il appartiendra au procureur de la République de vérifier ces informations, indique-t-il. Si elles étaient confirmées, nous envisagerons, avec l'ensemble des confrères, des initiatives judiciaires".
"Tout le dossier d'abus de faiblesse repose sur ce document, insiste pour sa part Pierre Haïk, l'avocat de Patrice de Maistre qui se dit "totalement abasourdi" par ces informations. "Si ces informations sont vérifiées, nous nous trouverions face à une situation inédite d'une exceptionnelle gravité", a-t-il insisté jeudi matin sur LCI. "Bien sur que ça pourrait changer la donne", conclut-il.
 

mercredi 29 mai 2013

Préavis de grève à la SNCF pour le 13 juin

Alors que le ministre des transports devait présenter mercredi à la mi-journée un projet de rapprochement de la SNCF et de RFF, quatre syndicats de cheminots ont déposé un préavis de grève pour le 13 juin.

Un préavis préventif. Alors que Frédéric Cuvillier, présente mercredi les grandes lignes d'une réforme du système ferroviaire,un préavis de grève a été déposé pour le 13 juin. Afin "d'appuyer leurs revendications". 
Le préavis de grève des organisations CGT, UNSA, Sud-Rail et CFDT couvre la période de travail du mercredi 12 juin 2013 à 19h au vendredi 14 juin 2013 à 8h, précise un communiqué. Les syndicats réitèrent "leur opposition aux premières préconisations" des rapports remis au gouvernement en avril par Jean-Louis Bianco et Jacques Auxiette sur "la réforme du système ferroviaire français". (voir ) "Nos fédérations interpellent le gouvernement pour qu'il prenne en compte nos propositions pour construire un projet de loi répondant aux besoins de la Nation et des usagers à partir d'une entreprise ferroviaire publique intégrée, la SNCF, seule capable de répondre aux enjeux de sécurité, d'aménagement du territoire et d'égalité de traitement", écrivent-ils.
 
La réforme ferroviaire initiée par le gouvernement doit permettre de juguler en dix ans la spirale de l'endettement du secteur grâce à une organisation plus intégrée. Le rapport de Jean-Louis Bianco estime que la séparation entre RFF et la SNCF a entraîné de la bureaucratie et de l'opacité. Il propose de rassembler au sein d'un gestionnaire d'infrastructure unifié (GIU) Réseau ferré de France (RFF), la Direction de la circulation ferroviaire (entité de la SNCF) et les cheminots de la SNCF travaillant à la maintenance du réseau.
 

dimanche 26 mai 2013

Syrie : des combats d'une violence sans précédent à Qousseir

Des combats sans merci se déroulaient samedi dans la ville syrienne de Qousseir, cible d'un assaut de l'armée épaulée par le Hezbollah libanais.

Des combats et des bombardements d'une violence inouïe ont lieu samedi dans et autour de la ville syrienne de Qousseir, que l'armée syrienne épaulée par le Hezbollah libanais tente de prendre depuis une semaine aux rebelles, selon une ONG. "Les combats et les bombardements, qui ont lieu samedi sur tous les axes à l'intérieur et à l'extérieur de Qousseir, sont les plus violents depuis le début de l'offensive", a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui bénéficie d'un large réseau d'informateurs et de militants à travers le pays.
"La ville de Qousseir et les localités rebelles au nord de la ville comme Hamidiyé, l'ancien aéroport militaire de Dabaa et Aarjoune sont soumises à de violents bombardements de la part des forces du régime qui utilisent des missiles sol-sol", a-t-il ajouté. Selon lui, "cette recrudescence des combats s'explique par le désir du Hezbollah de marquer des points avant le discours que doit prononcer dans la soirée son chef Hassan Nasrallah", à l'occasion du 13e anniversaire du retrait de l'armée israélienne du Liban-sud.
Des rebelles de Qousseir sont pris en étau
Le chef du mouvement chiite a été la cible des manifestants vendredi en Syrie. "Nasrallah, l'imposteur de la résistance", "Homs n'est pas Jérusalem", pouvait-on lire sur des pancartes faisant allusion au slogan du Hezbollah sur la libération de Jérusalem. Les rebelles de Qousseir sont pris en étau par l'armée dans le nord de la cité, avait affirmé vendredi à l'AFP un officier responsable des opérations.
"Les hommes armés (rebelles) sont cernés de tous les côtés, il n'y a pas d'échappatoire pour eux comme avant", avait affirmé l'officier au journaliste de l'AFP accompagnant l'armée. "La bataille va se poursuivre jusqu'à la libération totale de Qousseir. Nous sommes dans deuxième et avant-dernière phase de la bataille", a précisé l'officier, indiquant que "600 rebelles ont jusqu'à présent été tués".
Discussions à Bruxelles sur la livraison d'armes aux rebelles
L'armée et le Hezbollah avaient lancé dimanche l'assaut sur cette ville stratégique aussi bien pour les rebelles que pour le régime, contrôlant au fur et à mesure le sud, l'est et l'ouest. Le mouvement chiite avait dépêché 1.700 hommes divisés en 17 groupes. Le contrôle de Qousseir est essentiel pour les rebelles, car cette ville de 25.000 habitants se trouve sur le principal point de passage des combattants et des armes en provenance et en direction du Liban. La ville est également stratégique pour le régime car elle est située sur la route reliant Damas au littoral, sa base arrière.
Les chefs de la diplomatie américaine, russe et française doivent se rencontrer lundi à Paris pour préparer la conférence internationale visant à réunir autour d'une même table représentants du régime et de l'opposition, tandis que le même jour à Bruxelles, les Européens, profondément divisés, doivent discuter de la livraison d'armes aux rebelles syriens.
 

vendredi 24 mai 2013

Manif pour tous : "On attend 1 million de personnes" dimanche

La manif pour tous c'est "un cri d'indignation", explique le Général Bruno Dary, ancien Gouverneur militaire de Paris et coordinateur du mouvement vendredi sur LCI.

"Quel mouvement politique est capable aujourd'hui en France de mettre 1 million de personnes dans la rue ? Il n'y en a pas", explique vendredi sur LCI le Général Bruno Dary, ancien Gouverneur militaire de Paris et coordinateur de "La Manif pour tous" qui organise un grand rassemblement ce dimanche à Paris.

"On attend 1 million de personnes, dans la lignée du 13 janvier et du 24 mars", détaille celui qui explique que l'interprétation des chiffres est plus "politique que réelle". Pour lui, la Manif pour tous est "un cri d'indignation" face, notamment au "hold-up politique".
 
Hommage à Frigide
Interrogé sur la présence ou non de
Frigide Barjot dimanche, elle qui craint à cause des menaces qu'elle reçoit, il répond : "je ne sais pas". Et de poursuivre : "Frigide est une amie et je tiens à lui rendre hommage, c'est quelqu'un de courageux qui s'est engagé pendant six mois pour cette cause et qui ne fait que ça". Il précise que le ministère de l'Intérieur assure déjà sa sécurité, notamment pour les conférences de presse.

Selon lui, "le mouvement concerne le peuple de France, de droite, de gauche, de toutes origines et c'est ça qui fait la force de ce mouvement(...) On reste une force tranquille, qui a montré sa force par sa détermination, son comportement et qui dit au gouvernement, il faut compter avec nous".
 

jeudi 28 mars 2013

Centrafrique: retour à la normale mardi

La vie administrative et économique centrafricaine va reprendre mardi prochain, a déclaré aujourd'hui le ministre de la Communication et porte-parole du Séléka, Christophe Gazam Betty, précisant que "le président" Michel Djotodia avait demandé à toutes les forces de sécurité de travailler "ensemble".

"Nous allons reprendre la vie économique et administrative mardi au plus tard", a affirmé M. Gazam Betty à la sortie d'une réunion du président autoproclamé de Centrafrique Michel Djotodia avec les officiers supérieurs du Séléka, mais aussi de l'armée régulière, de la gendarmerie et de la police.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/28/97001-20130328FILWWW00518-centrafrique-retour-a-la-normale-mardi.php

mercredi 27 mars 2013

Centrafrique: la désunion des rebelles

Depuis l'arrivée, dimanche 24 mars, des putschistes de la Seleka à Bangui, la capitale du Centrafrique, forçant à l'exil le président Bozizé, la zizanie gagne les rangs des rebelles. Parti pour renverser un gouvernement "corrompu", Michel Djotodia, le nouveau chef d'Etat, donne déjà des signes d'une transition au long cours. Dans les rues, les pillages et les vols se multiplient, tandis que certains insurgés commencent déjà à critiquer leurs camarades de lutte.
Interrogé par L'Express, Nelson Ndjadder, ancien membre politique des rebelles de la Seleka et président du mouvement Forces révolutionnaires pour la démocratie, assure s'être battu pour restaurer un véritable ordre démocratique, et pour réhabiliter l'armée dans ses fonctions traditionnelles : la protection du territoire et de la population. Favorable au coup d'Etat, il se désolidarise pourtant de ses anciens frères d'armes: "Les miliciens s'adonnent aux pillages, à la chasse aux sorcières, aux viols, assure-t-il. Cela n'est pas tolérable".
Et le pire serait à venir, selon lui. La course au pouvoir réveille les rivalités communautaires. La Seleka, venu du Nord-Est du pays, proche de la frontière du Tchad, est largement dominé par des musulmans. Or Bangui, au sud, est à majorité chrétienne, comme le pays dans son ensemble.

"On va vers un génocide si rien n'est fait"

Les scènes de pillage et de vol dans la capitale sont souvent le fait de la population locale, ou de miliciens qui s'emparent d'un butin. Mais certains y voient des attaques ciblées contre la communauté chrétienne. Notamment lorsque, dimanche, à peine débarqués à Bangui, des miliciens s'en sont pris aux fidèles sortant de la cathédrale, les dépouillant et cherchant à s'emparer de leurs véhicules.
Se disant "inquiété par cette tension religieuse", Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, appelle les autorités de la Seleka à assumer les responsabilités qui sont désormais les leurs. Faut-il pour autant y voir les prémices d'une véritable guerre confessionnelle? Cela ne fait aucun doute, pour Nelson Ndjadder, qui en appelle à "la France, aux Etats-Unis, à l'Union européenne et aux Nations-unies, à toute la communauté internationale, pour s'interposer dans ce qui sera, d'ici quelques jours, une véritable guerre civile religieuse, prévient-il. On va vers un génocide si rien n'est fait. C'est pourquoi je demande sollennement au président français François Hollande d'intervenir".

Quand l'Histoire choisit de se répéter...

"Bozizé avait écarté tout le monde du pouvoir, poursuit Nelson Ndjadder, il ne gouvernait que pour lui, sa femme, ses fils. Il a truqué les élections de 2005 et 2010, il refusait d'avoir un vrai dialogue, alors nous avons pris le maquis. Aujourd'hui, si Michel Djotodia (nouveau président de fait, ndlr) confisque à son tour le pouvoir, et si nous ne pouvons pas lutter par des méthodes républicaines, alors, bien que démocrate, je n'hésiterai pas à prendre à nouveau les armes".
Le cercle vicieux -et sanglant- dans lequel est plongé la République centrafricaine depuis des décennies semble avoir encore de belles heures devant lui. Depuis 1965, le pays a connu pas moins de cinq coup d'Etats, souvent avec la bénédiction, sinon .......... La suite de l'article sur ce lien........ http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/centrafrique-la-desunion-des-rebelles_1235121.html?xtmc=Centrafrique:_la_désunion_des_rebelles&xtcr=1

mardi 26 mars 2013

Paris condamne "le recours à la force" en Centrafrique et appelle au retour à l'ordre

Alors que le Cameroun a officiellement indiqué qu'il avait accueilli le président centrafricain François Bozizé, la France a dénoncé les violences du week-end "ayant abouti à la prise de pouvoir" dans le pays. "Les pillages doivent cesser", a ajouté le Quai d'Orsay.
François Hollande avait déjà "appelé toutes les parties au calme et au dialogue" dès l'annonce de sa fuite dimanche matin après la prise de Bangui, la capitale, par des rebelles. Paris a condamné, lundi, "le recours à la force ayant abouti à la prise de pouvoir" en Centrafrique.
"La France, conformément à ses principes, ne peut que condamner le recours à la force ayant abouti à la prise de pouvoir en République centrafricaine", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Philippe Lalliot. "La France appelle les forces rebelles à s'abstenir de toute violence envers les populations civiles et les communautés étrangères. Les pillages doivent cesser et l'ordre être rétabli rapidement", a-t-il ajouté.
Pour Paris, les accords de Libreville du 11 janvier "doivent fournir le cadre d'une transition politique". Une condamnation a minima qui intervient alors que le Cameroun a indiqué officiellement qu'il avait accueilli le président centrafricain François Bozizé sur son sol.
L'UE juge "inacceptable" le changement par la force
En Centrafrique, un calme précaire régnait ce lundi. A Bangui, toujours sans électricité et sans radio nationale, Michel Djotodia, le chef de la Séléka, la rébellion, se comporte comme le nouveau chef de l'Etat, dans l'attente d'une déclaration officielle à la Nation.
En attendant, il a notamment déclaré à RFI qu'il comptait organiser des élections libres d'ici trois ans et qu'il entendait respecter les accords de Libreville de janvier dernier. Ceux-ci prévoyait la formation d'un gouvernement d'union nationale. Il a également assuré qu'il garderait à son poste l'actuel Premier ministre du gouvernement d'union nationale Nicolas Tiangaye, figure de l'opposition du président Bozizé.
Selon une source diplomatique, Paris considère ce dernier comme interlocuteur et juge que les accords de Libreville sont la seule "référence pertinente". Le changement de pouvoir par la force en Centrafrique a été condamnée en termes plus forts par l'UE, qui a jugé "inacceptable" le changement par la force, et par l'Union Africaine qui a suspendu lundi la Centrafrique et imposé des sanctions à sept responsables de la rébellion, dont Michel Djotodia.
 

lundi 25 mars 2013

Centrafrique: l'armée française a tué deux Indiens

Le ministère de la Défense a annoncé que les forces françaises chargées de la protection de l'aéroport de Bangui, en Centrafrique avaient fait feu aujourd'hui sur des véhicules qui tentaient d'y pénétrer, tuant deux ressortissants indiens et blessant plusieurs personnes, indiennes et une tchadienne. "Regrettant profondément ce drame, le ministre de la Défense a demandé le déclenchement d'une enquête visant à en déterminer les circonstances exactes. Toute la lumière sera faite en liaison et en transparence avec les autorités indiennes et tchadiennes", écrit le ministère de la Défense dans un communiqué.

Les forces françaises sont intervenues "dans une situation particulièrement confuse contre trois véhicules" qui menaçaient de pénétrer dans l'aéroport alors même qu'elles venaient d'être l'objet de tirs d'origine inconnue", écrit le ministère. "Ces véhicules transportaient notamment des ressortissants tchadiens et indiens. En dépit des tirs de semonce lancés par les militaires gardant le site, les véhicules ont poursuivi à vive allure. Deux ressortissants indiens sont morts. Les blessés indiens et tchadiens ont été immédiatement pris en charge par les forces françaises et conduits vers une unité de soin", poursuit-il.

"Dans ces circonstances tragiques, la France, partenaire et amie de l'Inde, partage la douleur des familles et leur adresse ainsi qu'aux autorités indiennes ses sincères condoléances. Le président de la République a adressé un message de solidarité au Premier ministre indien. Le ministre de la Défense,
Jean-Yves Le Drian, doit s'entretenir dans les prochaines heures avec son homologue indien", ajoute le ministère de la Défense.

Environ 300 soldats français ont été envoyés ce week-end en renfort à Bangui pour assurer la protection des ressortissants français et étrangers présents en Centrafrique, portant à environ 550 hommes la présence française en République Centrafricaine. Les rebelles de la coalition
Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui, demandant aux Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président François Bozizé de quitter le pouvoir.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/25/97001-20130325FILWWW00662-centrafrique-l-armee-francaise-a-tue-deux-indiens.php