Kadhafi promet des réformesMouammar Kadhafi semble chercher une voie diplomatique pour sortir du conflit. Dans la nuit de lundi à mardi, le porte-parole du gouvernement libyen a affirmé que le régime était prêt à négocier toute forme de réforme politique, comme des élections ou un référendum, tout en rejetant un départ du colonel Mouammar Kadhafi. "Le leader (Mouammar Kadhafi) est la soupape de sécurité pour le pays et pour l'unité de la population et des tribus. Nous pensons qu'il est très important pour toute transition vers un modèle démocratique et transparent", a averti Moussa Ibrahim. Lundi soir, le dirigeant libyen a fait une apparition en public dans sa résidence de Bab el-Aziziya à Tripoli, qui avait été la cible le 20 mars d'un missile de la coalition, a rapporté la télévision nationale libyenne. Il s'agissait de la première apparition publique du colonel Kadhafi depuis le 22 mars. La veille, le New York Times a rapporté que deux des fils de Kadhafi, de plus en plus isolé, Seif al-Islam et Saadi, ont proposé une transition vers une démocratie constitutionnelle qui prévoirait le retrait du pouvoir de leur père. Selon le quotidien américain, citant un diplomate sous couvert de l'anonymat et un responsable libyen informés du projet, la transition serait pilotée par Seif al-Islam. Le Conseil national de transition (CNT), qui représente les rebelles, a aussitôt rejeté cette idée. "Kadhafi et ses fils doivent partir avant toute négociation diplomatique", a déclaré un porte-parole du CNT, Chamseddine Abdulmelah, à Benghazi (est), fief des insurgés.
L'Italie reconnaît le CNTAprès la France et le Qatar, l'Italie est le 3e pays à reconnaître le Conseil national de transition (CNT) libyen comme le "seul interlocuteur légitime". A l'instar des Etats-Unis et du Royaume-Uni, elle a également fait savoir qu'elle n'excluait pas de fournir des armes aux rebelles. Dans un premier temps, l'Italie, ancienne puissance coloniale, s'était montrée réticente à lâcher Mouammar Kadhafi.
Les Etats-Unis retirent leurs avionsL'armée américaine a retiré lundi les avions de combats qu'elle avait engagés dans la campagne internationale en Libye, a annoncé le Pentagone, après que Washington eut accepté ce week-end de prolonger ses frappes pendant 48 heures. Plus aucun avion de combat américain n'a effectué de sortie lundi soir, a annoncé le capitaine Darryn James, un porte-parole du Pentagone, qui a toutefois souligné que les appareils se tenaient prêts à intervenir "au cas où l'Otan en ferait la demande". L'armée américaine ne devrait plus fournir désormais que des avions destinés à effectuer des ravitaillements en vol et effectuer des missions de brouillage et de surveillance.
Le "groupe de contact" se réunira la semaine prochaineLe groupe de contact sur la Libye se réunira la semaine prochaine à Doha, capitale du Qatar, a déclaré lundi le chef de la diplomatie britannique William Hague. Le groupe de contact a été mis sur pied le 29 mars à Londres afin de faciliter la coordination politique de l'intervention.
Les combats font rage à BregaComme ces derniers jours, les combats à l'est se sont concentrés lundi autour du site pétrolier de Brega, à 800 km de Tripoli et à 240 km au sud de Benghazi, bastion de l'opposition, selon un journaliste de l'AFP. Après s'être emparés de l'Université du pétrole, un énorme campus à l'entrée est de la ville, les rebelles ont dû se replier sous le feu des pro-Kadhafi. De fortes explosions ont résonné en provenance des positions de ces derniers, tandis que des avions de l'Otan, dont les frappes aériennes ont freiné ces derniers jours la contre-offensive des forces loyalistes vers l'est, survolaient la région.
Les combats font rage à BregaComme ces derniers jours, les combats à l'est se sont concentrés lundi autour du site pétrolier de Brega, à 800 km de Tripoli et à 240 km au sud de Benghazi, bastion de l'opposition, selon un journaliste de l'AFP. Après s'être emparés de l'Université du pétrole, un énorme campus à l'entrée est de la ville, les rebelles ont dû se replier sous le feu des pro-Kadhafi. De fortes explosions ont résonné en provenance des positions de ces derniers, tandis que des avions de l'Otan, dont les frappes aériennes ont freiné ces derniers jours la contre-offensive des forces loyalistes vers l'est, survolaient la région.
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