Mahmoud Chammam, membre de la délégation, a insisté mardi sur la reconnaissance par les Etats-Unis du CNT, l'organe politique de la rébellion, qui contrôle l'est de la Libye. "Nous voulons une reconnaissance claire et officielle" de la part de Washington, a-t-il souligné, ajoutant que le CNT espérait obtenir de la réunion "un passage d'une reconnaissance de facto à une reconnaissance légitime internationale". Mais les Etats-Unis ne seront représentés que par William Burns, secrétaire d'Etat adjoint pour les affaires politiques.
Le départ de Kadhafi réclamé
Les délégations participantes, qui auront des consultations informelles en fin de matinée, tiendront une réunion plénière en milieu d'après-midi, puis une discussion sur "la situation en Libye et l'aide apportée au peuple libyen", selon les organisateurs. Des représentants de l'ONU, de l'Union européenne, de la Ligue arabe, de l'Organisation de la conférence islamique et de l'Union africaine seront notamment présents, aux côtés de pays comme la France, le Qatar, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, la Turquie, l'Arabie Saoudite ou le Koweït. La coalition dirigée par l'Otan étudierait par ailleurs la possibilité d'armer les rebelles, selon un porte-parole des rebelles présent à Doha. L'Italie a fait savoir qu'elle y était favorable. Déjà réticente au moment de l'intervention de la coalition, l'Allemagne a fait savoir peu avant le début de la réunion qu'elle "ne voyait pas de solution militaire" en Libye.
Le départ de Kadhafi réclamé
Les délégations participantes, qui auront des consultations informelles en fin de matinée, tiendront une réunion plénière en milieu d'après-midi, puis une discussion sur "la situation en Libye et l'aide apportée au peuple libyen", selon les organisateurs. Des représentants de l'ONU, de l'Union européenne, de la Ligue arabe, de l'Organisation de la conférence islamique et de l'Union africaine seront notamment présents, aux côtés de pays comme la France, le Qatar, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, la Turquie, l'Arabie Saoudite ou le Koweït. La coalition dirigée par l'Otan étudierait par ailleurs la possibilité d'armer les rebelles, selon un porte-parole des rebelles présent à Doha. L'Italie a fait savoir qu'elle y était favorable. Déjà réticente au moment de l'intervention de la coalition, l'Allemagne a fait savoir peu avant le début de la réunion qu'elle "ne voyait pas de solution militaire" en Libye.
Pour le CNT, le départ du colonel Mouammar Kadhafi et de ses fils de Libye est un préalable à tout règlement politique, a répété M. Chammam. La rébellion, dont le fief se trouve à Benghazi (est), a rejeté lundi soir un plan de l'Union africaine prévoyant un cessez-le-feu et exigé un départ immédiat de Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans. Le président congolais Denis Sassou Nguesso a néanmoins indiqué mardi soir que la délégation de l'UA, mandatée pour résoudre la crise libyenne et dont il faisait partie, a laissé la porte "entrouverte" pour poursuivre les discussions en Libye. La France et la Grande-Bretagne ont pressé mardi les autres pays de l'Otan intervenant en Libye d'intensifier leurs efforts alors que pèse la crainte d'un enlisement du conflit. Selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), près de 500.000 personnes ont fui les violences en Libye.
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