Le ministère de la Défense a annoncé que les forces françaises chargées de la protection de l'aéroport de Bangui, en Centrafrique avaient fait feu aujourd'hui sur des véhicules qui tentaient d'y pénétrer, tuant deux ressortissants indiens et blessant plusieurs personnes, indiennes et une tchadienne. "Regrettant profondément ce drame, le ministre de la Défense a demandé le déclenchement d'une enquête visant à en déterminer les circonstances exactes. Toute la lumière sera faite en liaison et en transparence avec les autorités indiennes et tchadiennes", écrit le ministère de la Défense dans un communiqué.
Les forces françaises sont intervenues "dans une situation particulièrement confuse contre trois véhicules" qui menaçaient de pénétrer dans l'aéroport alors même qu'elles venaient d'être l'objet de tirs d'origine inconnue", écrit le ministère. "Ces véhicules transportaient notamment des ressortissants tchadiens et indiens. En dépit des tirs de semonce lancés par les militaires gardant le site, les véhicules ont poursuivi à vive allure. Deux ressortissants indiens sont morts. Les blessés indiens et tchadiens ont été immédiatement pris en charge par les forces françaises et conduits vers une unité de soin", poursuit-il.
"Dans ces circonstances tragiques, la France, partenaire et amie de l'Inde, partage la douleur des familles et leur adresse ainsi qu'aux autorités indiennes ses sincères condoléances. Le président de la République a adressé un message de solidarité au Premier ministre indien. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit s'entretenir dans les prochaines heures avec son homologue indien", ajoute le ministère de la Défense.
Environ 300 soldats français ont été envoyés ce week-end en renfort à Bangui pour assurer la protection des ressortissants français et étrangers présents en Centrafrique, portant à environ 550 hommes la présence française en République Centrafricaine. Les rebelles de la coalition Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui, demandant aux Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président François Bozizé de quitter le pouvoir.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/25/97001-20130325FILWWW00662-centrafrique-l-armee-francaise-a-tue-deux-indiens.php
Revue de presse nationale et internationale Des faits divers de société Des informations insolites
lundi 25 mars 2013
Centrafrique : le président Bozizé trouve refuge au Cameroun... temporairement
Le Cameroun a
officiellement indiqué lundi après-midi qu'il avait accueilli le président
centrafricain. Dimanche, l'un des conseillers de François Bozizé avait annoncé
qu'il avait fui en République démocratique du Congo.
Depuis
l'annonce de sa fuite dimanche matin après la prise de Bangui, la capitale,
par les rebelles, personne ne savait réellement où se trouvait François Bozizé,
le président de Centrafrique.
L'un de ses conseillers avait simplement indiqué dimanche, sous couvert d'anonymat, qu'il avait trouvé refuge en République démocratique du Congo. Une affirmation démentie lundi matin par Kinshasa, qui avait en revanche admis qu'une vingtaine de membres de sa famille avait bien été accueillis en RD Congo.
L'incertitude a finalement été levée lundi en début d'après-midi : le Cameroun a en effet officiellement annoncé la présence de François Bozizé sur son sol. Tout en précisant immédiatement qu'il ne s'agissait que d'une solution temporaire, le temps que le président déchu trouve un pays d'accueil définitif.
L'un de ses conseillers avait simplement indiqué dimanche, sous couvert d'anonymat, qu'il avait trouvé refuge en République démocratique du Congo. Une affirmation démentie lundi matin par Kinshasa, qui avait en revanche admis qu'une vingtaine de membres de sa famille avait bien été accueillis en RD Congo.
L'incertitude a finalement été levée lundi en début d'après-midi : le Cameroun a en effet officiellement annoncé la présence de François Bozizé sur son sol. Tout en précisant immédiatement qu'il ne s'agissait que d'une solution temporaire, le temps que le président déchu trouve un pays d'accueil définitif.
Djotodia président de fait
En Centrafrique, un calme précaire régnait ce lundi. A Bangui,
toujours sans électricité et sans radio nationale, Michel Djotodia, le chef de
la Séléka, la rébellion, se comporte comme le nouveau chef de l'Etat, dans
l'attente d'une déclaration officielle à la Nation.
En attendant, il a
notamment déclaré à RFI qu'il comptait organiser des élections libres
d'ici trois ans et qu'il entendait respecter les accords de Libreville de
janvier dernier.
Ceux-ci prévoyait la formation d'un gouvernement d'union nationale. Mais la
Séléka, estimant qu'ils n'étaient pas respectés par François Bozizé, a décidé de
reprendre son offensive vendredi. Offensive qui lui a donc permis de prendre le
pouvoir dimanche.
Les raisons pour lesquelles la France intervient en Centrafrique
La France a envoyé 350 soldats supplémentaires à Bangui. Une intervention qui ne s’explique pas par le seul souci de protéger les 1 200 ressortissants français piégés en Centrafrique. Quatre raisons motivent l’implication de la France.
1) Pour faire respecter les droits de l’homme
La France doit s’impliquer dans la crise centrafricaine et contribuer au rétablissement de la paix pour les mêmes raisons qu’elle s’implique dans la crise syrienne. Les troubles à Bangui font courir les mêmes dangers sur le plan humanitaire et les droits de l’homme que la révolte contre Assad. « Le respect des droits de l’homme est une valeur fondamentale de l’Union européenne », a souligné la représentante de l’UE à Bangui en janvier dernier.
2) Pour instaurer une « diplomatie normale »
François Hollande ne cherchera pas à imposer un « plan français », mais un plan de la communauté internationale. Les crises africaines, en Centrafrique ou au Mali, sont désormais l’occasion pour le président français d’affirmer « les obligations internationales de la France » en matière de paix et de sécurité. La France cherche à instaurer enfin une « diplomatie normale » avec l’Afrique qui ne doit plus avoir qu’un lointain rapport avec la politique de la « Françafrique ».
3) Pour liquider le passé
Les liens ont été souvent étroits entre Paris et Bangui, pour le meilleur et pour le pire. Les Centrafricains se souviennent de l’humiliation vécue au moment du sacre de Bokassa 1er, en 1976, avec la bénédiction de Valéry Giscard d’Estaing. À l’époque, François Bozizé était l’aide de camp de l’empereur Bokassa, ce qui lui avait valu d’être promu général à l’âge de 32 ans.
Nicolas Sarkozy ne s’est jamais rendu en Centrafrique sous son mandat, mais il s’est toujours montré compréhensif avec Bangui. Patrick Balkany, député-maire de Levallois, proche de Nicolas Sarkozy, l’était aussi de François Bozizé. Il a souvent voyagé à Bangui sous le précédent mandat, pour favoriser les relations économiques entre les deux pays.
4) Pour protéger ses intérêts économiques
Les échanges commerciaux sont peu importants et les entreprises françaises peu nombreuses. Mais la France reste le premier investisseur en Centrafrique. En dépit de l’instabilité politique et des risques sécuritaires, Air France, Bolloré (logistique et transport fluvial), Castel (boissons et sucre), Total (stockage et distribution des produits pétroliers), CFAO (distribution automobile) ont maintenu leurs implantations en RCA. L’arrivée en 2007 de France Télécom dans la téléphonie mobile marque un certain intérêt des investisseurs français.
La France a aussi des intérêts stratégiques français dans le secteur minier centrafricain à préserver. Le groupe nucléaire Areva a signé en août 2008 avec le pouvoir de François Bozizé, un contrat de 18 milliards de Francs CFA (27 millions d’euros) sur 5 ans portant sur le projet du gisement d’uranium de Bakouma situé 100 km à 900 km au nord-est de Bangui.
Centrafrique: le gouvernement maintenu
Les rebelles centrafricains qui ont renversé le président François Bozizé vont maintenir dans ses fonctions le gouvernement formé à la suite d'un accord de partage du pouvoir conclu en janvier, a annoncé lundi leur porte-parole. Accusant François Bozizé d'avoir trahi cet accord, les rebelles du Séléka l'ont renversé dimanche et leur chef, Michel Djotodia, s'est proclamé président.
"Le premier ministre actuel reste en place et le gouvernement va être légèrement remanié", a dit Eric Massi au téléphone. "Bangui est calme et sous notre contrôle mais nous avons des choses à faire sur le terrain en termes de sécurité. Il faut mettre fin aux pillages."
Michel Djotodia avait été nommé vice-premier ministre de ce gouvernement formé de partisans de François Bozizé, de représentants de l'opposition civile et de rebelles.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/25/97001-20130325FILWWW00365-centrafrique-le-gouvernement-maintenu.php
"Le premier ministre actuel reste en place et le gouvernement va être légèrement remanié", a dit Eric Massi au téléphone. "Bangui est calme et sous notre contrôle mais nous avons des choses à faire sur le terrain en termes de sécurité. Il faut mettre fin aux pillages."
Michel Djotodia avait été nommé vice-premier ministre de ce gouvernement formé de partisans de François Bozizé, de représentants de l'opposition civile et de rebelles.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/25/97001-20130325FILWWW00365-centrafrique-le-gouvernement-maintenu.php
dimanche 24 mars 2013
La rumeur de la mort de Bachar el-Assad agite Internet
La nouvelle se répand comme une traînée de poudre depuis dimanche en fin de matinée : le président syrien Bachar el-Assad aurait été abattu par un garde du corps. Les réseaux sociaux sont sans surprise le principal vecteur de diffusion de cette rumeur, impossible à vérifier dans l'immédiat. Grâce aux liens inclus dans les tweets et partagés sur Facebook notamment, le trafic internet se déporte vers les sites d'information ou les blogs qui relaient la rumeur, provoquant parfois des surcharges sur les serveurs. Certains portails arabes et israéliens, qui ont été les premiers à s'en saisir, étaient même indisponibles ponctuellement dimanche midi.
Selon les rumeurs, le dictateur syrien aurait été grièvement blessé par balle samedi soir par un garde du corps iranien. Il aurait été transporté à l'hôpital Shami de Damas, dont les locaux et le quartier auraient été bouclés par l'armée. Certains évoquent la mort de Bachar el-Assad, d'autres affirment qu'il serait entre la vie et la mort. L'Armée syrienne libre (ASL) aurait démenti la mort de son ennemi numéro un, alors que les programmes des télévisions syriennes auraient été interrompus dimanche.
Injoignable dimanche soir, le Quai d'Orsay avat refusé dans l'après-midi de commenter des rumeurs auprès du JDD.
Les rumeurs de ce type sont courantes sur Internet et se sont souvent révélées fausses. Ainsi, Oussama Ben Laden est "mort" virtuellement une dizaine de fois, avant son exécution par les forces spéciales américaines en mai 2011. D'autres rumeurs, en revanche, ont été confirmées plusieurs jours après être apparues, comme l'assassinat du commandant Massoud, le 9 septembre 2001, confirmé seulement le 15 septembre, près d'une semaine plus tard.
Nul doute que la guerre civile qui fait rage en Syrie ne sera pas un élément facilitant la confirmation ou l'infirmation de la mort de Bachar el-Assad. Une telle nouvelle serait un tournant décisif dans le déroulement du conflit, qui a fait plus de 70 000 morts en deux ans, selon l'ONU.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/guerric-poncet/la-rumeur-de-la-mort-de-bachar-el-assad-agite-internet-24-03-2013-1644999_506.php

Injoignable dimanche soir, le Quai d'Orsay avat refusé dans l'après-midi de commenter des rumeurs auprès du JDD.
Internet, un habitué des rumeurs
Les rumeurs de ce type sont courantes sur Internet et se sont souvent révélées fausses. Ainsi, Oussama Ben Laden est "mort" virtuellement une dizaine de fois, avant son exécution par les forces spéciales américaines en mai 2011. D'autres rumeurs, en revanche, ont été confirmées plusieurs jours après être apparues, comme l'assassinat du commandant Massoud, le 9 septembre 2001, confirmé seulement le 15 septembre, près d'une semaine plus tard.
Nul doute que la guerre civile qui fait rage en Syrie ne sera pas un élément facilitant la confirmation ou l'infirmation de la mort de Bachar el-Assad. Une telle nouvelle serait un tournant décisif dans le déroulement du conflit, qui a fait plus de 70 000 morts en deux ans, selon l'ONU.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/guerric-poncet/la-rumeur-de-la-mort-de-bachar-el-assad-agite-internet-24-03-2013-1644999_506.php
Centrafrique: la France va envoyer de nouveaux renforts
La France a décidé d'envoyer des renforts militaires à Bangui, la capitale de la Centrafrique, pour y assurer la protection de ses ressortissants, a annoncé la présidence française sans précision sur les effectifs concernés.
Les rebelles centrafricains du Séléka ont pris ce matin le contrôle de Bangui et le président François Bozizé s'est enfui vers la République démocratique du Congo.
François Hollande suit avec une "grande attention" l'évolution de la situation, a déclaré l'Elysée dans un communiqué. "Il a décidé de renforcer notre présence militaire à Bangui afin d'assurer, si nécessaire, la protection des Français qui y résident." Selon le même communiqué, le président français "a pris acte du départ du président François Bozizé" et "appelle toutes les parties au calme et au dialogue autour du gouvernement issu de l'accord de Libreville conclu le 11 janvier dernier."
Le chef de l'Etat français, qui s'est entretenu avec le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et avec son homologue tchadien, Idriss Déby, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale, exhorte les groupes armés à "respecter les populations civiles".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/24/97001-20130324FILWWW00119-otages-nouvelles-menaces-d-aqmi.php
Les rebelles centrafricains du Séléka ont pris ce matin le contrôle de Bangui et le président François Bozizé s'est enfui vers la République démocratique du Congo.
François Hollande suit avec une "grande attention" l'évolution de la situation, a déclaré l'Elysée dans un communiqué. "Il a décidé de renforcer notre présence militaire à Bangui afin d'assurer, si nécessaire, la protection des Français qui y résident." Selon le même communiqué, le président français "a pris acte du départ du président François Bozizé" et "appelle toutes les parties au calme et au dialogue autour du gouvernement issu de l'accord de Libreville conclu le 11 janvier dernier."
Le chef de l'Etat français, qui s'est entretenu avec le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et avec son homologue tchadien, Idriss Déby, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale, exhorte les groupes armés à "respecter les populations civiles".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/24/97001-20130324FILWWW00119-otages-nouvelles-menaces-d-aqmi.php
Centrafrique : le président Bozizé en fuite en RD Congo ?
Face à
l'avancée fulgurante des rebelles, qui sont entrés à Bangui samedi après avoir
relancé leur offensive vendredi, François Bozizé se serait réfugié au République
démocratique du Congo.
La situation est
très tendue ce dimanche matin à Bangui, où
les rebelles de la Séléka sont entrés hier après avoir relancé leur
offensive.
Ils contrôlent désormais toute la ville et ont notamment pris
le palais présidentiel et ne pas y avoir trouvé le président Francis Bozizé, au
pouvoir depuis 2003. Et pour cause : selon l'un de des conseillers, cité par
l'agence de presse Reuters, Francis Bozizé aurait pris la fuite et se serait
réfugié en République démocratique du Congo.
Accords de janvier non respecté ?
La
rébellion avait lancé une offensive le 10 décembre dans le nord du pays et
avait enchaîné victoire sur victoire face avant de stopper sa progression sous
la pression
internationale à 75 km au nord de Bangui. Des
accords de paix signés à Libreville le 11 janvier avaient débouché sur la
formation d'un gouvernement d'union nationale composé du camp Bozizé, de
l'opposition et de la rébellion.
Arguant du non
respect des accords par le clan Bozizé, les rebelles ont déclenché à nouveau les
hostilités vendredi et déclaré vouloir mettre en place un gouvernement de
transition s'ils prenaient Bangui. En
janvier, le président français François Hollande avait refusé son soutien au
régime Bozizé.
Les Français appelés à la vigilance
Samedi, la France a appelé ses resortissants à la vigilance,
sans procéder néanmoins à des évacuations..
Centrafrique : le palais présidentiel est tombé (rebelles)
Les rebelles de la coalition centrafricaine du Séléka ont pris dimanche le palais présidentiel de Bangui, a annoncé à l'AFP un de leurs chefs militaires, le colonel Djouma Narkoyo, précisant que le président François Bozizé ne s'y trouvait pas.
"Nous avons pris le Palais présidentiel. Bozizé n'y était pas. Maintenant, nous allons nous rendre à la radio (nationale) pour que le président du Séléka (Michel Djotodia) prenne la parole", a-t-il déclaré.
http://www.lejdd.fr/International/Depeches/Centrafrique-le-palais-presidentiel-est-tombe-rebelles-598054
"Nous avons pris le Palais présidentiel. Bozizé n'y était pas. Maintenant, nous allons nous rendre à la radio (nationale) pour que le président du Séléka (Michel Djotodia) prenne la parole", a-t-il déclaré.
http://www.lejdd.fr/International/Depeches/Centrafrique-le-palais-presidentiel-est-tombe-rebelles-598054
Bangui: le palais présidentiel encerclé
Des échanges de coups de feu avaient lieu dimanche dans la zone du palais présidentiel au centre de la capitale centrafricaine Bangui infiltrée par les rebelles de la Séléka qui veulent renverser le régime du président François Bozizé.
Les échanges ont été très intenses vers 08h00 mais sont devenus plus sporadiques. Il n'était pas possible de savoir si le président Bozizé, qui n'a plus été vu en public depuis son retour d'Afrique du sud vendredi, était dans la palais. "Nos troupes sont autour du palais. Nous sommes face aux dernières forces fidèles au président François Bozizé", a confirmé, depuis Paris, Eric Massi un des porte-paroles de la Séléka, en liaison avec le terrain.
"Nos éléments ont lancé l'offensive en début de matinée passant le 'bouchon' du PK10 (point kilométrique 10, à une dizaine de kilomètres du centre) près de la base sud-africaine pour aller vers le centre-ville", a-t-il poursuivi.
Dimanche matin, un des chefs militaires rebelles, le colonel Djouma Narkoyo, avait averti que "la journée d'aujourd'hui sera décisive. Nos hommes sont dans Bangui, on prend nos emplacements".
"Les Faca (Forces armées centrafricaines) et les Sud-Africains sont massés autour du palais" présidentiel au centre de Bangui. "Nous lançons un appel à nos frères des Faca: ils n'ont qu'à déposer les armes et suivre ce qui va se passer", avait-t-il poursuivi.
Les rebelles ont commencé à entrer dans la capitale centrafricaine samedi soir mais, de sources concordantes, la nuit a été relativement calme. Les rebelles ont demandé au président Bozizé de quitter le pouvoir qu'il avait conquis par la force en 2003.
Ils l'accusent de ne pas avoir respectés des accords conclus en janvier à Libreville, au Gabon, après une première offensive qui avait permis à la Séléka de prendre le controle de la majeure partie de la Centrafrique en quelques semaines.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/24/97001-20130324FILWWW00021-bangui-le-palais-presidentiel-encercle.php
Les échanges ont été très intenses vers 08h00 mais sont devenus plus sporadiques. Il n'était pas possible de savoir si le président Bozizé, qui n'a plus été vu en public depuis son retour d'Afrique du sud vendredi, était dans la palais. "Nos troupes sont autour du palais. Nous sommes face aux dernières forces fidèles au président François Bozizé", a confirmé, depuis Paris, Eric Massi un des porte-paroles de la Séléka, en liaison avec le terrain.
"Nos éléments ont lancé l'offensive en début de matinée passant le 'bouchon' du PK10 (point kilométrique 10, à une dizaine de kilomètres du centre) près de la base sud-africaine pour aller vers le centre-ville", a-t-il poursuivi.
Dimanche matin, un des chefs militaires rebelles, le colonel Djouma Narkoyo, avait averti que "la journée d'aujourd'hui sera décisive. Nos hommes sont dans Bangui, on prend nos emplacements".
"Les Faca (Forces armées centrafricaines) et les Sud-Africains sont massés autour du palais" présidentiel au centre de Bangui. "Nous lançons un appel à nos frères des Faca: ils n'ont qu'à déposer les armes et suivre ce qui va se passer", avait-t-il poursuivi.
Les rebelles ont commencé à entrer dans la capitale centrafricaine samedi soir mais, de sources concordantes, la nuit a été relativement calme. Les rebelles ont demandé au président Bozizé de quitter le pouvoir qu'il avait conquis par la force en 2003.
Ils l'accusent de ne pas avoir respectés des accords conclus en janvier à Libreville, au Gabon, après une première offensive qui avait permis à la Séléka de prendre le controle de la majeure partie de la Centrafrique en quelques semaines.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/24/97001-20130324FILWWW00021-bangui-le-palais-presidentiel-encercle.php
Des troupes françaises pour sécuriser l'aéroport de Bangui
La France a envoyé des troupes en Centrafrique pour sécuriser l'aéroport de Bangui face à l'avancée des rebelles qui affirment être entrés dans la capitale, a-t-on appris aujourd'hui de source diplomatique française. "Une compagnie a été envoyée pour renforcer et sécuriser l'aéroport de Bangui. L'aéroport est désormais sécurisé", a dit cette source.
La France a par ailleurs demandé la tenue en urgence d'une réunion au Conseil de sécurité de l'Onu "pour trouver une voie de sortie" en Centrafrique, a indiqué une autre source diplomatique française.
Les rebelles centrafricains du Séléka sont entrés samedi dans la capitale Bangui et se dirigent vers le palais présidentiel tout en menant des combats contre les forces gouvernementales, selon porte-parole des insurgés.
Les rebelles ont relancé les hostilités cette semaine dans le pays et se sont fixé pour but de renverser le président François Bozizé qu'ils accusent de ne pas avoir respecté un accord de paix conclu en janvier, prévoyant leur intégration dans les forces armées.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/23/97001-20130323FILWWW00455-des-troupes-francaises-pour-securiser-l-aeroport-de-bangui.php
La France a par ailleurs demandé la tenue en urgence d'une réunion au Conseil de sécurité de l'Onu "pour trouver une voie de sortie" en Centrafrique, a indiqué une autre source diplomatique française.
Les rebelles centrafricains du Séléka sont entrés samedi dans la capitale Bangui et se dirigent vers le palais présidentiel tout en menant des combats contre les forces gouvernementales, selon porte-parole des insurgés.
Les rebelles ont relancé les hostilités cette semaine dans le pays et se sont fixé pour but de renverser le président François Bozizé qu'ils accusent de ne pas avoir respecté un accord de paix conclu en janvier, prévoyant leur intégration dans les forces armées.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/23/97001-20130323FILWWW00455-des-troupes-francaises-pour-securiser-l-aeroport-de-bangui.php
samedi 23 mars 2013
Centrafrique: Paris a demandé une réunion d'urgence à l'ONU
Paris a demandé "samedi une réunion d'urgence du conseil de sécurité des nations unies" compte-tenu de l'évolution de la situation en Centrafrique, a annoncé Romain Nadal, porte-parole diplomatique à l'Elysée.
Ce dernier a ajouté que Paris demandait à ses ressortissants de "rester chez eux", une évacuation n'étant pas "pour le moment" ordonnée. Le plan de protection des ressortissants inclut ceux d'autres pays qui en feraient la demande, a précisé le porte-parole diplomatique de l'Elysée.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/23/97001-20130323FILWWW00447-centrafrique-paris-a-demande-une-reunion-d-urgence-a-l-onu.php
Ce dernier a ajouté que Paris demandait à ses ressortissants de "rester chez eux", une évacuation n'étant pas "pour le moment" ordonnée. Le plan de protection des ressortissants inclut ceux d'autres pays qui en feraient la demande, a précisé le porte-parole diplomatique de l'Elysée.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/23/97001-20130323FILWWW00447-centrafrique-paris-a-demande-une-reunion-d-urgence-a-l-onu.php
Centrafrique: les rebelles sont à Bangui
Les rebelles centrafricains de la coalition rebelle Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui. "Nos éléments viennent d'entrer au PK 12 (point kilométrique 12 qui marque l'entrée dans Bangui). On appelle les populations à rester chez elles, les Faca (Forces armées centrafricaines, NDLR) à ne pas combattre, et le président Bozizé à partir", a annoncé depuis Paris l'un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/23/97001-20130323FILWWW00433-centrafrique-les-rebelles-arrives-a-bangui.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/23/97001-20130323FILWWW00433-centrafrique-les-rebelles-arrives-a-bangui.php
mercredi 10 octobre 2012
Dominique Strauss-Kahn: «On piétine ma vie privée»
Mis en examen pour proxénétisme dans l'affaire du Carlton de Lille, il se confie pour la première fois depuis longtemps...
Après des mois de silence, il a enfin décidé de reparler aux médias français. Dominique Strauss-Kahn, devenu selon lui «objet d'une traque médiatique», demande qu'on le «laisse tranquille» dans des propos tenus à l'hebdomadaire Le Point à paraître jeudi, à qui il réaffirme par ailleurs sa ligne de défense dans l'affaire du Carlton de Lille.
«Je n'ai jamais été condamné, ni dans ce pays, ni dans aucun autre. Par conséquent, rien ne justifie que je sois devenu l'objet d'une traque médiatique qui, certains jours, finit par ressemble à une chasse à l'homme», affirme-t-il. «Je ne supporte plus qu'on s'arroge le droit d'abuser de ma situation et des enquêtes judiciaires qui me visent -à tort- pour bafouer ma vie privée et en livrer aux quatre vents des lambeaux réels ou inventés, au prétexte de je ne sais quelle transparence moralisatrice. Qu'on me laisse tranquille!», réclame-t-il.
Illustration tout de même de son désir de reparler aux médias français: en plus de son interview au Point, DSK a accepté de répondre brièvement à quelques questions de BFM-TV en marge d'une conférence à Séoul.
http://www.20minutes.fr/societe/1019563-dsk-sort-silence-clame-innocence
Après des mois de silence, il a enfin décidé de reparler aux médias français. Dominique Strauss-Kahn, devenu selon lui «objet d'une traque médiatique», demande qu'on le «laisse tranquille» dans des propos tenus à l'hebdomadaire Le Point à paraître jeudi, à qui il réaffirme par ailleurs sa ligne de défense dans l'affaire du Carlton de Lille.
«Je n'ai jamais été condamné, ni dans ce pays, ni dans aucun autre. Par conséquent, rien ne justifie que je sois devenu l'objet d'une traque médiatique qui, certains jours, finit par ressemble à une chasse à l'homme», affirme-t-il. «Je ne supporte plus qu'on s'arroge le droit d'abuser de ma situation et des enquêtes judiciaires qui me visent -à tort- pour bafouer ma vie privée et en livrer aux quatre vents des lambeaux réels ou inventés, au prétexte de je ne sais quelle transparence moralisatrice. Qu'on me laisse tranquille!», réclame-t-il.
«On piétine ma vie privée»
«Je ne suis plus un politique mais pas non plus un "people"», prévient-il, regrettant qu'«un photographe guette en bas de chez (lui) un jour sur deux». Selon lui, «ce qui est inacceptable, c'est qu'on piétine (sa) vie privée et celle de tous ceux qui (le) croisent ou (le) fréquentent».Illustration tout de même de son désir de reparler aux médias français: en plus de son interview au Point, DSK a accepté de répondre brièvement à quelques questions de BFM-TV en marge d'une conférence à Séoul.
http://www.20minutes.fr/societe/1019563-dsk-sort-silence-clame-innocence
mardi 9 octobre 2012
Un nouveau directeur adjoint du service politique à TF1-LCI
TF1 accueillera bientôt un
nouveau directeur adjoint en charge du service politique
TF1-LCI. Christophe Jakubyszyn, 45 ans, a été nommé mardi.
L'ancien journaliste de RMC assurera également la fonction
d'éditorialiste au sein des Journaux télévisés. Il prendra ses fonctions à la
mi-novembre. Catherine Nayl, Directrice générale adjointe en charge de l'information, s'est
déclarée mardi " ravie d'accueillir Christophe au sein des équipes de l'info de
TF1 et LCI", ajoutant "son
parcours et son professionnalisme s'inscrivent parfaitement dans l'ambition qui
est la nôtre : une information rigoureuse et pédagogique. "
Journaliste puis rédacteur en chef au quotidien Le Monde de 1995 à 2008, il a ensuite occupé la fonction de directeur de la rédaction de RMC et d'éditorialiste politique sur les antennes de BFMTV et RMC.
Journaliste puis rédacteur en chef au quotidien Le Monde de 1995 à 2008, il a ensuite occupé la fonction de directeur de la rédaction de RMC et d'éditorialiste politique sur les antennes de BFMTV et RMC.
dimanche 7 octobre 2012
mardi 1 mai 2012
Enquête du parquet de Paris après la plainte de Sarkozy contre Mediapart
Le président-candidat avait qualifié le document publié par Mediapart de
"faux grossier" et avait annoncé son intention de porter une action en
justice dans la matinée (Voir :
Campagne 2007 : Sarkozy va porter plainte contre Mediapart
). Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour "faux et
usage de faux" et "publication de fausses nouvelles", lundi, après
une plainte de Nicolas
Sarkozy contre le site d'information
Cette plainte, déposée en toute fin d'après-midi, vise Mediapart, son directeur de la publication Edwy Plenel
ainsi que les co-auteurs de l'article incriminé (Lire : La
"preuve" du financement de la campagne de Sarkozy en 2007 par Kadhafi ?
), Fabrice Arfi et Karl Laske. Les deux journalistes ont signé, samedi, le
papier faisant état d'une note attribuée à un ex-dignitaire libyen affirmant que
le régime Kadhafi
avait accepté, en 2006, de financer la campagne du candidat de l'UMP l'année
suivante à hauteur de 50 millions.
Des accusations qualifiées d'"infamie" par le
président-candidat dimanche (Lire : Sarkozy:
les accusations de Mediapart sont une "infamie" ). L'enquête a été
confiée au directeur régional de la police judiciaire, a indiqué une source
judiciaire précisant que la plainte de Nicolas
Sarkozy était également du chef de "recel de faux".
Des "indices clairs" que Roméo Langlois est détenu par les Farc
Le président colombien, Juan Manuel Santos
confirme. le journaliste français Roméo Langlois, disparu samedi en Colombie
serait bel et bien aux mains des Farc. "Ce journaliste exerçait son activité
professionnelle, journalistique, avec nos forces armées, aujourd'hui tous les
éléments nous indiquent qu'il est aux mains" des Farc, a affirmé le président
colombien, évoquant des "indices clairs". "Je souhaite demander aux
Farc qu'ils le libèrent le plus rapidement possible, notamment parce que nous
avons appris qu'il est blessé", a-t-il demandé.
Le journaliste de France 24, âgé de 35 ans, est porté disparu
depuis samedi, alors que les militaires qu'il accompagnait pour un reportage sur
la lutte contre le trafic de drogue dans le département de Caqueta (sud) ont
été pris sous le feu d'un groupe décrit par les autorités comme appartenant aux
rebelles des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes).
Roméo Langlois a été blessé au bras dans l'accrochage, a
déclaré dimanche le ministre de la Défense Juan Carlos Pinzon. L'incertitude
demeurait jusqu'à présent sur son sort, le ministre de la Défense Juan Carlos
Pinzon ayant admis lundi ne pas détenir d'information sur le fait qu'il est ou
non entre les mains des Farc.
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