vendredi 30 septembre 2011

Libye: Les forces du CNT prennent l'aéroport de Syrte

Les forces du Conseil national de transition libyen (CNT) ont pris ce jeudi le contrôle complet de l'aéroport de Syrte, l'un des deux derniers bastions tenus par les forces restées fidèles à Mouammar Kadhafi, rapportent des journalistes de Reuters.
Au cours de la semaine écoulée, les forces du pouvoir intérimaire libyen ont lancé deux assauts sur Syrte avec le soutien aérien de l'Otan sans parvenir à déloger les combattants kadhafistes retranchés dans la ville côtière.

http://www.20minutes.fr/ledirect/796834/libye-forces-cnt-prennent-aeroport-syrte

jeudi 29 septembre 2011

Journalistes espionnés: vers une mise en examen du procureur Courroye

Le procureur de Nanterre Philippe Courroye a été convoqué en vue d'une mise en examen par la juge d'instruction parisienne en charge de l'enquête sur la violation des sources de trois journalistes du Monde dans l'affaire Bettencourt.
Sylvia Zimmermann "est très, très déterminée. Elle ira jusqu'au bout", a prévenu une source proche du dossier, alors que le procureur Courroye s'est indigné d'une "mise en cause calomnieuse".

La magistrate, en charge d'une information judiciaire notamment pour "atteinte au secret des correspondances par personne dépositaire de l'autorité publique", tente de déterminer si le magistrat, irrité par l'annonce d'une perquisition par le quotidien, a illégalement tenté de découvrir qui informait en 2010 deux journalistes du Monde travaillant sur l'affaire Bettencourt.

Elle travaille sur un autre volet, visant cette fois la police. Sur cet aspect, les patrons de la police nationale (DGPN) et du renseignement intérieur (DCRI), Frédéric Péchenard et Bernard Squarcini, devraient être entendus courant octobre en qualité de témoins assistés.

Concernant Philippe Courroye, Le Monde publie des extraits d'une audition d'un enquêteur de l'Inspection générale des services (IGS, la police des polices) qui pourrait s'avérer compromettante pour un magistrat réputé proche du pouvoir, ce dont il se défend.

Le policier y explique que la surveillance téléphonique des journalistes avait été menée par son service en 2010 à l'instigation du cabinet de Philippe Courroye qui "demandait très précisément les fadettes des deux journalistes" du quotidien, Raphaëlle Bacqué et Jacques Follorou.

L'IGS, dont les locaux ont été perquisitionnés mardi, a "rendu compte à sept reprises au parquet de Nanterre entre le 9 septembre et le 6 octobre 2010" et "à chaque fois, les magistrats nous demandaient de pousser nos investigations", détaille le policier.

La juge devrait également entendre comme témoin assisté Marie-Christine Daubigney, bras droit de Philippe Courroye au parquet de Nanterre.

Dans un communiqué, le procureur et son adjointe "s'indignent de cette mise en cause calomnieuse, contestent formellement les infractions visées et émettent les plus grandes réserves sur la régularité de la procédure engagée". L'avocat de Philippe Courroye, Me Jean-Yves Dupeux, a indiqué à l'AFP qu'il envisageait une plainte pour dénonciation calomnieuse.

Mme Zimmermann devrait également entendre MM. Péchenard et Squarcini dans l'autre volet de cette affaire. Les deux responsables policiers devront expliquer dans quelles circonstances a été menée par la DCRI, à l'été 2010, une enquête visant à identifier la source d'un troisième journaliste du Monde, Gérard Davet, travaillant également sur l'affaire Bettencourt.

Pour l'heure, MM. Péchenard et Squarcini ont reçu le soutien de Claude Guéant, qui a rappelé qu'à l'époque des faits, il n'était pas encore ministre de l'Intérieur, poste alors occupé par Brice Hortefeux.

"Je condamnerai ce qu'a fait la DCRI si la justice dit que c'est irrégulier" et pour l'heure elle "ne l'a pas dit", a récemment répondu le ministre aux députés socialistes qui l'interpellaient.

Début septembre, Frédéric Péchenard a assumé avoir ordonné l'enquête visant à identifier la source des fuites dans l'enquête Bettencourt.

Cette saga familiale a viré à l'été 2010 au scandale politico-financier. L'ex-comptable de la milliardaire Liliane Bettencourt, Claire Thibout, a confirmé mercredi dans Libération les accusations qu'elle avait portées devant les enquêteurs. Elle a notamment répété l'épisode des 50.000 euros qui auraient été destinés à Eric Woerth, trésorier de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

M. Woerth n'est pour l'heure pas judiciairement mis en cause dans ce dossier, désormais instruit à Bordeaux.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hEOxPYAw6ihilhHyDGqrdMQzXIFQ?docId=CNG.b7fb8d19a7464b44e5d92e27bcaaacfb.541

mardi 27 septembre 2011

Les femmes obtiennent le droit de vote en Arabie Saoudite

Avancée politique et sociale historique en Arabie Saoudite : les femmes ont désormais le droit de vote. Le roi Abdallah en a décidé ainsi ce dimanche, une décision soudaine et radicale dans ce pays musulman ultra-conservateur.
Les femmes pourront aussi se présenter aux conseils municipaux.
“Je crois que grâce à ces décisions, déclare cette professeure de sociologie politique, il va être permis à la femme saoudienne, pour la première fois dans l’histoire de l’Arabie Saoudite, d’avoir un espace de participation politique.”
L‘évolution, dans son principe, est très forte et démontre la volonté de réformes du roi Abdallah. Mais en pratique, et alors que seule la moitié des sièges des assemblées locales sont désignées au suffrage populaire, le droit de vote aux femmes ne va pas changer grand-chose :
“Honnêtement, j’ai vraiment cru au début qu’il s’agissait d’une blague, déclare Massoud Shadjareh, de la Commission des Droits de l’Homme musulmans. Dans une société comme la société saoudienne où personne ne peut influer sur la vie politique, la réalité est celle d’une dictature totale, et vous savez, donner le droit de vote aux femmes… voter pour quoi ? Ah oui, voter pour diriger le voisinage local…”
En Arabie Saoudite, les femmes n’ont pas le droit de conduire, et doivent avoir l’autorisation d’un tuteur pour voyager.
Leur accès aux urnes et leur éligibilité est désormais actée, mais il ne sera effectif qu’aux prochaines municipales, en 2015.
http://fr.euronews.net/2011/09/26/les-femmes-obtiennent-le-droit-de-vote-en-arabie-saoudite/

lundi 26 septembre 2011

Syrie: deux ministres interdits d'accès en Europe

L'Union européenne a renforcé samedi ses sanctions à l'encontre de la Syrie interdisant à partir de samedi l'accès à l'Europe aux ministres syriens de la Justice et de l'Information, Tayseer Wala Awwad et Adnan Hassan Mahmoud, rapporte le Journal officiel de l'UE.
L'UE a également interdit les nouveaux investissements dans le secteur pétrolier syrien et l'exportation de billets de banque et de monnaie par des opérateurs européens à destination de la banque centrale syrienne. Les avoirs européens des deux ministres concernés seront gelés. Six sociétés syriennes - Addounia TV, Cham Holding, El-Tel Co., Ramak Constructions Co., Souruh Company et Syriatel - ont été rajoutées à la liste noire de l'UE.
Il s'agit du septième train de sanctions européennes à l'encontre de Damas qui reste sourd aux protestations internationales et ne cesse de réprimer le mouvement de contestation contre le régime de Bachar al-Assad depuis plus de six mois.
Selon l'opposition et les défenseurs des droits de l'Homme, la répression de la révolte populaire en Syrie par les forces de sécurité aurait déjà fait plus de 2.700 morts. Pour sa part, Damas officiel dément ce chiffre et affirme que près de 700 militaires et policiers ont été tués par des "éléments terroristes armés" et évalue à 700 le nombre des victimes parmi les manifestants.
Ces nouvelles sanctions s'ajoutent à l'interdiction d'importer du pétrole brut en provenance de Syrie adoptée le 2 septembre. Au total, 74 personnes et entités liées au régime de Bachar al-Assad sont déjà visées par les sanctions européennes.
http://fr.ria.ru/world/20110924/191204135.html

dimanche 25 septembre 2011

LIBYE. Kadhafi "va bien", affirme sa fille Aïcha

Aïcha Kadhafi, la fille du dirigeant libyen déchu, a assuré vendredi 23 septembre que son père se portait bien et combattait sur le terrain. Aïcha Kadhafi s'en est également pris aux nouvelles autorités qu'elle a qualifiées de traîtres, dans une intervention téléphonique sur la chaîne Arraï basée en Syrie.
"Soyez tranquilles, votre grand leader va bien, il porte les armes et combat sur les fronts", a déclaré Aïcha Kadhafi sur la chaîne qui diffuse régulièrement des messages de dignitaires de l'ancien régime. "Vous pouvez être fiers de votre leader", a-t-elle ajouté. Et d'appeler le "peuple résistant" de Libye à se "soulever" contre les nouvelles autorités qualifiées de "traîtres".
Aïcha Kadhafi, qui s'est réfugiée en Algérie avec deux de ses frères et sa mère, a qualifié "le nouveau gouvernement" de "mascarade". Le Conseil national de transition (CNT), issu de la rébellion débutée mi-février contre le régime, dirige le pays depuis la chute du colonel Kadhafi, toujours en fuite.
Aïcha Kadhafi s'en est pris aux responsables du CNT, citant notamment Mahmoud Jibril, numéro deux du Conseil, Abdelhafiz Ghoga, vice-président du CNT et Abdelhakim Belhadj, commandant militaire de Tripoli. Des hommes qu'elle qualifie de "traîtres qui ont rompu leur serment d'allégeance" au régime du colonel Kadhafi.
Mouammar Kadhafi reste introuvable, de même que ses autres fils encore vivants.
Le CNT se réunit
Le CNT doit se réunir samedi pour discuter de la composition du gouvernement de transition. La réunion doit commencer avant midi et sera suivie d'une conférence de presse du président du CNT, Moustapha Abdeljalil.
Celui-ci doit également informer les membres du Conseil "de ses entretiens à New York, où il a pris part aux travaux de l'Assemblée générale de l'ONU", affirme un responsable.
Un autre membre du CNT déclare que la réunion sera "déterminante concernant l'annonce d'un gouvernement provisoire", et estime qu'il est nécessaire de "parvenir à un accord sur le gouvernement avant la libération de toute la Libye".
Un troisième responsable du CNT s'exprimant sous le couvert de l'anonymat s'est toutefois montré sceptique, évoquant des désaccords internes.
Les rebelles sont dans Syrte
Sur le terrain, les combattants pro-CNT font face depuis plusieurs jours à une résistance opiniâtre dans les fiefs pro-Kadhafi. Vendredi, ils sont toutefois entrés à Syrte, région natale de Mouammar Kadhafi, sans rencontrer de résistance des troupes loyaliste, annonce un commandant.
"Nos combattants contrôlent maintenant la porte orientale de Syrte", a-t-il déclaré. "Ils ont dépassé la porte de deux kilomètres et tiennent des positions. Techniquement, nous pouvons dire que nous sommes entrés à Syrte par l'est".
Plus tôt cette semaine, les anti-Kadhafi avaient rencontré une âpre résistance près de Soultana, à environ 25 km de Syrte.
Les quatre derniers jours, ils n'avaient pas progressé en direction de Syrte et avaient même dû arrêter les combats faute de munitions.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110924.OBS1017/libye-kadhafi-va-bien-affirme-sa-fille-aicha.html

samedi 24 septembre 2011

Karachi : Hortefeux a alerté Gaubert

"On m'a dit dimanche que Thierry Gaubert n'allait pas bien. Comme vous le savez, c'est un ami. Je l'ai donc appelé le lendemain pour avoir de ses nouvelles. Je ne savais pas qu'il était en garde à vue. Quand il a décroché, c'est lui qui me l'a dit", a déclaré vendredi Brice Hortefeuxà l'AFP. "Je ne sais pas pourquoi il avait son téléphone avec lui en garde à vue, mais il se trouve qu'il a répondu. C'est la preuve que je n'ai jamais eu accès à aucun élément du dossier" de l'enquête sur l'affaire Karachi "puisque je n'étais pas au courant", a ajouté Brice Hortefeux
Ces déclarations interviennent alors que l'avocat des familles des victimes de l'attentat de Karachi, Me Olivier Morice, a affirmé jeudi soir sur Canal+ que Brice "Hortefeux a été en contact" avec Thierry Gaubert lors de sa garde à vue, qualifiant cette situation d'"absolument inadmissible et scandaleuse". "Cela démontre les méthodes qui sont utilisées par l'Elysée dans ce dossier", avait-il dit.
"Ils ont énormément de choses"Brice Hortefeux a également expliqué avoir appelé le 14 septembre Thierry Gaubert, à partir de "rumeurs de presse" sur le fait que sa femme, Hélène, "balançait beaucoup" dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Karachi. "Il s'agissait juste d'une conversation entre amis après avoir eu vent de ces rumeurs", a-t-il précisé, alors que le Monde.fr a publié une partie de la conversation téléphonique. "Je n'ai jamais eu accès au moindre élément sur cette enquête", a-t-il affirmé. "Si j'avais eu accès au procès-verbal" d'Hélène de Yougoslavie, "j'aurais donné des éléments précis dans la conversation", a-t-il ajouté, en assurant que Le Nouvel Observateur avait déjà affirmé, avant cet appel téléphonique, qu'Hélène Gaubert avait raconté beaucoup de choses aux enquêteurs. "Je suis stupéfait que cet appel puisse faire le moindre sujet. Il y a dix jours que toutes ces rumeurs sur les déclarations de Mme Gaubert circulent", a-t-il dit.

Selon la retranscription de la conversation publiée par Le Monde, Brice Hortefeux, très proche du président
Nicolas Sarkozy, a déclaré à Thierry Gaubert :
-
"Elle balance beaucoup apparemment, Hélène".
-
"Qu'est-ce que tu as comme infos là-dessus, toi, parce qu'elle me dit qu'elle dit rien?"
, répond Thierry Gaubert.
-"Ça m'embête de te le dire par téléphone. Il y a beaucoup de choses hein", assure l'ex-ministre de l'Intérieur. "Ils ont énormément de choses", dit encore M. Hortefeux. "T'as eu Bazire, parce que visiblement, il est lui dedans dans cette histoire", ajoute-t-il.



Suite à ces révélations, l'avocat des parties civiles et les syndicats de magistrat ont réclamé l'ouverture d'une enquête pour déterminer dans quelle mesure l'ex-ministre de l'Intérieur a pu avoir accès ou non au dossier d'instruction. Dans le cadre de l'enquête sur le volet financier de l'attentat de Karachi du juge Renaud van Ruymbeke, Thierry Gaubert, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, a été mis en examen mercredi et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur, l'a été jeudi.http://lci.tf1.fr/france/justice/karachi-hortefeux-a-alerte-gaubert-6726436.html

vendredi 23 septembre 2011

Affaire Karachi : Bazire mis en examen

Après Thierry Gaubert mercredi soir, le juge Renaud Van Ruymbeke a décidé de la mise en examen de l'ancien directeur de campagne d'Edouard Balladur, Nicolas Bazire, dans le volet financier du dossier Karachi. L'homme âgé de 47 ans est poursuivi pour complicité d'abus de biens sociaux et a été laissé en liberté sans contrôle judiciaire. Le magistrat enquête sur un éventuel financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 par le biais de rétrocommissions versées dans le cadre de contrats d'armement.
Nicolas Bazire a fait part de son "absence totale d'implication" dans la signature de contrats d'armement au coeur de l'enquête, a déclaré à l'AFP son avocat Jean-Yves Liénard. Il a également jugé "fantaisistes" les témoignanges selon lesquels il aurait reçu des valises de billets en provenance de Suisse durant la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, dont il était le directeur de campagne.

Des valises "volumineuses de billets"

Le nom de Nicolas Bazire – qui fut également le témoin de mariage de Nicolas Sarkozy – a été cité devant le juge par plusieurs témoins. Ils affirment que l'ancien directeur de campagne possédait un coffre-fort dans son bureau destiné à entreposer "les grosses sommes". Jeudi matin, après cette mise en examen, le titre du géant mondial du luxe LVMH – Nicolas Bazire est membre du comité exécutif – était en chute à la Bourse de Paris, affecté par la dégringolade du marché.
Mais certaines révélations ont été données aux enquêteurs par les anciennes compagnes de Thierry Gaubert, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, et Ziad Takieddine, intermédiaire dans des contrats d'armement. En effet, la princesse Hélène de Yougoslavie a indiqué, selon Le Nouvel Obs, que son mari – dont elle est séparée et qui a été mis en examen mercredi – a accompagné en Suisse l'homme d'affaires Ziad Takieddine pour aller chercher des valises "volumineuses de billets" durant la période 1994-95. D'après elle, c'est Nicolas Bazire qui, ensuite, rapportait les "mallettes" en France.
D'autres révélations émanent aussi de l'ancienne épouse de Ziad Takieddine, Nicola Johnson, qui a témoigné devant les enquêteurs. Parallèlement, des documents et des photos sur le patrimoine, mais aussi sur les négociations de contrats d'armement et les fréquentations politiques de son ex-mari ont été révélés par Mediapart. Le patrimoine, évalué à une centaine de millions d'euros, comporte notamment un prestigieux hôtel particulier dans le XVIe arrondissement de Paris, une villa au cap d'Antibes et une autre à Londres. Ziad Takieddine a également été mis en examen le 14 septembre pour "complicité et recel d'abus de biens sociaux" dans cette affaire.

jeudi 22 septembre 2011

Le nouveau régime libyen triomphe à l'ONU

Le drapeau du nouveau régime libyen a été hissé mardi 20 septembre aux Nations unies où son chef Moustapha Abdeljalil s'est entretenu avec les grands de ce monde, pendant que Mouammar Kadhafi brocardait "une mascarade" et restait insaisissable.
Le numéro deux du Conseil national de transition (CNT), Mahmoud Jibril, a affirmé à New York que la Libye serait dotée d'un gouvernement "dans une semaine à dix jours maximum".


La Libye retrouve son drapeau - no comment par nocommenttv

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110921.OBS0744/video-le-nouveau-regime-libyen-triomphe-a-l-onu.html

mardi 20 septembre 2011

Libye: violents combats contre des pro-Kadhafi à Bani Walid

De violents combats opposaient lundi les forces des nouvelles autorités libyennes aux partisans du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi à Bani Walid, a annoncé Abdallah Kenchil, un responsable local du Conseil national de transition (CNT).
"Les révolutionnaires sont entrés ce matin à Bani Walid et livraient une rude bataille" aux partisans du colonel Kadhafi dans cette oasis située à 170 km au sud-est de Tripoli, a déclaré M. Kenchil à l'AFP.

Selon lui, la libération de Bani Walid, l'une des principales villes encore fidèles à l'ancien "Guide" en fuite, est une "affaire réglée et se sera fait dans les deux prochains jours".

Dimanche, les combattants du CNT avaient cependant dû se replier à six kilomètres en dehors de la ville, après une contre-attaque des pro-Kadhafi.

"Nous nous sommes repliés en raison de l'intensité des bombardements des forces loyalistes contre nos positions", a expliqué un combattant pro-CNT à l'AFP.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j-cvOVHsJAzUMHMkBdI92_dfgpDw?docId=CNG.661a8bd9c336bd26fc94dc86f4a7d9d5.741

lundi 19 septembre 2011

La résistance des partisans de Kadhafi

Dans la nuit, les troupes du CNT avaient dû se replier en raison de la résistance des pro-Kadhafi à Syrte. C'est de cette région, à l'est de Tripoli, qu'est originaire Mouammar Kadhafi. Les hommes du Conseil national de transition se sont repliés sans pouvoir sécuriser les positions qu'ils avaient conquises. Ils ont également dû reculer à Bani Walid (sud-est de Tripoli).

Les combattants restés fidèles à Mouammar Kadhafi opposant depuis trois jours une résistance farouche à Syrte et Bani Walid que les forces du nouveau régime tentent de conquérir.

A Syrte, au moins 24 combattants du Conseil national de transition ont été tués et 40 personnes blessées par les pro-Kadhafi. Ceux-ci utilisent roquettes, obus et artillerie lourde mais aussi tireurs embusqués pour défendre leurs bastions. Parmi les blessés figurent un journaliste français, Olivier Sarbil, photographe indépendant basé à Bangkok, grièvement atteint par des éclats de projectiles.

Pourtant au moins 6000 combattants du CNT ont été mobilisés sur ce front, selon un commandant du Conseil militaire de Misrata, Salem Jeha, qui a affirmé que ses hommes contrôlaient l'aéroport et une importante base aérienne. Mais selon un combattant revenu du front, malgré ce déploiement massif, seul un petit nombre d'hommes combattaient. "Nous ne tenons même pas 5 % de Syrte parce que nous ne faisons que pénétrer puis ressortir".

Malgré la bataille féroce, le porte-parole de la branche militaire du CNT, Ahmad Bani, a affirmé que la prise de contrôle de Syrte et Bani Walid était une affaire de "quelques jours". Et une annonce de la chute de ces deux villes serait suffisante pour vaincre la résistance des "mercenaires" à Sebha, dernier des bastions pro-Kadhafi à 750 km au sud de Tripoli, ajoutent les partisans du CNT.

http://info.france2.fr/revolutions-arabes/la-resistance-des-partisans-de-kadhafi-70440882.html

dimanche 18 septembre 2011

Syrie : la France s'implique

La France a noué cette semaine le dialogue avec l'opposition syrienne et maintient ainsi la pression sur le régime de Bachar el-Assad, a déclaré, vendredi, le ministère des Affaires étrangères. Le gouvernement français "développe ses contacts" avec les opposants syriens, a dit le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero, sans préciser, pour des raisons de sécurité, quels étaient ses interlocuteurs. Réunis à Istanbul, des opposants syriens ont présenté une liste de 140 membres de leur "conseil national" (CNS). Soixante pour cent des membres du Conseil, dont la création avait été annoncée le 23 août, vivent en Syrie.

Un autre mouvement d'opposition syrien doit se réunir ce week-end à Paris. Des représentants du CNS devraient être présents. La communauté internationale condamne de manière quasi unanime la répression orchestrée par Damas, mais déplore l'absence d'interlocuteur dans l'opposition. "La France salue la formation à Istanbul du conseil national syrien", a dit Bernard Valero. "Toute initiative pour unifier l'opposition et préparer le chemin vers une Syrie démocratique qui respecte ses citoyens est la bienvenue."
Le conseil national salué

Paris fait pression pour obtenir une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies condamnant une répression brutale qui a fait plus de 2 500 morts, mais se heurte à l'opposition de la Chine et de la Russie, membres permanents. Nicolas Sarkozy a été le premier chef d'État à reconnaître le Conseil national de transition libyen. Il est trop tôt pour faire de même avec l'opposition syrienne, mais Paris "écoute" ce qu'elle à dire, a dit Bernard Valero.
La France "salue la formation à Istanbul d'un conseil national syrien" et a réagi "avec horreur" à l'information selon laquelle un enfant de huit ans aurait été torturé et assassiné en Syrie, a déclaré, vendredi, le ministère français des Affaires étrangères. "Toutes initiatives visant à unifier l'opposition et à ouvrir la perspective d'une Syrie démocratique et respectueuse de tous ses citoyens sont positives", a souligné dans une déclaration le porte-parole du ministère, Bernard Valero. Il a de nouveau dénoncé la "politique de répression brutale" du régime syrien, qui cherche, selon lui, "à diviser les communautés".
Un enfant de huit ans tué

Bernard Valero a, dans une déclaration séparée, affirmé avoir "appris avec horreur qu'un enfant de huit ans aurait été torturé et assassiné en Syrie". "Si cette information épouvantable était confirmée, elle serait une nouvelle preuve de la barbarie du régime syrien, qui s'enfonce dans l'horreur, qui rompt avec les derniers tabous et qui n'hésite pas à s'attaquer à des enfants pour terroriser sa population", a-t-il ajouté.

Le porte-parole n'a donné aucune indication sur l'identité de cet enfant ni les circonstances de la découverte de son cadavre. Interrogé pour savoir ce qui lui permettait de dire que le régime syrien était responsable de sa mort, Bernard Valero s'est borné à répondre : "un certain nombre d'informations".
http://www.lepoint.fr/monde/syrie-la-france-s-implique-16-09-2011-1374087_24.php

samedi 17 septembre 2011

Tentative de cambriolage chez l'avocat de l'ex-comptable

Le domicile de l'avocat de l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Me Antoine Gillot, a été la cible d'une tentative de cambriolage il y a une dizaine de jours dans laquelle il ne veut voir qu'une "coïncidence", a-t-il dit confirmant une information de RTL.

"Je n'en tire aucune conséquence. Rien n'a été dérobé, rien n'a disparu. A priori, ils ne sont pas rentrés, la porte n'a pas été ouverte", a déclaré le conseil de Claire Thibout.

"Si c'est lié à l'affaire Bettencourt, ils ne sont pas doués. Parce qu'à part bousiller ma serrure... Je pense que c'est une coïncidence", a insisté Me Gillot, qui a déposé plainte dans un commissariat du centre de Paris. "Je me refuse depuis le début de cette affaire à tomber dans une parano permanente", a-t-il ajouté.
Mme Thibout a été entendue comme témoin mercredi par le juge d'instruction bordelais Jean-Michel Gentil. Me Gillot avait expliqué que sa cliente avait "l'intention de répéter ce qu'elle a déjà déclaré devant les services de police" sur "les
remises d'espèces qu'elle effectuait au sein de la maison Bettencourt" et dont la justice cherche à établir si une partie a pu être
destinée à des financements politiques occultes.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/affaire-bettencourt-tentative-de-cambriolage-chez-l-avocat-de-l-ex-comptable-16-09-2011-1432517.php

vendredi 16 septembre 2011

La Nasa dévoile son projet de fusée habitée vers Mars

Les Américains envisagent d'envoyer des hommes sur la planète rouge dans les années 2030.

Le patron de la Nasa, Charles Bolden, a présenté mercredi, dans l'enceinte du Congrès, à Washington, la nouvelle fusée américaine destinée à l'exploration spatiale habitée vers la Lune, vers un astéroïde, Mars et au-delà. Le lancement d'essai est prévu en 2017 suivi, quatre ans plus tard, des premiers vols d'astronautes.
«Ce nouveau système de lancement créera des emplois aux États-Unis bien rémunérés, assurera le maintien du leadership américain dans l'espace et inspirera des millions de personnes autour du monde», a déclaré cet ancien astronaute en présence de plusieurs sénateurs démocrates et républicains. «Tout comme j'ai été fier de voler dans la navette spatiale, les enfants d'aujourd'hui peuvent maintenant rêver de voler un jour sur Mars», a-t-il ajouté.
Baptisé SLS (Space Launch System), ce véhicule d'exploration lointaine - le premier conçu par la Nasa depuis la fusée Saturne V qui a permis aux États-Unis d'envoyer des hommes sur la Lune il y a quarante ans - emprunte beaucoup à la navette spatiale dont le dernier exemplaire, Atlantis, a volé en juillet après trente ans de service.
Ainsi le premier étage de SLS sera propulsé par les mêmes moteurs cryogéniques RS-25D/E que ceux de la navette alimentés par un mélange d'hydrogène et d'oxygène liquides à très basse température. Idem pour le moteur J-2X du second étage. La fusée sera également équipée de deux accélérateurs ou boosters à poudre, à l'instar de la navette et de la fusée européenne Ariane.

Nouveau programme

Compte tenu du contexte budgétaire, des éléments du programme Constellation, initié par George W. Bush en 2004 et abandonné par son successeur l'an passé, vont être intégrés à ce nouveau programme. C'est le cas de la capsule Orion, rebaptisée MPCV (Multi-Purpose Crew Vehicle) et destinée au transport d'astronautes qui sera installée sur le haut de la fusée. Modulable, SLS pourra emporter une charge totale (hommes, fret, équipements scientifiques) comprise entre 70 et 130 tonnes.
Selon John Logsdon, ancien directeur du Space Policy Institute, à Washington, le coût total du projet est estimé à 35 milliards de dollars. La première mission vers un astéroïde est prévue en 2025 avant un atterrissage sur la planète rouge dans les années 2030.
http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/09/14/01008-20110914ARTFIG00796-la-nasa-devoile-son-projet-de-fusee-habitee-vers-mars.php

jeudi 15 septembre 2011

La Turquie lâche le régime syrien, craint une guerre civile

Le peuple syrien ne croit pas (Bachar) al-Assad, moi non plus": cette phrase de Recep Tayyip Erdogan, lancée durant sa tournée dans le monde arabe, résonne comme l'aveu que le Premier ministre turc a décidé de lâcher celui qu'il qualifiait d'"ami", il y a encore quelques mois.
"Alors que le bilan des civils tués ne cesse d’augmenter en Syrie, nous constatons que les réformes ne se sont pas matérialisées et que (les dirigeants) n’ont pas parlé honnêtement", a regretté mardi M. Erdogan, en visite au Caire, première étape d'une tournée dans trois pays du "Printemps arabe".
"C’est incroyable. Le peuple syrien ne croit pas Assad, moi non plus. Nous ne le croyons plus", a-t-il ajouté, signe que les relations privilégiées, tant économiques que politiques, forgées depuis plusieurs années entre son gouvernement islamo-conservateur et la Syrie, sont aujourd'hui au plus bas.
"On peut parler d'une rupture dans les rapports bilatéraux", estime Oytun Orhan, du Centre d'études stratégiques du Moyen-Orient (ORSAM), basé à Ankara.
Pour cet analyste, la rupture a été consommée lors d'une visite du chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu à Damas début août, où les dirigeants syriens ont fait la sourde oreille à ses conseils pour l'arrêt immédiat de la répression des manifestations anti-gouvernementales, qui a fait selon l'ONU plus de 2.600 morts depuis mars.
Depuis, Ankara ne cesse de critiquer crescendo M. Assad, avec lequel M. Erdogan a entretenu ces dernières années des liens d'amitié, mais sans pour autant appeler franchement à son départ comme l'ont fait les Etats-Unis et l'Union européenne.
"Le régime syrien autocratique est tout simplement incapable de faire les changements démocratiques réclamés par la communauté internationale, ça n'est pas possible", commente M. Orhan.
M. Erdogan, qui effectue cette semaine une tournée en Egypte, Tunisie et Libye, et qui vante volontiers le système politique turc, mariage selon lui réussi de l'islam et de la démocratie, a aussi mis en garde contre une guerre civile en Syrie.
"Je crains que les choses ne tournent à la guerre civile entre alaouites et sunnites", a-t-il déclaré dans un entretien publié mardi par le journal égyptien Al-Chourouk.
La minorité alaouite, branche de l'islam chiite, détient les postes-clés du pouvoir en Syrie.
"Nous savons que l'élite alaouite domine au sein du régime, de l'armée et des forces de sécurité", a ajouté M. Erdogan. "La colère du peuple est dirigée contre eux, non seulement parce qu'ils sont un instrument du gouvernement, mais aussi en raison de leur confession, et le régime syrien joue cette carte dangereuse".
Selon un haut responsable turc, une guerre civile en Syrie serait "désastreuse" pour la Turquie, pays voisin de la Syrie, majoritairement sunnite mais qui compte lui aussi différentes communautés, dont une forte minorité kurde, installée des deux côtés de la frontière.
"Les conséquences seraient énormes pour la Turquie, que ce soit pour la sécurité ou pour les échanges", a-t-il dit à l'AFP, sous couvert d'anonymat.
La Turquie accueille actuellement quelque 7.000 réfugiés syriens, qui ont fui la répression dans leur pays.
Incapable de faire entendre ses conseils et mises en garde répétés au régime syrien, Ankara tente malgré tout de faire pression sur Damas, en accueillant sur son sol depuis avril des réunions de dissidents syriens.
Des opposants syriens doivent ainsi présenter jeudi à Istanbul la liste des membres d'un "Conseil national", censé représenter toutes les grandes forces de la contestation, et destiné à coordonner leur lutte contre le régime.
http://www.liberation.fr/depeches/01012359855-la-turquie-lache-le-regime-syrien-craint-une-guerre-civile

mercredi 14 septembre 2011

Le chef d'Al-Qaïda affirme soutenir le "printemps arabe"

Le réseau Al Qaïda a diffusé une vidéo dans laquelle le successeur d'Oussama ben Laden, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri, fait part de son soutien au "printemps arabe. Al-Qaïda, affirme al-Zawahiri, "soutient les révolutions arabes et espère qu'elles établiront un islam authentique et des gouvernements fondés sur la charia", la loi islamique. Ces révolutions "populaires sont une forme de défaite pour les Etats-Unis", ajoute-t-il.

Intitulée "L'aube d'une victoire imminente", la vidéo, longue d'une heure, a été diffusée à l'occasion du dixième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001. Une partie du document concerne Oussama ben Laden : il s'agit du message trouvé par les forces spéciales américaines lors de l'assaut contre sa résidence. Cet extrait avait déjà été diffusé par Washington mais sans bande sonore. Ben Laden y promet aux Americains de "finir comme les esclaves" de multinationales et de "l'argent juif".

mardi 13 septembre 2011

Un réfugié politique tunisien veut porter plainte contre MAM

La Tunisie, le sparadrap de Michèle Alliot-Marie. Un réfugié politique tunisien installé sur la Côte d'Azur s'apprête à déposer une plainte contre MAM pour "trafic d'influence" et "mise en danger de la vie d'autrui". Faouzi Mahbouli a fait l'objet d'une demande d'extradition alors que MAM était ministre des Affaires étrangères. Le 20 décembre dernier, Tunis réclame à Paris l'expulsion de Mahbouli, spolié de l'enseigne française Bricorama par Imed Trabelsi, un neveu de l'épouse de Ben Ali. Réfugié politique, Mahbouli est en principe inexpulsable, sauf s'il commet des actes criminels d'une particulière gravité dans son pays d'accueil.

Alors que le suicide de Mohamed Bouazizi lance la révolte contre le régime de Ben Ali, le Quai d'Orsay répond favorablement à la demande de Tunis, le 22 décembre. "Pour obtenir une telle décision en moins de 48 heures, Michèle Alliot-Marie est forcément intervenue", avance Mahbouli. Arrêté, placé en garde à vue, il fait état de sa qualité de réfugié politique. Mais les policiers qui procèdent à son audition "oublient" de le mentionner, selon lui. "La mesure privative de liberté s'inscrivait bien dans le cadre juridique de l'extradition", assure maître Michael Bismuth, son avocat. Au bout de 20 heures de garde à vue et son défèrement, Faouzi Mahbouli est libéré. La Tunisie nouvelle annule, en juin 2011, la procédure à l'encontre de l'homme d'affaires.
Contactée lundi matin par Le Point.fr, Michèle Alliot-Marie n'était pas joignable. http://www.lepoint.fr/invites-du-point/sihem-souid/un-refugie-politique-tunisien-veut-porter-plainte-contre-mam-12-09-2011-1372311_421.php

lundi 12 septembre 2011

Un accueil triomphal à Tripoli pour la venue du chef du CNT

C'est la première visite de Moustapha Abdeljalil dans la capitale libyenne depuis le début de l'insurrection. Kadhafi introuvable, la Guinée-Bissau l'accueillerait «à bras ouverts», selon son premier ministre.

«Un symbole énorme»

Un accueil triomphal lui a été réservé. Moustapha Abdeljalil, le président du Conseil national de transition (CNT), est arrivé samedi à Tripoli, sur la base militaire de Metiga, où des centaines de personnes ont tenté de l'approcher. Un cordon de sécurité a dû être installé pour le protéger. C'est la première fois depuis le début du soulèvement contre Mouammar Kadhafi qu'il s'y rend, le CNT siégeant pour l'instant à Benghazi, dans l'est de la Libye«C'est un symbole énorme parce que cela veut dire que l'ère Kadhafi a pris fin», a déclaré le «ministre» de l'Intérieur des nouvelles autorités, Ahmed Darrad. La visite revêt de l'importance même si le CNT n'envisage pas de déménager immédiatement à Tripoli. Moustapha Abdeljalil a précisé que son déplacement à Tripoli était «provisoire» et que le transfert définitif du CNT aurait lieu «après la libération» totale du pays.
» Tripoli se prépare à accueillir son nouveau gouvernement

Kadhafi «bienvenu» en Guinée-Bissau

«Si Kadhafi demande à venir en Guinée-Bissau, nous l'accueillerons à bras ouverts et nous assurerons sa sécurité», a déclaré le premier ministre de la Guinée-Bissau Carlos Gomes Junior, sur les ondes de la radio RDP à Bissau. Le pays a entretenu des relations étroites avec le régime de Kadhafi, qui a largement investi dans des hôtels, l'agriculture et les noix de cajou, et qui lui a aussi fourni des armes.
Par ailleurs, la Guinée-Bissau n'a pas ratifié la Convention instituant la Cour pénale internationale (CPI), et n'est donc pas liée aux poursuites qui visent aujourd'hui l'ex-dirigeant libyen, visé par un mandat d'arrêt international émis par la cour et qui fait également l'objet d'un avis de recherche d'Interpol.
Le «Guide» libyen est toujours introuvable. Mais des sources concordantes ont vu un nouveau convoi d'une «douzaine de véhicules» transportant certains de ses proches arriver vendredi à Agadez, dans le nord du Niger.

Le front à Beni Oulid, en attente d'une décision des combattants


Attaquer ou ne pas attaquer? L'ultimatum pour une reddition pacifique ayant expiré, Moustapha Abdeljalil a affirmé samedi qu'il revenait désormais aux commandants sur le terrain de décider quand attaquer les derniers bastions pro-Kadhafi, dont celui de Beni Oulid, à 170 km au sud-est de Tripoli. «La situation est dans les mains des combattants révolutionnaires. Nous leur avons parlé à travers leurs commandants et nous leur laissons le choix de décider (d'attaquer) quand ils le voudront», a-t-il dit.

De premiers échauffourés ont eu lieu vendredi soir à Beni Oulid. Outre cette ville, Syrte (360 km à l'est de Tripoli) et Sebha (centre) sont concernées.

Dans la journée, le président du CNT avait appelé les derniers bastions pro-Kadhafi en Libye à laisser ses combattants entrer «sans effusion de sang». Un appel qui est resté sans réponse.
http://feeds.lefigaro.fr/c/32266/f/438190/s/18315551/l/0L0Slefigaro0Bfr0Cinternational0C20A110C0A90C110C0A10A0A30E20A110A911ARTFIG0A0A0A690Eun0Eaccueil0Etriomphal0Ea0Etripoli0Epour0Ela0Evenue0Edu0Echef0Edu0Ecnt0Bphp/story01.htm

dimanche 11 septembre 2011

"Hollywood n'a pas osé aborder le traumatisme du 11 Septembre"

Face caméra, un pompier en combinaison examine une bouche d'égout. Le soleil jaune d'un petit matin de septembre illumine la rue, le ciel est sans nuages. L'homme soudain se redresse, scrute les airs. La caméra suit son mouvement - devant elle, un avion vient s'encastrer dans la tour nord du World Trade Center. Le 11 septembre 2001, Jules et Gédéon Naudet tournaient, à deux pas des Twin Towers, un reportage sur les pompiers de New York. De cette journée ils garderont un film, 9/11 : un documentaire-exutoire, monté et produit en quelques mois. Dix ans plus tard, leurs images restent imprimées sur toutes les rétines, et continuent de sembler indépassables. Là où, en effet, le 11 Septembre a alimenté une littérature très dense, rares sont les films qui ont osé traiter de manière frontale l'événement. Quelles ont donc été les conséquences directes du drame sur Hollywood ? Le critique et universitaire Michel Cieutat, auteur de plusieurs ouvrages sur le cinéma américain, répond au Point.fr.

Le Point.fr : On sait Hollywood très friand de grands drames nationaux, pourquoi le 11 Septembre a-t-il donné lieu à si peu de films ?

Michel Cieutat : Même s'il l'avait voulu, le cinéma américain n'aurait pu porter immédiatement cet événement à l'écran. Parce qu'il représente un choc national épouvantable, bien sûr. Mais aussi parce qu'il est filmé en direct : on commence par n'avoir que les images du premier impact, puis arrivent les vidéos d'amateurs et le documentaire des frères Naudet qui permettent de reconstituer l'ensemble du drame. Ces images, qui télescopent le pire de ce qu'on aurait pu imaginer, seront montrées des dizaines de fois à la télévision : la fiction est en quelque sorte bloquée par une réalité qui, aujourd'hui encore, reste dans tous les esprits.

Le World Trade Center était emblématique de la puissance américaine, avait-il déjà été mis en scène dans des films catastrophe ?

Je pense surtout au remake de King Kong en 1976 : dans le film original de 1933, le singe se réfugiait au sommet de l'Empire State Building, tout neuf, la plus haute tour des États-Unis à l'époque. En 1976, les tours jumelles viennent d'ouvrir au public, et c'est elles qui sont tout naturellement choisies pour la reprise de cette scène. Avec le même symbole : si le singe parvenait à détruire la tour, il mettrait à bas la ville tout entière ; en le supprimant, c'est la puissance même des États-Unis qu'on renforce. Voir deux avions entrer bel et bien dans ces tours, le 11 septembre 2001, était inimaginable. L'Amérique est sidérée.

Les premiers films inspirés de l'événement n'apparaissent que cinq ans plus tard.

Les deux longs-métrages qui sortent en 2006 sont très différents. Dans Vol 93, tout l'art de Paul Greengrass consiste à battre la réalité sur son propre terrain : il choisit le vol qui garde une connotation positive, où des passagers ont tenté le tout pour le tout pour empêcher leur avion de s'écraser sur la Maison-Blanche, travaille très précisément sur les rapports de l'époque et à partir des enregistreurs de vol... Le résultat est un film que j'estime très honnête, parce que très respectueux, et de la réalité, et du traumatisme.
http://www.lepoint.fr/culture/hollywood-n-a-pas-ose-aborder-le-traumatisme-du-11-septembre-10-09-2011-1371771_3.php

samedi 10 septembre 2011

Du pétrole découvert en Guyane française

Désormais en France, on a du pétrole... Les groupes pétroliers Total et Shell ont annoncé, dans deux communiqués séparés, avoir fait une découverte historique au large de la Guyane. Ils ont, en effet, découvert du pétrole à environ 150 km au large de Cayenne. Le brut se situe à plus de 2 000 sous la surface de la mer.
Le forage, mené par la compagnie britannique Tullow Oil, avait débuté en mars, à la grande inquiétude des écologistes.
Selon un porte-parole de Total, qui détient 25 % du champ, il s'agit de la première découverte de pétrole au large du département d'outre-mer. "Ce forage est considéré comme à fort risque mais à fort enjeu", explique-t-on chez Total. C'est-à-dire que les probabilités de découverte étaient faibles mais que le potentiel de production pouvait être important.

Autant de réserves que dans le Golfe de Guinée ?

Pour les géologues, le sous-sol de la côte est de l'Amérique du Sud est similaire à celui, riche en hydrocarbures, du Golfe de Guinée en Afrique. Les deux étants reliés avant que les continents ne s'éloignent. Le puits Zaedyus, où a été trouvé le pétrole guyanais, a été foré dans une structure géologique que l'opérateur Tullow espérait être un "miroir" du champ Jubilee au large du Ghana, où il a été découvert 1,4 milliards de barils ces dernières années.

Six puits potentiels de forage

La France a-t-elle enfin trouvé son or noir ? Rien n'est moins sûr. Total et Shell restent prudents alors les analystes pétroliers se montrent pleins d'espoirs. La découverte "ouvre un bassin entièrement nouveau", se félicite Bank of America (BofA)-Merrill Lynch. Pour la Royal Bank of Scotland, cette découverte "devrait probablement dépasser la plupart des attentes". Tullow, Total et Shell ont déjà identifié six puits potentiels sur le champ Guyane Maritime, selon BofA.

Les écologistes inquiets

Cette découverte historique se heurte aux inquiétudes des écologistes. Ceux-ci soulignent que le forage est très profond, à près de 6 000 mètres (2 000 mètres sous l'eau et 4 000 dans le sous-sol océanique). La Guyane abrite également un éco-système hors du commun, avec notamment la plus grande barrière de mangrove du monde, un cauchemar a dépollué en cas de marée noire comme celle qu'a connu le Golfe du Mexique en avril 2010. D'autant que le forage de Guyane est plus profond que le Deepwater horizon, qui a causé la marée noire en Floride et au Mexique.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/09/1163350-du-petrole-decouvert-en-guyane-francaise.html

vendredi 9 septembre 2011

Le constructeur automobile Saab au bord du gouffre

La justice suédoise a refusé, jeudi, d'accorder à Saab la protection de la loi contre la faillite demandée la veille par la maison mère du constructeur suédois, Swedish Automobile. "Le tribunal de Vänersborg a, aujourd'hui à 14 heures, décidé de refuser à Saab Automobile [...] la demande de restructuration volontaire" qu'avait réclamée Swedish Automobile pour tenter de sauver Saab de la faillite, selon un communiqué du tribunal. "Le tribunal a conclu qu'il n'y avait pas suffisamment de raisons de penser qu'une restructuration de l'entreprise fonctionnerait", explique la cour en estimant que Saab était "dans l'incapacité de payer ses dettes".
La principale organisation syndicale de Saab, IF Metall, a dit "regretter" cette décision de la justice après avoir estimé la veille que la demande de protection contre la faillite "pourrait être une bonne solution". Saab, qui croule sous les dettes, est désormais à la merci des créanciers qui peuvent pousser le constructeur suédois à la faillite. "Si l'entreprise ne trouve pas une autre solution ou si elle ne se déclare pas en faillite elle-même, nous pourrons être obligés de le faire nous-mêmes dans les prochains jours", déclare le patron de IF Metalls, Stefan Löfven, dans un communiqué.
Depuis le mois de juin, une partie des salariés de Saab reçoivent leurs émoluments avec retard et les salaires d'août n'ont toujours pas été versés. La production à l'unique usine Saab, à Trollhättan (sud-ouest de la Suède, est à l'arrêt depuis juin. Début 2010, Saab avait été sauvé par le néerlandais Swedish Automobile, qui s'appelait alors Spyker et qui avait racheté le constructeur suédois, déjà en grandes difficultés, au géant américain General Motors. Faute de liquidités, avec des ventes en berne, Saab, qui emploie 3 700 personnes, ne paye plus ses fournisseurs et ceux-ci ont cessé leurs livraisons depuis le mois d'avril. Les dettes s'élèvent à 150 millions d'euros, selon le P-DG de Swedish Automobile et de Saab, Victor Muller. Saab a jusqu'au 29 septembre pour faire appel de cette décision. http://www.lepoint.fr/economie/le-constructeur-automobile-saab-au-bord-du-gouffre-08-09-2011-1371145_28.php

jeudi 8 septembre 2011

Kadhafi serait cerné, selon les rebelles libyens

TRIPOLI (AP) — Un porte-parole du nouveau Conseil national de transition a annoncé mercredi que les rebelles savent où se cache l'ancien homme fort libyen et que sa capture ou sa mort n'est plus qu'une question de temps.
Anis Sharif a assuré que le colonel Kadhafi était toujours en Libye, et qu'il avait été repéré, tout en refusant de dire où il se trouve. Il serait dans une zone de 60km cernée par les rebelles. "Il ne peut pas s'en sortir", a affirmé Anis Sharif.
Les interrogations étaient nombreuses en raison de la présence au Niger de plusieurs convois militaires en provenance de Libye.
Un premier convoi d'hommes en armes composé de soldats libyens et de Touaregs à bord de dizaines de 4x4 et de pickups a pénétré sur le territoire nigérien lundi soir via Arlit (nord), avant de quitter mardi la ville d'Agadez (centre) en direction de Niamey, à plus de 950km au sud-ouest.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110907.FAP3855/kadhafi-serait-cerne-selon-les-rebelles-libyens.html

mercredi 7 septembre 2011

L'incident qui relance le débat sur le vol AF 447 Rio - Paris

Air France a subi en début d'été un incident dont le scénario est comparable à celui du vol Rio-Paris. Il n'y a pas eu de victime mais une enquête a été lancée par le BEA.
L'homme ou la machine? Air France a subi en début d'été un incident sur un vol Paris - Caracas qui, selon ses pilotes, relance le débat sur l'AF 447 et sur les responsabilités du drame. Le début du scénario est en effet comparable en tous points à celui de l'AF 447, le vol Paris - Rio qui s'est écrasé le 1er juin 2009 dans l'Atlantique sud avec 228 personnes à son bord. Cette fois-ci, il n'y a pas eu de victime, seulement deux blessés légers parmi le personnel navigant commercial. Selon le rapport d'incident, dont Le Figaro s'est procuré une copie (document pdf), l'Airbus A 340 d'Air France volait à son niveau de croisière de 35.000 pieds, comme l'AF 447 avant l'accident, et a traversé une «zone de turbulences sévères». L'avion a subi «un fort gradient de vent», c'est-à-dire une forte variation, et s'est retrouvé en survitesse. Le phénomène a déclenché l'alarme «overspeed».

À 3 nœuds du décrochage

C'est alors que le pilote automatique s'est déconnecté, comme sur l'AF 447, et que l'avion a pris une altitude inconsidérée de manière brutale -il monte au niveau 380 - et perd sa vitesse: il se retrouve à 205 nœuds (369 km/h). «L'AF 447 a décroché à 202 nœuds, explique un pilote d'Air France. Notre appareil était donc à 3 nœuds (5,4 km/h) du décrochage.» Et donc probablement de la catastrophe.
Cette fois-ci, l'avion ne franchira pas le seuil du décrochage et restera dans son domaine de vol, bien qu'il ait évolué 71 nœuds (127 km/h) sous la vitesse minimale d'évolution recommandée. «La diminution de l'intensité des turbulences s'accompagne d'une réduction de l'assiette de l'avion, puis d'un retour à des paramètres de vols normaux.» Toujours selon le rapport d'Air France à ses pilotes, «la rapidité de transmission de l'annonce “ici le poste de pilotage, PNC assis attachés, turbulences fortes”, a contribué à limiter les domages corporels en cabine.»

«Pas beaucoup de machine et beaucoup d'humain»

Cet incident fait d'ores et déjà l'objet d'une enquête du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA). Selon nos informations, ce n'est pas la nature même de l'incident mais sa similititude avec le scénario de l'AF 447 qui aurait conduit les enquêteurs à s'y intéresser. «Il est certain que cet incident prend un relief particulier avec l'accident du Rio - Paris, explique un proche de l'enquête. Il va permettre de comprendre s'il y a un problème sur l'Airbus ou s'il y a bien un problème de formation des équipages au pilotage manuel à haute altitude.» L'enquête va en effet s'attacher à comprendre pourquoi le pilote automatique s'est déconnecté (s'il s'est déconnecté seul ou à la demande de l'équipage) et pourquoi l'appareil a pris autant d'altitude. Il y a peut-être là matière à analyse pour l'AF 447 dont le pilote en fonction avait laissé prendre de l'atitude de manière brutale et inconsidérée à l'appareil. Pour les pilotes d'Air France interrogés par Le Figaro, c'est tout vu. «Le fait qu'un avion se mette à monter tout seul est un vrai problème pour Airbus», explique l'un d'eux. «Un avion qui prend 3000 pieds tout seul, on n'a jamais vu ça, explique un expert en sécurité aérienne proche d'Airbus. C'est un incident complexe: on va encore beaucoup spéculer sur le constructeur, comme sur l'AF 447, mais au final, il n'y aura pas beaucoup de machine et beaucoup d'humain dans les causes de l'incident.»
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/09/06/01016-20110906ARTFIG00363-l-incident-qui-relance-le-debat-sur-l-af-447-du-vol-rio-paris.php

mardi 6 septembre 2011

Un nouveau parti politique à droite

Jean-Christophe Fromantin, maire DVD de Neuilly-sur-Seine et conseiller général des Hauts-de-Seine, a annoncé le lancement de son mouvement politique "indépendant et de centre droit", baptisé "Territoires en mouvement". "Territoires en mouvement est un parti politique indépendant, sans ralliement ni partenariat, de centre droit, qui vise à s'appuyer sur un tropisme territorial pour recréer une dynamique. Pendant le débat de la présidentielle, nous voulons que cette notion soit mieux prise en compte dans le projet politique", a déclaré Jean-Christophe Fromantin.

"Convaincu que le renouveau politique passe d'abord par un engagement de proximité et que c'est à partir d’ambitions territoriales affirmées qu'émergera un grand projet de croissance", le chef d'entreprise de 49 ans a donc choisi de transformer son association de soutien local (
mouvement MV2). Dans son projet, Jean-Christophe Fromantin entend miser sur "la richesse et la diversité des territoires" pour retrouver des facteurs de compétitivité et souhaite une "modernisation des politiques publiques" ainsi qu'un engagement politique basé sur la confiance.

Jean-Christophe Fromantin avait été l'un des principaux acteurs du "psychodrame de Neuilly" en se présentant aux municipales de 2008 contre le candidat de l'UMP David Martinon, soutenu par Nicolas Sarkozy, qui était maire de cette ville de 1983 jusqu'à son élection à la présidence de la République en mai 2007. Finalement, l'UMP avait soutenu la candidature de Jean-Christophe Fromantin sans que celui-ci prenne l'étiquette du parti.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/05/97001-20110905FILWWW00398-un-nouveau-parti-politique-a-droite.php

lundi 5 septembre 2011

Audrey Pulvar répond à la twittosphère

La petite histoire ne dit pas si Éric Zemmour et Éric Naulleau ont regardé, samedi soir, la reprise de On n'est pas couché sur France 2 avec Martine Aubry comme invitée politique. Laurent Ruquier accueillait ses deux nouvelles pensionnaires, Natacha Polony (journaliste au Figaro) et Audrey Pulvar qu'on ne présente plus. À cette occasion, la twittosphère s'est déchaînée, regrettant les deux absents et accablant les deux nouvelles recrues. Certes, Natacha Polony n'a pas déployé, samedi soir, face à Martine Aubry, un appareil critique aussi singulier que celui d'Éric Zemmour, même si ce dernier était devenu, à force, répétitif et attendu. Si bien que la candidate à la primaire socialiste n'a pas eu trop de mal à dérouler son argumentaire.
Avec humour, Audrey Pulvar n'esquive pas. Pour Le Point, elle répond ce matin aux détracteurs de l'émission. "J'ai regardé l'émission à la télé et... en direct sur Twitter, précise-t-elle. C'était drôle ! À part quand certains et certaines nous traitent de p..., là, ça me fait beaucoup moins rire ! Bon alors, c'est sûr, si on devait tenir compte des tweets, je n'ai plus qu'à plier bagage. Amis twittonautes, sachez que le pire de mes blagues pourries vous a été évité : coupées au montage ! Désolée, je n'y peux rien, mes blagues à deux balles, ça sort tout seul. Une variante du syndrome de Gilles de La Tourette ?"
Laurent Ruquier : "les critiques s'essouffleront"
Natacha Polony et Audrey Pulvar n'ont pas encore la complicité de leurs prédécesseurs. "Il est évident que Natacha et moi cherchons nos marques, reconnaît Audrey Pulvar. Par exemple, il m'est arrivé plusieurs fois d'éviter d'intervenir dans l'interview d'Aubry par Natacha parce que je ne voulais pas interférer dans leurs échanges. Et réciproquement. On tâtonne, on ajuste. On apprend à travailler ensemble. Ce n'est pas simple. J'ai trouvé Natacha très percutante. Moi, trop en retrait pendant l'interview politique. La deuxième partie était plus fluide. Moralité : vu son succès, je remettrai ma chemise rouge la semaine prochaine."
Pour sa reprise, On n'est pas couché a réalisé 22,1 % de part d'audience. Laurent Ruquier n'est pas trop inquiet : "Les critiques s'essouffleront au fil des semaines. Quand Naulleau a remplacé Polac, j'ai eu droit aux mêmes doutes", confie-t-il au Point.http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/audrey-pulvar-repond-a-la-twittosphere-04-09-2011-1369718_52.php

samedi 3 septembre 2011

La Turquie expulse l’ambassadeur israélien

La Turquie a décidé d'expulser de l'ambassadeur d'Israël à Ankara et de suspendre tous ses accords militaires avec l'Etat hébreu, a annoncé vendredi le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.
"A ce stade, nous prenons les mesures suivantes : les relations entre la Turquie et Israël sont ramenées au niveau de deuxième secrétaire (d'ambassade). Tous les responsables ayant un rang supérieur à celui de deuxième secrétaire, comme l'ambassadeur, rentreront dans leur pays avant mercredi", a déclaré M. Davutoglu.
Ankara a également suspendu l'ensemble de ses accords militaires avec Israël.
Mise oeuvre du "plan B"
La Turquie avait annoncé début septembre qu'elle mettrait en oeuvre son "plan B" de sanctions contre Israël si ce pays s'obstinait à ne pas s'excuser à la suite du raid israélien contre une flottille pour Gaza qui avait coûté la vie à neuf Turcs en 2010.
Cette crise a fait l'objet d'un rapport de l'ONU qui souligne que l'opération de la marine israélienne était "excessive", mais reconnaît la légalité du blocus naval.
Israël a déclaré qu'elle accepterait ce rapport avec des "réserves ponctuelles".

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110902.OBS9687/la-turquie-expulse-l-ambassadeur-israelien.html

vendredi 2 septembre 2011

Libye : la France devrait participer à la reconstruction

Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a reconnu à demi-mots jeudi matin que la Libye devrait faire appel à la France pour sa reconstruction.
"Ce que je sais c'est que le Conseil de transition (CNT) a dit très officiellement que dans la reconstruction de la Libye elle s'adresserait de manière préférentielle à ceux qui l'ont soutenue. Ca me paraît assez logique et assez juste", a déclaré M. Juppé.
"On nous a dit que cette opération en Libye coûte cher. C'est un investissement pour l'avenir parce qu'une Libye démocratique va être un pays qui va se développer. Ca sera un facteur de stabilité, de sécurité et de développement dans la région", a-t-il ajouté.
Le quotidien Libération a cité jeudi matin une lettre du Conseil national de transition (CNT) évoquant un accord qui attribuerait "35% du total du pétrole brut aux Français en échange du soutien total et permanent" au CNT.
"Nous ne sommes pas seuls. L'Italie est aussi là, les Américains", a réagi M. Juppé, tout en déclarant ne pas avoir "connaissance de cette lettre" ni "d'accord formel".
Jusqu'au début de l'année, la Libye était le 17e producteur de pétrole dans le monde et le troisième en Afrique, alors qu'il ne totalisait que 2% de la consommation mondiale.

http://french.cri.cn/621/2011/09/01/441s252691.htm

jeudi 1 septembre 2011

Nigeria - Un homme lié à al-Qaida responsable de l'attentat contre l'ONU

Un homme ayant des liens avec al-Qaida a orchestré l'attentat-suicide contre le siège des Nations unies à Abuja, le 26 août, qui a fait au moins 23 morts, a annoncé mercredi la police secrète nigériane. "L'enquête a révélé qu'un homme (...) ayant des liens avec al-Qaida, qui est récemment revenu de Somalie (...), est le cerveau de l'attaque contre le bâtiment des Nations unies" dans la capitale nigériane, selon un communiqué.
L'attaque avait été revendiquée le lendemain par un homme affirmant appartenir à la secte islamiste nigériane Boko Haram. "Nous avons lancé l'attaque avec une précision absolue. (...) Nous avons dit à plusieurs reprises que l'ONU est l'une de nos principales cibles", avait déclaré cet individu disant s'appeler Abu Darda. Il avait averti que d'autres attaques allaient "avoir lieu", en langue haoussa. Les experts avaient estimé récemment qu'une série d'indices faisaient craindre l'existence de liens entre Boko Haram et des groupes extérieurs, notamment la branche maghrébine d'al-Qaida Aqmi.

http://www.lepoint.fr/monde/nigeria-un-homme-lie-a-al-qaida-responsable-de-l-attentat-contre-l-onu-31-08-2011-1368340_24.php