Une constitution ?
Samedi, le chef du Congrès général du peuple (Parlement libyen), Mohamed Zwei, a annoncé à Tripoli qu'un projet de Constitution, en préparation depuis 2007, serait soumis à l'approbation des Libyens dès la fin de la crise. Ce projet prévoirait un pouvoir décentralisé similaire à celui des Etats-Unis, stipulant de larges pouvoirs aux régions, et un système législatif bicaméral inspiré des expériences américaine et britannique.
Samedi, le chef du Congrès général du peuple (Parlement libyen), Mohamed Zwei, a annoncé à Tripoli qu'un projet de Constitution, en préparation depuis 2007, serait soumis à l'approbation des Libyens dès la fin de la crise. Ce projet prévoirait un pouvoir décentralisé similaire à celui des Etats-Unis, stipulant de larges pouvoirs aux régions, et un système législatif bicaméral inspiré des expériences américaine et britannique.
Adjabiya au centre des combatsSur le terrain, les bombardements ont repris dimanche, pour la deuxième journée consécutive, autour de la ville d'Ajdabiya (est), considérée comme un "verrou" stratégique contrôlant l'accès à l'Est libyen, prise en étau entre les forces loyalistes à l'ouest et les rebelles à l'est. Au moins douze rebelles libyens ont péri ce week-end lors de ces affrontements, selon des sources médicales, tandis que plusieurs pick-up des insurgés armés de mitrailleuses et de lance-roquettes se dirigeaient dimanche vers Ajdabiya. L'Otan a parlé de situation "désespérée" dans ces deux villes et promis de poursuivre les bombardements pour désarmer le régime.
Pas de solution militaire ?"Peut-on gagner cette guerre sans envoyer des troupes au sol ?" Pour le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, interrogé par le journal allemand Der Spiegel, "la réponse sincère à cette question, c'est qu'il n'y a pas de solution militaire à ce conflit. Nous avons besoin d'une solution politique, et c'est l'affaire du peuple libyen d'oeuvrer en ce sens". Mais "au bout du compte, ce sera l'affaire de l'ONU d'aider la Libye à trouver une solution politique à cette crise", a estimé M. Rasmussen. "L'intégralité territoriale de la Libye doit à tout prix être maintenue", a-t-il ajouté. En ce qui concerne l'Otan, "nous nous concentrons sur la mise en oeuvre de la résolution 1973" de l'ONU qui ordonne de protéger les civils libyens, et "nous allons nous en tenir strictement à cette résolution, c'est notre mandat", a dit M. Rasmussen.
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