Déjà, l'Otan avait prévenu dans la matinée, par la voix de son secrétaire général Anders Fogh Rasmussen, que tout cessez-le-eu devrait être crédible et vérifiable. D'autant que, en dépit de la signature de la feuille de route dimanche, qui prévoit l'arrêt des hostilités, les forces de Mouammar Kadhafi ont de nouveau bombardé la ville de Misrata lundi matin, la seule grande ville de l'ouest du pays aux mains des rebelles, selon l'Otan et les insurgés.
La médiation africaine était lundi à Benghazi pour proposer cette feuille de route après l'avoir présentée (et faite accepter) la veille au colonel Kadhafi, à Tripoli. Elle prévoit la "cessation immédiate des hostilités", la facilitation de l'acheminement de l'aide humanitaire aux populations et le lancement d'un dialogue "entre les parties libyennes" en vue d'une période de transition. Le dernier point concerne "la protection des ressortissants étrangers y compris les travailleurs africains en Libye". La période de transition devrait être accompagnée par des "réformes politiques nécessaires pour l'élimination des causes de la crise actuelle, en prenant en considération les aspirations légitimes du peuple libyen pour la démocratie, les réformes politiques, la justice, la paix et la sécurité, de même que que le développement économique et social".
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