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jeudi 28 août 2014

DIRECT. Plus de mille soldats russes en Ukraine... Kiev demande à l'Union européenne une aide militaire d'envergure...

Suivre le direct sur ce lien....  http://www.20minutes.fr/article/1433735/direct-plus-mille-soldats-russes-ukraine-kiev-demande-union-europeenne-aide-militaire-envergure


La présence de soldats russes en Ukraine, toujours démentie par Moscou, est au coeur des tensions dans l'Est du pays...  
  • 14h44: Kiev demande à l'Europe «une aide militaire d'envergure»

    L'Ukraine a demandé jeudi à l'Union européenne de lui accorder une «aide militaire d'envergure» suite à une «invasion russe non-dissimulée», selon l'ambassadeur ukrainien auprès de l'Union européenne Konstiantyn Elisseïev. «Nous appelons à une session extraordinaire du Conseil européen le 30 août sur l'Ukraine (...). Assez de connivence et d'apaisement de l'agresseur. La solidarité doit se matérialiser par des sanctions significatives et une aide militaire et technique d'envergure», a déclaré M. Elisseïev selon la page Facebook de l'ambassade ukrainienne auprès de l'UE.
     
  • 14h42: L'Union européenne est «extrêmement préoccupée» par les informations sur l'entrée de troupes russes en Ukraine

    L'Union européenne s'est dite jeudi «extrêmement préoccupée» par les informations sur une incursion des forces russes en Ukraine. «Nous sommes extrêmement préoccupés par les derniers développements, notamment les informations sur le terrain», a déclaré au cours d'un point de presse Maja Kocijancic, porte-parole du service diplomatique de l'UE, alors que Kiev a affirmé que des «troupes russes» avaient pris le contrôle de la ville frontalière de Novoazovsk.
     
  • 14h40: Selon l'ambassadeur russe à l'OSCE, il n'y a «pas de soldats russes» en Ukraine 

    Il n'y a «pas de soldats russes» en Ukraine, a déclaré l'ambassadeur russe à l'OSCE Andreï Kelin à l'issue d'une réunion de l'organisation à Vienne jeudi, alors que Kiev dénonce «une invasion directe». «Il n'y a qu'une unité» d'une «dizaine» de «soldats russes ayant traversé la frontière de façon non intentionnelle il y a deux jours», a poursuivi le diplomate, en référence aux militaires dont Kiev avait annoncé l'arrestation mardi.
     
  • 14h38: Plus de mille soldats russes combattent actuellement en Ukraine d’après un responsable de l'Otan

    Plus de mille soldats russes combattent actuellement sur le territoire ukrainien et notamment dans la zone de Novoazovsk, a indiqué jeudi un haut responsable militaire de l'Otan, jugeant leur présence «très inquiétante». «Bien plus d'un millier de soldats russes combattent actuellement en Ukraine. Ils soutiennent les séparatistes, se battent avec eux» contre les forces armées ukrainiennes, a-t-il affirmé, disant se baser sur «une estimation très prudente». «Depuis lundi, nous avons assisté à de nouvelles incursions près de Novoazovsk», ce qui crée un «nouveau front pour les forces ukrainiennes», ce qui les met «dans une situation terrible», a indiqué le responsable de l'Otan. Il a indiqué que «depuis mi-août, des forces russes étaient activement engagées dans les combats». Il a aussi estimé à environ 20.000 le nombre de soldats déployés le long de la frontière russo-ukrainienne. Le responsable a estimé que cette «escalade significative des opérations militaires russes» était «directement liée aux succès des opérations militaires ukrainiennes» contre les séparatistes.
     
14h35: L'Ukraine dénonce une «invasion directe» russe
L'Ukraine a dénoncé jeudi auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) «une invasion directe» russe de son territoire, lors d'une réunion tendue après laquelle Moscou a affirmé au contraire qu'il n'y avait «pas de soldats russes» chez son voisin. «La situation s'est aggravée de façon significative, nous avons enregistré une invasion directe des forces militaires russes dans les régions de l'est de l'Ukraine», a déclaré à la presse l'ambassadeur de Kiev Ihor Prokopchuk après une réunion spéciale de l'organisation basée à Vienne. Le diplomate ukrainien a cité «la prise de contrôle par des forces russes régulières de la ville de Novoazovsk et plusieurs autres villes proches».

vendredi 2 mai 2014

EN DIRECT. Ukraine: 38 morts à Odessa... Risque de propagation du conflit dans le Sud...

Suivez les événements heure par heure... en cliquant sur ce lien .......... http://www.20minutes.fr/article/1365609/20140502-ukraine-tirs-detonations-entendus-peripherie-slaviansk
  • 20h57: 38 morts dans un incendie après des affrontements à Odessa
  • 20h00:  Trois morts à Odessa
    Trois personnes ont été tuées vendredi à Odessa, ville portuaire d'Ukraine, dans des affrontements entre les pro-russes et les partisans de l'unité ukrainienne, a indiqué la police municipale. «Trois personnes ont été tuées et quinze blessées», a indiqué un responsable de la police sans plus de précisions. Un précédent bilan officiel faisait état d'un mort suite à une blessure par balle aux poumons.
  • 18h30: Obama appelle Moscou à aider à la libération des inspecteurs de l'OSCE
    Le président américain a appelé vendredi la Russie à contribuer à la libération des inspecteurs de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), détenus à Slaviansk, dans l'est de l'Ukraine, par des séparatistes pro-russes. «La Russie doit travailler à faire en sorte qu'ils soient immédiatement relâchés», a déclaré Barack Obama lors d'une conférence de presse commune avec la chancelière allemande Angela Merkel à la Maison Blanche.
  • 18h00: Il y aura des sanctions directes contre Moscou si les élections sont perturbéesen Ukraine, annonce Obama

  • 17h36: L'assaut contre Slaviansk «retardera» la libération des inspecteurs de l'OSCE (leader séparatiste)L'assaut de l'armée ukrainienne contre Slaviansk, bastion des insurgés pro-russes armés, va retarder la libération des inspecteurs étrangers et ukrainiens de l'OSCE qui y sont détenus depuis une semaine, a déclaré ce vendredi un leader séparatiste.
    «Cette attaque à Slaviansk va retarder la libération des membres de l'OSCE. La décision de les libérer n'a pas encore été prise», a déclaré Denis Pouchiline, leader des séparatistes de Donetsk, capitale régionale au cours d'une conférence de presse.


  • 17h24: Kiev «doit mettre fin au meurtre de ses propres citoyens», estime le Premier ministre russe Dmitri MedvedevLe Premier ministre russe Dmitri Medvedev a sommé ce vendredi les autorités ukrainiennes de «mettre fin au meurtre de leurs propres citoyens» après l'assaut contre les insurgés pro-russes de Slaviansk, qui constitue selon lui «un signe d'impuissance criminelle».
    «Le recours à la force dans le Sud-Est de l'Ukraine est un signe d'impuissance criminelle de la part des autorités de facto de Kiev», a écrit le chef du gouvernement sur sa page Facebook. «Les autorités (...) doivent revenir à la raison et mettre fin au meurtre de leurs propres citoyens. Sinon, le pays pourra connaître un bien triste destin», a-t-il ajouté, estimant que «la responsabilité de la guerre contre son propre peuple revient à ceux qui prennent des décisions à Kiev».
  • 16h50: D'après les séparatistes de Slaviansk, il y a eu 3 rebelles pro-russes et 2 civils tués dans l'assaut des forces ukrainiennes à Slaviansk
  • 16h45: A Odessa, un mort dans les affrontements entre des pro-russes et pro-Kiev (officiel)
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lundi 14 avril 2014

Ukraine : les pro-russes ignorent l'ultimatum, l'UE divisée sur des sanctions renforcées

Les miliciens pro-russes qui occupent les bâtiments officiels dans plusieurs villes de l'Est du pays sont toujours en place ce lundi, malgré l'expiration de l'ultimatum du gouvernement ukrainien.

Réunion pour rien à l'Onu
La réunion d'urgence du Conseil de sécurité, organisée dimanche soir, heure locale, à la demande de la
Russie qui dit craindre pour la sécurité de la minorité russophone installée en Ukraine, n'a rien donné. Comme prévu, Moscou et les Occidentaux ont en effet campé sur leurs positions respectives.

"Le sang a déjà été versé et il faut éviter d'urgence une nouvelle escalade", a averti l'ambassadeur russe Vitali Tchourkine. Il a demandé aux Occidentaux, et en premier lieu aux Etats-Unis, de faire pression sur les autorités de Kiev pour qu'elles "cessent d'utiliser la force contre le peuple ukrainien et entament un véritable dialogue". "C'est l'Occident qui déterminera si la guerre civile en Ukraine peut être évitée", a-t-il ajouté.

Dénonçant "la désinformation et la propagande russe", son homologue américaine Samantha Power a répliqué en accusant la Russie d'avoir "créé et orchestré l'instabilité" dans l'est de l'Ukraine. Les récents événements dans cette région "sont une copie conforme des tactiques utilisées par les forces russes dans les premières étapes de la crise en Crimée", a-t-elle affirmé. "Nous savons qui est derrière : seule la Russie est capable d'une telle opération dans cette région".
"Le scénario auquel nous assistons rappelle, à un mois d'intervalle, les évènements qui se sont déroulés en Crimée", a lui aussi estimé l'ambassadeur français Gérard Araud, affirmant que "l'avenir de l'Ukraine ne doit et ne peut dépendre que des Ukrainiens".
 
Les pro-russes toujours en place malgré l'ultimatum

La présidence ukrainienne avait donné jusqu'à lundi 8h, heure française, aux séparatistes pro-russes. A l'heure dite, ces derniers étaient toujours en place, avec l'intention d'y rester et de se défendre par la force en cas d'assaut des forces de l'ordre loyalistes.  Un calme précaire régnait dans les villes concernées, notamment Slaviansk et Donetsk.
Afin de calmer les séparatistes, le président a évoqué l'idée d'un référendum sur le statut du pays le 25 mai, en même temps que la présidentielle. Problème : cette proposition est perçue comme un pas en arrière face à Vladimir Poutine.
Plusieurs morts dimanche

Selon le ministre de l'Intérieur, Arsen Avakov, l'offensive "anti-terroriste" déclenchée dimanche matin a fait un mort et cinq blessés côté loyaliste et "un nombre indéterminé" de victimes chez les séparatistes.
Le patron de la CIA à Kiev ?
La Russie attend des explications des États-Unis après que des informations ont fait état d'une visite du chef de la CIA John Brennan à Kiev, a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Nous voulons notamment comprendre ce que signifient les informations sur une visite urgente à Kiev du directeur de la CIA, Monsieur Brennan", a déclaré Sergueï Lavrov. "On ne nous a pour l'instant pas fourni d'explications convaincantes", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.
"Hyprocisie" occidentale selon Moscou
Lors de sa conférence de presse, Sergueï Lavrov a aussi dénoncer ce qu'il qualifie "d'hyprocrisie" des Occidentaux. "On peut se souvenir que la violence sur le Maïdan qui s'est soldée par des dizaines et des dizaines de morts, était qualifiée de démocratie, alors qu'on parle de terrorisme à propos des manifestations pacifiques qui ont lieu maintenant dans le sud-est", a-t-il lancé. "L'hypocrisie dépasse les bornes", a-t-il ajouté.
Renforcement des sanctions européennes contre la Russie ?
Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a souhaité lundi que l'Union européenne durcisse ses sanctions contre la Russie après "l'escalade très dangereuse" de la situation depuis samedi.
Avant une réunion des 27 chefs de la diplomatie à Luxembourg, plusieurs  homologues de William Hague ont cependant exprimé leurs réticences à durcir les sanctions, dans l'attente de la réunion qui doit se tenir jeudi à Genève entre l'Ukraine, la Russie, les Etats-Unis et l'UE.
Interrogée par LCI, Elisabeth Guigou, la présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée national, qui revient d'Ukraine, a estimé, contrairement à beaucoup d'autres, que les sanctions sont efficaces. "Elles sont un poison lent contre Poutine", affirme-t-elle.
 

dimanche 13 avril 2014

Situation explosive en Ukraine : opération "antiterroriste" de Kiev après l'attaque de commandos pro-russes

Suivez la crise en direct sur ce lien .............

http://www.leparisien.fr/international/en-direct-ukraine-premiers-morts-dans-les-combats-entre-l-armee-et-les-pro-russes-13-04-2014-3764811.php

C'est l'escalade militaire en Ukraine. Les forces de sécurité ukrainiennes ont lancé, dimanche au matin, une «opération antiterroriste» à Slaviansk, ville de l'est contrôlée depuis la veille par des séparatistes pro-russes

Le ministre ukrainien de l'intérieur, Arsen Avakov, qui a annoncé l'attaque sur sa page , précise que «des forces provenant de toutes les unités de sécurité du pays sont impliquées».

Des hommes
, masqués, portant des uniformes militaires sans signe d'identification et équipés d'armes automatiques avaient lancé samedi une série d'offensives coordonnées dans l'est de l'Ukraine. Ils avaient pris un commissariat à Slaviansk, ville située entre Donetsk et Kharkiv, puis le siège des services de sécurité de la ville.

>>>Suivez les évènements de la journée en Ukraine

12h55. L'Otan met en garde Moscou. Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen appelle la Russie a cesser ses
de déstabilisation en Ukraine et à mis en garde contre toute ingérence militaire. «Je suis extrêmement préoccupé par la nouvelle escalade des tensions et par les violences concertées dans l'Est de l'Ukraine», déclare t-il dans un communiqué.

Anders Fogh Rasmussen dénonce «la réapparition d'hommes masqués avec des armes russes et des uniformes russes sans insignes, comme lors de l'annexion de la Crimée» et «cela est un développement grave», affirme t-il. «J'appelle la Russie a apaiser les tensions et à retirer les très nombreuses troupes, notamment les forces spéciales présentes dans les zones proches de la frontière» avec l'Ukraine. «Toute nouvelle ingérence militaire, sous quelque prétexte que ce soit, aura pour conséquence d'isoler davantage la Russie sur la scène internationale», met-il en garde.

12h40. Les séparatistes pro-russes investissent la ville de Marioupol. Selon différents médias locaux, les séparatistes pro-russes investissent les locaux de la mairie de la ville de Marioupol dans la région de Donetsk.

Les forces de sécurité ukrainiennes ont lancé dimanche une "opération antiterroriste" à Slaviansk, ville de l'est de l'Ukraine prise d'assaut la veille par des militants pro-russes. Des morts seraient à déplorer. Les pro-russes ont pris dans la matinée la mairie d'une autre ville de l'Est, Marioupol. Suivez en direct sur MYTF1News le déroulé de ces nouveaux événements.

Après l'attaque, la riposte. Au lendemain de la prise d'assaut de la ville de Slaviansk par des pro-russes, les autorités ukrainiennes ont décidé de réagir. L'opération anti-terroriste a débuté ce matin, et deux heures plus tard, le ministre de l'Intérieur ukrainien annonçait "des victimes des deux côtés".
Alors que la tension est à son comble dans cette zone frontalière stratégique entre la Russie et l'Ukraine, suivez en direct sur MYTF1News les événements de cette journée.
12h36 : Marioupol, une autre ville de l'Est ukrainien visée par les pro-russes  Des séparatistes pro-russes se sont emparés dimanche de l'hôtel de ville de Marioupol, sur la mer d'Azov, rapportent les médias locaux. Les contestataires ont pénétré dans le bâtiment à la suite d'une manifestation qui a rassemblé un millier de personnes pour réclamer la création d'une République séparée dans l'est de l'Ukraine. La police n'est pas intervenue pour les bloquer. Ils sont entrés dans la mairie, ont abaissé le drapeau ukrainien et dressé des barricades autour du bâtiment, a déclaré un reporter du journal Priazovsky Rabochy.
11h20 : Premières victimes annoncées. "L'opération antiterroriste" lancée contre des insurgés armés pro-russes dans l'est du pays a fait "des morts et des blessés des deux côtés", annonce le ministre de l'Intérieur ukrainien Arsen Avakov. "De notre côté, un officier du SBU (services de sécurité) a été tué", précise-t-il sur sa page Facebook, évoquant également cinq blessés chez les loyalistes. "Chez les séparatistes, un nombre non déterminé" de victimes, poursuit le ministre. Le ministre affirme que "les séparatistes se cachent derrière les populations civiles utilisées comme boucliers humains" et que "les forces du  SBU se regroupent". Des photographes de l'AFP présents à Slaviansk dimanche matin n'ont pas entendu de bruits de combats particuliers et ont pu constater que de nombreux civils pro-russes s'étaient volontairement rassemblés autour du commissariat tenu par les insurgés pour défendre les lieux.

10h55 : Paris "pour de nouvelles sanctions en cas d'escalade" militaire. "Il est clair que nous serions amenés à nous prononcer pour de nouvelles sanctions en cas d'escalade militaire", a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat français aux Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen dans le cadre de l'émission Le Grand Rendez-vous organisée par i>télé, Europe 1 et Le Monde. "Il n'y a pas de solution militaire au problème", a-t-il ajouté. Le groupe des sept pays les plus industrialisés (G7) soutiendra l'idée de sanctions accrues contre la Russie si Moscou fait monter la tension en Ukraine, avait déjà déclaré vendredi le secrétaire américain au Trésor, Jack Lew.
9h35 : Evacuation. Un journaliste de Reuters présent à l'extérieur du QG de la police de Slaviansk a vu deux hélicoptères de l'armée survoler les lieux. Une dizaine de femmes qui se trouvaient dans le bâtiment ont été évacuées dès qu'est parvenue la nouvelle du lancement d'une opération des forces ukrainiennes. Une centaine de civils, majoritairement des femmes âgées, rassemblés devant les locaux scandaient des messages de soutien aux militants barricadés à l'intérieur et réclamaient la tenue d'un référendum d'autodétermination pour leur région.  
8h25 : "Une opération antiterroriste a commencé à Slaviansk". Elle est dirigée par le centre antiterroriste du service de la sécurité d'Etat (SBU). Des forces provenant de toutes les unités de sécurité du pays y participent", annonce le ministre de l'Intérieur ukrainien Arsène Avakov sur sa page Facebook, selon l'agence de presse Interfax. Une riposte mise en place au lendemain de la prise d'assaut par des hommes cagoulés et armés de fusils automatiques du QG de la police et du siège de la SBU à Slaviansk, ville située à 150 km de la frontière russe, dans l'Est russophone de l'Ukraine. Ils ont également dressé des barrages aux entrées de la ville. Paris et Washington mettent en garde Moscou
La nuit dernière. Kerry met en garde Moscou. Le secrétaire d'État américain John Kerry a averti son homologue russe que Moscou devra faire face à des "conséquences supplémentaires" si la tension ne retombe pas avec l'Ukraine voisine et si les troupes russes ne se retirent pas de la frontière. 

Ce regain de tension intervient alors que l'Union européenne doit tenir une réunion quadripartite -Russie, Ukraine, Etats-Unis et UE - le 17 avril à Genève sur la crise ukrainienne. Les sanctions des Etats-Unis et de l'Union en réponse à l'annexion de la Crimée ont visé des individus, politiques et hommes d'affaires, sous forme de gels d'avoirs et de restrictions de visas. Samedi, le Canada a annoncé imposer des sanctions à l'encontre de deux personnes supplémentaires ainsi que contre une société criméenne d'hydrocarbures.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/en-direct-riposte-de-kiev-a-l-est-des-morts-et-des-blesses-8399243.html

jeudi 27 mars 2014

Près de 100.000 soldats russes massés le long de la frontière ukrainienne

Un chiffre bien supérieur aux plus de 20.000 hommes évoqué par les Etats-Unis...
La Russie a massé près de 100.000 soldats le long de sa frontière avec l'Ukraine, a affirmé jeudi le président du conseiller de sécurité nationale ukrainien, un chiffre bien supérieur aux plus de 20.000 hommes évoqué par les Etats-Unis.
«Près de 100.000 soldats sont stationnés à la frontière ukrainienne. Ils sont prêts à frapper depuis plusieurs semaines», a déclaré Andriy Parubiy lors d'une intervention par internet depuis Kiev avec l'Atlantic Council, un cercle de réflexion basé à Washington.

http://www.20minutes.fr/monde/1335285-pres-de-100-000-soldats-russes-masses-le-long-de-la-frontiere-ukrainienne

samedi 22 mars 2014

Assaut des forces russes contre une base ukrainienne en Crimée

Des forces russes ont encerclé samedi la base aérienne de Belbek, l'une des rares encore contrôlées par l'Ukraine en Crimée. Un assaut aurait commencé en milieu d'après-midi.

Des forces russes ont encerclé la base aérienne de Belbek en Crimée samedi après avoir adressé un ultimatum aux soldats ukrainiens pour obtenir leur reddition, a déclaré le vice-commandant ukrainien de la base. "Les forces russes déployées autour de notre aérodrome nous ont donné une heure pour nous rendre sinon ils lanceront l'assaut. Nous n'allons nulle part, nous allons voir en quoi consiste cet assaut", a dit Oleg Podovalov à Reuters. L'ultimatum était censé expirer à 12h30 GMT (13h30 en France). Après plusieurs heures de calme, des tirs ont été entendus sur la base vers 16h00 heure de Paris d'après plusieurs journalistes de Reuters et de l'AFP. Des forces armées, avec des véhicules  blindés, sont entrées dans la base aérienne en Crimée et ont tiré en l'air avec des armes automatiques. Un véhicule armé a forcé l'entrée de la base où un homme a pointé son arme sur les soldats ukrainiens. Une ambulance a également été vue sur place. Les militaires ukrainiens auraient été alignés dos au mur et désarmés par les forces russes.
Située sur une colline près de Sébastopol, la base de Belbek est l'une des rares installations militaires de Crimée toujours contrôlées par l'Ukraine après le rattachement de la péninsule à la Russie. Le drapeau ukrainien bleu et jaune flotte toujours au-dessus des bâtiments.
Des militants assaillent  une base aérienne
Dans le même temps, quelque deux cents hommes sans  armes ont envahi  une base aérienne ukrainienne à Novofedorivka, dans  l'ouest de la Crimée.  Ils criaient "Russie ! Russie !". Les assaillants ont pénétré dans la base aérienne ukrainienne à Novofedorivka, dans  l'ouest de la Crimée et  commencé à casser les fenêtres. Des militaires ukrainiens se sont barricadés à  l'intérieur des bâtiments et ont lancé des fumigènes sur les intrus à partir des toits.
"Pourquoi ne dîtes-vous rien ?"
Des officiers russes regardaient de l'extérieur les militants amener le  drapeau ukrainien et hisser celui,  blanc et bleu, de la marine russe. "Pourquoi ne dites-vous rien ?" a hurlé un soldat ukrainien posté sur le  toit. "C'est mon unité et je dois la défendre". Un officier de l'armée russe est ensuite entré dans le bâtiment pour  négocier avec les Ukrainiens, tandis que la foule des manifestants a été invitée à s'en aller.
Le récit d'une journaliste du Monde sur Twitter :
 
Le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense  en Crimée, Vladislav Seleznev, a indiqué, citant une source à l'intérieur de la base, que les  soldats s'étaient retranchés dans le bâtiment du QG de la base. "Il y a quelques habitants de la région parmi les assaillants, mais  beaucoup ne sont pas d'ici. Nous ne connaissons pas leurs visages", a dit cette  source à M. Seleznev.
Manifestation pro-russe à Donetsk
Quelque 4.000 personnes ont manifesté samedi à Donetsk, ville russophone de l'est de l'Ukraine, brandissant des drapeaux russes et demandant le retour du président déchu Viktor Ianoukovitch, l'enfant du pays. "Russie, aide-nous !", "Ianoukovitch, aide-nous !", ont scandé les manifestants, qui réclamaient également la démission de Serguiï Tarouta, milliardaire récemment nommé gouverneur de la région par les nouvelles autorités à Kiev. Les manifestants ont pour la première évoqué le retour de Viktor Ianoukovitch, destitué fin février par le Parlement à la suite du bain de sang dans la capitale ukrainienne (plus de 100 morts) et ayant fui vers la Russie.
42 kilos d'or chez un ex-ministre
La police ukrainienne a, quant à elle, découvert 42 kg d'or et 4,8 millions de dollars en liquide (3,5 millions d'euros) lors d'une perquisition dans les appartements de l'ancien ministre de l'Energie Edouard Stavitski. La perquisition a été menée dans le cadre d'une enquête pour corruption dans le secteur de l'énergie.
 

mardi 18 mars 2014

La Crimée bascule en Russie : le conflit entre dans une "phase militaire", annonce l'Ukraine

http://lci.tf1.fr/monde/europe/rattachement-de-la-crimee-a-la-russie-hausse-le-ton-8385124.html

Poutine a validé mardi matin un rattachement immédiat de la Crimée à la Russie. Ne reconnaissant pas ce rattachement, les pays de l'UE et les Etats-Unis condamnent unanimement la Russie et annoncent de nouvelles sanctions.

Le rattachement de la Crimée à la Russie signé par Poutine. Un discours ferme et une confrontation à venir assumée, si besoin, face aux Occidentaux : Vladimir Poutine est resté droit dans ses bottes mardi lors d'un discours solennel devant le Parlement russe mardi matin. Et en effet, les condamnations internationales n'ont pas tardé. Dans l'heure, elles ont commencé à pleuvoir après la signature du rattachement officiel de la Crimée à la Russie (voir les images de la signature ci-dessus), au surlendemain du référendum par lequel les électeurs de la presqu'île ont voté à près de 97% pour le rattachement à  la Russie.
Le conflit se militarise, après des tirs sur des soldats ukrainiens.  "Le conflit passe de la phase politique à une phase militaire", a déclaré le Premier ministre ukrainien Iatseniouk. "Aujourd'hui les troupes russes ont commencé à tirer sur nos  soldats. C'est un crime de guerre", a-t-il affirmé.    
L'Ukraine première à réagir. L'Ukraine a assuré qu'elle ne "reconnaîtra jamais la soi-disant  indépendance et le soi-disant accord sur le rattachement de la Crimée à la  Russie", selon les mots du porte-parole de la  diplomatie de Kiev, Evguen Perebyïnis, cité par l'agence Interfax. En milieu d'après-midi, le président par intérim Olexandre Tourtchinov a déclaré que "l'Ukraine et le monde entier ne reconnaîtront jamais l'annexion du territoire ukrainien"

Pour Hollande, une "nouvelle étape qui vient d'être franchie". La France "condamne" le rattachement de la Crimée à la Russie. Le président français a souligné que la France ne reconnaît "ni le référendum illégal", qui s'est tenu dans "cette région d'Ukraine", ni son rattachement à la Russie,  selon l'Elysée. "Le prochain Conseil européen les 20 et 21 mars prochains doit fournir  l'occasion d'une réponse européenne forte et coordonnée à la nouvelle étape qui vient d'être franchie", a poursuivi le chef de l'État français dans un  communiqué.

Pour Merkel, un décret "contre le droit international". L'Allemagne estime le rattachement "contre le droit international". "L'intégration (de la Crimée) dans la Fédération de Russie est, nous en sommes absolument convaincus, contre le droit international", a souligné la chancelière allemande Angela Merkel lors d'une conférence de presse avec son homologue portugais Pedro  Passos Coelho.

Londres suspend toute coopération militaire avec Moscou. Le Royaume-Uni juge "regrettable" que la Russie ait "fait le  choix de l'isolement", a déclaré le ministre britannique des Affaires  étrangères, William Hague, devant la Chambre des Communes à Londres, en faisant état de "probables" sanctions supplémentaires contre Moscou. Car déjà Londres a décidé de suspendre toute coopération militaire avec la Russie, y compris les licences d'exportation en  cours.
Obama propose une réunion des dirigeants du G7. Barack Obama a de son côté invité les dirigeants  du G7 et de l'Union européenne à se réunir la semaine prochaine à La Haye, en  marge du Sommet sur la sécurité nucléaire, pour débattre de la situation, a annoncé la Maison Blanche mardi. Le Conseil de sécurité" nationale (NSC) rappelle que les dirigeants du G7 ont suspendu les préparatifs en vue du sommet du G8 prévu à Sotchi en juin pour dénoncer la  "violation" de la souveraineté de l'Ukraine par Moscou. Le G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royhttp://lci.tf1.fr/monde/europe/rattachement-de-la-crimee-a-la-russie-hausse-le-ton-8385124.htmlaume-Uni) s'est élargi en 1998 à la Russie pour former le G8.
Washington dénonce une "confiscation de territoire". Joe Biden, le vice-président américain, a assuré que "l'isolement politique et économique de la Russie ne peut qu'augmenter si elle poursuit dans la même voie, et elle verra en fait de nouvelles sanctions de lahttp://lci.tf1.fr/monde/europe/rattachement-de-la-crimee-a-la-russie-hausse-le-ton-8385124.html part des Etats-Unis et de l'UE".