Ça n’avance pas. La Turquie, qui travaille à un cessez-le-feu en Libye, a déclaré ce mardi que les négociations achoppaient pour l'instant sur la question du sort de Mouammar Kadhafi.
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«Les deux parties ont une position rigide», a expliqué un responsable du ministère des Affaires étrangères. «Une partie, l'opposition, souligne que Kadhafi doit partir. L'autre partie déclare que Kadhafi doit rester. Il n'y a donc pas d'avancée pour le moment.»
Conditions
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a rencontré lundi un émissaire du gouvernement Kadhafi afin d'entendre les conditions générales posées par Tripoli à un arrêt des combats et une solution politique. Une délégation rebelle est attendue dans les prochains jours à Ankara pour des discussions similaires.
Le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, a déclaré lundi que la Libye était prête à organiser des élections et à réformer son régime politique mais que seul le peuple libyen pouvait décider de l'avenir de Kadhafi. A l'issue de sa rencontre avec Davutoglu lundi soir, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Abdelati Obeïdi, s'est rendu à Malte.
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