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samedi 23 mars 2013

Centrafrique: Paris a demandé une réunion d'urgence à l'ONU

Paris a demandé "samedi une réunion d'urgence du conseil de sécurité des nations unies" compte-tenu de l'évolution de la situation en Centrafrique, a annoncé Romain Nadal, porte-parole diplomatique à l'Elysée.

Ce dernier a ajouté que Paris demandait à ses ressortissants de "rester chez eux", une évacuation n'étant pas "pour le moment" ordonnée. Le plan de protection des ressortissants inclut ceux d'autres pays qui en feraient la demande, a précisé le porte-parole diplomatique de l'Elysée.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/23/97001-20130323FILWWW00447-centrafrique-paris-a-demande-une-reunion-d-urgence-a-l-onu.php

Centrafrique: les rebelles sont à Bangui

Les rebelles centrafricains de la coalition rebelle Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui. "Nos éléments viennent d'entrer au PK 12 (point kilométrique 12 qui marque l'entrée dans Bangui). On appelle les populations à rester chez elles, les Faca (Forces armées centrafricaines, NDLR) à ne pas combattre, et le président Bozizé à partir", a annoncé depuis Paris l'un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/23/97001-20130323FILWWW00433-centrafrique-les-rebelles-arrives-a-bangui.php

jeudi 30 décembre 2010

Omar Bongo aurait financé des partis français

Des dirigeants gabonais, dont Omar Bongo, auraient détourné une trentaine de millions d'euros d'une banque africaine à leur profit mais aussi pour financer des partis politiques français, selon un télégramme diplomatique américain obtenu par WikiLeaks et publié par El Pais.
Ce télégramme de juillet 2009, en provenance de l'ambassade des États-Unis au Cameroun, repris par le site internet du quotidien espagnol, s'appuie sur les dires d'un responsable anonyme de la Banque des Etats d'Afrique centrale (BEAC).


Son auteur mentionne l'ancien président français Jacques Chirac et son successeur Nicolas Sarkozy parmi les bénéficiaires de ce financement politique, tout en affirmant ne pas être en mesure de vérifier la véracité de ces allégations.


Contacté jeudi par Reuters, l'Elysée n'a pas souhaité commenter cette note, qui fait partie de quelque 250.000 télégrammes diplomatiques que le site internet WikiLeaks s'est procuré et qu'il a entrepris de publier en collaboration avec plusieurs quotidiens européens, dont El Pais.


Selon cette note, l'affaire du détournement de la BEAC a été découverte à la faveur d'un audit interne.


"Selon la source de l'ambassade, de hauts responsables gabonais, dont l'ancien président Omar Bongo et son fils Ali Bongo ont bénéficié du détournement", peut-on y lire.


"La source a déclaré que les dirigeants gabonais avaient utilisé ces revenus pour leur enrichissement personnel et, sur instruction de Bongo, versé des fonds à des partis politiques français, notamment en soutien du président français Nicolas Sarkozy", ajoute le câble diplomatique.


ENQUÊTE SUR LES BIENS MAL ACQUIS


Le diplomate américain écrit que ce responsable de la BEAC, interrogé sur les bénéficiaires français des fonds, a répondu : "Les deux côtés (gauche et droite-NDLR), mais surtout la droite, particulièrement Chirac et aussi Sarkozy".


"Bongo était le président préféré de la France en Afrique, c'est la Françafrique classique", a expliqué la source citée par le télégramme diplomatique américain.


Ancien sous-officier de l'armée française, Omar Bongo est mort en juin 2009 après 41 ans à la tête de cette ancienne colonie française, après avoir été l'un des alliés diplomatiques de tous les présidents français de la Ve République.


Il fut le premier chef d'Etat reçu à l'Elysée par Nicolas Sarkozy en 2007. Son fils Ali lui a succédé.


Le diplomate américain explique qu'Omar Bongo nommait tous les dirigeants importants de la BEAC.


Les fonds détournés l'ont été par trois canaux : des dirigeants de la banque, des sociétés-écran et directement par des dirigeants gabonais, précise-t-il.


Les allégations de détournement de fonds au Gabon ne sont pas nouvelles. Le 9 novembre, la Cour de cassation française a ordonné, contre l'avis du parquet, la reprise d'une instruction concernant les logements de luxe et les avoirs bancaires détenus en France par trois présidents africains, dont celui du Gabon.


Une enquête de police de 2007 avait recensé 39 propriétés et 70 comptes bancaires détenus en France par la famille Bongo et ses proches. Ont été mis au jour des achats avec des chèques du Trésor public gabonais, comme celui de 390.795 euros signé le 5 février 2004 par l'épouse du président Bongo pour l'achat d'une voiture de luxe Maybach 57.


http://fr.rd.yahoo.com/partner/reuters/SIG=111h93ub9/**http%3A%2F%2Ffr.reuters.com%2F

lundi 20 septembre 2010

Français enlevés au Niger: la sécurité des expatriés est-elle bien assurée?

Areva avait choisi de la confier à des agents privés non armés selon le gouvernement nigerien...
Polémique sur la sécurité des expatriés français. Alors que l'enlèvement de cinq Français en zone sécurisée soulève de nombreuses questions, la société Areva a révélé que les agents et gardiens employés sur son site à Arlit n'étaient pas armés, comme l'a indiqué ce dimanche à l'AFP une porte-parole du groupe nucléaire public. Laquelle a précisé que cette disposition relevait d'un accord avec le gouvernement nigérien, qui assurait la présence à Arlit de 350 gendarmes et militaires qui eux étaient armés.

En réponse, le porte-parole du gouvernement nigérien a indiqué que c'était le groupe Areva qui avait choisi de confier la sécurité de son personnel à Arlit à «des agents privés pas armés» plutôt qu'aux militaires. «Il y a moins de deux mois, le gouvernement avait fait à Areva la proposition de prendre en charge la sécurité de ses agents» par le biais des «Forces de défense et de sécurité» (FDS: armée, gendarmerie, police), a déclaré le porte-parole du gouvernement Laouali Dan Dah, joint par l'AFP depuis Abidjan. «C'est Areva qui a fait le choix d'assurer la sécurité de son personnel, ce qui n'est pas le cas d'autres opérateurs (miniers dans le pays)», a-t-il poursuivi.


L'armée présente selement sur les sites d'extraction
L'armée est seulement présente à Arlit pour protéger les sites d'extraction d'uranium, qui sont «stratégiques», a-t-il expliqué. «Qu'elle (Areva) ne rejette pas la responsabilité sur le gouvernement», a lancé le porte-parole. «Si les ravisseurs ont pu opérer avec cette facilité, c'est parce que, entre autres, la sécurité du personnel était assurée par des agents privés qui n'étaient pas armés», a-t-il estimé.

Un salarié d'Areva basé sur le site avait affirmé à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que les «hommes en civil employés par des sociétés de gardiennage privées», «postés devant les domiciles» durant la nuit, «ne possèdent ni armes ni gourdins». Dimanche, le père d'un des otages a confié sur RCI Martinique que son fils ne se sentait pas en sécurité.

«Aucun dispositif sérieux de sécurité»

L'ancien ministre nigérien de l'Intérieur Idi Ango Omar a mis en cause samedi la protection des salariés d'Areva à Arlit, assurant qu'il n'y avait «aucun dispositif sérieux de sécurité» autour de leurs domiciles.

Les groupes français Areva et Vinci ont entrepris d'évacuer tous leurs expatriés du nord du Niger, après l'enlèvement jeudi de cinq Français et deux Africains à Arlit, où Areva extrait de l'uranium. Les otages se trouveraient désormais au Mali. Paris et Niamey soupçonnent Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
http://www.20minutes.fr/article/598536/Monde-Francais-enleves-au-Niger-la-securite-des-expatries-est-elle-bien-assuree.php

samedi 3 juillet 2010

RDC/explosion : au moins 200 morts

Au moins 200 personnes ont été tuées et des dizaines blessées hier soir dans l'est de la RD Congo à la suite de l'explosion d'un camion-citerne rempli d'essence qui a mis le feu à un village, selon un nouveau bilan communiqué à l'AFP samedi par la Croix-Rouge congolaise.

"Un camion citerne qui venait de la Tanzanie et s'est renversé dans le village de Sange. Il y a eu alors une bousculade et à la suite de cette bousculade, l'écoulement du carburant aussi se déclarant, il y eu une explosion du fioul qui s'est propagée dans le village", a affirmé le porte-parole du gouvernement de la province du Sud-Kivu (est) Vincent Kabanga. Le village de Sange est situé à environ 70 km au sud de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, non loin de la frontière avec le Burundi.

Un officier de la police congolaise basé à Bukavu a confirmé l'incendie de plusieurs dizaines de maisons à Sange, construites en grande majorité en terre et recouvertes de paille, après l'accident du camion citerne dû "à un excès de vitesse". " Actuellement c'est le deuil total à Sange", a indiqué cette source sous couvert d'anonymat, soulignant qu'"il y avait beaucoup d'enfants" au moment du drame.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/07/03/97001-20100703FILWWW00420-rdcexplosion-au-moins-200-morts.php