Un homme de 26 ans, blessé par balle dans une voiture lundi soir lors des émeutes à Londres, a succombé à ses blessures, a annoncé la police mardi 9 août.
Il s'agit du premier mort depuis le début des violences qui ont éclaté dans la capitale britannique ce week-end, gagnant ensuite la province.
La victime, qui n'a pas été identifiée, avait été découverte dans une voiture lundi vers 21H15 (20H15 GMT) dans le quartier de Croydon (sud), où plusieurs bâtiments ont été brûlés pendant les violences, a précisé la police dans un communiqué. L'homme avait "été hospitalisé dans un état grave".
Deux jeunes, qui se trouvaient sur place avec des objets volés, ont été arrêtés, selon ce communiqué.
Incendies
La police a annoncé avoir arrêté 334 personnes à Londres et une centaine à Birmingham, dans le centre du pays. Au petit matin, les habitants de Londres ont découvert des rues jonchées de verre, de briques, de bouteilles cassées et des magasins vidés.
La police a tenté durant la nuit de faire régner l'ordre face à des bandes d'émeutiers, qui ont utilisé téléphones portables et réseaux sociaux pour s'organiser.
Si le calme revenait en début de journée, on pouvait voir des voitures remplies d'objets volés circulant à grande vitesse dans la métropole. Au plus fort des violences, les pompiers de Londres ont reconnu qu'ils manquaient de véhicules pour éteindre les incendies allumés par les émeutiers.
David Cameron a interrompu lundi ses vacances en Italie pour retourner à Londres. Une réunion d'urgence est prévue à 9h pour trouver les moyens de faire revenir le calme dans le pays.
Des raisons sociales
Certains observateurs expliquent que ces émeutes, les pires depuis des décennies dans le royaume, trouvent en partie leur origine dans les coupes claires réalisées dans les services sociaux afin de réduire le déficit budgétaire. De nombreux émeutiers, qui viennent souvent de quartiers où le chômage règne, se disent marginalisés."
"On n'a pas de boulot, pas d'argent (...) Nous avons entendu que des gars prenaient des trucs gratos, alors pourquoi pas nous ?", a dit E.Nan, entouré d'autres jeunes gens dans un quartier populaire de l'est de Londres, très touché par les émeutes.
Dans le quartier de Hackney, dans l'est de Londres, des jeunes, le visage dissimulé sous leur capuche, ont mis le feu à des poubelles, qu'ils ont fait rouler dans la rue sur la police, tout en jetant des bouteilles et des briques. Ils ont aussi vidé un magasin de ses bouteilles de bière et de whisky.
"C'est triste de voir tout ça (...) Mais ces gamins n'ont pas de boulot, pas d'avenir et les coupes budgétaires n'ont fait qu'empirer la situation (...). Ce n'est que le début", estime un électricien de 39 ans d'Hackney, Anthony Burns.
Des témoins ont assisté à des scènes similaires dans plusieurs quartiers ainsi qu'à Birmingham, Liverpool et Bristol. A Ealing, dans l'ouest de la capitale, un habitant a dit à Reuters avoir vu 150 jeunes en capuches marchant dans la rue, cassant toutes les vitres des voitures sur leur passage.
Le gouvernement britannique a qualifié lundi de criminels les émeutiers qui ont attaqué la police, pillé des magasins et incendié des bâtiments, en affirmant que ces violences n'affecteraient pas la tenue des Jeux olympiques 2012.
Une image déplorable de la Grande-Bretagne
Mais les images qui passent en boucle sur les chaînes d'information, montrant des bâtiments en feu et des jeunes armés de battes de baseball en train de saccager des magasins, risquent de ternir l'image de la Grande-Bretagne. "C'était de la violence gratuite et du vol opportuniste, rien de plus, rien de mois. C'est absolument inacceptable", a déclaré le vice-Premier ministre Nick Clegg.
En raison des violences, des matches de football de la Coupe de la Ligue anglaise prévus mardi soir ont dû être annulés. Le match amical Angleterre - Pays-Bas prévu mercredi a également été annulé.
Les émeutes trouvent leur origine dans une marche à Nottingham, dans le nord de Londres, en mémoire d'un homme de 29 ans décédé jeudi lors d'un échange de coups de feu avec la police. La marche a ensuite dégénéré et les premières violences ont débuté samedi soir à Tottenham.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110809.OBS8287/les-emeutes-en-angleterre-ont-fait-un-mort.html
Revue de presse nationale et internationale Des faits divers de société Des informations insolites
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mercredi 10 août 2011
dimanche 19 septembre 2010
Manifestation contre le Pape et les positions de l'Eglise
Entre 2000 et 10.000 personnes ont défilé dans les rues de Londres pour protester contre la visite du Pape au Royaume-Uni et les valeurs «rétrogrades» du Vatican.
La visite du Pape au Royaume-Uni n'était pas du goût de tous les Britanniques. Plusieurs milliers de manifestants, dont beaucoup coiffés de «mitres» roses ou portant des préservatifs gonflés comme des ballons, ont ainsi défilé samedi dans le centre de Londres contre Benoît XVI et les positions «rétrogrades» du Vatican. Avec des panneaux proclamant «le Pape est le patron du plus grand gang de pédophiles» ou «arrêtez le pape», quelque 2.000 à 3.000 manifestants, selon la police, 10.000 selon les organisateurs, ont marché en un long cortège de Hyde Park à Downing Street, la résidence du Premier ministre.
«Pope go home» («Pape, rentre chez toi») et «Honte au Pape» ont scandé des contestaires. «Nous voulons envoyer au Pape le message que beaucoup de Britanniques sont en désaccord avec tout ou partie son enseignement, sur les droits des femmes, les homosexuels ou l'usage du préservatif», explique Peter Tatchell, militant de la cause homosexuelle en tête du cortège. Et «nous voulons aussi que le gouvernement britannique se démarque de ces vues intolérantes», souligne-t-il quelques heures après une rencontre du souverain pontife et du Premier ministre, David Cameron. «Je pense que le gouvernement a eu tort de l'inviter, je ne le considère pas comme un chef d'Etat», proteste Mark Stanley, qui est surtout opposé aux vues du Pape contre les homosexuels. Les activistes gays et lesbiennes sont nombreux dans le cortège bruyant et coloré, aux côtés d'athéistes déclarés, d'humanistes, mais aussi de catholiques en désaccord avec les dogmes de l'Eglise.
«Nous voulons une Eglise plus tolérante»
Une londonienne de 36 ans, Tara Griffin, critique le fait que les contribuables britanniques aient dû payer pour la visite d'Etat : «pourquoi les catholiques ne paient-ils pas pour la visite du Pape, alors que l'on doit subir tant de coupes budgétaires en ce moment?» Pat Brown, porte-parole de l'organisation pour l'Ordination des femmes catholiques - condamnée comme «un crime contre la foi» par le Pape - estime ainsi que les règles actuelles de l'Eglise «éloignent beaucoup de gens de dieu». «Nous voulons une Eglise plus tolérante, qui inclue les divorcés, les homosexuels, les femmes prêtres», explique-t-elle en faisant la grimace devant un panneau qui représente le Pape sous la forme d'un squelette en flammes.
Jason, un jeune-homme blond de 18 ans, est venu pour manifester contre le veto de l'Eglise à l'utilisation des préservatifs et distribue tracts et préservatifs à côté du cortège. «Des milliers de personnes meurent chaque jour parce que le Vatican interdit l'usage des préservatifs», proteste-t-il. Les manifestants ne sont pas amadoués par le qualificatif d'«innommable» utilisé par le Pape pour dénoncer les abus des prêtres pédophiles, lors d'une messe en la cathédrale de Westminster, samedi matin. Barbara Dorris, venue de Saint Louis aux Etats-Unis, porte une bannière avec une photo d'elle âgée de dix ans lors de sa première communion. Elle dit avoir été la victime d'un prêtre pédophile. «Nous avons déjà entendu des excuses de la part du Pape, mais il n'a pris aucune mesure», dit-elle.
A mesure qu'ils progressaient, les manifestants ont croisé des catholiques se dirigeant vers Hyde Park pour assister à une veillée de prière autour du souverain pontife. Quelque 80.000 fidèles y sont attendus. Certains ont échangé des invectives.
http://www.lefigaro.fr/international/2010/09/18/01003-20100918ARTFIG00516-manifestation-contre-le-pape-et-les-positions-de-l-eglise.php
La visite du Pape au Royaume-Uni n'était pas du goût de tous les Britanniques. Plusieurs milliers de manifestants, dont beaucoup coiffés de «mitres» roses ou portant des préservatifs gonflés comme des ballons, ont ainsi défilé samedi dans le centre de Londres contre Benoît XVI et les positions «rétrogrades» du Vatican. Avec des panneaux proclamant «le Pape est le patron du plus grand gang de pédophiles» ou «arrêtez le pape», quelque 2.000 à 3.000 manifestants, selon la police, 10.000 selon les organisateurs, ont marché en un long cortège de Hyde Park à Downing Street, la résidence du Premier ministre.
«Pope go home» («Pape, rentre chez toi») et «Honte au Pape» ont scandé des contestaires. «Nous voulons envoyer au Pape le message que beaucoup de Britanniques sont en désaccord avec tout ou partie son enseignement, sur les droits des femmes, les homosexuels ou l'usage du préservatif», explique Peter Tatchell, militant de la cause homosexuelle en tête du cortège. Et «nous voulons aussi que le gouvernement britannique se démarque de ces vues intolérantes», souligne-t-il quelques heures après une rencontre du souverain pontife et du Premier ministre, David Cameron. «Je pense que le gouvernement a eu tort de l'inviter, je ne le considère pas comme un chef d'Etat», proteste Mark Stanley, qui est surtout opposé aux vues du Pape contre les homosexuels. Les activistes gays et lesbiennes sont nombreux dans le cortège bruyant et coloré, aux côtés d'athéistes déclarés, d'humanistes, mais aussi de catholiques en désaccord avec les dogmes de l'Eglise.
«Nous voulons une Eglise plus tolérante»
Une londonienne de 36 ans, Tara Griffin, critique le fait que les contribuables britanniques aient dû payer pour la visite d'Etat : «pourquoi les catholiques ne paient-ils pas pour la visite du Pape, alors que l'on doit subir tant de coupes budgétaires en ce moment?» Pat Brown, porte-parole de l'organisation pour l'Ordination des femmes catholiques - condamnée comme «un crime contre la foi» par le Pape - estime ainsi que les règles actuelles de l'Eglise «éloignent beaucoup de gens de dieu». «Nous voulons une Eglise plus tolérante, qui inclue les divorcés, les homosexuels, les femmes prêtres», explique-t-elle en faisant la grimace devant un panneau qui représente le Pape sous la forme d'un squelette en flammes.
Jason, un jeune-homme blond de 18 ans, est venu pour manifester contre le veto de l'Eglise à l'utilisation des préservatifs et distribue tracts et préservatifs à côté du cortège. «Des milliers de personnes meurent chaque jour parce que le Vatican interdit l'usage des préservatifs», proteste-t-il. Les manifestants ne sont pas amadoués par le qualificatif d'«innommable» utilisé par le Pape pour dénoncer les abus des prêtres pédophiles, lors d'une messe en la cathédrale de Westminster, samedi matin. Barbara Dorris, venue de Saint Louis aux Etats-Unis, porte une bannière avec une photo d'elle âgée de dix ans lors de sa première communion. Elle dit avoir été la victime d'un prêtre pédophile. «Nous avons déjà entendu des excuses de la part du Pape, mais il n'a pris aucune mesure», dit-elle.
A mesure qu'ils progressaient, les manifestants ont croisé des catholiques se dirigeant vers Hyde Park pour assister à une veillée de prière autour du souverain pontife. Quelque 80.000 fidèles y sont attendus. Certains ont échangé des invectives.
http://www.lefigaro.fr/international/2010/09/18/01003-20100918ARTFIG00516-manifestation-contre-le-pape-et-les-positions-de-l-eglise.php
mercredi 8 septembre 2010
Des millions de Britanniques victimes d'erreurs du fisc
Un proverbe dit : "Ici-bas rien n'est certain, à part la mort et les taxes". Si les impôts s'abattent chaque année, immuables, sur le porte-monnaie du contribuable, le fisc peut tout de même se tromper. Quelques six millions de Britanniques ont en fait l'expérience après avoir reçu une lettre les informant d'erreurs d'imposition causées par le système informatique du service des impôts. Au total, 5,7 millions de contribuables vont être contactés d'ici Noël par le fisc, 4,3 millions pour avoir payé trop d'impôts sur le revenu, 1,4 million pour n'avoir pas assez donné au fisc. Ces derniers devraient avoir à acquitter en moyenne 1.428 livres chacun (1.722 euros).
Cette bourde à grande échelle serait due non seulement à un nouveau système informatique, mais plus largement au système de prélèvement mensuel des impôts sur le revenu à la source, inadapté aux variations de revenus mensuels des Britanniques.
1,8 milliard de livres ont été indûment payées au fisc sur deux ans, tandis que le fisc aurait dû recevoir 2 milliards de livres, qui n'ont pas été versés. Il est cependant possible que ces erreurs ne soient pas totalement réparées, dans la mesure où les contribuables ont la possibilité légale de contester les réclamations.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/2010-09/des-millions-de-britanniques-victimes-d-erreurs-du-fisc-6060909.html
Cette bourde à grande échelle serait due non seulement à un nouveau système informatique, mais plus largement au système de prélèvement mensuel des impôts sur le revenu à la source, inadapté aux variations de revenus mensuels des Britanniques.
1,8 milliard de livres ont été indûment payées au fisc sur deux ans, tandis que le fisc aurait dû recevoir 2 milliards de livres, qui n'ont pas été versés. Il est cependant possible que ces erreurs ne soient pas totalement réparées, dans la mesure où les contribuables ont la possibilité légale de contester les réclamations.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/2010-09/des-millions-de-britanniques-victimes-d-erreurs-du-fisc-6060909.html
mercredi 2 juin 2010
Un forcené tue au moins douze personnes en Angleterre
Au moins douze personnes ont été tuées ce mardi par un forcené dans la région touristique du Lake District, au Nord-Ouest de l'Angleterre. Derrick Bird, 52 ans, a ouvert le feu au hasard une dizaine de fois avec un pistolet dans au moins trois villes du comté de Cumbria -Whitehaven, Seascale et Egremont-, non loin de l'Ecosse. Le dernier bilan, toujours provisoire, a été fourni par la police en fin d'après-midi.
Il pourrait s'alourdir puisque plusieurs blessés sont encore entre la vie et la mort.
Après la dernière fusillade, le forcené semble ensuite s'être suicidé. La police, qui avait lancé une chasse à l'homme, a en effet retrouvé son corps à Boot, dans un bois situé près du lieu de la dernière fusillade. L'arme des crimes a se trouvait près de lui.
Derrick Bird, qui vivait dans le secteur, était chauffeur de taxi. Divorcé et père de deux enfants, il était décrit comme "vraiment très gentil" par ses voisins. L'enquête devra trouver les explications de son geste.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/2010-06/un-forcene-tue-plusieurs-personnes-en-angleterre-5868365.html
Il pourrait s'alourdir puisque plusieurs blessés sont encore entre la vie et la mort.
Après la dernière fusillade, le forcené semble ensuite s'être suicidé. La police, qui avait lancé une chasse à l'homme, a en effet retrouvé son corps à Boot, dans un bois situé près du lieu de la dernière fusillade. L'arme des crimes a se trouvait près de lui.
Derrick Bird, qui vivait dans le secteur, était chauffeur de taxi. Divorcé et père de deux enfants, il était décrit comme "vraiment très gentil" par ses voisins. L'enquête devra trouver les explications de son geste.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/2010-06/un-forcene-tue-plusieurs-personnes-en-angleterre-5868365.html
mardi 11 mai 2010
Londres : Gordon Brown va présenter sa démission à la reine
Le Premier ministre britannique sortant Gordon Brown a annoncé mardi peu après 20 heures qu'il allait présenter sa démission à la reine et qu'il abandonnait immédiatement ses fonctions à la tête du Labour, une décision qu'il a prise après l'échec des négociations entre son parti et les libéraux-démocrates.
Il est arrivé aux alentours de 20h20 au Palais de Buckingham.
Une alliance entre les conservateurs de David Cameron, arrivés en tête des législatives du 6 mai, et les libéraux-démocrates (Lib-Dems) de Nick Clegg pour gouverner le Royaume-Uni semble de plus en plus probable, ce mardi. La démission de Gordon Brown de la tête du Labour, n'a pas suffi à faire aboutir les négociations entre le parti travailliste (Labour) du Premier ministre et les Lib-Dems.
Les bureaux du Premier ministre ont reconnu mardi en fin d'après-midi que les pourparlers, qui avaient débuté lundi soir, n'avaient pas abouti et qu'ils n'aboutiraient jamais, selon le correspondant politique de la radio 5 de la BBC. Une source au sein des Lib-Dems a par ailleurs indiqué à la BBC qu'un accord avec les conservateurs serait annoncé sous peu. Selon la chaîne de télévision d'information en continu Sky News, les pourparlers n'avaient «jamais décollé», de l'avis de certains travaillistes.
Arrivés en troisième position aux législatives de jeudi dernier, celle de faiseurs de roi, les Lib-Dems sont courtisés à la fois par les conservateurs, victorieux du scrutin mais sans réussir à dégager une majorité absolue, et les travaillistes de Gordon Brown, qui se sont placés en deuxième position. Face à la surenchère travailliste, les Tories (conservateurs) ont amélioré leur offre in extremis lundi soir, proposant un référendum sur la réforme du système électoral, système jugé inique par le parti de Nick Clegg. Les conservateurs s'alignaient ainsi sur le Labour qui avait déjà promis de revoir le mode de scrutin.
Une nouvelle qui a été saluée par les marchés britanniques de changes, d'actions et d'obligations, qui ont eu un brusque regain de forme vers 17 heures. L'indice vedette de la Bourse de Londres, le Footsie-100, qui reculait de 1,99% juste avant ces rumeurs, est soudain remonté à -0,8% pour terminer finalement à - 0,99%.
Le Parisien
Il est arrivé aux alentours de 20h20 au Palais de Buckingham.
Une alliance entre les conservateurs de David Cameron, arrivés en tête des législatives du 6 mai, et les libéraux-démocrates (Lib-Dems) de Nick Clegg pour gouverner le Royaume-Uni semble de plus en plus probable, ce mardi. La démission de Gordon Brown de la tête du Labour, n'a pas suffi à faire aboutir les négociations entre le parti travailliste (Labour) du Premier ministre et les Lib-Dems.
Les bureaux du Premier ministre ont reconnu mardi en fin d'après-midi que les pourparlers, qui avaient débuté lundi soir, n'avaient pas abouti et qu'ils n'aboutiraient jamais, selon le correspondant politique de la radio 5 de la BBC. Une source au sein des Lib-Dems a par ailleurs indiqué à la BBC qu'un accord avec les conservateurs serait annoncé sous peu. Selon la chaîne de télévision d'information en continu Sky News, les pourparlers n'avaient «jamais décollé», de l'avis de certains travaillistes.
Arrivés en troisième position aux législatives de jeudi dernier, celle de faiseurs de roi, les Lib-Dems sont courtisés à la fois par les conservateurs, victorieux du scrutin mais sans réussir à dégager une majorité absolue, et les travaillistes de Gordon Brown, qui se sont placés en deuxième position. Face à la surenchère travailliste, les Tories (conservateurs) ont amélioré leur offre in extremis lundi soir, proposant un référendum sur la réforme du système électoral, système jugé inique par le parti de Nick Clegg. Les conservateurs s'alignaient ainsi sur le Labour qui avait déjà promis de revoir le mode de scrutin.
Une nouvelle qui a été saluée par les marchés britanniques de changes, d'actions et d'obligations, qui ont eu un brusque regain de forme vers 17 heures. L'indice vedette de la Bourse de Londres, le Footsie-100, qui reculait de 1,99% juste avant ces rumeurs, est soudain remonté à -0,8% pour terminer finalement à - 0,99%.
Le Parisien
vendredi 16 avril 2010
Angleterre : un mineur de treize ans poursuivi pour meurtre
Le 12 février dernier, Papa Mody Mbaye, un demandeur d'asile sénégalais, est battu à Newcastle, dans le Nord-Est de l'Angleterre. Après trois jours de coma, il décède le 15 février. La police arrête ensuite rapidement deux jeunes âgés de 15 et 17 ans. Ils seront poursuivis pour meurtre et placés en détention provisoire.
Quelques semaines plus tard, un autre mineur, âgé cette fois de seulement treize ans, est également interpellé. Selon la loi en vigueur dans le pays, il est aussi poursuivi pour meurtre et pourrait être jugé pour les faits malgré son jeune âge.
Dans cette optique, il a comparu jeudi matin devant le tribunal de Newcastle. En revanche, son identité ne sera pas divulguée et toutes les auditions à venir, ainsi que l'éventuel procès, se tiendront à huis-clos.
Que se passerait-il en France ?
En France, les enfants de moins de 10 ans bénéficient d'une irresponsabilité pénale absolue. Ils ne peuvent faire l'objet que de "mesures de protection, d'assistance, de surveillance et d'éducation " dit le code pénal. Entre 10 et 13 ans, aucune peine de prison ne peut être prononcée à l'encontre d'un enfant. Mais il peut faire l'objet de sanctions éducatives.
A partir de 13 ans, la loi française reconnaît la responsabilité pénale de l'enfant. Entre 13 et 16 ans, il peut donc être condamné à une amende ou à une peine de prison. Mais cette peine sera obligatoirement réduite de moitié par rapport à la peine encourue par un adulte. Entre 16 et 18 ans, en fonction de la gravité des faits, de la personnalité du mineur ou de récidive, l'excuse de minorité peut être annulée et l'adolescent être condamné comme un adulte. Les mineurs condamnés effectuent leurs peines dans des établissements spécialisés.
TF1NEWS
Quelques semaines plus tard, un autre mineur, âgé cette fois de seulement treize ans, est également interpellé. Selon la loi en vigueur dans le pays, il est aussi poursuivi pour meurtre et pourrait être jugé pour les faits malgré son jeune âge.
Dans cette optique, il a comparu jeudi matin devant le tribunal de Newcastle. En revanche, son identité ne sera pas divulguée et toutes les auditions à venir, ainsi que l'éventuel procès, se tiendront à huis-clos.
Que se passerait-il en France ?
En France, les enfants de moins de 10 ans bénéficient d'une irresponsabilité pénale absolue. Ils ne peuvent faire l'objet que de "mesures de protection, d'assistance, de surveillance et d'éducation " dit le code pénal. Entre 10 et 13 ans, aucune peine de prison ne peut être prononcée à l'encontre d'un enfant. Mais il peut faire l'objet de sanctions éducatives.
A partir de 13 ans, la loi française reconnaît la responsabilité pénale de l'enfant. Entre 13 et 16 ans, il peut donc être condamné à une amende ou à une peine de prison. Mais cette peine sera obligatoirement réduite de moitié par rapport à la peine encourue par un adulte. Entre 16 et 18 ans, en fonction de la gravité des faits, de la personnalité du mineur ou de récidive, l'excuse de minorité peut être annulée et l'adolescent être condamné comme un adulte. Les mineurs condamnés effectuent leurs peines dans des établissements spécialisés.
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