mardi 25 août 2015

Reims: Un déséquilibré menace d'égorger des passagers d'un TGV avant d'être maîtrisé

Deux jours après l’attaque du Thalys Amsterdam - Paris, un déséquilibré a menacé d’égorger les passagers d’un autre train, à proximité de Bezannes, en Champagne-Ardenne. La scène s’est produite dimanche matin, sur la ligne Strasbourg – Roissy-Charles-De-Gaulle, révèle L’Union.

L’homme ne portait pas d’arme sur lui

Un passager monté en gare de Nancy a attendu le passage du contrôleur pour passer à l’action, menaçant l’employé SNCF puis tous les passagers de la rame de vouloir les égorger. Maîtrisé par le contrôleur, aidé de six passagers, le jeune homme, qui ne portait pas d’arme et qui n’a pas opposé de résistance, a pu être confié aux policiers qui l’attendaient en gare de Bezannes. Le train a ensuite repris sa route.

Un état mental préoccupant

« Je vais tout faire exploser. La France entendra parler de moi. Je vais tous vous égorger », aurait lancé le déséquilibré, selon des propos rapportés par le quotidien régional. Placé en garde à vue dimanche au commissariat central de Reims, l’homme de 24 ans a subi lundi une expertise psychiatrique qui a conduit à son internement, l’expert ayant décelé chez ce jeune Rémois un « état mental préoccupant ».
http://www.20minutes.fr/societe/1672119-20150825-reims-desequilibre-menace-egorger-passagers-tgv-avant-etre-maitrise

dimanche 23 août 2015

Attaque dans un Thalys : Jean-Hugues Anglade : « Ils nous ont totalement ignorés »

Il avait reproché aux agents ferroviaires d’avoir « abandonné » les passagers… Ce dimanche matin, le comédien Jean-Hugues Anglade, présent à bord du Thalys attaqué vendredi soir, a persisté dans sa version des faits sur les ondes de la radio RTL. « J’ai vu la proximité de mon exécution, et je l’ai vue pour ma compagne et mes enfants «, a raconté l’acteur. (…) On a tout fait pour essayer de s’en sortir, mais on ne peut pas sortir d’un TGV qui ne veut pas vous laisser sortir. »

« Une fuite sans prévenir les passagers des évènements »

Le comédien de Braquo s’est dit de nouveau « surpris par une fuite très soudaine du personnel de bord. J’ai vu deux hôtesses courir tête baissée se réfugier dans la cabine du conducteur de la motrice. » Une fuite « qui s’est faite sans prévenir les passagers des événements », et « sans nous demander de nous protéger en nous mettant soit à plat ventre, soit sous les fauteuils. Ils nous ont totalement ignorés », estime le comédien.
Jean-Hugues Anglade a raconté alors saisi la réel teneur du drame qui se jouait lorsqu’une une femme est passée en criant « he is shooting, he is shooting, he is shooting » (« il est en train de tirer »). « Nous avons essayé de forcer la porte pour entrer dans la cabine de la motrice, mais l’accès nous était complètement refusé, et des forces contraires poussaient la porte pour nous empêcher de pénétrer. »
Jean-Hugues Anglade a qualifié de « contre-verité » la version de la direction de Thalys affirmant que le personnel avait parfaitement réagi. Guillaume Pépy, le patron de la SNCF, a proposé de recevoir Jean-Hugues Anglade dès ce dimanche 23 août.

http://www.20minutes.fr/societe/1670871-20150823-attaque-thalys-jean-hugues-anglade-totalement-ignores

samedi 22 août 2015

EN DIRECT. Attaque dans un Thalys: Le suspect était allé en Syrie... Un Français s'est interposé...

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Retrouvez nos éclairages sur le sujet:
Ce que l'on sait de la fusillade qui a fait deux blessés
L’hommage aux militaires américains qui ont permis d’éviter un bain de sang
Témoignages des passagers: «C'était comme dans un film sauf que c'était la réalité»
Ce que l'on sait du suspect

14h03: Le suspect était allé de France en Syrie, selon l'antiterrorisme espagnol
Le suspect avait voyagé en Syrie depuis la France, a indiqué à l'AFP une source des services de lutte antiterroriste espagnols. «Il a vécu en Espagne, à Algesiras (Andalousie, sud) pendant un an, jusqu'en 2014, puis a décidé de déménager en France», a indiqué cette source. «Une fois en France, il s'est déplacé en Syrie, avant de rentrer en France», a-t-elle ajouté.
12h36: Jean-Hugues Anglade témoigne
«J'ai pensé que c'était la fin, qu'il allait tous nous tuer», confie Jean-Hugues Anglade à Paris Match. A lire par ici.

Fin de l'intervention de Bernard Cazeneuve.

«Le niveau de menace auquel nous devons faire face est très élevé. Notre mobilisation est totale. C'est grâce à elle et grâce au sang froid de chaque Français que nous réussirons à surmonter les épreuves.»

«Je suis en contact permanent avec mes homologues des pays voisins pour renforcer les dispositions déjà prises»

«J'ai rappelé les mesures de sécurité dans le cadre du plan Vigipirate"

Le ministre de l'Intérieur le qualifie de «terroriste».

Si l'identité qu'il déclare était vérifiée, elle correspondrait à un homme de 26 ans fiché par les autorités espagnoles et soupçonné d'appartenir à la mouvance islamiste radicale. Il est établi qu'il a résidé en 2014 en Espagne puis en 2015 en Belgique.

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mercredi 19 août 2015

Attentat de Bangkok: Un portrait-robot diffusé, un étranger recherché

hebergement d'image Après les photos, la police thaïlandaise a diffusé mercredi le portrait-robot du suspect de l’attentat meurtrier de Bangkok. Il présente un homme, plutôt jeune, avec une chevelure brune très fournie et porte des lunettes à monture noire. Il pourrait être « étranger ou thaïlandais », selon le porte-parole de la police nationale Prawut Thavornsiri.

Trois suspects au total

Cet homme ferait partie d’un « réseau » d’après le chef de la police thaïlandaise, Somyot Poompanmoung, qui estime qu’il ne peut « pas avoir agi seul ». Pour appuyer cette thèse, la police avance d’ailleurs que deux autres suspects ont été identifiés sur des images de vidéosurveillance, selon Reuters.
Sur ces images, le premier suspect transporte un sac à dos, qu’il glisse calmement sous un banc au pied de la grille du sanctuaire Erawan dans le quartier commerçant de Chidlom avant de quitter les lieux. Trois minutes plus tard, une bombe a explosé à cet endroit précis. Les deux autres suspects sont vêtus de rouge et de blanc.

Un « étranger » recherché

De son côté, un tribunal thaïlandais a émis mercredi un mandat d’arrêt contre un étranger non identifié. D’après le mandat, émis par l’une des cours pénales Bangkok, cet « étranger non identifié » est soupçonné de « meurtre avec préméditation » et de complot entre autres charges.
La police thaïlandaise estime par ailleurs que la bombe qui a explosé lundi était petite mais puissante et sophistiquée. L’engin explosif était constitué d’au moins trois kilogrammes d’explosifs, emballés dans un récipient hermétique. D’après les médias locaux, la bombe contenait des roulements à billes qui sont destinées à engendrer des blessures plus importantes. Les enquêteurs pensent que l’explosion a été déclenchée à distance, soit par une minuterie soit par un appel passé depuis un téléphone mobile.
L’explosion a été suffisamment forte pour laisser un petit cratère, arracher des parties de la grille autour du sanctuaire et des morceaux de béton. L’onde de choc a été ressentie dans des immeubles qui se trouvent à des centaines de mètres du sanctuaire.

La seconde bombe, une imitation ?

Après une seconde explosion mardi après-midi à Bangkok à proximité de la station de métro Saphan Taksin, proche de la rivière Chao Praya, qui n’a pas fait de blessés, la police avait indiqué qu’il existait un lien entre les deux attaques.
Mais mercredi, le chef de la police a finalement précisé qu’il pourrait aussi s’agir d’une « imitation ». L’explosion a tué des étrangers et des Thaïlandais, la plupart d’entre eux étaient en train de prier au sein du sanctuaire à ciel ouvert.
Onze étrangers ont trouvé la mort : trois Chinois, deux Hongkongais dont l’une possédait un passeport britannique, un Indonésien, quatre Malaisiens, une Singapourienne et six Thaïlandais ont été tués, d’après la police. Trois resteraient non identifiées. Plus de 120 personnes ont également été blessées, 68 étaient encore hospitalisées mercredi, dont 12 toujours dans un état grave.

http://www.20minutes.fr/monde/1668891-20150819-attentat-bangkok-portrait-robot-diffuse-mandat-arret-lance-contre-etranger

lundi 17 août 2015

Il dînait dans un restaurant quand la bombe a explosé : un Américain témoigne

Eric Seldin, résident américain à Bangkok, dînait dans un restaurant quand la bombe a explosé. "J'ai vu au moins sept ou huit corps recouverts d'un drap blanc par les services de sécurité", a-t-il raconté sur LCI.
Eric Selvin était au restaurant lorsque la bombe a explosé près du sanctuaire d'Erawan sur un grand carrefour situé en plein cœur de la capitale thaïlandaise, au milieu d'immenses centres commerciaux et des gratte-ciel : "Je dînais lorsque j'ai entendu une explosion très forte, je suis sorti voir ce qu'il se passait, c'est un quartier très connu" raconte le retraité américain au micro de LCI.
"Quand je suis sorti dans la rue, j'ai vu au moins 7 ou 8 corps recouverts par des draps blancs des services de sécurité. Il y a beaucoup de dégâts, des motos abîmées", a-t-il encore expliqué.
Les lieux de l'explosion ont été bouclés et la police a repoussé les passants qui s'étaient rassemblés près du temple : "Beaucoup de policiers sont présents sur place, les ambulances vont et viennent pour prendre en charge les blessés pour les conduire à l'hôpital. Je n'ai pas vraiment eu peur, je suis surtout très nerveux qu'il y ait une deuxième explosion." Une cellule de crise va être activée par le gouvernement, a rapporté la chaîne de télévision Nation citant le Premier ministre, Prayuth Chan-ocha. Les écoles seront fermées mardi pour des raisons de sécurité. Aucune revendication n'a encore été rendue publique

EN DIRECT. Attentat à Bangkok : les auteurs "visaient les étrangers", les images de vidéosurveillance

Une bombe a explosé lundi soir près d'un sanctuaire et de centres commerciaux dans le centre de Bangkok, a déclaré le chef de la police nationale. D'après un premier bilan de la police, l'explosion a fait au moins 16 morts et 78 blessés. Des étrangers auraient été tués.
L'engin a explosé près du sanctuaire d'Erawan sur un grand carrefour situé en plein cœur de la capitale thaïlandaise, au milieu d'immenses centres commerciaux et des gratte-ciel. Une violente explosion s'est produite lundi soir à Bangkok. Selon un nouveau bilan obtenu auprès de la police et des secours thaïlandais, il y a au moins 16 morts. Les lieux de l'explosion ont été bouclés et la police a repoussé les passants qui s'étaient rassemblés près du temple. Une cellule de crise va être activée par le gouvernement, a rapporté la chaîne de télévision Nation citant le Premier ministre, Prayuth Chan-ocha. Les écoles seront fermés mardi pour des raisons de sécurité.
  Bilan incertain, des étrangers parmi les victimes. La police a fait état d'un bilan d'au moins 16 morts dont un Chinois et un Philippin. Les médias thaïlandais évoquent un nombre de 27 victimes, dont 4 ressortissants étrangers. Selon les correspondants de la BBC, les blessés seraient essentiellement des familles chinoises et taïwanaises en vacances en Thaïlande. Des traducteurs parlant mandarin sont recherchés sur place.
 
Les "étrangers" visés. Le ministre de la Défense a estimé en début de soirée que les auteurs de l'attentat visaient les "étrangers". "C'était une bombe de TNT (...), les gens qui ont fait ça visaient les étrangers pour porter atteinte au tourisme et à l'économie", a déclaré Prawit Wongsuwong.
 
Une seule bombe. L'engin explosif aurait été arrimé à une moto selon les forces de sécurité. D'autres sources avancent qu'elle était déposée sous un banc. Aucune revendication n'a encore été rendue publique. Le Bangkok Post rapporte que deux autres engins explosifs ont été retrouvés dans l'heure qui a suivi.
  
"Il y avait des corps partout, certains déchiquetés". Les témoignages affluaient quelques minutes après l'explosion. Mark Cunningham, un ambulancier néo-zélandais travaillant à Bangkok, a ainsi rapporté que l'explosion avait creusé un cratère de deux mètres de diamètre au sol et que des passants avaient été blessés alors qu'ils se trouvaient à plusieurs centaines de mètres.
 

dimanche 16 août 2015

Perte de contact avec un avion indonésien transportant 54 personnes

Les autorités aériennes indonésiennes sont sans nouvelles d'un avion qui transporte 54 personnes. L'avion a disparu alors qu'il se trouvait dans l'est de la Papouasie. L'avion appartient à la compagnie Trigana Air Service, une compagnie indonésienne.

Les autorités aériennes indonésiennes ont perdu le contact avec un avion qui survolait l'est de la Papouasie ce dimanche matin. 54 personnes sont à bord.
L'avion appartient à la compagnie indonésienne Trigana Air Service. A son bord figurent 44 passagers adultes, 5 enfants et cinq membres d'équipage.
L'ATR 42 de la compagnie Trigana Air a perdu le contact juste avant 15h (8h en France) après son décollage de l'aéroport de Sentani, dans la capitale de la province, Jayapura, ont précisé les services de secours sur le réseau social Twitter.

DSK: Le scandale du Sofitel pourrait de nouveau être porté à l'écran

Les studios Warner se seraient payé les droits d’un scénario retraçant le scandale politico-judiciaire du Sofitel de New-York, l’affaire qui avait entraîné la chute de Dominique Strauss-Kahn, rapporte The Hollywood Reporter.
Celui qui était alors président du FMI, mais aussi favori de la primaire socialiste pour l’élection présidentielle de 2012, avait alors été accusé d’agression sexuelle, tentative de viol et séquestration par Nafissatou Diallo, femme de chambre de l’hôtel de luxe new-yorkais.

Jeune scénariste encore inconnu

Déjà portée à l’écran par Abel Ferrara avec son Welcome to New-York, qui mettait en scène Gérard Depardieu dans le rôle de Georges Devereaux, fortement inspiré de DSK, cette affaire du Sofitel pourrait donc être au cœur d’un nouveau film dans les prochaines années.
Si la Warner n’a pas encore trouvé de producteur pour mettre en chantier cette nouvelle adaptation, le président des studios, Greg Silverman, s’est dit séduit « par la force du script ». A tel point qu’il aurait « signé très vite un accord » moyennant quelque 500.000 dollars, détaille le Hollywood Reporter.
Signé par Ben Kopit, un scénariste encore inconnu et fraîchement diplomé de l’UCLA, (Université de Californie de Los Angeles), le script s’intitule The Libertine (Le libertin) et allie la comédie au drame, toujours selon The Hollywood reporter.
 
http://www.20minutes.fr/culture/1667111-20150815-dsk-scandale-sofitel-pourrait-nouveau-etre-porte-ecran

mercredi 12 août 2015

Egypte : l'Etat Islamique affirme avoir décapité l'otage croate

L'organisation Etat islamique a affirmé mercredi avoir décapité le Croate enlevé en Egypte il y a trois semaines, publiant ce qu'elle affirme être une photo de son cadavre sur des comptes jihadistes sur Twitter.
L'organisation Etat islamique (EI) a dit mercredi avoir décapité le Croate enlevé en Egypte il y a trois semaines, publiant ce qu'elle affirme être une photo de son cadavre sur des comptes jihadistes sur Twitter.

 
Employé d'une société française, Tomislav Salopek, 31 ans, avait été enlevé le 22 juillet par des inconnus armés sur une route à 22 km au sud-ouest du Caire. Vendredi, la branche égyptienne de l'EI avait menacé de le tuer dans les 48 heures si Le Caire ne libérait pas "les femmes musulmanes" emprisonnées en Egypte.
 
La photo publiée sur des sites jihadistes, et dont l'authenticité n'a pu être vérifiée dans l'immédiat, montre le corps d'un jeune homme surmonté d'une tête, à côté d'un drapeau de l'EI et d'un poignard fichés dans le sable.
 
Les jihadistes de Province du Sinaï, la branche égyptienne de l'EI, ont multiplié les attentats visant essentiellement les soldats et les policiers depuis deux ans en Egypte.Il assurent vouloir venger les victimes de la sanglante répression qui s'est abattue sur les partisans du président islamiste élu Mohamed Morsi, destitué par l'armée en 2013 et condamné à mort en première instance en mai dernier.
Mais, si la mort de l'otage se confirme, ce serait la première fois qu'un étranger est enlevé et tué par des jihadistes en Egypte.
 

Vers un plan social à La comtesse du Barry de Gimont

La ligne de production de La Comtesse du Barry va quitter Gimont pour Fleurance, suite à la décision de Vivadour et Maïsadour de regrouper les sites. Plus de 30 salariés sont concernés par ce départ, et chacun d'entre eux avait jusqu'au lundi 10 août pour refuser ou accepter de partir travailler à Fleurance. Hier mardi, le siège de la marque se refusait à tout commentaire : «Pour l'instant on ne sait pas, c'est le flou total. Les gens sont en vacances : le site prend ses congés en août, nous ne connaissons pas encore la teneur des réponses des salariés concernés.» Plusieurs salariés contactés ne se font, eux, aucune illusion. «Il y aura un plan social, affirme le premier. A la question de savoir si on acceptait de quitter Gimont pour nous retrouver à Fleurance avec des baisses de salaire qui vont de 20 à 600 €, avec en plus la perte d'avantages, beaucoup de collègues ont répondu non !» Il suffit que 10 personnes refusent cette proposition de la direction pour que le plan social soit mis en œuvre. «À ma connaissance, sur les 31 salariés, deux n'ont pas reçu de lettre, et feront l'objet d'un licenciement : il n'y a pas de poste équivalent au leur à Fleurance… et seules deux personnes accepteraient cette mutation.» L'ambiance «reste bonne, assure le second salarié. On fera face, il le faut. La date d'un comité d'entreprise sera sans doute arrêtée dans les jours prochains.» Rien n'a filtré sur la date du transfert. Un silence qui concerne aussi les élus : Raymond Vall, le maire de Fleurance n'a «aucune information, et jamais eu de contacts» avec le groupe. «On vit la situation de la base d'Intermarché à Lectoure, mais à l'envers…»
http://www.ladepeche.fr/article/2015/08/12/2158503-vers-plan-social-comtesse-barry-gimont.html

Rapatrié en urgence du Malawi, il doit payer 87.000 euros au fisc

Un couple de Français doit plus de 87.000 euros au fisc après que l'État a pris en charge le rapatriement de leur fils, atteint de la malaria. Incapables de payer la facture, ils ont lancé un appel aux dons.
"C'est pas qu'on ne veut pas payer, c'est qu'on ne peut pas." Les parents de Matthieu n'en reviennent toujours pas. Ils ont jusqu'au 15 septembre pour rembourser au fisc français la somme de 87.596 euros, somme avancée par le ministère des Affaires étrangères après que leur fils a été rapatrié du Malawi vers La Réunion.
 
L'histoire a commencé en avril dernier. Matthieu, un jeune cuisinier originaire de Vendée décide partir travailler dans un complexe hôtelier de Cape Mac Clear au Malawi, en Afrique. Sept mois après son arrivée, quelques jours après la fin de son contrat, Matthieu tombe malade et contracte la malaria.
 
"A douze heures près, il était mort"
 
Le jeune homme ne peut être soigné sur place. Un rapatriement vers Paris est alors évoqué, mais coûterait 250.000 euros, explique Metronews. La famille préfère donc une option alternative avec un rapatriement vers l'île de la Réunion, pour la somme de 87.000 euros.
 
Seul problème, Matthieu n'a plus d'emploi et n'est donc plus couvert par l'assurance de son ex employeur. Il ne possède pas non plus d'assurance rapatriement. Les parents signent alors une reconnaissance de dette à l'Etat. "Il fallait signer cette reconnaissance sinon l'avion ne décollait pas. Cela veut dire qu'on laissait mourir notre fils là-bas, à douze heures près il était mort", explique le père de Matthieu à France 3.
 
La famille a créé une page Facebook pour récolter des fonds. Près de 2000 euros ont été récoltés : "Ça m'a aidé pour rentrer de la Réunion à Paris, car le billet était de 1800 euros (...)", explique Matthieu à France 3. Les parents ont aussi fait appel à François Hollande pour demander l'effacement d'une partie de la dette qu'ils ont contracté. Affaire à suivre.
 

mardi 11 août 2015

Après le crash Germanwings, les pilotes de Lufthansa s'opposent au duo en cabine et aux dépistages

Les pilotes de la Lufthansa ne veulent pas d'un deuxième membre d'équipage dans le cockpit, ni de dépistage de drogues et d'alcool, pourtant préconisé au niveau européen quelques mois après le crash du vol de Germanwings.
Les pilotes de la Lufthansa se sont opposés lundi à la présence d'un deuxième membre d'équipage dans la cabine d'un avion et aux dépistages de drogues et d'alcool, préconisés au niveau européen après le crash du vol de Germanwings en mars.

 
Cockpit, le syndicat des pilotes d'avions en Allemagne, critique dans un document détaillé le rapport de l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA), dévoilé en juillet. Elle avait été chargée par la Commission européenne de repérer les failles ayant permis au copilote, Andreas Lubitz, d'écraser volontairement l'A320 de Germanwings reliant Barcelone à Düsseldorf dans les Alpes françaises, provoquant la mort de 150 personnes.
 
Du rapport européen, Cockpit - qui représente les pilotes de l'ensemble des filiales du groupe : Lufthansa, Germanwings, Swiss et Austrian Airlines - soutient la plupart des recommandations en faveur d'un meilleur suivi psychologique des pilotes. "La mise en place d'un réseau de soutien aux pilotes (en difficulté) particulièrement, est une évolution positive. Il n'y a qu'ainsi que l'on peut s'assurer que les concernés ne veuillent plus se cacher, mais cherchent plutôt de l'aide en temps voulu", a expliqué Markus Wahl, un porte-parole du syndicat cité dans un communiqué.
 
Des recommandations "contre-productives"
 
En revanche, Cockpit étrille la présence à tout instant d'un deuxième membre d'équipage, préconisée par l'AESA et déjà appliquée à titre volontaire par de nombreuses compagnies européennes depuis le drame. Le syndicat dénonce aussi les dépistages inopinés de drogues et d'alcool voulus par l'AESA. Ces recommandations, que Bruxelles pourrait rendre obligatoires, "ne remédient en aucun cas au problème et pourraient même s'avérer contre-productives", a assuré Markus Wahl. Dans un document détaillant point par point les mesures européennes, Cockpit estime que la règle d'une deuxième personne dans la cabine comportedes "risques", qui "pèsent plus lourds que les gains de sécurité présumés".
 
Selon le syndicat, cela ne garantit pas d'empêcher un acte prémédité comme celui de Andreas Lubitz. Un scénario où la deuxième personne est complice ne peut par ailleurs pas être exclu. La présence d'un deuxième membre d'équipage rend également l'ouverture de la porte blindée de la cabine plus prévisible en vol, et les compagnies aériennes n'ont malgré leurs promesses pas augmenté le nombre de stewards et hôtesses de l'air, nécessaires pour cette mesure, argue Cockpit.
 
Quant aux dépistages aléatoires, un tel système "met les pilotes en doute a priori", alors qu'aucun rapport n'a pour l'instant été établi entre l'usage de drogues ou d'alcool et la catastrophe. Le syndicat insiste enfin sur la préservation du secret médical, alors que l'AESA envisage la création d'un "référentiel de données", permettant de partager les informations médicales des pilotes au niveau européen
 

Un an après la mort de Michael Brown, état d'urgence décrété à Ferguson

Des manifestants se sont rassemblés lundi soir à Ferguson, dans la banlieue de St Louis, malgré l'état d'urgence déclaré dans la journée par les autorités après des violences la veille, jour anniversaire de la mort du jeune Noir Michael Brown.
L'état d'urgence a été décrété lundi à Ferguson après qu'un adolescent, inculpé pour avoir tiré sur des policiers, a été grièvement blessé à l'issue d'une manifestation marquant le premier anniversaire de la mort de Michael Brown. Décrétant l'état d'urgence, un responsable du comté de Saint Louis, dont dépend Ferguson, a déclaré que la police locale avait pris la responsabilité de la "gestion des urgences policières" dans la ville du Missouri (centre), qui avait rendu hommage dimanche à Michael Brown, jeune Noir tué il y a un an par un policier blanc.
 
Le comté a pris cette décision "à la lumière des violences de la nuit dernière, des troubles dans la ville de Ferguson et du danger potentiel pour les personnes comme les biens", selon ce responsable. Dans le centre-ville de Saint Louis, proche de Ferguson, une nouvelle manifestation s'est déroulée à la mi-journée lundi. Plus d'une cinquantaine de ses participants ont été arrêtés après avoir avoir franchi une barrière de police devant un bâtiment officiel. Une autoroute proche de la sortie de Ferguson a également été bloquée en fin de journée et d'autres manifestants interpellés dans la ville, ont rapporté des médias locaux.
 
Échanges de tirs
 
En lien avec la fusillade ayant éclaté après le rassemblement pacifique de dimanche, un jeune homme de 18 ans, Tyrone Harris, a été inculpé pour coups et blessures sur un agent de police, agression à main armée et pour avoir tiré sur un véhicule motorisé. Grièvement blessé par le feu nourri de trois policiers qui ont répliqué à ces tirs, il se trouvait toujours à l'hôpital lundi, où il avait été conduit dans un état "critique".
 
Les violences ont éclaté lorsque deux bandes rivales ont échangé des tirs, a indiqué la police. Un homme qui s'enfuyait a alors croisé quatre policiers en civil installés dans un fourgon et tiré sur eux. Des images filmées dimanche soir par l'AFP montrent un homme noir, menotté dans le dos, allongé à plat ventre sur le sol et saignant abondamment. Le chef de la police du comté de Saint Louis, Jon Belmar a refusé de préciser quelle couleur de peau avaient les policiers en civil. Une information potentiellement explosive puisque la mort de Michael Brown, abattu par un policier blanc, avait ravivé des tensions raciales qui se sont depuis exacerbées aux Etats-Unis au fil d'affaires de brutalité policière envers des Noirs.
 
Des violentes émeutes avaient agité Ferguson en novembre 2014 et s'étaient propagées à d'autres grandes villes américaines, après l'annonce de l'abandon des poursuites contre le policier blanc qui a tiré sur Michael Brown.  A Ferguson où la police a été la cible de nombreuses critiques pour son racisme, confirmé par un rapport accablant du ministère de la Justice, le chef de la police et plusieurs responsables de la ville ont depuis démissionné ou été remplacés. Le nouveau chef de la police est un Noir. Les policiers impliqués dans la fusillade de dimanche ont tous entre six et 12 ans d'expérience et ont été suspendus, selon la police.
 
Triste fin d'une "belle journée"
 
Au moins deux commerces de Ferguson ont été pillés durant les violences de dimanche. "C'est vraiment malheureux qu'une belle journée se soit terminée de la sorte", a déclaré à l'AFP la propriétaire d'un salon de coiffure, Dellena Jones, devant son commerce mis à sac. La ministre américaine de la Justice, Loretta Lynch a déploré lundi les violences ayant eu lieu la veille à Ferguson. "La violence non seulement obscurcit n'importe quel message véhiculé par une manifestation pacifique, mais met également en danger une communauté et les forces chargées de la protéger", a regretté Mme Lynch qui s'adressait aux membres d'un syndicat de policiers à Pittsburgh.
 
Dimanche, quelque 300 manifestants s'étaient rassemblés dans le calme pour marquer l'anniversaire de la mort de Michael Brown, le 9 août 2014. Ils ont observé quatre minutes trente de silences symbolisant les quatre heures et demi pendant lesquelles le corps du jeune homme mort à 18 ans était resté dans la rue, face contre terre, avant d'être transporté à la morgue. "Arrêtez de tuer les enfants noirs" pouvait-on lire sur une pancarte. "Black lives matter" ("la vie des Noirs compte"), proclamait une autre, du nom du mouvement né après sa mort.
 
Le président de la NAACP, plus importante association de défense des droits civiques des Noirs américains, Cornell William Brooks, a estimé dimanche que les réformes législatives qui permettraient d'obliger la police à rendre plus de comptes et à mieux former ses agents avançaient à un rythme "glacial". Barack Obama a lui rejeté les critiques accusant le premier président américain Noir de ne pas en avoir assez fait pour lutter contre le racisme, lors d'un entretien sur la radio publique NPR.  "Je me sens pris d'une grande urgence pour accomplir autant que possible" avant de quitter le pouvoir en janvier 2017, a-t-il déclaré.

Le Boulou : Le chauffeur de poids-lourd "dormait" sur 316 kg de cannabis

Les "valises marocaines" saisies par les douanes étaient à peine dissimulées sur la couchette située dans la cabine du camion.
Les services des douanes ont effectué une importante saisie de drogue dans la nuit de mardi à mercredi dernier à hauteur du péage autoroutier du Boulou.
dirigeait vers la France et l'ont intercepté pour contrôle. Intrigués par le comportement du conducteur mais également par le fait qu'il ne transportait aucune marchandise et déclarait aller charger à Perpignan, ils ont ainsi décidé de procéder à une fouille approfondie du véhicule.
Et leurs soupçons se sont rapidement confirmés. L'inspection du poids-lourd a permis de découvrir, posés à même la couchette du chauffeur située dans la cabine, dix ballots en toile de type "valise marocaine" renfermant pas moins de 316,3 kg de résine de cannabis.
Après vérifications, il a été établi que le chauffeur de 59 ans de nationalité espagnole et domicilié dans la région de Barcelone, était propriétaire du tracteur et louait des remorques pour effectuer ses transports. Le suspect a reconnu les faits. À l'issue de la procédure douanière, il a été remis sur instruction du procureur de la République aux services de l'antenne de police judiciaire de Perpignan chargés des suites de l'enquête.
4 années de prison
À noter que depuis le début de l'année, les agents des douanes de la direction de Perpignan (P.-O. et Aude) ont saisi près de 3,4 tonnes de cannabis.
Jugé, hier, en procédure de comparution immédiate, le chauffeur savait risquer gros. Titulaire d'un casier judiciaire espagnol plus que chargé, l'homme avait déjà effectué dix années de prison après avoir été interpellé alors qu'il convoyait une cargaison de 120 kilos d'héroïne. Le tribunal n'a néanmoins pas suivi les réquisitions du ministère public qui réclamait entre 8 et 10 ans de prison ferme. Il a condamné le chauffeur à 4 années d'emprisonnement et à 632 680 euros d'amende douanière. 

http://www.lindependant.fr/2015/08/11/le-chauffeur-de-poids-lourd-dormait-sur-316-kg-de-cannabis,2070505.php

dimanche 9 août 2015

Etats-Unis : marche à Ferguson avant le premier anniversaire de la mort de Michael Brown

Plusieurs centaines de personnes ont défilé samedi à Ferguson à la veille du premier anniversaire du décès de Michael Brown, un jeune Noir non armé dont la mort sous les balles d'un policier blanc avait ravivé les tensions raciales aux Etats-Unis.
Plusieurs centaines de personnes ont défilé samedi à Ferguson à la veille du premier anniversaire du décès de Michael Brown, un jeune Noir non armé dont la mort sous les balles d'un policier blanc avait ravivé les tensions raciales aux Etats-Unis. Mené par le père de Michael Brown, mort à 18 ans, et ses proches, le groupe a marché le long d'une des avenues de cette ville du Missouri, dans le centre des Etats-Unis, qui avait été secouée par de violentes émeutes en novembre après qu'une chambre de mise en accusation eut décidé de ne pas inculper le policier.
 
Dans une atmosphère festive mais sous la surveillance de nombreux policiers, une fanfare d'enfants fermait la marche pacifique. Toutefois, dans la soirée, des manifestants se sont montrés plus agressifs et certains sont passés par-dessus une barricade de police pour faire face aux forces de l'ordre. "Mains en l'air, ne tirez pas" ou encore "Nous sommes ici... pour Mike Brown", ont crié plus tôt les manifestants. "S'il vous plaît, arrêtez de nous tuer", pouvait-on lire sur l'une des pancartes. Certains marcheurs ont déposé des peluches sur le trajet, qui s'est achevé devant le lycée Normandy qu'avait fréquenté Michael Brown.

 
"Rien n'a changé depuis un an"
 
Son père a déclaré devant la presse qu'il déployait tous ses efforts "pour garder vivante la mémoire de son fils" en faisant "tout ce que je peux pour notre minorité". "Rien" n'a changé depuis un an pour lui, a-t-il dit. "Certaines familles ont pu obtenir justice grâce aux retombées de la mort de Michael Brown et cela les aide mais en ce qui me concerne je continue à me débattre pour surmonter cette épreuve", a-t-il dit.
 
Parmi les évènements prévus dimanche pour les commémorations, les marcheurs observeront 4 minutes 30 secondes de silence pour marquer le fait que le corps de Michael Brown, qui reposait face contre terre, est resté quatre heures et demie dans la rue avant d'être transporté à la morgue. Une marche silencieuse est également programmée vers une église où se tiendra un service religieux.
 
Les émeutes de Ferguson s'étaient propagées à d'autres grandes villes américaines et ont relancé le débat dans le pays sur la manière dont les policiers blancs traitent les Noirs, surtout les hommes jeunes quand il s'agit du recours à la force. Depuis Ferguson, la mort de plusieurs hommes noirs abattus par des policiers blancs a déclenché une vague de colère et d'indignation aux Etats-Unis.