Les rebelles n'ont en revanche pas obtenu gain de cause sur deux autres points : ils demandaient une reconnaissance internationale beaucoup plus large qu'aujourd'hui (seuls la France, le Qatar et l'Italie reconnaissent le CNT comme le représentant légitime du peuple libyen), notamment des Etats-Unis. Ils espéraient aussi obtenir des livraisons d'armes, afin de leur permettre de mieux combattre au sol les troupes loyales à Mouammar Kadhafi. L'appui de l'Italie sur ce point n'a pas suffi à convaincre la trentaine d'autres pays présents au Qatar.
Nouvelles frappes
Concernant le règlement politique de la crise, le départ de Mouammar Kadhafi fait en revanche toujours l'unanimité. "Est-ce que son départ doit être antérieur au processus de négociation ou concomitant, ça c'est un point qu'il faudra voir", souligne Alain Juppé. Le ministre français des Affaires étrangères précise aussi que le "groupe de contact" souhaite "s'acheminer vers un cessez-le-feu mais à condition que ce soit un vrai cessez-le-feu réellement contrôlé, pas simplement l'arrêt des tirs". Il indique qu'un tel cessez-le-feu devrait, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu, comprendre "le retrait des troupes de Kadhafi des villes qui ont été envahies et le retour de ses forces dans leurs casernes".
Concernant le règlement politique de la crise, le départ de Mouammar Kadhafi fait en revanche toujours l'unanimité. "Est-ce que son départ doit être antérieur au processus de négociation ou concomitant, ça c'est un point qu'il faudra voir", souligne Alain Juppé. Le ministre français des Affaires étrangères précise aussi que le "groupe de contact" souhaite "s'acheminer vers un cessez-le-feu mais à condition que ce soit un vrai cessez-le-feu réellement contrôlé, pas simplement l'arrêt des tirs". Il indique qu'un tel cessez-le-feu devrait, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu, comprendre "le retrait des troupes de Kadhafi des villes qui ont été envahies et le retour de ses forces dans leurs casernes".
De leur côté, le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron ont fait le point mercredi sur la situation et leur stratégie en Libye, près d'un mois après le début des frappes aériennes de la coalition internationale. A l'occasion d'un entretien puis d'un dîner de travail à l'Elysée, les deux hommes ont manifesté leur accord pour accroître la "pression militaire" sur le régime de Kadhafi, qui "reste déterminé à maintenir son effort de guerre contre sa propre population", selon l'Elysée. "Tous les moyens doivent être mis à disposition", a souligné l'Elysée, au lendemain des appels lancés par la France et la Grande-Bretagne aux autres pays de l'Otan intervenant en Libye pour qu'ils intensifient leurs efforts militaires alors que pèse la crainte d'un enlisement du conflit.
Sur le terrain militaire, l'Otan, vivement critiquée mardi par la France et le Royaume-Uni pour son inaction, a mené plusieurs raids ce mercredi sur Tripoli et sur Syrte. De son côté, le ministre américain de la Défense a révélé que des avions de combats américains bombardaient toujours la défense aérienne libyenne, alors que les Etats-Unis sont censés avoir laissé la main aux opérations de l'OTAN.
Sur le terrain militaire, l'Otan, vivement critiquée mardi par la France et le Royaume-Uni pour son inaction, a mené plusieurs raids ce mercredi sur Tripoli et sur Syrte. De son côté, le ministre américain de la Défense a révélé que des avions de combats américains bombardaient toujours la défense aérienne libyenne, alors que les Etats-Unis sont censés avoir laissé la main aux opérations de l'OTAN.
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