L’une des victimes de l’attentat perpétré jeudi, à Marrakech (Maroc) est une habitante d’Alençon (Orne). Âgée d’une soixantaine d’années, cette retraitée s’était rendue dans le pays du Maghreb pour des vacances, accompagnée de membres de sa famille. C’est la première fois qu’elle y séjournait.
Présidente de l'amicale du personnel
La nouvelle a suscité une vive émotion chez ses anciens collègues. La retraitée de 61 ans était en effet depuis de nombreuses années la présidente de l’amicale du personnel d’un établissement public d’Alençon. « Elle s’est donnée massivement pour l’amicale, témoigne un membre de la direction. Elle aimait les voyages, organisait beaucoup de sorties. Elle avait la fibre de l’utile. Elle essayait toujours de trouver des nouveautés pour le personnel. »
Ses nièces gravement blessées
Elle avait pris sa retraite en 2006 mais était restée à la tête de l’amicale. « Ça fait 30 ans qu’elle voulait aller au Maroc, raconte un de ses anciens collègues. C’était un peu le rêve de sa vie. » Elle était partie avec des membres de sa famille. Deux de ses nièces, deux jeunes Bayeusaines (Calvados) âgées de 18 et 20 ans, ont été gravement blessées dans l’attentat.
Les parents vont se rendre sur place
Leurs parents ont vécu, dans l’angoisse, une attente interminable depuis qu’ils ont appris la terrible nouvelle, jeudi, tard dans la soirée. « C’est très difficile à gérer, témoigne la maman, choquée. Dans ce genre de situation, on ne sait pas trop quoi faire, quand il faut partir… » Le couple de Bayeusains a régulièrement été en liaison téléphonique avec la Préfecture et le consulat ce vendredi pour obtenir des informations. Ils ont quitté Bayeux cet après-midi pour rejoindre le Maroc en avion, au départ de Nantes, après avoir été alertés que l’état de santé de l’une de leurs filles se dégradait.
Les deux Bayeusaines étaient arrivées mercredi dans cette ville du Maroc pour y passer un séjour touristique d’une semaine en compagnie de trois membres de leur famille.
Le dernier bilan officiel fait état de 15 morts, dont au moins deux français. L'Elysée n'a pour l'instant pas donné le nombre de victimes françaises.
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